14ème Journée:Strasbourg /Metz saison 2020/2021

Le derby Racing-Metz, dimanche : sans passion, mais avec pression
Requinqués par leurs deux matches sans défaite, des Strasbourgeois 18es et barragistes vont tenter de prolonger l’embellie dimanche (15h) dans une Meinau de nouveau déserte face à un FC Metz qu’ils n’ont jamais battu depuis leur retour en Ligue 1.
Dimitri Liénard, au club depuis 2013, le confiait dans notre édition de ce jeudi. Il ne lui manque qu’une chose avec le Racing : remporter le derby contre Metz.Sous l’ère Thierry Laurey, nommé à l’été 2016, le Racing n’a jamais battu son rival mosellan dont il n’a – c’est vrai – croisé la route qu’à quatre reprises : deux en 2017-2018, autant en 2019-2020. Les Bleus ont chuté deux fois à Saint-Symphorien (3-0 le 20 décembre 2017 et 1-0 le 11 janvier 2020) et concédé deux nuls à la Meinau (2-2 le 1er  avril 2018 et 1-1 le 11 août 2019). Le 15 août dernier, un Racing “décapité” par dix contaminations au Covid-19 s’est également incliné en amical à Molsheim face à son ancien gardien Alexandre Oukidja (2014-2018) et aux Grenats (2-3).
Toujours à vide
Le 5e derby officiel depuis la remontée du Racing en L1 se jouera dimanche à huis clos et rappellera aux plus anciens le sinistre précédent du 11 avril 2001 : en match à rejouer après le pétard lancé à proximité de l’arbitre assistante Nelly Viennot le 21 décembre 2000, les Alsaciens s’étaient inclinés 1-0 dans un chaudron meinovien désespérément vide.
Communication sous contrôle
Au Racing, dont l’équipe et le coach se sont donné un peu d’air grâce à leur inédite série – en cours – de deux matches sans défaite (1-1 contre Rennes et 4-0 à Nantes), la communication reste directive et très encadrée. Sollicité avant un derby forcément particulier pour lui, le buteur Habib Diallo, recruté au dernier jour du mercato – le 5 octobre – en provenance de… Metz pour un montant record de 10 millions, n’a pas été autorisé à s’exprimer.
Motif invoqué par le service de presse : « Trop de médias souhaitent l’interroger pour faire le même papier ». Fermez le ban ! Son rendement et sa trajectoire entre Moselle et Bas-Rhin font pourtant du Sénégalais, qui compile 4 buts et 1 passe décisive en 7 apparitions (5 titularisations), l’un des acteurs clefs du derby.
Le Racing n’ayant pas l’apanage d’une distanciation sociale avec les journalistes bien antérieure à la crise sanitaire, Alex Oukidja est lui aussi confiné au silence à Metz. « Après la parution d’un article positif à son sujet dans L’Équipe (le 29 novembre, NDLR) , il a livré sa moins bonne prestation depuis des mois (devant Brest, 0-2). Le staff nous a donc demandé de le laisser tranquille », justifie-t-on à la com’du FCM pour repousser toute demande d’interview.
Si on comprend bien, le chevronné international algérien, champion d’Afrique, élu Grenat de la saison 2019-2020 et qui a prolongé en mai son contrat jusqu’en 2023, ne serait pas, à 32 ans, assez mature pour ne pas se laisser tournebouler le cerveau par quelque(s) compliment(s).

Trajectoires croisées
Si Strasbourg est invaincu depuis deux journées et a récolté quatre points sur six, Metz reste sur deux revers à domicile (0-2 contre Brest et 1-3 face à Lyon). Les hommes de Frédéric Antonetti, revenu aux affaires mi-octobre, ont ainsi brisé une invincibilité de huit rencontres (4 succès, 4 nuls), eux qui avaient ouvert 2020-2021 par trois échecs 1-0 contre Monaco, à Lille et au PSG. Ils ont du coup reculé du 10e au 13e rang.
La tendance est-elle pour autant favorable aux Bleus ? Pas sûr. Car les Racingmen ne se sont imposés qu’une fois sur six à la Meinau, le 20 septembre contre Dijon (1-0), et n’y ont plus gagné depuis quatre matches (trois défaites, un nul). En face, les Messins, qui se déplaceront trois fois en quatre journées avant Noël (Strasbourg, Montpellier et Rennes pour la seule réception de Lens), n’ont perdu aucune de leurs quatre dernières rencontres à l’extérieur (nuls 1-1 à Marseille, Angers et Nantes, succès 1-0 à Nîmes).
Metz maudit dans le money-time
À l’exception de Brest, le FC Metz ne s’est du reste incliné que contre les ténors de la L1. Et il peut amèrement regretter d’avoir dilapidé des points dans les tout derniers instants à Lille (1-0, but d’Araujo à la 88e ), Paris (1-0, Draxler, 90e +3, juste après avoir eu l’occasion de l’emporter) et Marseille (1-1, égalisation de l’OM par Sanson à la 90e +5). Avec quatre unités de plus, Oukidja et les siens disposeraient d’un matelas bien plus confortable.
Indiscrétions
Bellegarde toujours à part
Forfait le week-end passé à Nantes pour un pépin musculaire dont le Racing n’a pas précisé la nature, Jeanricner Bellegarde n’a toujours pas repris l’entraînement collectif. Ce jeudi, le milieu de terrain s’est contenté d’un footing. Le Racing risque donc de devoir se passer une deuxième fois d’affilée de l’ancien Lensois ce dimanche contre Metz. Il récupère en revanche dans l’entrejeu Jean-Eudes Aholou (suspension purgée).
Si le cas Bellegarde reste en suspens, une chose est sûre : les Bleus n’affronteront pas les deux buteurs messins de la double confrontation 2019-2020. Le Racing a débauché le premier, Habib Diallo, auteur de l’égalisation des Grenats à la Meinau à l’aller (1-1). Quant au second, le défenseur international ghanéen John Boye qui a offert au FCM un succès 1-0 au retour à Saint-Symphorien, il est suspendu après son exclusion contre Lyon dimanche.
Sorti à la 90e +2 face à l’OL après s’être involontairement fait marcher sur le genou par Rayan Cherki, expulsé, Alexandre Oukidja a lui-même annoncé qu’il y avait « plus de peur que de mal ». L’ex-portier strasbourgeois devrait être apte pour le derby.
dna

Alsa'sport a écrit:
Deux nouveaux absents pour le FC Metz !
En plus de l’absence de son défenseur John Boye, le FC Metz devra se passer des service de l’ancien gardien strasbourgeois, Alexandre Oukidja, toujours non remis de sa blessure au genou lors de la rencontre contre l’Olympique lyonnais le week-end dernier, et de son attaquant Vagner Dias, victime de douleurs pour le derby contre le Racing Club de Strasbourg. Du! côté des retours, l’entraîneur messin, Frédéric Antonetti, a annoncé le retour de son jeune attaquant Lamine Gueye, auteur d’un but en six rencontres disputées.

