30ème journée : Strasbourg - Lens saison 2020/2021

Dimanche le 21/03/2021 à 13h

dna a écrit:
Lens invaincu depuis huit rencontres
Depuis le match aller perdu face au Racing strasbourgeois le 9 janvier au stade Bollaert (0-1, but de Habib Diallo, son dernier à ce jour), le RC Lens ne s’est incliné qu’une fois en onze matches (4 victoires, 6 nuls), également à domicile et sur le même score face à Nice (0-1 le 23 janvier). Les joueurs de Franck Haise sont invaincus depuis huit rencontres (3 succès, 5 nuls).
Une série de six matches sans défaite à l’extérieur

Avant leur visite à la Meinau dimanche, ils restent aussi sur une invincibilité de six matches en déplacement. Leur dernier échec à l’extérieur remonte à leur périple à Lyon le 6 janvier (3-2), trois jours avant la réception des Bleus alsaciens. C’est d’ailleurs la seule fois cette saison que les “Sang et Or” ont enchaîné deux revers. Hors de leurs bases, ils viennent d’aligner trois victoires (1-0 à Marseille en match en retard, 2-1 à Montpellier, 3-2 à Saint-Étienne) et autant de nuls (1-1 à Nantes, 1-1 à Reims, 2-2 à Angers).

Seule ombre à leur tableau : leur élimination sur la pelouse du Red Star, 5e de National, en 16es de finale de la Coupe de France le 6 mars, avec deux buts encaissés dans les dix dernières minutes (3-2).
Clauss à la hausse

La première partie de saison du Bas-Rhinois Jonathan Clauss, passé par les équipes de jeunes du Racing (de 8 à 17 ans) et qui, à 28 ans, découvre la Ligue 1 à Lens où il a signé trois ans l’été dernier en provenance de l’Arminia Bielefeld (2. Bundesliga), n’était pas passée inaperçue. Son volume de jeu et la qualité de ses centres lui valent d’ailleurs d’occuper la 3e place au classement des notes de L’Équipe, avec une moyenne de 6,05, derrière le milieu lyonnais Lucas Paqueta (6,13) et le défenseur lillois José Fonte (6,08).

Mais le latéral droit du RCL, auteur de 2 buts et 4 passes décisives, a clairement haussé le rythme depuis un peu plus d’un mois. À la passe décisive qu’il avait délivrée à Reims le 8 novembre, l’enfant d’Osthoffen a ajouté deux buts donc – le 28 février à Angers et dimanche sur un coup franc dévié contre Metz – et trois passes. Le tout sur les sept derniers matches.

dna a écrit:
Jonathan Clauss, le retour du fils prodige
L’enfant d’Osthoffen Jonathan Clauss a évolué dix ans chez les jeunes du RC Strasbourg, club qui ne l’a pas conservé. Ce dimanche (13h), lors du duel entre les deux Racing, le latéral droit lensois jouera pour la première fois à la Meinau. Pour le grand bonheur de ses parents.
Le moment s’annonce inoubliable : ce dimanche, Jonathan Clauss va, pour la première fois de sa carrière, fouler la pelouse de la Meinau, le stade de ses rêves d’enfant. Onze ans après son départ du Racing alsacien qui ne l’a pas gardé en 2010, l’enfant d’Osthoffen, petit bourg de l’ouest de Strasbourg, y débarquera avec le Racing artésien, celui de Lens, pour la 30e journée de Ligue 1.

On aurait aimé l’écouter conter sa fierté de “découvrir” enfin l’enceinte meinovienne. Mais le RC Lens, où il a signé l’été passé jusqu’en 2023, a fait barrage. « Jonathan a été très exposé depuis un mois (il a inscrit 2 buts et délivré 3 passes décisives lors de ses 7 derniers matches) et le club a décidé de le laisser tranquille avant Strasbourg » , justifie le responsable presse des “Sang et Or”.

« Il n’a toujours eu qu’une passion : le ballon »

On laissera donc l’une des révélations 2020-2021 d’une Ligue 1 qu’il découvre aussi s’exprimer sur le terrain, là où ses parents Jean-Luc et Josiane, mais aussi sa sœur cadette Julie (24 ans) le soutiennent depuis plus de vingt ans.

D’Osthoffen à Marlenheim, la famille, qui ne devrait pas être présente pour cause de huis clos, « fera chauffer la télé », se marre le papa, et vibrera pour le fils prodige, de retour dans son Alsace natale.
C’est là que tout a commencé, à la fin des années 1990, dans le club de son village, le FC Osthoffen, aujourd’hui disparu. « Depuis ses deux ans, Jonathan n’a qu’une passion : le ballon, raconte sa mère. Mais la première fois qu’on l’a emmené sur le terrain, à quatre ou cinq ans, il ne l’a pas touché pendant dix minutes. Il était figé. Bon, ça n’a pas duré (sourire). »

À Osthoffen, son entraîneur Denis Thaudière, alors membre du service de sécurité à la Meinau les jours de match, a pour voisin Jacky Mélignon, dirigeant de la section jeunes du Racing.

Pour eux, le chemin du fils Clauss est tout tracé. « Denis m’a tout de suite dit : “Ne laisse pas ton gamin dans un petit club. Il faudrait le proposer au Racing”, se remémore son père, ancien joueur de Wolfisheim et Oberschaeffolsheim, guère emballé par l’idée. Je suis originaire de la campagne et j’avais un peu peur de le lâcher dans un club de ville. »

Jacky Mélignon se montre convaincant : le futur Lensois débutera en Bleu chez les poussins. « On en veut encore à Jacky, car il n’était pas simple d’emmener Jonathan à l’entraînement à Strasbourg après le travail, plaisante la maman. Jacky est pour beaucoup dans ce qui arrive à notre fils. »
« Le plus petit et le plus frêle »

Le minot de la génération, entre autres, de Yann Bénédick et du regretté Steven Keller grandit à l’ombre de la Meinau. Mais pas très vite. « Le physique a longtemps été son handicap, expose le papa. Il a toujours été le plus petit et le plus frêle. Mais il a souvent relevé le défi. Si doute il y a eu, c’était plus lié à son mental. »

Chaque week-end, la tribu Clauss file supporter le fiston. Josiane Muller n’aurait raté ça pour rien au monde. « J’aime bien le foot, mais seulement quand Jonathan joue (sourire). C’était notre sortie familiale du samedi. Quand il a quitté le Racing, on s’est déplacé partout, à Avranches, Quevilly ou Bielefeld. »

Un jour du printemps 2010, le couperet tombe brutalement : le Racing ne lui proposera pas de contrat stagiaire. Pour Jonathan Clauss, même pas dix-huit ans, c’est un séisme. « Le refus du Racing a coïncidé avec une période difficile pour la famille. Ç’a été très dur pour nous tous, dévoile sa mère avec pudeur. Mais on a toujours pensé qu’il pouvait aller plus haut. »

Jean-Luc Clauss accuse aussi le coup, mais l’encaisse. « Sportivement, je n’ai jamais eu de doute. Mais je n’ai jamais mis “Jon” sur un piédestal non plus. Pour moi, il était évident que le Racing ne le garderait pas parce qu’il était loin d’être mature. Il avait un peu de mal à grandir dans sa tête. Sur le moment, ç’a été très dur, mais avec le recul, je suis persuadé qu’il se serait cassé la figure s’il avait été lâché dans l’arène alors qu’il n’était pas prêt. Ça l’aurait peut-être grillé complètement. Depuis tout petit, il a ce don. Par moments, ça pouvait lui paraître trop facile. Il a dû vivre une expérience douloureuse pour réagir. Il a eu du mal à s’en relever, mais n’a jamais cessé d’y croire. »
Sa route, tortueuse, le conduira chez les Pierrots Vauban, à Linx, Raon-l’Étape, Avranches, Quevilly-Rouen et Bielefeld. Jusqu’à une Ligue 1 où il est entré en 2020 par la grande porte avec Lens. Son père savoure : « Durant des années, le doute a quand même été permis. Alors, quels parents ne seraient pas fiers de ce parcours ? »

