35ème journée :Marseille- Strasbourg saison 2020/2021

Vendredi le 30/04/2021 à 21 h

Alsa'sports a écrit:
Adrien Thomasson suspendu ce week-end
Alors qu’il a écopé d’un carton jaune face à Nîmes mais également face à Monaco et face à Lens, le tout en moins de dix rencontres, le joueur du Racing Club de Strasbourg sera suspendu. La sanction sera effective face à Marseille ce vendredi 30 avril.

dna a écrit:
Payet rayonne de nouveau
Depuis l’arrivée sur le banc de l’OM du bouillonnant entraîneur argentin Jorge Sampaoli il y a un mois et demi, Dimitri Payet a retrouvé sur le terrain le rayonnement qui doit être celui d’un joueur de son standing. Le Racing est prévenu, le Réunionnais a les jambes de feu !
À la Meinau, le 6 novembre dernier, il lui aura fallu quelque sept minutes pour faire basculer la rencontre. Sur le banc au coup d’envoi, après avoir raté les deux matches de championnat précédents (*), Dimitri Payet était entré en jeu à la 65e à la place d’un Michaël Cuisance pas bien inspiré pour son retour en terre natale.
« Il est capable de porter Marseille à lui tout seul »

Jusque-là, les hommes d’André Villas-Boas n’avaient strictement rien montré contre des Racingmen à la peine au classement (19e ). Le Réunionnais n’avait pas été spécialement brillant, mais il avait su profiter d’une mésentente dans la surface strasbourgeoise entre Dimitri Liénard et Mohamed Simakan pour servir, les fesses plantées dans la pelouse, Benedetto (72e ). Ce dernier décalait Morgan Sanson dont la demi-volée permettait à l’OM de s’imposer 1-0 sur… son unique frappe de la rencontre !
Marseille pointait alors au pied du podium, à égalité de points (18) avec Rennes mais avec un match en moins. Un hiver plus loin, l’OM a changé de coach – l’Argentin Jorge Sampaoli a remplacé Villas-Boas, démissionnaire début février, après l’intérim de Nasser Larguet – et de président – le directeur sportif Pablo Longoria succédant à Jacques-Henri Eyraud le 26 février.

Des changements qui semblent avoir été bénéfiques pour Dimitri Payet. Pointé pour son surpoids et son manque d’impact dans le jeu, en froid avec Villas-Boas, le Réunionnais ne parvenait plus à tirer vers le haut un OM passé complètement à côté de sa campagne européenne en Ligue des Champions (une seule victoire, 2-1 contre l’Olympiakos, grâce à un doublé de Payet… les deux seuls buts marseillais en C1 cette saison).

« Quel talent ! Il a un pied… c’est une main en fait »

Mieux physiquement, en phase avec son nouveau coach, l’international français fait de nouveau des différences sur le terrain (lire le chiffre). Vendredi dernier, il a signé un doublé et une passe décisive sur la pelouse de Reims. En Ligue 1, ça ne lui était arrivé qu’une seule fois d’être impliqué sur trois buts dans le même match. C’était le 28 août 2010 quand il avait inscrit un triplé avec Saint-Étienne contre Lens.

À 34 ans, Dimitri Payet retrouve les jambes de ses 20 ans et ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle pour le Racing. « J’ai toujours dit que c’est un phénomène. Quels que soient les clubs où il est passé, c’est quelqu’un qui a divisé un peu les gens. Mais quel talent ! Il a un pied… c’est une main en fait », souligne un Thierry Laurey à qui le regain de forme du vice-champion d’Europe 2016 avec les Bleus n’a pas échappé.

« On a vu contre Lorient que c’est lui qui libère l’espace à Lirola (sur le but du 3-2 dans les arrêts de jeu, ndlr). Si en plus il fait les appels pour ouvrir l’espace à ses partenaires, c’est qu’il a retrouvé beaucoup de confiance en lui, de peps physiquement aussi. Il est capable de porter Marseille à lui tout seul. »

Le technicien du Racing n’ira pas jusqu’à établir un plan “anti-Payet” ce vendredi. Mais il est certain que ses joueurs devront se méfier des inspirations du Réunionnais.

« Il faut lui éviter d’être dans un fauteuil. Il est souvent très bien placé dans les 25, 30 derniers mètres. C’est sa position favorite et il ne faut pas le laisser seul parce que tu peux être très vite en danger. Non seulement parce qu’il peut marquer un but mais aussi faire une passe décisive à ses partenaires », rappelle Thierry Laurey.

Auteur de sa centième passe “dé” en Ligue 1 vendredi à Reims (selon Opta), Dimitri Payet sait encore piquer ses adversaires et voudra continuer à peser dans la lutte à distance que l’OM livre avec Lens et Rennes pour la cinquième place, dernier objectif dans une saison où il aura tardé à être influent.