Alexandre Oukidja (Metz) très incertain pour le voyage à Strasbourg
Le gardien du FC Metz, Alexandre Oukidja, touché à un genou contre Lyon (1-3), pourrait manquer le derby du Grand Est à Strasbourg, dimanche (15 heures). L'attaquant Vagner Dias, lui, est déjà forfait, tandis qu'un autre attaquant, Lamine Gueye, est à nouveau opérationnel. Lors de son point presse, ce vendredi, à l'approche du derby de dimanche, 15 heures, à Strasbourg (Ligue 1, 14e journée) Frédéric Antonetti, l'entraîneur de Metz, a effectué un point sur son groupe : « Oukidja a encore des douleurs, il n'a pas encore repris l'entraînement il est incertain ''plus, plus...'' Vagner Dias se ressent de son opération et ne pourra pas être dans le groupe, comme les blessés plus anciens, où personne ne revient. On ne récupère que Lamine Gueye par rapport au dernier match ».
Le capitaine, John Boye, est suspendu
Le gardien international algérien et ex-du Racing (2014-2018), Alexandre Oukidja - contraint de sortir dans le temps additionnel contre Lyon (1-3) après s'être fait marcher sur le genou par Rayan Cherki, qui a été expulsé - risque fort de ne pas pouvoir affronter son ancienne équipe.
Vagner Dias, lui, qui était revenu fin octobre d'une grave blessure à une cheville, en ressent le contrecoup, et est donc forfait. Tout comme l'attaquant Ibrahima Niane (gravement blessé au genou), les milieux Kevin N'Doram (toujours en reprise après sa rupture du tendon d'Achille) et Vincent Pajot (qui souffre aussi d'un tendon d'Achille), ainsi que le latéral gauche Matthieu Udol (opéré du ménisque).
Enfin, le défenseur central et capitaine, John Boye, lui aussi exclu face à l'OL, est suspendu. La seule éclaircie provient donc de l'attaquant sénégalais Lamine Gueye, de retour avoir manqué la rencontre contre les Rhodaniens.
equipe

dna a écrit:
Avant Racing - Metz : Diallo les a séduits
Au cœur de toutes les attentions et principale attraction du derby de dimanche à la Meinau, l’ex-Messin Habib Diallo (25 ans) fait l’unanimité auprès de tous ceux qui l’ont côtoyé. Le nouveau buteur strasbourgeois est exemplaire, humainement comme d’un point de vue sportif.
En cette semaine un peu particulière de derby, Habib Diallo a volontairement été « protégé » par le Racing, aux dires du coordinateur sportif Kader Mangane, qui joue un peu le rôle de « grand frère » pour son jeune compatriote, « un garçon sensible ». Entendez par là que le buteur sénégalais a été préservé des sollicitations médiatiques qui n’auraient pas manqué d’être formulées.

Il est vrai qu’à Strasbourg comme à Metz, Diallo cristallise les intérêts des suiveurs et des supporters, avec quelques éléments qui rendent l’histoire savoureuse : un transfert record pour le Racing (10 millions d’euros) au dernier jour du mercato, début octobre, un supporter grenat qui piège le joueur en diffusant sur les réseaux sociaux une conversation d’ordre privé où il dit son incompréhension, lui qui rêvait plus d’Angleterre que du Krimmeri, et puis la grave blessure de celui qui devait ne pas le faire regretter à Metz, en l’occurrence Ibrahima Niane…
« Habib, je l’ai repéré tout de suite parce qu’il était élégant et malin, mais surtout beau à voir jouer »

Deux mois et sept matches plus tard, Habib Diallo ne s’est que peu exprimé, si ce n’est là où il le fait le mieux, à savoir balle au pied ou reprise de la tête pour l’envoyer au fond des filets. Avec quatre buts et une passe décisive, le grand échalas (1,85m) s’est déjà montré indispensable. Une adaptation express qui ne surprend pas ceux qui le connaissent.

« À partir du moment où il a donné son accord au Racing, il s’est engagé à fond », assure Kader Mangane, qui est originaire du même quartier que lui, à Thiès, la deuxième ville du Sénégal située à 70 kilomètres de Dakar, et qui connaît la famille Diallo « depuis toujours ».

Si l’ex-défenseur du Racing (37 ans) a pu jouer les entremetteurs pour attirer le « petit frère » au Racing, il minimise son rôle. « Je lui ai exposé le projet du club, il m’a écouté mais c’est sa décision, précise-t-il. Ce qui est sûr, c’est qu’il se retrouve dans les valeurs du Racing. Il a une bonne éducation, la culture du respect et de l’engagement dans le travail. Il ne triche pas. C’est un garçon que j’adore. »
Albert Cartier a également gardé le souvenir d’un gamin « assez timide et très bien élevé », quand celui-ci a débarqué à Metz, du haut de ses 18 ans, un matin de novembre 2013 en provenance de Génération Foot, l’académie de formation financée au Sénégal par le club mosellan.


L’ex-entraîneur du club grenat (2000/2001 puis 2012-2015), aujourd’hui installé dans le sud, lui a laissé le temps de s’acclimater. « Il était jeune et avait du mal à s’exprimer sur un terrain, à cause du froid et de l’isolement, dit celui dont les racines maternelles sont à Sélestat. Il n’était alors pas particulièrement éblouissant, mais on l’a intégré dans le groupe pro une semaine sur deux, pour qu’il prenne de l’expérience aux côtés de joueurs comme Maïga, N’Daw, Malouda ou Bouna Sarr. »

Passé le choc thermique et culturel, le jeune “Habibou” doit apprendre à devenir un homme. « Il vivait au centre de formation comme un coq en pâte, se souvient Albert Cartier. C’était un peu le chef de la meute, l’aspirant qui s’entraîne déjà avec les pros. Il a fallu l’extraire de ce cocon, lui trouver un appartement en ville pour qu’il apprenne à faire ses courses et son linge, à vivre sans être constamment assisté. »

Cette saison-là (2014/2015), le FC Metz ne parvient pas à éviter la relégation. Diallo n’apparaît sur aucune feuille de match de Ligue 1 et se contente de briller avec la réserve.

À l’intersaison, Cartier est remplacé par le Belge José Riga. Passé pro, l’avant-centre sénégalais apparaît à l’une ou l’autre occasion, en fin de partie, dans une équipe qui ne tourne pas.


Il faut attendre décembre 2015 et le retour à la maison de Philippe Hinschberger pour que son statut évolue enfin. « Je suis arrivé à mon premier entraînement et il y avait 33 joueurs sur le terrain, dit l’actuel entraîneur de Grenoble. Habib, je l’ai repéré tout de suite parce qu’il était élégant et malin, mais surtout beau à voir jouer. »

C’est en février 2016 que sa carrière décolle pour de bon. « Quand je le lance, il me met une tête qui s’écrase sur la barre contre Le Havre, puis un premier but à Nîmes, et un doublé contre Brest, se souvient l’entraîneur né à Algrange. À partir de là, il n’est plus sorti de l’équipe. »

Avec ses neuf réalisations, Diallo participe activement à la remontée en Ligue 1, un niveau encore trop élevé pour lui. « Il n’avait que 20 ans et était encore un peu tendre, confie Hinschberger, qui recrute Mevlut Erding puis Cheikh Diabaté au mercato d’hiver pour animer son attaque.
Diallo ne joue pas et trouve son bonheur dans le prêt : une saison et demie à Brest, en Ligue 2, sous les ordres de Jean-Marc Furlan.