Sa mère est aux anges : « Notre fils a su persévérer pour vivre son rêve de devenir professionnel. Il est passé par des étapes difficiles, a dû faire pas mal de petits boulots pour continuer à assouvir sa passion. Mais il nous a fait plaisir toute sa vie. C’est une chance et une grande fierté. »

Un « grand bonheur » aussi que le môme d’Osthoffen a confié au paternel en début de semaine. « Jonathan m’a dit au téléphone : “Jouer à la Meinau, c’est juste énorme”. Peut-être aura-t-il un peu l’esprit revanchard, mais je n’en suis même pas sûr. »

Lui qui n’est entré qu’à la 80e minute à l’aller au stade Bollaert le 9 janvier (succès des Bleus 1-0) espère faire davantage durer le plaisir dimanche, avant de le partager en famille. Sa maman l’attend déjà.

« Les Lensois auront quelques jours de repos à partir de mercredi et Jonathan viendra se ressourcer à la maison, comme à chaque fois qu’il le peut. Il reste très attaché à ses racines. »
La phrase
J’ai vu comme tout le monde que les médias parlent de lui en équipe de France. Nous l’avons évoqué avec Jonathan. Il garde la tête sur les épaules et les pieds sur terre. L’équipe de France, où la concurrence est très forte à son poste, ça me paraît très prématuré.
Jean-Luc Clauss, le père de Jonathan
L’immuable rituel familial
Dimanche, Jonathan Clauss ne dérogera pas à l’immuable rituel familial, d’avant et après match. Un peu avant le coup d’envoi à la Meinau, il téléphonera à sa mère.

« Jonathan m’appelle toujours pour que je lui souhaite bonne chance. Jamais il ne rate un coup de fil. Mais après les matches, son père devient son agent footballistique : ils débriefent tous les deux. »

Jean-Luc Clauss n’a pas la prétention de se muer en conseiller tactique ou technique. Entre père et fils, le ressenti prime. « Jonathan ne demande rien, juste à discuter. D’ailleurs, c’est souvent moi qui pose des questions. Je le connais par cœur et par ses attitudes sur le terrain, je remarque vite quand quelque chose cloche. Plus jeune, il avait du mal à dévoiler certaines choses. Maintenant, il sait que je vais les voir. Je lui donne mon avis, des conseils de papa, mais ça s’arrête là, parce que je n’ai pas la science infuse et que jamais je ne songerais à lui imposer quoi que ce soit. Sa grande force, c’est son intelligence de jeu. Il a une vision, une analyse qui me dépassent et m’étonnent encore aujourd’hui. »

equipe a écrit:
Habib Diallo (Strasbourg) devrait pouvoir tenir sa place contre Lens
Après sa frayeur contre Rennes, l'attaquant sénégalais de Strasbourg Habib Diallo devrait pouvoir tenir sa place contre Lens, dimanche (13 heures).
Sorti dès la 18e minute dimanche à Rennes (1-0), l'attaquant sénégalais de Strasbourg Habib Diallo ne souffre que d'une entorse bénigne du genou gauche. En conférence de presse ce vendredi, son entraîneur Thierry Laurey a indiqué qu'il devrait pouvoir tenir sa place contre Lens, dimanche (13 heures).
Malade, Dimitri Liénard n'avait pas fait le déplacement en Bretagne, et fera son retour dans le groupe face au club artésien. Mehdi Chahiri (genou gauche) et Alexander Djiku (adducteurs) sont forfait.

dna a écrit:
Le Racing passe à l’heure “chinoise”
Le Racing va accueillir Lens ce dimanche à 13 heures à la Meinau. Une seconde expérience, après celle contre Lyon le 18 octobre, sur ce créneau pensé pour exporter la Ligue 1 sur le marché asiatique, et notamment chinois. Pour le club artésien, il s’agira d’une première.
C’était à une époque pourtant pas si lointaine qui semble, tristement, d’un tout autre temps.
Ce dimanche 18 octobre 2020, le Racing allait vivre un moment inédit dans son histoire : un coup d’envoi à 13 heures dans une Meinau qui accueillait le minimum de public autorisé par les instances.
Devant quelque 5 000 spectateurs, le Racing s’inclinait 2-3 contre l’Olympique lyonnais, qui goûtait pour la première fois de la saison aux joies d’une programmation télé pensée pour aguicher le marché asiatique. Ce dimanche-là, les Strasbourgeois avaient peiné à rentrer dans leur match (0-2, 25e ).
« C’est moins embêtant que quand tu as un match à 15 heures »

Le risque d’un retard à l’allumage est-il fort avec un coup d’envoi aussi tôt ? S’il a ironisé sur celui de voir les joueurs de Ligue 1 s’envoler vers de juteux contrats sur le continent asiatique (voir la phrase) , Thierry Laurey ne voit pas trop d’embûches dans ces matches à 13 heures, les préférant même à ceux programmés à 15 heures.

« Il n’y a pas de risque. Au contraire, quand il fait ce temps-là, pour moi c’est très agréable de jouer à treize heures. C’est moins embêtant que quand tu as un match à quinze heures, parce que tu manges vers onze heures. Or il y en a qui veulent quand même un petit-déjeuner avant et il faut donc qu’ils se réveillent plus tôt, avance le coach du Racing. C’est un peu plus embêtant, mais après, ce n’est pas la mer à boire non plus, il ne faut pas exagérer. »

Le Racing s’est toutefois adapté à ce coup d’envoi inhabituel en programmant les séances de vendredi et samedi à l’heure du coup d’envoi. « Ce matin, les joueurs sont arrivés à neuf heures et quart et il y a eu un brunch, a dévoilé Thierry Laurey ce vendredi. On s’adapte tout simplement, on répète plus ou moins la routine de préparation du match avec les horaires qui correspondent. Mais ça n’a rien de révolutionnaire, tout le monde fait ça. »

Première pour Lens

Le Racing aura un avantage dans sa préparation de jour de match par rapport au promu lensois qui va découvrir un coup d’envoi à 13 heures. Le club artésien aurait dû en disputer un, le 25 octobre contre Nantes, mais la rencontre a été reportée pour cause de cas de Covid (onze) décelés dans l’effectif lensois la veille du rendez-vous dominical (les deux équipes ont finalement fait match nul, 1-1, le 25 novembre à Bollaert).
Outre le RC Lens, seules deux équipes n’ont pas encore joué à 13 heures cette saison : l’Olympique de Marseille et le Dijon FCO.

Brest et Montpellier les plus assidus

Deux formations se partagent la tête du classement du nombre de rencontres jouées à 13 heures, avec cinq affiches chacune (dont une en commun). Il s’agit du Stade brestois (2 victoires, 1 nul, 2 défaites) et du Montpellier HSC (2V, 2N, 1D), qui ont partagé les points à Francis-Le Blé (2-2).

Lille est l’équipe qui a pris le plus de points sur ce créneau avec 9 unités en quatre rencontres.
Pas d’incidence particulière

Le fait de jouer à 13 heures ne procure pas davantage particulier à l’une ou l’autre équipe puisque sur les 22 rencontres programmées à cette heure-là, 16 se sont conclues par des victoires, dont huit pour les équipes qui recevaient (et donc autant pour celles qui se déplaçaient).