(*) Dimitri Payet avait écopé de deux matches de suspension après son exclusion à Lyon le 4 octobre

La drôle de statistique d’Arkadiusz Milik
 L’ancien joueur de Naples est arrivé du coté de Marseille en début d’année et a déjà inscrit cinq buts en championnat. L’attaquant Polonais possède une statistique assez drôle puisqu’il a marqué tous ses buts entre la 43ème et les arrêts de jeu de la première période. Les Strasbourgeois sont prévenus ! (Crédit photo @Eurosport)

    Lens – Marseille (2-2) : Milik (45’+2)
    Marseille – Lyon (1-1) : Milik (44′)
    Marseille – Brest (3-1) : Milik (45’+1)
    Montpellier – Marseille (3-3) : Milik (43′)
    Reims – Marseille (1-3) : Milik (45’+1)
Alsa'sports

dna a écrit:
Chaque point est bon à prendre pour le Racing
Cinq jours après avoir raté contre Nantes (1-2) la possibilité de s’offrir une fin de championnat plus sereine, le Racing se rend ce vendredi (21h) à Marseille en ouverture de la 35e journée. Face à un OM revigoré depuis l’arrivée de Sampaoli, les Strasbourgeois tenteront de ne pas revenir bredouilles.
Les minots marseillais – et leurs aînés, le pas chaloupé n’est pas sectaire – n’ont peut-être plus l’occasion de se déhancher face caméra sur les écrans géants du stade Vélodrome au son du Mia d’IAM, un rendez-vous dans l’antre de l’OM n’est jamais anodin. Même en temps de pandémie, à écouter Thierry Laurey.
« Il y a un parfum particulier quand tu joues au Vélodrome »

« Il y a quelque chose qui fait qu’il y a un parfum particulier quand tu joues au Vélodrome, même s’il est vide. Et donc, ce sont toujours des matches un peu spéciaux, estime ainsi le coach du Racing. Je ne vais pas dire que ça crée plus de pression mais l’envie de faire quelque chose de bien. »

Le club strasbourgeois n’y a pas connu beaucoup de moments de gloire en championnat. Sur la route de sa dernière campagne victorieuse en Coupe de la Ligue, il y avait tout de même poinçonné son billet pour les quarts de finale en s’imposant aux tirs au but en décembre 2018.

En championnat, il reste sur trois revers depuis sa remontée en Ligue 1. Le dernier, en octobre 2019 (2-0), l’avait envoyé au fin fond du classement. Lanterne rouge en repartant du Vélodrome, les Racingmen avaient su rebondir en enchaînant trois victoires en quatre matches.

Malgré des résultats phocéens pas particulièrement favorables, Thierry Laurey juge que le Racing a « toujours fait des matches qui se tenaient à Marseille ».

« L’année où on perd 3-2, on égalise à une minute de la fin et on prend un but dans le temps additionnel, rappelle-t-il. Si on a réussi à leur poser des problèmes, rien n’interdit de penser qu’on peut continuer à le faire. »

On pourrait voir là un petit côté “méthode Coué”. Le coach du Racing – qui n’a eu de cesse de répéter qu’il envisageait la fin de saison dans une globalité et non comme une lutte qui allait se jouer sur des rendez-vous contre des adverses directs – veut sans doute inciter ses troupes à croire que le pedigree de l’adversaire ne doit pas les brimer dans leur quête de points.

Après n’avoir pris qu’un point lors des deux rendez-vous, à Nîmes (1-1) et contre Nantes (1-2), qui auraient pu leur permettre d’aborder la dernière ligne droite quasiment en roue libre, les hommes de Thierry Laurey devront batailler pour ne pas gâcher les six unités d’avance qu’ils comptent sur la zone rouge.
« La mauvaise nouvelle, c’est que l’adversaire est en pleine bourre »

Cela demande donc de grappiller des points ici et là. À Marseille par exemple, ce qui n’a rien d’une sinécure, seuls Paris (0-2) et Lyon (1-1) ayant réussi à ne pas repartir à vide depuis début février.

Lens (0-1, le 20 janvier) mais surtout Nîmes (1-2, le 16 janvier), un adversaire qui boxe dans la même catégorie que le Racing, y sont parvenus. C’était avant l’inévitable crise que semble traverser le club chaque saison. Depuis Jorge Sampaoli insuffle un vent nouveau sur le banc et Dimitri Payet est redevenu le joueur qu’on peut craindre.
« La mauvaise nouvelle, c’est que l’adversaire est en pleine bourre en ce moment. Ils ont retrouvé beaucoup de dynamisme. C’est une équipe très impliquée et joueuse depuis l’arrivée de Sampaoli. Elle va de l’avant, prend des risques, égrène Thierry Laurey. Il faudra faire très attention, mais si on joue le football qu’on veut mettre en place, il peut y avoir des ouvertures, c’est sûr. »
Avec « la volonté de bien faire les choses sur cette fin de saison », le Racing tentera de se rapprocher un peu plus de la “barre” des 40 points qu’il lui faudra sans doute franchir pour se maintenir. Sans se renier – « Si c’est pour défendre 90 minutes à Marseille, on sait qu’on perd. Il va falloir être capable de jouer et de se créer des situations », glisse Thierry Laurey –, mais sans oublier qu’au coup d’envoi il a un point en poche à défendre.

Et à quatre journées de la fin chaque point est bon à prendre quand on n’a pas réussi à se mettre plus tôt à l’abri. Même au Vélodrome, sans le Mia pour faire danser le public.
La vie sans Thomasson

Pour la première fois cette saison en Ligue 1, Adrien Thomasson n’est pas dans le groupe retenu par Thierry Laurey. Le meneur de jeu est suspendu après avoir écopé à Nîmes les 18 avril d’un troisième avertissement en dix matches.

Contre Nantes dimanche, il avait enchaîné une 17e titularisation consécutive. Le Savoyard avait déjà loupé un match après son expulsion à Lyon, mais c’était en Coupe de France contre Montpellier à la Meinau (0-2, le 10 février).