« C’est un garçon très attachant aux qualités de buteur assez exceptionnelles et au jeu aérien hors norme, raconte le technicien du sud-ouest, passé par le Racing à la fin des années 2000 et en poste actuellement à l’AJ Auxerre. Avec lui, on s’est régalé. »

Au-delà du bagage technique, Furlan développe l’intellect de son joueur. « À l’entraînement, j’étais tout le temps derrière lui, à lui réclamer encore plus d’investissement par rapport à ses qualités pour qu’il puisse endosser un rôle de leader, détaille-t-il. Il était encore “gamin”, il a grandi en étant heureux et en progressant sur le terrain. »
« Il fait partie des rares joueurs qui peuvent à eux seuls faire basculer un match. S’il était basketteur, le panier à trois points, il le tenterait »
À Brest, Diallo va aussi apprendre à étoffer sa palette de pur avant-centre seulement aimanté par le but. « La deuxième année, on était dans le dur en janvier-février, sourit Furlan. On va à Auxerre, je tente un coup en alignant Habib à gauche et Charbonnier seul devant, alors que je les faisais jouer à tour de rôle en pointe. Eh bien, on a gagné et ils ont mis le feu durant les trois derniers mois de la saison ! »

À l’été 2018, Diallo est mûr pour retourner à Metz, où Frédéric Antonetti, toujours en place sur le banc messin, en fait son attaquant numéro un. Le garçon resplendit (26 buts, 6 passes) et ramène le club dans l’élite, où il confirme enfin en 2019/2020 (12 buts, 3 passes), devenant le capitaine et le patron de l’équipe, une attitude en opposition avec la timidité qu’il affiche en dehors des terrains.

« Il a toujours assumé ses responsabilités sans se défiler ni se cacher, indique Albert Cartier. Il fait partie des rares joueurs qui peuvent à eux seuls faire basculer un match. S’il était basketteur, le panier à trois points, il le tenterait. »

Toutes ces qualités auraient dû le conduire en Premier League à la fin de l’été. Face aux tergiversations anglaises, le Racing a su emporter le morceau en lui proposant un joli contrat jusqu’en 2025.

Si ses ex-entraîneurs ont été surpris par le choix de la destination, ils ne sont en revanche pas étonnés par son implication et sa réussite sous le maillot bleu. « Un jour il évoluera dans une grande équipe européenne s’il s’attache à grimper l’escalier marche après marche », pronostique Jean-Marc Furlan.


En attendant, il va chercher à briller ce dimanche contre ses ex-coéquipiers. « S’il va marquer ? Bien évidemment, assure Albert Cartier. Mais pour y parvenir, il ne sera pas animé d’un esprit de revanche. Il voudra juste prouver qu’il a fait le bon choix en venant à Strasbourg. Ce sera sa manière à lui de dire : “Regardez, les gars, je ne me suis pas trompé. Il y a un beau projet ici”. »
Des actes qui vaudraient mille paroles, la meilleure réponse que pourrait apporter Habib Diallo.
Oukidja s’est entraîné

Sorti dans les arrêts de jeu dimanche après s’être fait marcher sur le genou par le Lyonnais Rayan Cherki, Alexandre Oukidja n’a pas encore été déclaré apte par le staff du FC Metz. L’international algérien s’est entraîné ce vendredi, mais il n’a pas pris part aux exercices collectifs, se “contentant” selon les observateurs d’une séance avec l’entraîneur des gardiens Christophe Marichez.

Le club messin va par contre devoir composer avec deux forfaits : celui de son milieu de terrain Vincent Pajot (tendon d’Achille) et celui de son attaquant cap-verdien Vagner Dias, qui a ressenti des douleurs à sa cheville gauche.

Du côté du Racing, Jeanricner Bellegarde n’a toujours pas repris l’entraînement collectif. Forfait dimanche à Nantes (douleur musculaire), le milieu de terrain s’est limité à un footing ce vendredi. Sa participation au derby est peu probable.

Bingourou Kamara a, lui, écourté la séance après le travail spécifique avec les deux autres gardiens Eiji Kawashima et Alexandre Pierre. « Rien d’anormal », selon le coordinateur sportif Kader Mangane.

Metz avec Alexandre Oukidja et sans John Boye à Strasbourg
Pour le derby du Grand Est, à Strasbourg dimanche (15 heures, 14e journée de Ligue 1), le FC Metz peut finalement compter sur son gardien Alexandre Oukidja, opérationnel malgré le coup subi au genou droit contre Lyon (1-3). Le capitaine et défenseur central, John Boye, est suspendu.
Contraint de sortir dans le temps additionnel contre Lyon (1-3) - après s'être fait marcher sur le genou droit par Rayan Cherki, expulsé - le gardien de Metz, Alexandre Oukidja, qui était incertain pour le derby de ce dimanche (15 heures, 14e journée de L 1) à Strasbourg, est finalement bien présent dans le groupe lorrain. Il pourra donc tenir sa place.
Avec le nouveau latéral droit tout juste engagé, Ernest Boahene
Le portier international algérien ne s'ajoute donc pas à la longue liste d'absents messins, où figurent le défenseur central et capitaine John Boye (suspendu), les attaquants Vagner Dias (qui se ressent de l'opération subie en novembre 2019 l'ayant éloigné des terrains près d'un an) et Ibrahima Niane (gravement blessé au genou), les milieux Kevin N'Doram (toujours en reprise après sa rupture du tendon d'Achille) et Vincent Pajot (qui souffre aussi d'un tendon d'Achille), ainsi que le latéral gauche Matthieu Udol (opéré du ménisque).
En revanche, l'attaquant sénégalais Lamine Gueye, qui avait manqué la rencontre face à l'OL, effectue, lui, son retour, tandis que le jeune latéral droit ghanéen Ernest Boahene, qui était à l'essai ces dernières semaines et s'est engagé jusqu'à la fin de la saison, fait déjà partie du groupe.

Le groupe de Metz
Oukidja, Caillard - Centonze, Boahene, Bronn, Kouyaté, Len. Lacroix, Delaine - Ma. Fofana, H. Maïga, Tchimbembé, Angban, Maziz, P.-M. Sarr, Boulaya - La. Gueye, Yade, Leya Iseka, Nguette, Ambrose.
equipe

dna a écrit:
Et si c’était enfin la bonne pour le Racing ?
Sur la lancée de sa démonstration à Nantes, le Racing va tâcher d’enchaîner, ce dimanche (15h) à la Meinau, contre le voisin messin pour confirmer son début de redressement en Ligue 1. Il s’agira de briser la spirale infernale dans laquelle les Bleus sont pris les jours de derby.
À chaque fois que l’on évoque le derby contre Metz, deux noms du passé ressurgissent immanquablement : ceux du Colombien Wason Renteria et du Gabonais Éric Mouloungui, soit les derniers à avoir marqué contre les Mosellans un soir de victoire strasbourgeoise.

C’était le 6 octobre 2007 à Saint-Symphorien (1-2), dans une opposition comme toujours à couteaux tirés où les plus excités des supporters de la “Génération Grenat” avaient manifesté leur colère aux oreilles du vénérable président Carlo Molinari en interrompant le match avant de se replier sous les coups de matraque des CRS.
Un derby “à l’ancienne”, en somme, dont l’issue avait fait naître de grands espoirs pour ce Racing-là. Espoirs totalement déçus, puisque l’équipe de Jean-Marc Furlan accompagnera la lanterne rouge messine en Ligue 2 quelques mois plus tard…

« Réussir à tout prix le prochain match »

Depuis cette soirée victorieuse, donc, Renteria (35 ans) a ouvert une fondation et un club de formation avec ses frères pour la jeunesse désœuvrée entre Medellín et Cali, alors que Mouloungui (36 ans) joue de temps à autre aux boules du côté de Saint-Jean-Cap-Ferrat et va assister aux matches de Nice au stade Riviera.