Si la tendance semblait être en faveur des visiteurs en début de saison avec seulement trois succès domestiques sur les onze premiers matches, elle s’est équilibrée avec cinq succès pour les équipes locales sur les onze suivants.

À noter que l’OGC Nice s’est incliné lors de ses trois matches disputés à domicile un dimanche à 13 heures (0-3 contre le PSG, 0-1 contre Rennes et Saint-Étienne) et que les deux derbies du Languedoc ont été programmés sur ce créneau (Nîmes vient de faire match nul contre Montpellier 1-1 et s’était imposé 1-0 à la Mosson).

Le risque ? C’est que les Asiatiques nous recrutent des joueurs.
D’un Thierry Laurey taquin à propos des matches à 13 heures

La LFP a dévoilé ce vendredi la programmation de la 32e journée de Ligue 1. Le Racing ne tombe pas sur la case “marché chinois” mais aura les honneurs d’une retransmission particulière puisqu’il recevra le Paris SG le samedi 10 avril à 17 heures. La rencontre sera diffusée sur Canal +.

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Racing : s’opposer à la nuit
Stoppé dimanche dernier par Rennes, le Racing alsacien espère repartir de l’avant contre celui du Pas-de-Calais, ce dimanche (13h) à la Meinau. Problème : le promu “Sang et Or”, en pleine bourre, ne craint rien ni personne. Aux Bleus de s’élever à nouveau pour ne pas retomber dans le doute.
Au deuxième jour du printemps, de manière imperceptible mais inéluctable, la lumière a repris l’ascendant sur l’obscurité. Pour autant, il n’y a pas de quoi s’emballer.
Les masques ne sont pas près de tomber, la petite laine et le bonnet sont toujours de rigueur et les stades restent désespérément fermés aux supporters. Ceux qui soutiennent les Bleus ou les “Sang et Or” seront même obligés de se mettre à l’heure chinoise, une semaine avant celle d’été, ce dimanche (13h) devant leur télé.

« Tout le temps en éveil pour que les gars soient plus rigoureux »
Au Racing lensois, on n’a pas attendu l’équinoxe pour allonger les jours et raccourcir les nuits. L’épatant promu artésien affiche déjà 45 points au compteur, ce qui lui garantit un maintien tranquille, les doigts dans le nez.
« C’est une équipe joueuse, solide, d’avenir aussi, avec quelques cadres et de jeunes joueurs qui croquent à pleines dents dans ce qu’on leur offre, apprécie à juste titre le technicien alsacien Thierry Laurey. C’est rafraîchissant. »
Les coéquipiers du petit gars d’Osthoffen Jonathan Clauss – qui va découvrir à 28 ans la Meinau après s’être entraîné à son ombre durant ses jeunes années – ont même gagné le droit de rêver d’Europe.
Derrière les quatre fantastiques – Lille, Paris, Lyon et Monaco –, ils sont en course pour devenir le cinquième élément. La troupe de Franck Haise peut d’autant plus marquer les esprits que deux concurrents directs, Metz et Marseille, se sont pris ce samedi les pieds dans le tapis.
Du côté de l’autre Racing, on est loin, très loin de ces sommets-là. Parce que la nuit alsacienne a débuté au cœur de l’été pour ne décliner timidement qu’au début de la nouvelle année, Ludovic Ajorque et les siens, avec leurs 33 points et leurs six longueurs d’avance sur Nantes et la zone rouge, sont voués à souffrir.
« On aimerait avoir une quarantaine de points, être sereins et libérés, mais on n’a pas su saisir quelques occasions en or, reconnaît Laurey. Cela nous contraint à batailler... »
Jusque-là, chaque embellie a invariablement été voilée par un gros nuage gris. Le dernier s’est dessiné sur le Roazhon Park de Rennes (1-0) et a mis un terme à une série positive de quatre matches sans revers.
Une boulette, une défaite : le régime est sec mais aucun écart n’est pardonné à cette équipe en équilibre instable. « Tout le monde commet des erreurs, mais pas de ce type-là, déplore l’entraîneur strasbourgeois, encore échaudé une semaine plus tard par la talonnade irréfléchie de Caci qui a débouché sur le but de Bourigeaud. Je pensais réellement, peut-être naïvement, que l’on avait réalisé des progrès à ce niveau-là. Eh bien, non... L’avantage, c’est que ça te maintient tout le temps en éveil pour que les gars soient plus rigoureux. »
De rigueur, les Bleus n’en avaient pas manqué au match aller (0-1), seulement distant de deux mois. Dans la purée de pois de Bollaert, en ce soir nébuleux de début janvier, personne n’avait rien vu sauf Habib Diallo, auteur de son septième et... dernier but à ce jour.

Le Racing « plus sûr » quand il a « peur »

Que le Sénégalais, remis de sa petite entorse au genou, débute sur le banc ou sur le pré, il faudra être tout aussi concentré ce dimanche pour espérer malmener des Lensois qui n’ont perdu aucun de leurs six derniers matches à l’extérieur.
Pour y parvenir, Thierry Laurey veut retrouver « l’allant et la sérénité dans le jeu qui ont un peu fait défaut à Rennes, où tout n’est quand même pas à jeter ». Un constat renforcé par le fait que les Bretons ont enchaîné ce samedi à Saint-Symphorien (1-3).
Mais l’entraîneur mise sur cet état d’inconfort et de vigilance permanent qui a permis aux siens d’avancer, notamment à Lille (1-1) et contre Monaco (1-0) ces dernières semaines. « Paradoxalement, nous étions plus sûrs de nous contre ces deux équipes-là, peut-être parce que nous avions un peu peur, dit-il. Quand on pense que ça ira plus facilement, on n’y arrive pas. »
Dans cette saison déséquilibrée (9 succès pour 14 défaites), l’équinoxe alsacien est impossible. À neuf journées du verdict, encore faut-il s’opposer de toutes ses forces à la nuit.
L’équipe possible
Kawashima – Guilbert, Koné, Mitrovic (cap), Carole, Caci – Sissoko, Aholou, Liénard – Thomasson – Ajorque.

Remplaçants : Aaneba, Prcic, Siby, Bellegarde, Lebeau, Waris, Zohi, Diallo, Bi. Kamara (g). Entraîneur : Thierry Laurey.

Absents : Djiku (adducteur), Simakan, Mothiba, Chahiri (genou), Bi. Kamara (g), Saadi (choix).
dna