Thierry Laurey devra donc réorganiser son équipe. Il peut s’appuyer sur le système utilisé à Brest fin octobre quand Thomasson traversait une mauvaise passe et n’était entré en jeu que dans les arrêts de jeu, alors que la victoire (3-0) était acquise. Ce dimanche-là, le Racing avait joué en 5-3-2 avec un duo Diallo/Ajorque sur le front de l’attaque.

Si le retour à une défense à cinq semble un sillon creusé par Thierry Laurey – ce que facilite le retour de Lamine Koné –, le coach du Racing pourrait être tenté de densifier et étirer son milieu de terrain sur la largeur. Face au danger que représentent Lirola (à droite) et Nagamoto (à gauche) dans les couloirs phocéens, le Racing pourrait jouer avec un milieu à quatre à plat Bellegarde, Sissoko, Aholou, Liénard.

La conséquence serait d’évoluer avec un seul attaquant de pointe, très certainement Ajorque (auteur de son 13e but contre Nantes), alors que Diallo « a un petit coup de moins bien », de l’aveu de Laurey qui reconnaît toutefois que le Sénégalais est « malgré tout utile ».

➤ Les absents : Sakai (dos), Amavi, Rocchia (reprise), Ngapandouetnbu (g), Dieng (choix) à Marseille ;
Thomasson (suspendu), Mothiba, Saadi (reprise), Simakan (genou), Waris (adducteurs), Bi. Kamara (g), Chahiri, Aaneba (choix) à Strasbourg.

l’OM revient en piste
Sous la férule de son nouveau coach argentin, le bouillant Jorge Sampaoli, le club phocéen a redressé la barre et s’est relancé dans la course à l’Europe.
C’est ce que dans le jargon médiatique, on appelle le degré zéro de l’information, mais d’un autre côté, c’est une info qui en dit long : quiconque a suivi la longue conférence de presse de l’OM, jeudi à 13h sur son site officiel, ignore qui il affrontera ce vendredi au Vélodrome.
En 53 minutes - coupures pub comprises, on vous l’accorde -, le nom de Strasbourg n’a jamais été prononcé par les journalistes, le milieu Valentin Rongier ou le coach Jorge Sampaoli. La situation du Racing, son schéma tactique, ses forces, ses faiblesses ? À l’évidence, tout le monde s’en contrefout sur la Canebière, bien davantage en tout cas que du retour en forme de Dimitri Payet, d’une qualification européenne, de l’avenir de Dario Benedetto ou de l’adhésion de l’effectif aux préceptes du technicien argentin.
L’Europe, c’est l’objectif
Tout juste la venue des Bleus a-t-elle indirectement été raccrochée aux quatre dernières échéances marseillaises, capitales pour tamponner un visa continental.
« Ce qui m’intéresse, ce sont les quatre matches qui restent », a ainsi lancé Rongier, ex-comparse à Nantes du Racingman Adrien Thomasson, suspendu ce vendredi soir. « Le minimum, c’est de tout faire pour aller chercher la 5e place et se qualifier pour une compétition européenne. C’est important parce que c’est l’OM, tout simplement. Le club et les supporters ont envie de rester en Europe, même si ce n’est pas la Ligue des Champions. »
Depuis sa nomination le 8 mars, le volcanique Sampaoli a remis Marseille sur les rails et glané 16 points en 7 matches (5 succès, 1 nul, 1 défaite), le meilleur départ pour un entraîneur de l’OM depuis Marcelo Bielsa en 2014 (16 également).
À Reims vendredi dernier (3-1), les Olympiens ont renoué avec le succès à l’extérieur après dix essais infructueux (5 nuls, 5 revers depuis le 2-0 du 4 décembre à Nîmes). Ils ont même inscrit trois buts lors de leurs trois derniers matches et viennent de l’emporter quatre fois de suite au ‘’Vél’’ où le RCSA ne s’est plus imposé en L1 depuis le 14 mars 1997 (0-1) et reste sur 9 échecs et 3 nuls.
Les chiffres ne disent certes pas tout. Mais ils sont quelquefois édifiants et instructifs, comme peut l’être un long silence sur l’identité du prochain adversaire.
dna

 L’heure de la révolte !  
 À quatre matchs du terme de la saison 2020/2021, le Racing Club de Strasbourg n’est toujours pas assuré de passer sa prochaine saison dans l’élite du football français. Pire encore, s’il conserve une certaine marge de manœuvre, il n’en reste pas moins en danger dans cette ultime ligne droite.
Occasions manquées !

Les hommes de Thierry Laurey avaient pourtant l’occasion de se mettre à l’abri depuis plusieurs semaines, notamment lors du déplacement à Nîmes et de la réception de Nantes le week-end passé à la Meinau. En n’engrangeant qu’un seul petit point sur six possibles lors des deux dernières rencontres, la bande à Stefan Mitrovic s’offre quelques sueurs froides à un mois du coup de sifflet final de cette saison particulièrement pénible et pesante.
Guerriers demandés
Face à une équipe de Marseille en pleine bourre, le Racing va devoir se sublimer pour espérer ramener quelque chose de son déplacement. Un match programmé en ouverture de la 35ᵉ journée de championnat qui permettra à l’ensemble de ses adversaires directs de suivre attentivement la rencontre. En cas d’exploit alsacien, l’avantage sur la zone rouge pourrait être portée à neuf points. Pour cela, il faudra afficher un tout autre visage que lors de la seconde période face au FC Nantes. Le message des supporters strasbourgeois était clair lors de l’ultime entraînement de ce jeudi. “Le maintien n’est pas acquis, revoyez vos copies” avait affiché les UB90 devant les terrains d’entraînement.
En cas d’échec en terre phocéenne, les joueurs, le staff ainsi que les dirigeants devront prier pour que Nantes ne s’impose pas à Brest et que Nîmes ne s’offre pas Reims. L’inverse verrait l’un des deux adversaires, voire les deux, revenir à trois petits points à tout juste trois journées de la fin. Le pire scénario possible pour une équipe strasbourgeoise qui plongerait en plein doute. Alors messieurs, voici l’heure de la révolte tant attendue !
Alsa'sports