Quant au Racing, il a recroisé à onze reprises la route du FC Metz, toutes compétitions confondues et même en amical, sans plus jamais connaître les joies du succès…

Une tradition que les supporters du club à la croix de Lorraine ont d’ailleurs rappelée ce samedi matin aux joueurs, à travers une banderole déployée à l’entrée du centre d’entraînement : « Sans remords et sans vergogne, dévorez la cigogne ! »

« Un derby, ça déborde un peu sur le folklore, le côté querelle de clocher, sourit Thierry Laurey. Mais sans le public, c’est beaucoup moins marrant. »

Malgré une Meinau aux gradins toujours désespérément vides en raison du Covid, l’entraîneur du Racing ressent quand même « une attente des gens » autour de cette rencontre. Sauf qu’il se base « non pas sur l’aspect derby, mais le fait de réussir à tout prix le prochain match, donc de l’emporter contre Metz. »

Si le football est une affaire de dynamique, le temps est peut-être venu de voir cette maudite série se briser. Le FC Metz (13e ) a beau compter six points de plus que le Racing, il n’avance plus depuis un mois – deux nuls et autant de défaites, sept buts encaissés –, alors que Frédéric Antonetti doit composer avec un effectif déplumé (lire par ailleurs).

La courbe alsacienne va dans le sens inverse, puisque les Bleus (18es ) ont pris quatre points lors des deux derniers matches, soit l’ébauche du début d’un commencement de quelque chose de positif après trois mois de galères et de déceptions.

Surtout, la raclée administrée dimanche dernier aux Nantais à la Beaujoire (0-4) laisse augurer des jours meilleurs. À condition de ne pas se départir de cette forme d’état d’urgence permanent qui doit prémunir les éventuelles têtes en l’air contre toute rechute. « Tant que l’on ne sera pas remonté au classement, dans une zone plus tranquille, toutes les rencontres vont être très importantes », rappelle Laurey, qui maintient un niveau d’exigence élevé.
Diallo, ce héros ?

Ainsi, le récital de Nantes n’est pas « complètement abouti ». Pourquoi ? « Au vu de toutes nos occasions (9 tirs cadrés) , je réclame un peu plus d’efficacité offensive, en étant plus pragmatique, plus clinique, dit le coach. Après Montpellier (défaite 4-3) , il fallait rectifier le tir au niveau de la défense. Tout n’est pas parfait mais une trame est en train de se dessiner. »

Toujours sans Mitrovic (suspendu) ni Koné (blessé), mais avec Simakan et Djiku, les fondations sont plus solides. Devant, le danger commence à être permanent, comme en attestent les huit buts inscrits lors des trois derniers matches.

Le meilleur est peut-être à venir, avec la montée en puissance de Habib Diallo. « On veut le marier avec “Ludo” (Ajorque) mais on n’a pas encore optimisé leur relation au maximum, même s’il nous apporte déjà des buts et une organisation un peu nouvelle », dit Laurey au sujet de l’ex-attaquant messin, auteur de quatre réalisations en sept apparitions.

Diallo, le nom sonne bien pour définitivement ranger ceux de Renteria et de Mouloungui dans l’album à souvenirs. Il est grand temps de rafraîchir cette histoire de derby maudit.

Frédéric Antonetti, entraîneur de Metz : « Le derby, un peu de piment en plus »
Défait coup sur coup à domicile par Brest (0-2) et l’Olympique Lyonnais (1-3), après une série de huit matches sans défaite, le FC Metz débarque ce dimanche à la Meinau avec la ferme intention de ne pas laisser le doute s’installer. Plus qu’un derby, il y a un match à ne pas perdre.
De retour à Angers (le 18 octobre, lors de la 7e  journée) sur le banc du FC Metz après avoir mis sa carrière d’entraîneur entre parenthèses à la fin de la saison 2018/2019, Frédéric Antonetti connaît son premier coup d’arrêt depuis une quinzaine de jours.
Quand il a repris les rênes du club grenat (il y avait tout de même conservé ses fonctions de manager général), son prédécesseur, Vincent Hognon, venait tout juste de redresser la barre en décrochant deux victoires (2-1 contre Reims, 3-1 contre Lorient) et un nul (1-1 à Marseille) pour effacer les trois revers initiaux (1-0 contre Monaco, à Lille et à Paris).
Sous les ordres de Frédéric Antonetti – alors que le FC Metz venait de perdre son (jusque-là) unique buteur, le Sénégalais Ibrahima Niane, auteur de six buts en autant de journées avant d’être victime d’une rupture des ligaments croisés le 14 octobre –, la bande à Alexandre Oukidja (a priori apte ce dimanche) a d’abord confirmé l’embellie.
Les Messins ont en effet enchaîné cinq matches sans défaite une fois le technicien corse sur le banc. Une série qui leur a permis de s’installer à la 10e  place de la Ligue 1 au soir de la 11e journée avec un pécule de 16 points pour le moins confortable. Le Racing, lui, ne comptait alors que six petites unités à son compteur.
« Il faut savoir faire le dos rond »
Deux journées plus tard, le rival lorrain n’a pas réussi à faire fructifier son avance avant le derby, marquant le pas deux fois de suite à domicile : 0-2 contre Brest le 29 novembre, 1-3 contre l’Olympique Lyonnais dimanche dernier.
« On sait qu’on aura toujours des périodes un petit peu plus difficiles. On n’a pas eu tout notre effectif à disposition, mais ça fait partie du lot d’un championnat et il faut savoir faire le dos rond », ne s’alarme toutefois pas Frédéric Antonetti.
« Je ne m’attache pas trop à cela, aux séries compliquées, poursuit-il. On a eu un accroc contre Brest, un club qui est dans notre créneau. Contre Lyon, il y a eu de bonnes choses, mais on a été naïfs, on s’est fait prendre en contre. »
Si le groupe messin n’est pas épargné par les blessures – Niane (ligaments croisés), Pajot (tendon d’Achille), Vagner Dias (cheville), Udol (ménisque) ou encore N’Doram (reprise) manquent à l’appel –, Frédéric Antonetti assure disposer d’une « équipe compétitive » pour ce derby forcément particulier dans une Meinau privée de ses supporters.
« Ça n’a pas la même saveur, mais comme tout match sans public, pointe le technicien. Après, il y a une rivalité régionale, comme il en existe partout. Ça met un peu de piment en plus, mais de là à en faire des tonnes, non. Il y a surtout un match de football à gagner. »
dna

dna a écrit:
Avant Racing - Metz : petite frayeur pour Habib Diallo
Touché dans un contact lors de l'opposition de ce samedi, Habib Diallo a écourté la séance, quittant le terrain au petit pas mais sans boiter. La participation de l'international sénégalais au derby face à son ancien club n'est pas remise en cause. Un groupe de 21 joueurs a été convoqué.
Plus de peur que de mal... A quelques heures du derby, le staff strasbourgeois se serait passé de la moindre frayeur, comme lors de la séance de ce samedi débutée à 17 heures. Quand Habib Diallo est resté assis au sol, touché à la cheville gauche après un contact, le temps s'est comme arrêté.