Il est midi ! Bonjour à toutes et à tous depuis le stade de la Meinau, où le Racing, le nôtre, s’apprête à se mesurer au Racing, l’autre, celui du Pas-de-Calais, le Racing Club de Lens, à l’occasion de la 30e journée de Ligue 1.
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C’est l’heure de l’apéro, le déjeuner n’est pas encore prêt et pourtant, nous sommes déjà là ! Et oui, le Racing aujourd’hui, c’est dès 13h ! « C’est la faute des Chinois », dirait un ex-président des Etats-Unis. Et pour le coup, il n’aurait pas totalement tort.
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C’est bien pour séduire la Chine que la Ligue 1 y propose des rencontres en prime time là-bas et donc aussi tôt ici. L’opération est-elle couronnée de succès ? Si oui, le Racing y a contribué. Le 18 octobre dernier, il avait assuré le spectacle, avec la complicité des Lyonnais. Ces derniers avaient fait le show pendant une demi-heure en menant 3-0. Le Racing avait soufflé le chaud après le froid, revenant à 3-2 et étant tout près d’arracher le nul.
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C’était hélas le dernier match à la Meinau avec du public. A peine 5000 spectateurs autorisés certes, mais c’était toujours ça. Depuis, il convient de se coltiner cette entêtante bande son issue des enregistrements du kop, lequel manque tant à tout le monde, les joueurs en tête.
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Cinq mois plus tard, le Racing se colle donc à nouveau à cet horaire inhabituel. Et pour lui, l’équation n’a pas changé, même si sa résolution est en meilleure voie qu’à l’époque. Mais le maintien est bien toujours en jeu et le Racing a tout intérêt à relever la tête de suite, une semaine après ka défaite à Rennes (0-1). Certes, les Bleus ont six points de marge, mais à l'image de Nantais vainqueurs à la surprise générale au Paris SG dimanche passé, on sait que tout le monde vendra chèrement sa peau jusqu'au bout.
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Entrons dans le vif du sujet avec la composition des équipes.
Le Racing devrait bien se présenter dans le dispositif attendu, ce 5-3-2 qui avait si bien réussi devant Monaco, ici même.
Kawashima; Caci, Carole, Mitrovic (cap), L. Koné, Guibert; Bellegarde, Aholou, Sissoko; Thomassion, Ajorque.
On notera juste que Thierry Laurey aura préféré JeanRicner Bellegarde à Dimitri Lienard, de retour de maladie.

A Lens, le 3-4-3 est toujours de mise, avec tout de même deux petites surprises dans le onze de départ: Cahuzac, dès lors capitaine, est aligné alors que Sotoca était attendu sur le plan offensif. En défense centrale, Badé est titularisé à la place de Fortes.
Ce qui nous donne: Leca; Medina, Badé, Gradit; Haïdara, S. Fofana, C. Doucouré, Clauss; Banza, Kakuta, Cahuzac (cap).
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Lens est une équipe qui réussit plutôt bien au Racing, ce depuis toujours. Sur les dix dernières réceptions, il s'est imposé six fois pour trois nul et une seule défaite, laquelle remonte à 2003.
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Le hic, c'est que le présent vaut plus que l'histoire. Or, Lens reste sur huit matches sans défaite, dont cinq victoires. Seul Lllle se trouve sur une dynamique encore meilleure. Mieux, les Artésiens sont invaincus lors de leurs six derniers déplacements (trois victoires)!

Si le Racing a besoin de points pour se mettre un peu plus à l'abri, les Lensois ont l'occasion de frapper un grand coup en s'installant confortablement à la 5e place, synonyme d'Europe, avec trois points d'avance, après les défaites de Marseille et de Metz hier.
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Le Racing alignera JeanRicner Bellegarde, l'ex-Lensois, qui n'a connu que la Ligue 2 avec Lens (55 matches), et que la Ligue 1 avec le Racing (51 matches)
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Côté lensois, Jonathan Clauss, le citoyen d'Osthoffen, pas conservé après ses jeunes années au Racing, se fait une joie de foulée pour la toute première fois la pelouse de la Meinau en tant que professionnel. Un pro qui crève de plus en plus l'écran.
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Les joueurs des deux camps regagnent les vestiaires au terme de leur échauffement.
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La pelouse est arrosée une dizaine de minutes avant le coup d'envoi. Pelouse qui donne d'ailleurs des signes d'inquiétude dans sa partie toujours ombragée.
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Jérémy Stinat sera l’arbitre de la rencontre. Que ce soit cette saison ou la précédente, il n’a pas croisé la route du Racing en championnat. En janvier 2020, il fut du match de Coupe de France remporté à Angoulême (1-5). En 2018/2019, pour ses débuts en Ligue 1, à 30 ans, il avait officié lors de Racing-Amiens (3-1) et Racing-Reims (4-0), quelques jours après le sacre en Coupe de la Ligue. Visiblement, le Racing est prolifique en sa compagnie. Acceptons-en l’augure…
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C'est parti
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Le Racing attaquera en direction du kop virtuel en première période.
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Premier et dangereux centre de Clauss, qui offre un premier puis un deuxième corner aux Lensois. Trois accès de fébrilité déjà en défense chez les Bleus!
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Exploit de Kawashima qui se couche fissa sur une frappe croisée de Cahuzac, alors que tous les Strasbourgeois sont systématiquement en retard.
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But 0-1

Haïdara ouvre le score sur corner !
Lens punit Strasbourg sur le corner qui suit tiré par Clauss depuis le côté gauche. Après sa bonne intervention sur le tir de Cahuza, Kawashima manque sa sortie au premier poteau et le ballon rebondit sur la jambe de Haïdara, avant de rentrer, 1-0 !
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But gag peut-être, mais qui ne doit rien au hasard. La conséquence des errements strasbourgeois depuis le coup d'envoi alors que Lens a attaqué les débats pied au plancher.
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Malmené depuis le coup d'envoi, Strasbourg réagit depuis l'ouverture du score, obtient un corner, sur lequel Lamine Koné commet la faute dans les airs sur Gradit.
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On se souvient qu'il y a cinq mois, devant Lyon, un Racing là aussi endormi à l'entame en avait trois dans la musette avant de se réveiller. Comme quoi, un coup d'envoi à 13h ne leur sied guère. Même si les Bleus s'y sont préparés. Espérons toutefois que le réveil sonne plus vite cette fois.
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On se souvient qu'il y a cinq mois, devant Lyon, un Racing là aussi endormi à l'entame en avait trois dans la musette avant de se réveiller. Comme quoi, un coup d'envoi à 13h ne leur sied guère. Même si les Bleus s'y sont préparés. Espérons toutefois que le réveil sonne plus vite cette fois.
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Nouveau corner obtenu côté gauche par LeClauss se charge de ce coup de pied de coin à nouveau, mais la défense strasbourgeoise se dégage de la tête.

Jonathan Clauss encore, qui bénéficie de boulevards sur la droite, dans le dos d'Anthony Caci. Son centre en retrait à ras de terre est parfait pour Fofana qui rate le cadre alors que le 0-2 semblait établi! Un miracle!
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Et le Racing dans tout ça? Ben rien! Rien de rien après 17 minutes!
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Coup franc à 18m dans l'axe pour le Racing suite à une faute sur Ajorque. Faute inutile, le buteur s'étant trouvé seul au milieu de quatre Lensois.La fautes est à Loïc Badé qui prend sévèrement jaune.
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But 1-1Bellegard
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Sur le coup franc, Guilbert pensait avoir trouvé la lucarne droite de Leca. Le Corse s'est magnifiquement interposé, mais on ne pouvant repousser que faiblement. A la retombé, Thomasson pensait, lui, marquer de la tête, mais le ballon a longé la ligne de but pour trouver Jean-Ricner Bellegarde au poteau opposé, dont la tête a cette fois fait mouche.
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Coup franc lensois cette fois, à 30m dans l'axe. Jonathan Clauss, qui prend de plus en plus de responsabilités dans ce onze lensois, se heurte au mur alsacien.

Caci frappe juste à côté !

Le latéral strasbourgeois avait récupéré plein axe devant la surface un ballon dégagé de la tête par la défense de Lens sur ce corner. Son tir croisé du gauche traverse une forêt de joueurs et frôle le poteau droit de Leca !

JeanRicner Bellegarde a donc inscrit son tout premier but en Ligue 1 face à ses anciennes couleurs!

Au tour de Strasbourg de mettre la pression sur la surface adverse. Bonne remise de Caci vers Thomasson à l'entrée de la surface, mais la frappe de l'ancien Nantais est contrée par la défense.