Racing: quel système à Marseille sans Thomasson ?
Privé de son meneur de jeu Adrien Thomasson - suspendu pour accumulation de cartons jaunes -, le Racing va devoir trouver le système idoine pour contrecarrer, ce vendredi au stade Vélodrome, des Marseillais en net regain de forme.
Thierry Laurey s'est défendu mercredi de partir à Marseille dans l'idée de bétonner derrière pour limiter le rayonnement offensif d'un OM qui a marqué trois fois lors de ses trois derniers matches. "Si c’est pour défendre 90 minutes à Marseille, on sait qu’on perd. Il va falloir être capable de jouer et de se créer des situations. Sinon, c’est clair et net qu’on y va pour rien", a ainsi avancé l'entraîneur du Racing.
Mais alors qu'il sera privé de son maître à jouer Adrien Thomasson (suspendu pour avoir écopé à Nîmes le 18 avril d'un troisième avertissement en dix matches), Thierry Laurey va tout de même devoir chercher une forme de sécurité en se basant, a priori, sur une défense à cinq.

Cela avait été le cas à Brest fin octobre, quand Adrien Thomasson (en petite forme à ce moment-là) était resté sur le banc jusqu'aux arrêts de jeu de la seconde période. Les Racingmen s'étaient alors imposés 3-0 dans un 5-3-2. Mais face à un OM "en pleine bourre" et dangereux sur les côtés avec Lirola à droite et Nagatomo à gauche, Thierry Laurey pourrait tenter de densifier son milieu de terrain avec une ligne de quatre (Bellegarde, Sissoko, Aholou, Liénard) assez plate.
Cela ne laisserait qu'une place en attaque. S'il a reconnu que Habid Diallo "a un coup de moins bien, mais il est malgré tout utile", Thierry Laurey devrait, dans un système avec un attaquant de pointe, privilégier l'option Ludovic Ajorque, buteur contre Nantes dimanche dernier.
S'il veut s'appuyer sur une défense à quatre (au détriment dans ce cas de Lamine Koné, de retour dans le groupe), on peut aussi imaginer Bellegarde en pointe haute d'un milieu en losange dans un 4-4-2 ou alors en soutien au centre d'un trident dans un 4-2-3-1 (avec Diallo et Liénard sur les côtés et le duo Sissoko-Aholou à la récupération).
A l'issue de la séance de ce jeudi, sans véritables oppositions mais avec des jeux dans des petits périmètres, Thierry Laurey a retenu un groupe de 20 joueurs. Mehdi Chahiri, Ismaïl Aaneba et Bingourou Kamara n'ont pas été retenus, Kevin Zohi fait, lui, son retour dans le groupe. Le coup d'envoi du match étant fixé à 21 heures, le Racing s'envolera pour Marseille dans la matinée ce vendredi.
Jorge Sampaoli a retenu de son côté un groupe de 21 joueurs, dont le troisième gardien Ngapandouetnbu. Le coach argentin pourrait s'appuyer sur un 3-4-3: Balerdi, Gonzales, Caleta-Car - Lirola, Bo. Kamara, Rongier, Nagatomo - Thauvin, Milik, Payet.
L'équipe probable du Racing
Sels - Guilbert, Koné, Mitrovic (cap.), Djiku, Caci - Bellegarde, Sissoko, Aholou, Liénard - Ajorque.
Remplaçants: Kawashima (g), Elimbi, Carole, Siby, Prcic, Lebeau, Diallo, Sahi Dion, Zohi.
dna

la composition des deux équipes:
Marseille : Mandanda (cap) – Balerdi, Alvaro Gonzalez, Caleta-Car – Lirola, Bo. Kamara, Rongier, Nagatomo – Thauvin, Milik, Payet.

Remplaçants : Lu. Perrin, Ntcham, Cuisance, P. Gueye, Khaoui, Benedetto, Luis Henrique, Germain, Y. Pelé (g). Entraîneur : Jorge Sampaoli.

Strasbourg : Sels – Guilbert, Koné, Mitrovic, Djiku, Caci – Bellegarde, Aholou, Liénard – Diallo, Ajorque.
Remplaçants : Carole, Elimbi, Prcic, Siby, Zohi, Sissoko, Sahi, Lebeau, Kawashima (g). Entraîneur : Thierry Laurey.


Elles se présentent dans les compos annoncées, à une exception près, côté strasbourgeois: Ibrahima Sissoko est relégué sur le banc pour la première fois en championnat depuis la défaite 3-0 à Lyon le 6 février.

le Racing n'évoluera pas ce soir en 5-4-1, mais en 5-3-2, Thierry Laurey ayant finalement décidé de reconduire sa doublette offensive Habib Diallo - Ludovic Ajorque.