Pris immédiatement en charge, l'attaquant international sénégalais a alors tenté quelques foulées le long de la touche, testé ses sensations sur des changements d'appui avant de regagner prématurément les vestiaires sans boiter, ce qui était déjà rassurant.
"Il a pris un coup sur la cheville et ça ne servait à rien de prendre le moindre risque. Il sera dans le groupe pour le match", a pu rassurer Kader Mangane, le coordinateur sportif du Racing, en début de soirée, une fois son compatriote passé entre les mains du staff médical.
La recrue la plus chère de l'histoire du Racing sera donc bien dans le groupe pour affronter son ancien club, un FC Metz qu'il a quitté début octobre pour rejoindre la Meinau. Thierry Laurey devra par contre se passer de plusieurs éléments: Stefan Mitrovic qui va purger le deuxième de ses trois matches de suspension, Jeanricner Bellegarde qui n'est pas suffisamment remis du pépin musculaire qui l'a privé du déplacement à Nantes dimanche dernier, et Lamine Koné, sur le flanc (orteil fissuré). Idriss Saadi (mollet) n'est pas non plus dans le groupe.
Kamara forfait

Bingourou Kamara, qui avait écourté sa séance vendredi, est également forfait. L'international sénégalais ressent de nouveau une gêne à un genou, comme après son retour de sélection en novembre. Il est numériquement remplacé, comme à Montpellier le 22 novembre, par Alexandre Pierre. Le vétéran japonais Eiji Kawashima va donc enchaîner une quatrième titularisation de suite.
En défense, Thierry Laurey dispose des sept mêmes joueurs qu'à Nantes dimanche dernier et devrait se baser sur une défense à quatre Lala, Simakan, Djiku, Caci (de droite à gauche). Au milieu de terrain, le coach du Racing enregistre le retour de suspension de Jean-Eudes Aholou.

Le schéma en 4-2-3-1 convaincant à Nantes (victoire 4-0) pourrait être reconduit. Avec les mêmes hommes ou en changeant à la marge ? Si le onze de départ reste le même, on retrouverait Sissoko et Liénard en récupérateur devant la défense, et un trio Diallo-Thomasson-Chahiri au soutien d'Ajorque en pointe. Thierry Laurey peut remplacer Sissoko par Aholou, ou associer les deux comme à Montpellier. A moins qu'il décide de repasser à un 4-4-2 avec un milieu en losange avec Aholou en sentinelle, Thomasson en pointe haute, Sissoko à droite et Liénard à gauche.
L'équipe probable du Racing

Kawashima - Lala, Simakan, Djiku, Caci - Sissoko, Liénard - Diallo, Thomasson (cap.), Chahiri - Ajorque.

Remplaçants: Pierre (g), Aaneba, Carole, Ousmane, Aholou, Lebeau, Prcic, Siby, Waris, Zohi.

Les trois points pour les trois bougies de l’Avent ? Maintenant que le Racing recommence à souffler le chaud, acceptons-en l’augure.

On ne change pas une équipe qui gagne. Thierry Laurey alignera au coup d'envoi les vainqueurs de Nantes.
Pour rappel, les voici: Kawashima ; Lala, Simakan, Djiku, Caci; Sissoko, Lienard; Diallo, Thomasson (cap.), Chahiri; Ajorque.

Le 4-2-3-1 séduisant de Nantes sera donc à nouveau de mise. A Metz, Frédéric Antonetti, dont on salue le retour, choisit, lui, une option très prudente avec:
Oukidja ; Centonze, Bronn, Kouyaté, Delaine ; Maïga (cap.), Angban, Tchimbembé, M. Fofana ; Nguette, Boulaya

Le Racing et Metz sont sur des dynamiques diamétralement opposées. Après des semaines dans la souffrance, les Strasbourgeois ont pour la première fois engrangé des points deux week-ends de suite : nul devant Rennes (1-1) et victoire à Nantes (4-0). Les Messins, eux, restaient sur huit matches sans défaites, mais viennent de subir deux défaites, à domicile de surcroît : devant Brest (0-2) et Lyon (1-3).

Mais on peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres. Les suivants sont moins rassurants pour le Racing, qui reste sur quatre rencontres sans succès à domicile quand Metz n’a pas perdu à l’extérieur lors de ses quatre dernières sorties (une victoire, trois nuls). Les Lorrains se montrent d’ailleurs extrêmement solides en déplacement avec six buts encaissés seulement lors de leurs dix précédents voyages.

Quant aux confrontations directes entre les deux équipes, on ne s’y épanchera guère pour éviter de vexer les supporters strasbourgeois, tellement attachés à ce derby qui se refusent aux Alsaciens depuis que les deux frères ennemis de l’Est se retrouvent à nouveau concomitamment en Ligue 1.

Pour ce qui est des forces en présence aujourd'hui, si le Racing est toujours privé de Mitrovic, suspendu, et Koné, blessé, en défense centrale, de même que de Bellegarde, pas totalement remis, il enregistre le retour de suspension d’Aholou. En la matière, il ne se plaindra pas en pensant… aux dix absents côté messin, en tête desquels le buteur Ibrahima Niane censé faire oublier Habib Biallo et victime d’une rupture d’un ligament croisé celui-ci à peine parti, et le défenseur central John Boye, sévèrement expulsé il y a une semaine face à Lyon

A 31 ans à peine, François Letexier, arbitre de la rencontre, a dirigé mercredi sa première rencontre de Ligue des champions entre les Danois de Mitdjyland et les champions d’Europe 2019 du FC Liverpool (1-1). Le Breton a aussi eu droit il y a un mois au derby entre Lyon et Saint-Etienne (2-1). Il n’avait pas encore croisé la route du Racing cette saison, pas plus que lors de l’exercice écoulé en championnat. En revanche, c’est lui qui avait arbitré le quart de la finale de coupe de la Ligue perdu aux tirs au but à Reims, pourtant réduit à dix (0-0, 4-2). Le dernier match du Racing en Ligue 1 dirigé par François Letexier remonte du coup au 20 avril 2019 et une défaite à domicile face à Montpellier (1-3). Trois mois plus tôt, il fut du mémorable 5-1 infligé par les Bleus à l’AS Monaco au pied du Rocher, match qui avait précipité la chute de Thierry Henry sur le banc des Monégasques.

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Voici une semaine, à la même heure, nous étions à Nantes, avec cette superbe victoire à la clé (4-0) qui a coûté le poste d'entraîneur à Christian Gourcuff. On vient d'apprendre que des échauffourées ont éclaté ce dimanche près du stade de la Beaujoire avant le coup d'envoi du match opposant les Canaris et Dijon, entre les forces de l’ordre et plus d’une centaine de supporters venus dénoncer la gestion du président Waldemar Kita.

Presque 15 ans. 15 ans de disette face au FC Metz à la Meinau, voilà ce que le Racing brûle d’envie d’effacer en ce dimanche de décembre. Puisse-t-il effacer des tablettes ce 14 janvier 2006 et donc ces derniers cris de joie face aux Grenats (2-1).

C'est parti


Ajorque et Thomasson mettent déjà la pression dans la surface messine, où l'on parvient à se dégager.

Deux centre de Caci. Sur le second, bien décalé par Thomasson, il trouve Diallo qui, dos au but, contrôle et pivote pour une frappe hors cadre.

Les Messins ont beau pressé, ils ne touchent pas le ballon. Après un exercice de passe à dix, Djiku tente sa chance de 25-30m. Pas si loin de la lucarne gauche d'Oukidja.

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Le tout premier déboulé grenat aboutit à un corner obtenu par Delaine, alors qu'il semblait avoir fait faute sur Simakan. Corner sans effet

On assiste à un beau concours de vocalises entre Thierry Laurey et Frédéric Antonetti, recadrant leurs hommes.

Sur un dégagement d'Oukidja, Diallo presse bien, récupère le cuir et sert Ajorque, trop court, dans la surface.

Caci concède inutilement un corner, sans dommages.

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Loin de sa ligne, Alexandre Oukidja soulage sa défense avec une sortie aérienne propre sur le long centre d'Anthony Caci, sorti sur l'aile gauche.