Comme par enchantement, les ballons sur la droite pour la course de Clauss se font moins précis, comme la remise de Gradit à l'instant.

Le corner pour Lens s'est transformé en contre, bien emmené seul par Bellegarde, qui oblige ensuite Gradit à concéder un coup de pied de coin, côté droit.

Lens remet tout de même le pied sur le ballon. D'où ce nouveau corner. Clauss est toujours à la manoeuvre. C'est bien tiré, mais le Racing se dégage.

Lancé sur la gauche de la surface, Fofana tente de trouver Cahuzac sur un centre en retrait, mais le capitaine des Sang et Or est devancé par la défense Alsacienne.

But 1-2 Fofana

 Fofana redonne l'avantage à Lens !
Très joli but du numéro 8 lensois ! Sur un service de Clauss à l'entrée de la surface, Fofana réalise un contrôle orienté parfait pour s'ouvrir le chemin du but, avant de décocher une frappe puissante que Kawashima ne peut empêcher de rentrer, 2-1 !

Faute d'antijeu de Thomasson au milieu de terrain, le Strasbourgeois écope d'un carton jaune.

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Enervé, Thierry Laurey voit jaune

Çà chauffe entre joueurs des deux équipes dans la surface lensoise alors que Strasbourg a obtenu un corner côté gauche. Monsieur Stinat rappelle tout le monde à l'ordre.

Ibrahima Sissoko, en pleine altercation avec Gradit, est averti par Jérémy Stinat.

Facundo Medina n'échappe pas non plus à la sanction. Alors que le corner de Strasbourg n'a rien donné.

Mi-temps

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Les Lensois mènent logiquement. Le Racing a connu une bonne période après son égalisation venue de nulle part. Pour le reste, les Nordistes maîtrisent les débats, avec de l'allant, de la fraîcheur, de la limpidité... et un poison nommé Jonathan Clauss.

Thierry Laurey va devoir changer ses batteries et inventer quelque chose pour changer la face des débats.

C'est reparti.


Il n'y a pas eu de changement de part et d'autre à la mi-temps.

 Kawashima s'interpose face à Fofana !
Nouvelle parade du portier de Strasbourg, sur cette frappe du droit de Fofana en pleine surface, après un magnifique travail de Kakuta côté gauche, dont le centre en retrait pour son partenaire était parfait !

Encore un superbe mouvement des Lensois, avec une sortie de balle bien orchestrée par Kakuta et Fofana, qui recherche Clauss côté droit, mais Kawashima dégage le ballon devant ce dernier dans sa surface.

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Faute de Doucouré sur Aholou dans le camp du RCL, l'occasion pour Strasbourg d'inquiéter son adversaire, après un début tonitruant des joueurs de Franck Haise à nouveau.

Le début de la seconde période ressemble donc à la première. pas bon signe.

Ajorque! En position idéale, il échoue de près sur Leca. le 2-2 était là! Et bien non...

Le jeu a été arrêté après que Aholou est resté au sol, se plaignant d'un coup reçu sur sa récupération de balle sur Badé. L'ancien Monégasque est finalement soigné sur le bord du terrain.

La demi-volée de Jonathan Clauss ne trouve pas le cadre. L'homme d'Osthoffen est partout!


Dimitri Lienard remplace Jean-Eudes Aholou, touché à la cheville, au lendemain de son anniversaire, le même jour que Kawashima.

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Nouveau coup franc à suivre pour les locaux, après ce croche-patte de Haïdara sur Bellegarde, à près de 40 mètres des buts adverses, excentré à droite.

Le coup de pied arrêté des Strasbourgeois n'a rien donné, mais le RCSA conserve le ballon en attaque.

 Ajorque manque sa tête !
Pourtant en position idéale, à six mètres plein axe, sur ce bon centre de Guilbert, l'attaquant alsacien envoie sa tête loin du cadre ! Cela commence à faire beaucoup pour lui.

Le Racing s'installe résolument dans la surface adverse.

La volée de Lienard passe largement au-dessus. Mais cette fois, le Racing presse, presse encore.

Strasbourg met la pression à son adversaire depuis quelques minutes, corner obtenu côté droit. C'est tiré par Liénard, qui voit la défense repousser une première fois le ballon. Il est ensuite à la réception d'un nouveau dégagement mais manque sa reprise.

Il va tout de même falloir se méfier. Sur chaque contre lensois, ça part dans tous les sens. Les Artésiens ne se gêneront pas pour porter l'estocade si l'occasion se présente.

Lancé sur la gauche par Lienard, Caci centre de volée pour la tête d'Ajorque. Celui-ci est devancé par Leca.

En vingt minutes, Strasbourg a déjà tenté presque autant de frappes (4) que sur toute la première période (5).

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Banza à deux doigts de surprendre Kawashima !
Sur ce ballon mal ajusté de Kakuta pour son partenaire d'attaque dans la surface, Koné laisse Kawashima se jeter sur le ballon, mais protège mal la balle et permet à Banza de toucher le ballon du droit, sans cadrer

Deuxième changement de la rencontre pour Strasbourg. Bellegarde, buteur ce dimanche, est remplacé par Habib Diallo.

O le disait! Lens à rien du 1-3. Kakuta fait des misères sur la droite et pousse pour Banza dans la surface. Koné veut protéger le ballon pour Kawashima, mais pas assez. Banza y va de sa pichenette, aux dépens du Japonais. Heureusement, le ballon file de peu à côté.

Seko Fofana ne ménage pas ses efforts aujourd'hui, surtout au pressing où il est souvent le premier à aller mettre la pression à Kawashima.

Diallo n'a plus marqué depuis son but victorieux à Lens à l'aller, au tout début de l'année. Puisse-t-il boucler la boucle et clore cette parenthèse dans les minutes qui viennent, face au même adversaire.

Premier changement pour Lens

Banza est remplacé dans la foulée par Sotoca.

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Cahuzac était parvenu à trouver Kakuta dans la surface, mais le numéro 10 lensois ne parvient pas à contrôler correctement le ballon.

Le défenseurs du RCSA font tourner pour se sortir du pressing adverse, avec succès, avant que Strasbourg n'obtienne un corner à droite.

Le coup de pied de coin n'a rien donné, la frappe de Thomasson est contrée ensuite et nouveau corner, à gauche cette fois, pour les locaux.

Position de hors-jeu signalée contre Clauss, recherché dans la surface par Sotoca.

Les minutes défilent. Le Racing ne se montre plus dangereux..

Bon travail de Sotoca face à Mitrovic depuis le côté droit, il obtient un corner, le 7e de la rencontre pour les Sang et Or.

Faute dans le surface de Diallo sur Fofana? M. Stinat estime que non...

Un attaquant de plus. Kevin Zohi pour Lamine Koné.

A Lens, Clauss, après un nouveau gros match, est remplacé par Michelin.

Caci a tenté de lancer Guilbert côté droit, mais sa passe en profondeur est beaucoup trop puissante. Six mètres pour Lens désormais.

Le Racing dispose de plus d'arguments offensifs, mais il va falloir faire vite. Or, pour l'instant, il se cherche.

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Laurey en a conscience. Il vocifère de plus belle, devant son banc.

Lens tient bon dans ce deuxième acte, et semble bien parti pour enchaîner un neuvième match de suite sans défaite en Ligue 1.

Medina veille pour couper la course de Thomasson suite à une déviation de la tête d'Ajorque.

Parti seul en contre sur un excellent ballon de Kakuta, Seko Fofana prend le meilleur sur Caci avant de décocher une frappe du gauche, croisée, qui fuit le cadre !