L'OM, lui, tentera, en s'appuyant sur son trident offensif Thauvin-Milik-Payet, de signer son cinquième succès consécutif à domicile après Rennes (1-0), Brest (3-1), Dijon (2-0) et Lorient (3-2).

Rappelons que les concurrents directs des Strasbourgeois dans la course pour le maintien ne joueront que dimanche: Bordeaux (16e) contre Rennes, Nantes (18e à Brest), Lorient (17e) face à Angers et Nîmes (19e) devant Reims dans son stade des Costières.

Pour les deux équipes, l'enjeu est simple: une victoire au Vélodrome, où ils ne se sont plus imposés en Ligue 1 depuis le 14 mars 1997 (1-0) et où ils restent sur neuf revers et trois nuls en championnat, offrirait pratiquement leur maintien aux Strasbourgeois. Un succès des Olympiens leur permettrait de passer au 5e rang, avec deux points d'avance devant Lens, avant le déplacement des Artésiens à Paris ce samedi à 17h.

C'est la pause au Vélodrome sur un nul vierge assez logique, même si le Racing a un peu montré les crocs dans le dernier quart d'heure de ce premier acte.

C'est reparti au Vélodrome. Les Strasbourgeois ont 45 minutes à tenir pour en rapporter quelque chose et se rapprocher du maintien. A noter que les deux équipes sont revenues sur la pelouse dans leurs compositions de départ. Pas de changement donc à la pause.

Premier carton jaune du match pour Lamine Koné, auteur d'une semelle sur Payet au milieu de terrain.

Même si Matz Sels n'a toujours rien eu à faire depuis le coup d'envoi de la deuxième période, l'OM s'est arrogé la maîtrise du ballon et domine territorialement.

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Double changement à l'OM: Luis Henrique et Pape Gueye remplacent Nagatomo et Rongier.

Faute de Koné sur Gueye. Stéphanie Frappart rappelle le défenseur strasbourgeois à l'ordre.

But 0-1 Mitrovic

Dimitri Liénard, très présent ce soir, est remplacé par Ibrahima Sissoko.

Et Sels qui sauve les Bleus d'une magistrale claquette sur un tir enroulé de Thauvin qui retombait sous sa transversale!!!!

Carton jaune pour Pol Lirola alors que le jeu est arrêté. Son comportement ou son discours n'a pas dû plaire à Stéphanie Frappart.

Boubacar Kamara est remplacé par Dario Benedetto.

Habib Diallo est remplacé par Mahamé Siby.

Carton jaune pour Habib Diallo, qui retire ses protège-tibias et met trop de temps à sortir pour Stéphanie Frappart.

But 1-1 Benetto

Luis Henrique est à nouveau servi en profondeur par Gueye côté gauche et centre devant le but. Benedetto s'élève haut et dans le bon timing au deuxième poteau pour placer une tête croisée que Sels ne peut que dévier.

Il y aura 4 minutes de temps additionnel.

Dernier changement pour Laurey et Strasbourg : Jean-Ricner Bellegarde est remplacé par Moïse Dion Sahi.

Carton jaune pour Arkadiusz Milik dans le dos de Djiku qui partait en contre plein axe.

Carton jaune pour Pape Gueye, qui tente une passe compliquée par-dessus la défense puis annihile le contre strasbourgeois initié par Sahi.

Fini 1-1

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dna a écrit:
Le Racing réalise une opération pas nulle à Marseille
Même s’ils peuvent regretter d’avoir été rejoints en fin de partie ce vendredi soir au Vélodrome, les Strasbourgeois sont allés y chercher face à un OM loin de ses standards un point précieux dans la course au maintien (1-1). Ils tenteront de l’assurer le dimanche 9 mai à la Meinau contre Montpellier.
A quatre minutes près, le Racing aurait pratiquement assuré son maintien et atteint le cap des 40 points que son entraîneur Thierry Laurey lorgne depuis quelque temps. Mais avec des si, on mettrait Marseille en bouteille et celle que le club bas-rhinois a rapportée ce vendredi soir du stade Vélodrome aurait – on l’a dit – pu être davantage remplie.

Après le nul de Stefan Mitrovic, buteur de l’espoir à la 74e, et ses partenaires sur la Canebière, il convient néanmoins de la voir plutôt à moitié pleine qu’à moitié vide. En allant chercher un 38e point chez un OM qui avait toujours gagné chez lui depuis l’arrivée de son entraîneur argentin Jorge Sampaoli – quatre victoires en quatre matches -, l’équipe de Thierry Laurey a accompli un nouveau petit pas vers un maintien qu’elle tentera d’assurer le dimanche 9 mai (15h) à la Meinau contre Montpellier. Elle a aussi effacé en partie son faux pas du dimanche précédent dans son stade contre Nantes (défaite 1-2).

Un match guère emballant

Longtemps, la physionomie des débats a pourtant rappelé le match insipide du 6 novembre qui avait vu l’Olympique de Marseille s’imposer 1-0 en Alsace sur sa seule frappe de la rencontre. En ce dernier jour d’avril, les Phocéens ne parviennent pas à hausser le rythme. Face à cet OM au ralenti, le Racing, disposé en 5-3-2 avec Sissoko finalement sur le banc pour la première fois depuis près de trois mois en championnat et Diallo conservé en pointe aux côtés d’Ajorque, ne subit guère. Il s’enhardit au contraire au fil des minutes, avec trois escarmouches signées par le grand Réunionnais (frappe trop croisée à la 33e et tête pas assez appuyée à la 37e), mais aussi Guilbert (pointu détourné par Mandanda en corner à la 45e).