Ajorque décale Diallo à droite. Au tour de l'ex-Messin d'y aller de sa volée, sans plus de réussite. Dans les airs, là aussi. Diallo réclame une main de Mamadou Fofana dans l'affaire. Son geste peut induire en erreur, mais le Messin ne touche pas le ballon.

A la demi-heure, la tendance est strasbourgeoise, les occasions aussi, mais tout cela manque de justesse. pour preuve, cinq tirs dont aucun n'est cadré.

Dernier rappel à l'ordre pour le Strasbourgeois Ibrahima Sissoko, en retard sur Dylan Bronn.

Dans sa surface, Boubacar Kouyaté repousse de la tête et dans l'axe le centre délivré côté gauche. Mehdi Chahiri ose la volée du pied droit. A droite d'Alexandre Oukidja.

Penalty pour Metz!


But 0-1

Farid Boulaya frappe sur la droite de Kawashima qui se détend bien et touche le cuir. Mais la frappe est trop puissante pour le Japonais, qui s'incline.

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Carton jaune pour Simakan
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Toujours ce manque de justesse. Ajorque choisit l'extérieur du pied à l'entrée de la surface et ne trouve toujours pas le cadre. C'était à la sortie d'un une-deux entre Diallo et Thomasson. Et, finalement, Ajorque était hors jeu.

Tchimbembe heureusement trop court sur un centre de Delaine.

Et Diallo, trop court lui aussi sur un service d'Ajorque dans la surface. On ne s'ennuie pas, mais aucune action cousue main jusqu'au bout.


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La bousculade entre Djiku et N'Guette dans la surface strasbourgeoise suscite un certain émoi côté grenat. Rien de flagrant. Ouf.

Monsieur Letexier fait appel à la vidéo pour un éventuel penalty en faveur de Metz, après un contact dans la surface alsacienne entre Alexander Djiku et Opa Nguette.

Pas de penalty selon l'arbitre, même si le contact semblait limite sur la droite de la surface.

C'est la pause, plutôt bienvenue. A force de dominer, le Racing a fini par s'essouffler face à la défense messine. L'impuissance guettait en cette fin de première période.

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On comprend pourquoi le mur grenat prend très peu de buts à l'extérieur. Frédéric Antonetti a tissé sa toile. De plus, Metz se projette plutôt bien dès qu'il le peut, ce qui fut de plus en plus le cas après les vingt minutes initiales, même si l'ouverture du score est intervenue contre le cours du jeu.

Le plus inquiétant, c'est que le Racing a toujours perdu jusqu'ici lorsqu'il a concédé l'ouverture du score...

L'arbitre, Monsieur François Letexier a sifflé le coup d'envoi de la seconde période à la Meinau, où Farid Boulaya et les Grenats ont engagé.

Pas de changement à la reprise. On repart avec les mêmes acteurs.


Appelé par son collègue de la vidéo, Monsieur Letexier va contrôler l'action précédente. Le centre de Warren Tchimbembé, contré par Kenny Lala, a peut-être été dévié par le bras de Mohamed Simakan.

Lala concède un corner. M. Letexier attend l'intervention de la VAR. On ne sait pourquoi, mais en renvoyant les images, on comprend. Nouvelle main de Simakan sur la frappe de Tchimbembe. Plus involontaire encore, et là, franchement à bout portant. Impossible de se couper les bras. Deuxième penalty donc pour Metz!

Et l'exploit de Kawashima!!!!!

Bronn a frappé du même côté, un brin plus bas. Le Japonais s'est détendu de tout son long pour aller chercher le ballon dans son soupirail droit. Merci Eiji!

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Le Racing avait déjà obtenu sept penalties, tous transformés, on l'avait suffisamment répété après les deux de Nantes. Cette fois, l'affaire s'est retournée contre lui. Rien d'irrémédiable pour l'instant, heureusement, grâce à Kawashima.

Le centre de Kenny Lala manque de précision pour surprendre Alexandre Oukidja, qui a bien lu la trajectoire.

Le Racing pousse, mais ne s'applique toujours pas. Contrôle raté de Sissoko à l'instant, même chose pour le centre de Lala, dans les bras d'Oukidja.

Le centre de Lala est prolongé de la tête par Ajorque pour Diallo, mais Centonze dévie en corner, de la tête. Lienard frappe de la gauche pour la tête de Simakan, pas assez appuyée et dans la niche d'Oukidja. Première tentative cadrée tout de même. Enfin!

Metz ne cesse de reculer. Le pauvre N'Guette est bien esseulé à l'avant.

Pendant ce temps, Lorient mène devant Nîmes (2-0), si bien que le Racing est à nouveau relégable.

Enfin! Simakaaaannn!: Si malheureux jusque là, c'est lui qui égalise!


1-1

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Metz se dégage sur le corner.

Aholou est averti pour un tacle par derrière.

Dernier coup franc pour Metz. Ce sera un grand ballon dans la surface.

C'est fini  2-2


Le Racing a préservé l'essentiel, mais décidément, il ne parvient pas à battre Metz.


Un point de pris? Deux de perdus? Selon le scénario, un de pris peut-être. Mais mathématiquement, ce n'est évidemment pas une bonne affaire face à un adversaire à la portée du Racing. Surtout dans la situation actuelle.

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Le Racing évite le pire devant Metz (2-2)
Dominateur, le Racing n'est pas parvenu à disposer de Metz, une fois de plus. Mais le nul constitue presque un moindre mal. Les Lorrains ont raté le penalty du 0-2 en début de seconde période, après quoi le Racing est revenu à deux reprises, grâce à Simakan puis Thomasson.
Le Racing a attaqué la partie par le bon bout, cherchant d’emblée à créer le danger devant la cage d'Alex Oukidja. Jusqu’à la pause, les Strasbourgeois n’ont hélas jamais trouvé le cadre. En bonne position pourtant, Ludovic Ajorque (3e’ et 37e’), Habib Diallo (10e’ et 28e’) et Mehdi Chahiri (27e’) ne sont pas parvenus à régler la mire.
Sortant peu à peu de leur coquille, les Messins, eux, ont fait mouche sur leur première occasion franche, à savoir un centre de la droite de Fabien Centonze pour Warren Tchimbembe qui, à quelques mètres du but, a eu le temps de contrôler et d’armer une frappe que Mohamed Simakan a involontairement et malencontreusement détourné du bras.
Malheureux mais logique, le penalty était transformé par le capitaine Dylan Bronn (35e’).
Le Racing a tenté de réagir immédiatement, avant de faire peu à peu preuve d’impuissance jusqu’à la pause, bienvenue pour recharger les accus et aérer les méninges.
Le match s'emballe
Les Bleus ne se sont pas montrés plus justes dans le dernier geste à la reprise. Pire, Mohamed Simakan concédait un second penalty à la 50e’, dans les mêmes circonstances ou presque, une décision en tout état de cause sévère.
Eiji Kawashima sortait l’exploit qu’il fallait et la frappe de Bronn, la même que précédemment, pour garder les siens dans la partie. Accentuant leur domination les Bleus ont encore et toujours manqué de justesse, jusqu’au corner frappé par Dimitri Liénard à la 65e’ et coupé victorieusement de la tête au premier poteau par… Simakan ! Héros malheureux puis heureux.
On pensait que le plus dur était fait. Mais non ! Transparent jusqu’à ce moment-là, Opa N’Guette sortait de sa boîte pour battre Kawashima d’une frappe enveloppée chirurgicale (70e’).
Décidément fort mentalement, le Racing n’a pas lâché le morceau pour revenir à nouveau sur un bijou d’Adrien Thomasson. Double contact à l’appui, le capitaine a slalomé dans la défense des Grenats avant de piquer le ballon au-dessus d’Oukidja (78e’).
Il restait un bon quart d’heure pour forcer la décision. Le Racing s’y est employé, de manière quelque peu désordonnée. Les quelques âmes autorisées et présentes à la Meinau y ont cru sur le dernier tir de Diallo. De 25m, la balle a chatouillé la lucarne droite d’un Oukidja archi-battu.
Une fois encore, les Bleus ne parviennent donc pas à s’adjuger le derby de l’Est. Devant se contenter d’un petit point, ils ne peuvent se donner de l’air. Après ce troisième match de suite sans défaite, ils sortent toutefois de la zone rouge et émargent à la 16e place avec 11 unités, autant que leurs poursuivants Lorient et Nîmes, un point devant Reims, 19e.
La situation reste fragile. Il va falloir souquer pour ne pas revenir bredouille d’Angers, dès mercredi (19h).
dna