Leca sauve les siens sur une frappe de Thomasson, dans la surface.

Doucouré a reçu un carton jaune pour une faute au milieu de terrain.

Strasbourg pousse dans ces dernières minutes. Dixième corner de la rencontre obtenu par les locaux, à droite. C'est Liénard qui va s'en charger.

Mitrovic est trouvé au deuxième poteau, sur ce bon corner de Liénard, il smashe sa tête mais ne trouve pas le cadre !

Corentin Jean entre au relais de Gaël Kakuta.

Il y aura 4 minutes de temps additionnel.

Le camp lensois réclamait une faute sur Fofana dans la moitié de terrain de Strasbourg, mais finalement, c'est Jean qui est averti pour un excès d'engagement.

La claquette de Leca !

Nouvelle parade du gardien lensois, sur cette tête lobée vicieuse !

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Faute de Sotoca sur Liénard, à une trentaine de mètres du but adverse, dernier coup de chaleur à venir sur le but lensois, assiégé depuis quelques secondes.

Ajorque dévisse sa reprise !

En bonne situation, excentré à droite dans la surface, l'attaquant strasbourgeois envoie sa frappe du droit en sortie de but !

Le corner donne lieu à un gros cafouillage et à nouveau corner, sur lequel Lens s'en sort bien. Dans la foulée, Lienard est fauché à droite, à l'angle de la surface.Ul frappe le coup franc, repoussé des poings par Leca. Le ballon revient dans la surface. Bien placé, Ajorque dévisse sa frappe!

Leca averti pour gain de temps.

M. Stinat est resté insensible a un dernier plongeon dans la surface de Diallo.

Coup de sifflet final

Lens s'impose 2 buts à 1 sur la pelouse de Strasbourg !

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Le Racing n'était pas loin de l'égalisation dans les derniers instants. Mais dans l'ensemble, on était sans doute plus proche du 1-3. Le RC Lens s'impose logiquement face à un Racing qui, au bout du compte, n'a pas démérité, mais s'est montré trop inconstant, trop imprécis, trop juste techniquement.

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dna a écrit:
Le Racing plie face à l'allant lensois (1-2)
C’était très mal emmanché dès l’entame. Rapidement mené, le Racing est revenu comme par miracle pour plier à nouveau avant la pause (1-2). S’exposant aux contre lensois, il a tenté d’arracher le nul, mais de manière trop désordonnée, sans jamais maîtriser les événements. Cette 7e défaite à domicile le plonge dans un océan de doutes, à l’heure de la trêve internationale.
Lens a évolué en patron d’emblée face à des Strasbourgeois empruntés, timides, battus dans l’engagement et l’implication. Le Racing du Nord a marché sur celui de l’Est pendant 20 minutes, le premier étant tout heureux de n’être mené que d’un but, et même d’égaliser.
Kawashima a sorti le grand jeu devant Cahuzac (5e’) avant de se trouer hélas sur le corner ainsi concédé et frappé par Jonathan Clauss. Tout en n’y étant pour rien, Haïdara a ouvert la marque, le ballon lui tombant sur la cuisse pour faire mouche.
Les centres en retrait de Clauss, toujours lui (14e’ et 16e’), auraient pu, auraient dû, faire plus mal encore, Seko Fofana, notamment, vendangeant une balle de but. Et puis, la première incursion strasbourgeoise aura suffi pour égaliser.

Une occasion ? Même pas. Un coup franc dans l’axe bêtement concédé par Badé. Guilbert, la belle trouvaille du mercato hivernal, a trouvé la lucarne d’un Leca déjà tout heureux de repousser sa frappe. Plus prompt, Thomasson a remis de la tête pour celle de Bellegarde qui ouvrait son compteur en Ligue 1 face à ses anciennes couleurs (1-1, 20e’).

Des couleurs, justement, le Racing en a repris, Anthony Caci frôlant même le poteau d'une frappe croisée (25e'). Jusqu’à plier à nouveau sous les coups de boutoir artésiens. Ou plutôt sous ceux de Jonathan Clauss.

Le citoyen d’Osthoffen s’est mis Caci dans la poche avant une remise dans la surface, Seko Fofana se jouant de Lamine Koné d’un contrôle orienté, avant de fusiller Kawashima (1-2 à la pause).
Le Racing a subi les événements

Dès la reprise, Lens a failli porté l’estocade, par Fofana encore, puis par Clauss, en mode rusé au duel avec Caci. Le Racing a raté le coche dans la foulée, lorsque Ludovic Ajorque, seul face à Leca, a échoué sur le gardien corse après une mauvaise relance de Badé, sur Thomasson.

On jouait la 51e’. On ne savait pas encore que c’était l’occasion à ne pas laisser passer. Il y en eut certes d’autres, pas aussi franches, comme le mauvais choix d’Ajorque, qui pouvait marquer de la tête (59e’), la frappe de Thomasson repoussée par Leca (86e’) et la tête de Mitrovic claquée au-dessus de sa barre par le portier corse dans le temps additionnel.

Dans l’intervalle, Banza (68e’) suite à un raid de Kakuta, ou Fofana, dont la frappe s’est avérée un tantinet trop croisée (85e’) auraient pu mettre les leurs à l’abri.

A réaction, le Racing a donc subi les événements, et surtout un nouveau revers à domicile, où il lui est difficile de se sublimer sans ses supporters qui, en d’autres temps, l’aident à renverser des montagnes. Mais c’est bien sans eux qu’il va falloir assurer le maintien.

Dans cette optique, tout reste à faire. Thierry Laurey et ses hommes devront profiter de la trêve internationale pour panser les plaies, les têtes, et repartir du bon pied. Pour un début de résurrection à Bordeaux ? Pas évident. Mais en plein week-end de Pâques, osons y croire.

dna a écrit:
la seconde lame
Pour ne pas avoir su convertir plus d’une occasion, le Racing d’Alsace s’est incliné contre celui du Pas-de-Calais, ce dimanche à la Meinau (1-2). Un deuxième revers de rang qui remet les Bleus sous pression à huit journées de la fin en Ligue 1.
Ils ne voulaient plus regarder dans le rétro. Au sortir d’une emballante séquence de quatre matches sans défaite ponctuée d’un succès princier contre Monaco (1-0), les Strasbourgeois, dont l’entraîneur Thierry Laurey louait « la mentalité et l’investissement », lorgnaient même la première moitié du classement.
Le dixième n’était finalement distant que de cinq longueurs. Et derrière, le barragiste était repoussé à huit unités. De quoi aborder avec confiance et appétit la dernière ligne droite du championnat.
Deux semaines et autant de défaites dominicales plus loin, à Rennes (1-0) et contre Lens (1-2), le Racing n’a toujours que 33 points au compteur.

Forcément, les ambitions sont grandement revues à la baisse, un peu à l’image des regards fixes sur les chaussures au moment de quitter la pelouse du Roazhon Park et celle de la Meinau. « On a perdu deux matches où le score est sévère pour nous, avance Laurey. Mais on n’a pas été assez vigilants à certains moments, on n’a pas su être efficaces à d’autres. À chaque match son histoire. Mais actuellement, ça ne nous sourit pas trop… »

Plombé par une erreur individuelle en Bretagne – celle de “Titi Caci” –, le Racing a cette fois été battu par « une équipe qui marche sur l’eau », aux dires de l’entraîneur alsacien. Il est vrai que le promu lensois, porté par ses discrets rêves européens, n’a peur de rien et ose tout.