Le match n’est pas emballant, mais la copie rendue par les Bleus est assez cohérente. Et puisqu’il est dit que cette partie ne peut guère se décanter dans le jeu, ils vont la débloquer sur un coup de pied arrêté. Sur un corner de Liénard côté gauche, le capitaine Stefan Mitrovic s’élève plus haut que tout le monde et ouvre le score d’une tête rageuse. Son 2e but après celui synonyme de victoire contre Dijon le 20 septembre à la Meinau (1-0).

Le coaching payant de Sampaoli

Piqué dans son amour-propre, Marseille réagit, bien aidé par les entrées tranchantes de ses remplaçants, Pape Gueye, Luis Henrique et Dario Benedetto, lancés par Sampaoli. Les trois hommes vont d’ailleurs être impliqués sur l’égalisation tardive des Olympiens. Le Brésilien accélère sur son flanc gauche et dépose une merveille de centre sur la tête de l’Argentin qui claque le ballon au fond des buts de Matz Sels (86e).

Thierry Laurey reconnaîtra en conférence de presse que le nul est « somme toute logique. » Autant pour son équipe que pour un OM qui « a eu la maîtrise du jeu ». Avec un point de plus, le Racing n’est pas hors de danger. Mais il s’approche encore du but que vise tout footballeur : la mettre au fond pour renouveler son bail en Ligue 1.

dna a écrit:
Marseille - Racing (1-1): le jeu et les joueurs
Prudents sans pour autant s’arcbouter dans leur surface, les Strasbourgeois ont cru réaliser une très bonne opération en ouvrant le score en fin de match (0-1, 74e) avant de se faire rattraper sur le fil (1-1, 86e). Le Racing repart du Vélodrome avec un point important pour le maintien.
S’il a bien décidé de s’appuyer sur une défense à cinq, Thierry Laurey a également fait le pari de ne pas se priver d’options offensives. A un 5-4-1 "sécuritaire", le coach du Racing a préféré un 5-3-2 en alignant ses deux atouts offensifs Ludovic Ajorque et Habib Diallo. Les Strasbourgeois se sont attachés à bien défendre, laissant la possession à l’OM, sans pour autant oublier de porter le danger à la récupération. Et cela aurait pu payer, mais Benedetto a répondu à l’ouverture du score de Mitrovic.
SELS 7

Sa première intervention est décisive : sur un corner de Thauvin récupéré en deux temps par Balerdi devant Aholou, l’international belge a jailli comme un diable pour sortir la reprise à bout portant du défenseur phocéen (17e). Pas vraiment sollicité par les attaquants marseillais jusqu’à l’heure de jeu, il stoppe sur sa ligne la reprise de la tête de Milik (69e), claque en corner une belle frappe enroulée de Thauvin (76e), bloque bien Henrique au premier poteau (84e). Il ne peut rien faire sur la tête croisée de Benedetto (86e).
GUILBERT 5

En première période, il n’a rien laissé dans son couloir à son vis-à-vis Nagamoto, le taclant avec autorité à deux reprises. Mais le latéral nippon n’a pas été en reste en contrant ses deux tentatives (20e, 45e). Il a moins centré mais il a trouvé la tête d’Ajorque au second poteau (37e). De l’aveu de son coach, il s’est fait « un peu mal à l’échauffement et a serré les dents jusqu’à la fin ». Ce qui explique sans doute qu’il laisse filer Henrique dans son dos, lequel délivrera le centre décisif sur l’égalisation marseillaise (1-1, 86e).
KONE 5

Autoritaire dans sa surface devant Thauvin (8e), il est allé mettre sa tête sur un corner de Liénard à la 14e quand sa reprise, non cadrée, a filé jusqu’à Ajorque au second poteau. Il lâche le marquage sur Milik qui reprend dans son dos un centre de Lirola (69e), mais l’Ivoirien a globalement été solide.
MITROVIC 6

Pris de vitesse, sur les premiers appuis de Milik en début de match, le capitaine du Racing a su resserrer rapidement la vis au centre d’une charnière à trois où l’OM n’a pas vraiment réussi à s’aventurer. Vigilant pour repousser du talon un centre fuyant de Lirola (24e). Il saute plus haut que Gonzales sur ce corner de Liénard et concrétise d’une tête rageuse le temps fort strasbourgeois (73e).
DJIKU 6

S’il avait semblé un peu juste physiquement à Nîmes, où il avait provoqué un penalty, et à Nantes, l’international ghanéen a joué plus juste, jaillissant parfaitement dans les pieds de Lirola qui convoitait un ballon que Milik avait laissé filer (5e). Il a écarté le danger sur les centres phocéens qui venaient vers lui en seconde période. Il ne peut pas intervenir sur le centre de Henrique à destination de Benedetto (86e), mais on a retrouvé "Van Djiku" au Vélodrome.
CACI 4

Le latéral du Racing retrouvait son couloir gauche après avoir dépanné de l’autre côté contre Nantes en l’absence de Guilbert (suspendu). Il avait le remuant Lirola à gérer. Bien aidé par Liénard, il l'a longtemps tenu, parfois à la limite (53e), mais il l’a aussi laissé centrer comme sur cette offrande pour Milik (69e). Il est en retard sur Benedetto sur l’égalisation de la tête de l’Argentin (86e).
BELLEGARDE 6