Strasbourg-Metz, « c'était un vrai derby » selon Frédéric Antonetti
Même si son équipe aurait pu « espérer mieux » ce dimanche à Strasbourg (2-2), le manager de Metz Frédéric Antonetti s'est réjoui de l'attitude de ses joueurs.
Frédéric Antonetti (entraîneur de Metz, après le match nul 2-2 à Strasbourg) : « On peut avoir des regrets, un petit peu, mais il y a une satisfaction sur notre comportement, nos attitudes. Dans l'ensemble, je retiens beaucoup de choses positives. On rate un penalty, il y en a un autre pas sifflé, on mène au score mais, dans l'ensemble, c'était un bon match, disputé. C'était un vrai derby, il ne manquait que le public.
« Sur l'ensemble du match, le résultat nul me paraît équitable »
On avait besoin de solidité et j'ai pensé que cette formule (5-3-2) pouvait le faire. Cela a amené de la cohésion. On a amélioré certaines choses et il y en a d'autres encore à travailler. Sur l'ensemble du match, le résultat nul me paraît équitable. C'est un bon point car on a joué une équipe en forme, avec un bel effectif mais, au vu de la physionomie du match, on aurait pu espérer mieux. »
equipe

« Un très bon point » contre Metz pour Strasbourg d'après Thierry Laurey
Après le nul face à Metz dans le derby (2-2), l'entraîneur du Racing Thierry Laurey s'est contenté de ce partage des points.
Thierry Laurey (entraîneur de Strasbourg, après le match nul 2-2 à domicile contre Metz) : « C'est un très bon point car on revient deux fois (au score). On a eu beaucoup de bonnes intentions, mais on a manqué de qualité technique dans certaines situations. On n'a pas su tuer le match quand on aurait dû le faire, notamment sur le début de match. On a eu plusieurs situations qui doivent être mieux gérées.

« On voit des choses qu'on ne voyait pas sur les premiers matches »
À l'arrivée, Metz a cadré trois tirs : deux penalties et le but de Nguette. Nous, on a tiré dix-huit fois. Tous nos tirs n'étaient pas dangereux mais, malgré tout, on a pesé sur cette rencontre, c'est toujours regrettable. On est revenu deux fois, c'est ce que je retiens surtout. On a des garçons qui se sont battus, qui se sont accrochés. On voit des choses qu'on ne voyait pas sur les premiers matches. Certes, on prend deux buts, mais je trouve que le match est consistant. On veut grignoter pour sortir petit à petit la tête de l'eau. Aujourd'hui, les résultats sont plutôt favorables mais il faut qu'on prenne des points. »
equipe

dna a écrit:
Les Strasbourgeois n’ont pas baissé la tête
Faute d’avoir réussi à trouver la faille en première période dans le bloc défensif messin, le Racing s’est fait piéger sur un penalty et un contre. Les Strasbourgeois ont su s’en relever à chaque fois… Cela n’aurait peut-être pas été le cas il n’y a pas si longtemps.
Pour la première fois cette saison, Thierry Laurey a aligné le même “onze” deux matches de suite. Avec le système en 4-2-3-1 qui avait permis de faire plier le FC Nantes il y a une semaine à la Beaujoire (0-4), les Strasbourgeois ont tenté de reproduire la même entame de match.

Las, la défense à cinq du FC Metz était bien en place et le Racing n’a pas concrétisé ses velléités offensives. Menés à deux reprises, les Racingmen n’ont pas abdiqué et auraient même pu faire la différence en toute fin de match.

KAWASHIMA 6

Pour sa sixième titularisation cette saison, la quatrième de suite, le Samouraï Blue est entré dans les tablettes de la Ligue 1, devenant à 37 ans et 268 jours le plus vieux gardien à détourner un penalty derrière la légende italienne Gianluigi Buffon (41 ans et 103 jours) sur les quinze dernières années (source Opta).

S’il n’avait pu qu’effleurer du bout des gants le premier penalty de Bronn (35e ), il s’est parfaitement détendu sur le second pour laisser le Racing dans le match (51e ). Peu de gardiens auraient sorti le ballon parfaitement enroulé par Nguette (1-2, 70e ). Il a su donner de la voix quand il le fallait.

LALA 3

Depuis le déplacement à Montpellier, Kenny Lala avait montré du mieux dans ses prestations. Ce dimanche, le latéral droit est retombé dans ses travers défensifs – « Aujourd’hui, je ne suis pas content de moi », a-t-il lui-même confessé. Impliqué sur les deux buts – il glisse devant Tchimbembé dans la surface avant la main de Simakan (35e ) et reste scotché sur ses appuis sur le déboulé de Nguette (70e ) –, il a aussi manqué de justesse dans le dernier geste, comme cette passe trop fuyante pour Thomasson (45e ).
SIMAKAN 5

Il a frôlé la correctionnelle en concédant deux penalties pour des fautes de main. Averti sur le premier (35e ), sauvé par Kawashima sur le second (51e ), “Momo” a su relever la tête en égalisant, inscrivant ensuite son premier but en Ligue 1 (lire par ailleurs).

DJIKU 6

Voulant apporter son écot à la bonne entame strasbourgeoise, il a été un peu gourmand sur cette frappe à plus de 25m (12e ). Il a souvent su prendre le dessus dans ses duels avec Nguette, même s’il a joué avec les limites à l’entrée de la surface sur un débordement de ce dernier (44e ). Une prestation sobre pour l’international ghanéen.
CACI 6

Comme à Nantes, on l’a senti plus à son aise avec Chahiri devant lui dans le couloir gauche. Son centre repoussé par Kouyaté aurait pu permettre à son coéquipier de débloquer la situation (27e ). Il a souvent tenté d’apporter le danger par ses centres ou en proposant du soutien aux attaquants. Il est à l’origine du second but du Racing en trouvant Ajorque dans la surface.
SISSOKO 5

En confiance après sa solide prestation à Nantes, “Ibou” a joué de son physique au milieu de terrain, avec parfois un poil d’excès au goût de M. Letexier. Un peu plus en retrait dans la construction du jeu en seconde période, il est remplacé par Aholou (74e ) qui a joué dans le même registre mais a, lui, écopé d’un carton (90e ).
LIÉNARD 5

Le « paysan de Belfort » n’a jamais gagné le derby et sa prestation – en retrait par rapport à ce qu’il avait apporté à Nantes une semaine plus tôt – a révélé comme un blocage.