Clauss, l’Alsacien qui les a plombés

Gonflés à bloc par les résultats de la veille – défaites de l’OM et de Metz –, les “Sang et Or” (5es ) savaient qu’ils pouvaient « faire un pas de plus vers l’avant et creuser un peu l’écart », selon le latéral droit Jonathan Clauss, l’enfant d’Osthoffen qui découvrait à 28 ans la Meinau après un parcours sinueux.

Mais le seul Alsacien sur la pelouse suit désormais une trajectoire rectiligne et avance à grandes enjambées. Trop vite, en tout cas, pour Caci, Carole et les Bleus qui n’ont vu que son ombre. « On y a mis la manière, les crocs, la mentalité et du caractère », apprécie l’exilé.

Auteur des deux passes décisives, Clauss a tout dynamité, bien aidé par le vétéran Kawashima qui s’est troué dans les airs sur son corner involontairement dévié par Haïdara (1-0, 5e ).

La boulette du gardien nippon, dont l’intérim va désormais s’achever avec le retour attendu de Sels, sera toutefois effacée par Bellegarde. L’ex-lutin lensois finit par faire sauter un verrou psychologique que l’on croyait incassable en déflorant son compteur pour son 52e match en Ligue 1 (1-1, 20e ).

Les Strasbourgeois avaient alors sorti la tête du sac. Mieux dans le jeu, moins facilement débordés par les côtés, ils se font toutefois surprendre par la puissance de Seko Fofana sur une inspiration de Clauss (1-2, 40e ).

« On prend un deuxième but qui nous fait mal au moment où l’on s’y attendait le moins, regrette Laurey. Mais même à deux à un, on n’était pas abattus et on pensait pouvoir revenir. »


Dans le second acte, le Racing se procure en tout cas les occasions qu’il faut non sans s’exposer au coup de grâce. Mais ce dimanche, c’est le grand “Ludo” Ajorque, l’homme si souvent providentiel avec ses 11 buts, qui enterre les derniers espoirs.

Deux occasions énormes, un tir tout mou (51e ) et une tête mal ajustée (59e ), viennent grossir la liste des opportunités manquées en compagnie de la frappe croisée de Caci (25e ) et de la reprise de Thomasson (86e ).

« On a plus centré, plus tiré, plus cadré que les Lensois, recense Laurey. Donc si tu ne marques pas, c’est qu’il y a un truc qui ne va pas. On a eu de belles situations. À un moment, il faut en mettre une au fond. »

Le Racing a désormais deux semaines devant lui avant le prochain déplacement à Bordeaux, le dimanche de Pâques (15h), pour réfléchir à son manque de réalisme et à toutes ces petites choses qui lui pourrissent la vie.

Il devrait aussi jeter un œil au classement pour voir que Nîmes, le barragiste qui est allé surprendre le leader lillois dans son antre (1-2), n’est plus qu’à quatre points derrière lui.

dna a écrit:
le jeu et les joueurs
De retour à une défense à cinq, dans un 5-3-1-1 qui devait permettre aux latéraux de monter, le Racing a payé sa mauvaise entame et l’envie lensoise en première période sans parvenir à inverser le cours du match.
Revenu à une défense à cinq qui avait particulièrement bien fonctionné pour battre Monaco (1-0) le 3 mars dernier, Thierry Laurey s’est défendu d’avoir voulu copier le système de jeu pour contrer le promu lensois. « Le système a été fait pour sortir le ballon à trois dans l’axe et avoir des joueurs de couloir qui évoluaient plus haut, pas pour défendre à cinq », a expliqué le coach strasbourgeois. En difficulté en début de match, le Racing n’a pas réussi à juguler l’enthousiasme lensois et a poussé, en vain, pour arracher le match nul.
KAWASHIMA 3

Impeccable pour sortir cette frappe croisée à ras de terre de Cahuzac, le Samouraï Blue s’est malheureusement “troué” sur le corner consécutif (0-1, 5e ), tiré par un Jonathan Clauss intenable (lire ci-dessous). Le couac du gardien du Racing a profité à Haïdara, tout heureux d’ouvrir le score. Il aurait pu mieux fermer l’angle sur sa gauche sur le second but lensois (1-2, 40e ). À la parade devant Fofana (46e ), il est un peu court pour devancer Banza dans la surface, mais le pointu du Lensois n’a pas trouvé le cadre (68e ).
GUILBERT 6

Sans une superbe parade de Leca, son coup franc plein axe devant la surface aurait fait mouche (20e ). Heureusement, Thomasson a été le premier pour reprendre le ballon et servir Bellegarde au poteau opposé. Il aurait pu s’offrir une 3e passe décisive avec le Racing sur ce centre pour Ajorque (59e ), mais le grand Réunionnais n’a pas osé alerter directement Leca de la tête.
KONÉ 5

Vigilant pour couper de la tête un centre de Clauss (2e ), il n’est pas impliqué sur les deux buts. Il n’a pas trop souffert, si ce n’est sur un débordement de Kakuta dans la surface (46e ), et aurait pu mieux protéger le ballon devant Banza (68e ). Il a cherché à apporter son écot offensivement sans trouver le cadre (60e ).

Remplacé à la 80e par ZOHI , dont un premier centre est repoussé sur Thomasson (86e ) et un dernier a été mal exploité par Ajorque (90e +3).
MITROVIC 5

À part en faisant faute, il peut difficilement empêcher Fofana de redonner l’avantage aux Lensois (1-2, 40e ). Le capitaine du Racing a rarement été mis en danger, même si Kakuta, en glissant un ballon pour Banza (68e ), ou Sotoca (78e ) ont tenté de le mettre en difficulté. Il aurait pu arracher le point du nul dans les arrêts de jeu sur une tête puissante, mais Leca a claqué le ballon en corner.
CAROLE 4

De nouveau titularisé en charnière centrale, à gauche du trident formé avec Mitrovic et Koné, il a vu la “tempête” Clauss mettre le bazar en première période. Sur un énième centre, il se fait prendre de vitesse par le contrôle orienté de Fofana, sur le second but (40e ). Il termine le match latéral gauche après la sortie de Koné.
Bellegarde enfin décisif
CACI 4

Offensivement, il a répondu présent, touchant même l’extérieur du poteau gauche d’un Leca, battu, sur sa reprise à l’extérieur de la surface (25e ). Sur une longue touche de Guilbert, sa déviation de la poitrine pour Thomasson était inspirée (30e ). Défensivement, “Titi” a beaucoup plus souffert, laissant Cahuzac s’échapper et forcer Kawashima à mettre en corner avec les conséquences que l’on sait (5e ). Il se fait éliminer par Clauss sur le second but. A terminé le match dans l’axe après la sortie de Koné.
BELLEGARDE 6

Il lui aura fallu attendre son 52e match pour inscrire son premier but en Ligue 1. La petite histoire retiendra que c’est face à son club formateur qu’il ouvre son compteur en étant au bon endroit pour pousser de la tête au fond des filets l’offrande de Thomasson (1-1, 20e ). On peut lui reprocher de perdre le ballon, loin de son camp, sur le second but, mais il a eu peu de déchets dans son jeu. Il a souvent combiné avec Guilbert sur les corners. Remplacé par DIALLO (69e ), qui s’est surtout signalé par un très bon tacle dans sa surface pour enlever le ballon à Fofana (79e ).
SISSOKO 5

Placé dans l’axe du trident au milieu de terrain, le grand “Ibou” a su jaillir pour gratter quelques ballons dans l’entrejeu et a cherché à imposer son physique sans l’excès d’engagement qui lui coûte quelques cartons jaunes. Il a tout de même été averti pour s’être chamaillé dans la surface lensoise avec Medina (45e ).
AHOLOU 5