Tranchant dans ses interventions, c’est lui qui a le plus porté le danger offensivement, dans un un registre beaucoup plus direct que ne le fait Thomasson. Bien servi par Aholou, son centre est repoussé in extremis par Caleta-Car en corner (12e). Ses percées ont déstabilisé l’arrière-garde marseillaise, comme quand il a fixé quatre adversaires avant de servir Ajorque (33e). Un peu moins percutant en seconde période, il est remplacé par Moïse SAHI DION (90e+1) au bout d’une prestation convaincante.
AHOLOU 5

Appliqué dans le pressing, il a récupéré assez haut des ballons, comme sur cette interception devant la surface phocéenne qui lui permet de décaler Bellegarde sur sa droite (12e). Il se fait par contre dominer à la lutte avec Balerdi sur le corner de Thauvin et force Sels à intervenir en urgence (17e). Il se tord la cheville gauche tout seul (30e), mais n’a pas semblé trop en souffrir.
LIENARD 6

S'il a souvent eu à défendre sur Thauvin dans sa zone, ce qui n’est jamais évident pour un joueur dont ce n’est pas forcément le domaine de prédilection, il ne s’est pas laissé embarquer par les grigris du champion du monde. Après une première période timide offensivement, il s’est enhardi, alertant deux fois Mandanda sur des frappes lointaines (68e, 72e). Il dépose un corner parfait sur la tête de Mitrovic (0-1, 74e) avant de céder sa place à Ibrahima SISSOKO (76e).
DIALLO 4

Thierry Laurey l’avait reconnu avant le match, l’attaquant sénégalais ne marque pas assez en ce moment. Mais le technicien avait aussi rappelé que pour cela, il fallait qu’il soit mis dans de bonnes dispositions. Au Vélodrome, Diallo n’a pas forcément été mieux servi que ces derniers temps et ne s’est donc pas vraiment mis en évidence. A son actif, une bonne remise dans la course de Liénard (68e). Remplacé à la 85e par Mahamé SIBY.
AJORQUE 5

Le Réunionnais n’a pas été récompensé de ses efforts en première période. Opportuniste pour récupérer au second poteau la tête de Koné sur corner, il a voulu servir Diallo mais il y avait trop de monde devant le but de Mandanda (14e). Décalé par Bellegarde, il croise trop sa frappe (33e) avant de buter de la tête sur Mandanda sur un bon centre de Guilbert (37e). Moins en vue en seconde période.

Auteur d'un nul à Marseille, Strasbourg a retrouvé la formule
Après trois prestations décevantes, Strasbourg a retrouvé de l'allant pour arracher un point (1-1) à l'Orange Vélodrome, en réussissant à bloquer l'OM de Jorge Sampaoli.
Les joueurs du Racing devront encore attendre pour fêter officiellement le maintien, mais leurs prochaines nuits devraient être moins agitées. Alors qu'elle restait sur trois prestations décevantes contre le PSG (1-4, le 10 avril),à Nîmes (1-1, le 18 avril) et face à Nantes (1-2, le 25 avril), l'équipe de Thierry Laurey a retrouvé de l'allant à l'Orange Vélodrome ce vendredi, avec ce qu'elle sait faire de mieux - quand elle n'est pas sujette à des baisses de concentration - à savoir bloquer son adversaire.
Comme face à Lille (1-1, le 28 février) et Monaco (1-0, le 3 mars), le Racing a bousculé un gros en commençant par bien poser son bloc avant de construire ses contre-attaques. « Je suis très satisfait de la performance des garçons, ils ont bien adapté ce qu'on avait prévu de faire. On était venu avec beaucoup de sérieux, d'abnégation, de solidarité. Je trouve que c'était une bonne performance », s'est félicité Thierry Laurey.
« On ne leur a pas donné l'occasion d'avancer. On a montré qu'on était capable de bien défendre »
Le technicien a opté pour une défense à cinq éléments, et un plan clair : empêcher les hommes forts marseillais de s'exprimer. « On avait vu que des joueurs de l'OM étaient revenus à un niveau intéressant. On a plutôt bien réussi à fermer le côté droit avec la paire Lirola-Thauvin. On a bien isolé Payet aussi », a-t-il apprécié.
Alexander Djiku a notamment été rayonnant et dominant pour bloquer Milik, et la paire Aholou-Liénard n'a pas ménagé ses efforts non plus (9 ballons récupérés chacun). Mais c'est bien tout un collectif qui a réagi une semaine après l'écroulement contre Nantes (1-2). Il fallait voir Ludovic Ajorque sprinter et tacler en première période pour le comprendre. « On était bien en place. On ne leur a pas donné l'occasion d'avancer. On a montré qu'on était capable de bien défendre. Je suis vraiment content de la manière », a savouré le capitaine Stefan Mitrovic.