À trop vouloir bien faire, “Dim” a paradoxalement trop souvent fait l’inverse, relançant trop vite ou trop fort, ne centrant pas dans le bon timing. Son corner dosé comme il faut au premier poteau pour Simakan (1-1, 65e ) donne toutefois une autre saveur à sa prestation, lui qui n’a finalement jamais non plus perdu à la Meinau contre Metz.
DIALLO 5

L’ancien Grenat était forcément particulièrement surveillé par ses ex-coéquipiers. Cela ne l’a pas empêché de se montrer, comme sur cette frappe en pivot sur un centre de Caci (10e ). Il s’est parfois enfermé dans la nasse messine, mais n’a pas hésité à faire les efforts défensifs. Son “une-deux” malin avec Thomasson n’a pas profité à Ajorque (37e ). Cherché par ce dernier au point de penalty, c’est lui qui met Thomasson sur la voie du 2-2 (78e ). Il aurait pu se muer en héros mais sa frappe enroulée n’a fait que lécher la lucarne gauche d’Oukidja, battu sur le coup (87e ).
THOMASSON 6

Après avoir inscrit son premier but de la saison contre Rennes (1-1), le Savoyard a permis au Racing de glaner un deuxième point en autant de matches de suite à la Meinau. Son deuxième but de la saison – un rodéo au milieu des défenseurs dans la surface que n’aurait pas renié Maradona (2-2, 78e ) – permet de faire oublier quelques ratés précédents (même si l’un entraîne le corner du 1-1). Ceci dit, il est toujours plus facile de ne rien rater quand on ne tente rien.

CHAHIRI 5

De nouveau titulaire, l’ancien du Red Star est un allié précieux pour Caci, alors que sa connexion avec Thomasson prend forme. Il lui a manqué le soupçon de réussite offensive pour embellir sa prestation comme cette volée du droit à l’entrée de la surface qui a fui le cadre (27e ). Remplacé par ZOHI (74e ) qui ne s’est pas transformé en “super sub” comme une semaine plus tôt à Nantes.
AJORQUE 5

Il a comme souvent perdu peu de ballons, toujours fait les efforts pour être trouvé par ses partenaires. Mais il a aussi “croqué” quelques occasions, comme quand il a choisi de frapper de l’extérieur du gauche sur ce ballon glissé par Diallo dans la surface (37e ). Il est impliqué dans les buts strasbourgeois : le corner du 1-1 vient de son bon travail pour centrer après un contrôle pas évident sur une louche de Thomasson, puis c’est lui qui trouve Diallo en relais sur le centre de Caci sur le 2-2.

dna a écrit:
l’esprit de corps
Le Racing manifeste une envie farouche de remporter chaque match qu’il dispute, ces temps-ci. Il n’y parvient pas mais au moins ne perd-il plus ceux qui sont mal emmanchés, à l’image du nul arraché dimanche contre Metz (2-2). Ces progrès notoires, dans le jeu et l’état d’esprit, sont porteurs d’espoirs.
À première vue, il n’y a là rien de spectaculaire, ni même de rassurant. En sept matches disputés cette saison à la maison, le Racing n’en a toujours gagné qu’un seul – le 20 septembre devant quelque 5 000 spectateurs, aux dépens de Dijon (1-0) –, contre quatre défaites et deux nuls, alors qu’il en avait remporté sept des dix précédents à la Meinau. Mais ça, c’était avant la pandémie, quand le public jouait encore son rôle de douzième homme derrière les Bleus.
« À tout moment, on pensait être en mesure de remporter cette rencontre »
« On a mis beaucoup de temps à comprendre qu’il n’y avait personne pour nous pousser et qu’il fallait vraiment compter que sur nous-mêmes pour prendre les choses en mains, reconnaît l’entraîneur du Racing, en repensant certainement aux revers domestiques les plus frustrants, contre Lyon (2-3) et l’OM (0-1). Mais on a trouvé la bonne attitude en faisant abstraction des tribunes vides. »

Au classement, la situation reste toutefois précaire. Avec 11 points au compteur, la seizième place est presque flatteuse, étant donné que Strasbourg ne devance Lorient et Nîmes qu’au goal-average. Quant à la lanterne rouge dijonnaise, elle n’accuse finalement que deux longueurs de retard.

Accessoirement, les Bleus encaissent bien trop de buts (26 en 14 journées), seule la défense des “Crocos” nîmois étant encore plus poreuse, avec une unité de plus dans la musette.

Toutes ces bonnes raisons ont incité Thierry Laurey à « ne pas fanfaronner » dimanche en fin d’après-midi, quand il s’est agi de commenter le « très bon point » pris contre Metz après avoir été mené à deux reprises.

Si l’on s’en tient à scruter le verre à moitié plein, il y a quand même des motifs d’espoir. À commencer par ces trois matches sans défaite – contre Rennes (1-1), à Nantes (0-4) et donc face aux Grenats (2-2) –, soit un début de série qui doit permettre « d’alimenter la confiance des garçons », aux dires de Laurey.

Il est vrai que Ludovic Ajorque et les siens avaient perdu de vue la notion de séquence positive qui fait faire des bonds au classement. La dernière remonte à loin : en février quand le Racing avait été invaincu durant quatre journées avant de chuter à Montpellier puis de voir le championnat s’arrêter net, en raison de la pandémie.

L’autre raison de se montrer optimiste réside dans la qualité de jeu, en net progrès depuis un bon mois. « Il y a du mieux sur le terrain, abonde le coach. Certes, on prend encore deux buts, mais c’est avant tout lié à l’efficacité messine. On livre quand même un match consistant. À tout moment, on pensait être en mesure de remporter cette rencontre. Il nous a juste manqué un peu de lucidité pour enfoncer le clou. »

« On se crée des occasions nettes, il faut en convertir un peu plus »

Malgré le retour au premier plan d’Adrien Thomasson, auteur d’un but d’artiste pour égaliser à deux partout, on n’en est évidemment pas au “tiki-taka” à la mode du Barça, quand celui-ci n’était encore pas devenu une équipe anonyme de la Liga espagnole.


« On a péché au niveau de l’aspect technique dans les vingt derniers mètres, reconnaît Laurey. Pourtant, on a alterné le jeu court et le jeu long, on a tenté de contourner l’axe, où les Messins étaient bien regroupés, on a essayé, essayé… On aurait aimé être un peu plus efficace. Malgré le nombre de buts que l’on marque (avec 20 réalisations, le Racing fait partie des bons élèves en compagnie d’Angers, Rennes ou Lens) , on est encore perfectible. On se crée des occasions nettes, il faut en convertir un peu plus. Après, on n’est pas non plus obligé de prendre deux buts… »

Le Racing va pouvoir tenter de prouver qu’il retient bien les leçons dès mercredi (19h) du côté d’Angers. Le test s’annonce costaud. Car comme Metz, le SCO de Stéphane Bahoken (7e ) est une équipe qui ne réussit pas du tout aux Alsaciens, incapables de remporter le moindre match depuis leur retour en Ligue 1 (trois nuls, deux défaites).

À l’image de leur revers de la saison passée à Raymond-Kopa (0-1), la frustration est souvent de mise. Mais en novembre 2019, le Racing n’avait pas encore réussi à marquer le moindre but loin de la Meinau, alors qu’il en est déjà à 14 cette saison !

Faut-il y voir un signe positif supplémentaire ? « On a trois matches en dix jours (*), mais on n’a pas le choix, il nous faut prendre des points », conclut Thierry Laurey, qui espère s’appuyer sur l’esprit de corps naissant pour redresser la barre.

(*) après Angers, le Racing reçoit Bordeaux ce dimanche (15h) avant de finir l’année à Paris, mercredi en huit (21h)