Décalé sur la gauche du trident du milieu, il a fait preuve de sobriété dans le jeu, ne montant pas trop aux avant-postes en première période. Il se tord la cheville en mettant la pression sur Badé (51e ) et cède sa place à LIÉNARD (56e ), qui avait de l’envie mais a été un peu gourmand sur une reprise de volée difficile sur un centre de Bellegarde (63e ). Il a mis la pression sur la cage de Leca jusqu’au bout sur les corners.
THOMASSON 6

Assez effacé et globalement privé de ballon il y a une semaine à Rennes, le meneur strasbourgeois a su peser dans les débats ce dimanche. Au rebond sur la parade de Leca après le coup franc de Guilbert, il remet astucieusement de la tête pour Bellegarde au second poteau (20e ). Averti pour un mauvais geste après le second but lensois (42e ), il est resté dans son match et aurait pu rebattre les cartes si Ajorque avait converti sa passe (51e ) ou si Leca n’avait pas sorti sa frappe du gauche après le centre de Zohi (86e ).
AJORQUE 3

S’il a provoqué la faute inutile de Badé (19e ) qu’exploitera parfaitement le Racing sur le coup franc de Guilbert, le grand “Ludo” a croqué trop d’occasions en seconde mi-temps. Seul sur ce service de Thomasson, il perd son duel face à Leca en frappant en force (51e ). Altruiste, il ne tente pas sa chance sur un centre de Guilbert en cherchant Caci de la tête (59e ). Voulant devancer Diallo au second poteau, il dévisse sa frappe sur cet ultime centre de Zohi (90e +3).

dna a écrit:
Un Racing cyclothymique
Des hauts, puis des bas : cette saison, le Racing avance par à-coups. Tombés dimanche à la Meinau contre Lens (1-2), les Strasbourgeois traversent de nouveau une période creuse qui les maintient dans un état de péril imminent. Comme c’est fatigant…
Il ne faudrait jamais jouer contre « une équipe qui marche sur l’eau », comme décrivait Thierry Laurey le Racing Club de Lens à l’heure du bilan, dimanche après-midi. Cela met trop en lumière vos propres insuffisances et vous renvoie à votre statut de simple mortel dont le rafiot, lui, a plutôt tendance à prendre l’eau à la première vague.

Ce dimanche à la Meinau, le contraste était donc saisissant entre la fluidité des “Sang et Or”, à l’image de leur Alsacien Jonathan Clauss monté sur coussins d’air dans son couloir droit, et la lourdeur des Bleus. Ces derniers ont souvent été en retard en phase défensive et n’ont su être qu’une seule fois à l’heure devant le but de Leca, avec Thomasson dans le rôle de passeur et Bellegarde dans celui de finisseur (1-1, 20e ).
Le problème, c’est que Haïdara avait déjà ouvert le score auparavant (0-1, 5e ) et que Seko Fofana a ensuite redonné l’avantage aux siens (1-2, 40e ), à chaque fois sur des passes de Clauss.
Pas que quinze points qui séparent les deux Racing

L’entraîneur strasbourgeois a d’abord constaté que son équipe a été mise « en difficulté un peu naïvement » avant de se rebiffer et d’avoir « plusieurs situations qui doivent [nous] permettre de passer devant ». Mais le manque de justesse dans le dernier geste, symbolisé par les occasions manquées d’Ajorque, a empêché un scénario différent.

Dans le résultat brut et à la lecture des chiffres, il y a cependant une forme de logique dans cette issue entre le cinquième du championnat, seule équipe invaincue depuis deux mois – quatre succès, cinq nuls – et le quinzième qui doit savoir qu’il a une chance sur deux de perdre – 15 revers en 30 journées – quand il monte sur un terrain.

Ce ne sont pas que quinze points d’écart au classement qui séparent les deux Racing. Il en relève aussi de l’état d’esprit, de la cohésion, de la dynamique et du talent.

Les Bleus n’en sont pas dépourvus. Mais contrairement aux Lensois, qui poussent le volume à fond chaque dimanche, ils sont branchés sur courant alternatif. Leur courbe de performance est sinusoïdale.

Quand elle est haute, rien ni personne ne leur résiste. Les trois séquences positives enregistrées cette saison le prouvent. Au cœur de l’automne, au début de la nouvelle année et encore récemment jusqu’au succès contre Monaco (1-0), le Racing est parvenu à chaque fois à signer quatre résultats positifs de rang.

Et puis patatras, sans signe avant-coureur ni bouleversement profond, tout s’effondre. Bordeaux avait froidement mis un terme à la première embellie (0-2), Reims est venu doucher les ardeurs de la deuxième série faste à la Meinau (0-1), avant qu’un Stade rennais moribond ne retrouve des couleurs contre un Racing que l’on croyait en pleine bourre (1-0).

À partir de là, les certitudes naissantes volent en éclat et le groupe retombe dans ses travers. Des erreurs individuelles que l’on croyait définitivement évacuées – Caci en Bretagne, Kawashima ce dimanche contre Lens – alourdissent l’ambiance.

De la frilosité, de la légèreté, parfois du renoncement – les fins de match au Parc des Princes (4-0) avant Noël ou contre Brest à la Meinau (2-2) – retardent un retour à la confiance. Et il faut tout reprendre de zéro, comme si les déconvenues passées ne servaient jamais de leçon…

Comme le dit Laurey, son équipe ne s’est « pas tourné les pouces » contre Lens. Elle a essayé, avec ses moyens et ses limites, de revenir dans la partie.

« On n’a jamais prétendu avoir des qualités techniques et un pourcentage de passes réussies incroyables, justifie le coach. Mais si vous ne gagnez pas certains duels et si vous ratez certaines passes (voir chiffre) , qui sont abordables pour un joueur professionnel, vous donnez des ballons de récupération à l’adversaire… »

Une manière indirecte de dire que le poids des absents se fait aussi ressentir. À ce titre, le retour du gardien titulaire Matz Sels, jugé bon pour le service après huit mois de convalescence, devrait contribuer à rassurer une défense où Alexander Djiku, touché aux adducteurs et forfait lors des deux derniers matches, est aussi attendu avec impatience.
« On va se retrousser les manches et bûcher »

Ces deux éléments essentiels espèrent tenir leur place après la trêve internationale, pour la reprise le 4 avril (15h) à Bordeaux. Une date qui semble prématurée pour Mohamed Simakan, en partance pour Leipzig (lire ci-contre) et toujours pas revenu sur le terrain après deux mois d’absence en raison d’une arthroscopie au genou.

Quoi qu’il en soit, le Racing devra vite relever la tête pour ne pas laisser ses poursuivants croire en l’exploit. Nîmes, vainqueur surprise à Lille (1-2) et désormais barragiste, n’est plus qu’à quatre points.

« Il reste encore huit journées, il ne faut pas avoir d’inquiétudes même s’il ne s’agit pas non plus d’être idiots par rapport à notre situation, indique Laurey, qui a programmé un match amical ce vendredi (13h) à Nancy pour garder le rythme. On va se retrousser les manches et bûcher. On fera tout pour prendre des points à Bordeaux, contre Paris et ainsi de suite jusqu’à la fin… »
L’avantage, avec une équipe cyclothymique, c’est qu’aux bas sont censés succéder des hauts. Rendez-vous à Bordeaux le dimanche de Pâques.
36
Le latéral droit Frédéric Guilbert a perdu 36 ballons dans le match contre Lens, son total le plus élevé en Ligue 1 et le total le plus élevé pour un défenseur dans l’élite cette saison.
Source Opta