Des transitions étudiées
La débauche d'énergie pour défendre n'a pas freiné les contre-attaques pour autant. « Si on était vraiment venu pour subir, j'aurais joué avec un seul attaquant », a balayé Laurey, qui s'est inspiré des transitions de Dijon et Lorient à l'Orange Vélodrome pour construire son plan d'attaque, en veillant à concéder moins d'occasions toutefois.
Le coach du RCSA avait aligné Jean-Ricner Bellegarde au milieu pour mettre le bazar dans les lignes marseillaises avec sa percussion, et l'ancien Lensois a fait le job. « On comptait beaucoup sur la paire Bellegarde-Guilbert à droite, mais Fred s'est un peu blessé à l'échauffement à un genou, et il a joué un peu diminué », a-t-il toutefois regretté.
« On n'est pas là pour faire les beaux, pour plaire aux téléspectateurs »
Strasbourg a finalement marqué sur coup de pied arrêté, une tête sur corner de Mitrovic, mais le coaching gagnant de Sampaoli ne lui a laissé l'espoir d'une victoire que treize minutes seulement. Pas de quoi ternir sa soirée. « J'avais dit aux garçons : on est les premiers à jouer, il faut qu'on envoie un message. En prenant un point, nos adversaires vont être obligés de réagir. On fera les comptes dimanche soir », a souri Laurey, dont l'équipe se rapproche de la barre des 40 points (38).
Avant de dépeindre clairement ses ambitions pour les trois derniers matches contre Montpellier, Nice et Lorient : « On n'est pas là pour faire les beaux, pour plaire aux téléspectateurs. On veut être efficaces. Je veux 11 mecs qui se dépassent les uns pour les autres. On a des choses à retravailler, mais on est solidaire, c'est l'important dans la dernière ligne droite. Ce résultat doit nous donner un peu plus de confiance, mais pas de relâchement... » Son équipe a tellement eu l'habitude de retomber après avoir rassuré cette saison qu'il a bien raison de se méfier.
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L'OM limite la casse face à Strasbourg grâce à un but de Dario Benedetto
Mis en échec puis mené par Strasbourg, l'OM s'en est remis à un but de Dario Benedetto pour arracher le point du nul (1-1), ce vendredi, à l'occasion de la 35e journée de L1. Le match : 1-1
Les prestations de Lens au Parc des Princes, samedi, et de Rennes à Bordeaux, dimanche, diront quelle valeur accorder au point du nul arraché ce vendredi par l'OM face à Strasbourg (1-1). À chaud, il apparaît comme un moindre mal : sans une tête gagnante de Dario Benedetto (86e), Dimitri Payet et ses équipiers auraient concédé la deuxième défaite de l'ère Jorge Sampaoli. Ils étaient menés depuis la 73e minute et un but de Stefan Mitrovic. Un scénario presque logique au regard des difficultés qu'ils ont rencontrées pour désorganiser le 5-3-2 solide mis en place par Thierry Laurey.
À l'exception d'une frappe à bout portant de Leonardo Balerdi repoussée par Matz Sels (17e), Dimitri Payet et ses équipiers n'ont rien proposé en première période. Cela n'a pas été beaucoup mieux ensuite, et le mérite en revient principalement aux Strasbourgeois qui ont su les priver d'espaces et restreindre l'influence des joueurs de couloir (Nagatomo et Lirola). Quelle aurait été l'issue du match sans le coaching gagnant opéré par Sampaoli ? Luis Henrique, le passeur, et Benedetto, le buteur, étaient tous les deux remplaçants au coup d'envoi. En inscrivant son premier but depuis la défaite concédée à Nîmes (1-2), le 16 janvier, l'Argentin a permis aux Marseillais de limiter les frais dans la course à la 5e place.
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Marseille a glané 8 points en L1 après la 85e minute cette saison. Seul Lille (9) fait mieux.
Le fait : Strasbourg, le coup (presque) parfait
Le scénario va probablement laisser des regrets aux joueurs de Thierry Laurey. À défaut de faire soulever les foules, leur plan a fonctionné à merveille jusqu'à la 86e minute : solides et solidaires, ils ont su exploiter la moindre faille marseillaise pour porter le danger. Ludovic Ajorque (37e) et Dimitri Liénard - à deux reprises (68e, 73e) - avaient déjà inquiété Steve Mandanda lorsque Stefan Mitrovic a pris le meilleur sur Alvaro Gonzalez pour ouvrir le score (73e). Alors qu'un succès leur aurait pratiquement assuré le maintien, les Alsaciens devront se contenter de ce point qui les maintient provisoirement au 15e rang.
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Le match du Racing vu par les Marseillais
 Après le match nul de l’OM face aux hommes de Thierry Laurey, les supporters ont eu du mal à digérer le jeu proposé par les Strasbourgeois. Petit florilège des mots doux de nos amis du sud de la France :
Jimmy Casteur


C'est cette équipe la ?! Tous derrière, aucun jeu, aucune ambition et ça marque sur corner... Que ça dégage en ligue 2 srx on veut pas de ça en ligue. Merci pour le spectacle messieurs les starsbourgeois. Une honte !!!
Billux

11 derrière, le bus et le but sur corner vraiment tout ce qu’il y a de plus degeulasse
ScottyLeDev

Merci à Strasbourg d'alimenter le football dégueulasse à jouer le 0-0 et marquer sur un coup de chatte

twiter jvou bz
 

Sincèrement le jeu de Strasbourg me dégoûte du football ce bloque bas m’a écœurer. Même si on doit trouver les solutions et que notre match a été nul je suis D’accord.


Flotov_sab

RCSA le bus c’est à l’entrée du stade pas sur la pelouse

Irving
 
- Luis Henrique encore une fois décisif. - Frappart en arbitrage et Govou en commentateur plus jamais. - Strasbourg mérité la Ligue 2 pour jouer à 11 derrière comme ça.


Dormeurduval



Tous ceux qui critiquent l om ce soir je pense qu'ils ont pas canal. Horrible cette équipe de Strasbourg. 10 défenseur et contre attaque. C'est pas beau c'est pas ça le foot. Et au final ils marquent. Comment tu peux aimer jouer comme ça Allez l om

Alsa'sports