Ligue Europa -Match de Barrage : Eintracht Francfort /RCS

equipe a écrit:
Bas Dost (Sporting) rejoint Francfort (officiel)
L'attaquant néerlandais quitte officiellement Lisbonne pour l'Eintracht. Montant de l'opération : 7 M€.
Francfort a officialisé ce lundi après-midi la signature de Bas Dost, comme annoncé. L'attaquant néerlandais de 30 ans quitte le Sporting pour rejoindre l'Eintracht contre environ 7 millions d'euros (+ 500 000 € de bonus et 15 % à la revente). Il pourrait être qualifié pour le barrage de retour de Ligue Europa face à Strasbourg, jeudi (20h30).
Dost, qui s'est engagé pour trois saisons, retrouve un Championnat allemand qu'il connaît, pour avoir évolué à Wolfsbourg de 2012 à 2016.

directracing a écrit:
Habib Beye croit en la qualification du Racing
L'ancien joueur du Racing Club de Strasbourg et actuel consultant dans le Canal Football Club, s'est exprimé sur le club alsacien suite à la défaite du Racing face à Rennes ce dimanche à l'occasion de la troisième journée du championnat de Ligue 1. L'ancien latéral voit bien le RC Strasbourg se hisser en phase de poules de l'Europa League :

"Ils peuvent le faire, tout est possible ! Je crois qu'ils s'ils ont fait tourner l'effectif c'est pour se donner les moyens d'avoir une équipe très compétitive. Il faut penser au fait que c'est important pour eux de jouer l'Europa League et ils s'en donnent les moyens. On peut considérer que c'était une moitié d'équipe de Strasbourg. Mais si Thierry Laurey a misé sur ces joueurs c'est qu'il veut aussi leur donner du temps de jeu et permettre à tout le monde d'avoir des conditions physiques intéressantes."

directracing a écrit:
Le beau record des supporters strasbourgeois pour le déplacement à Francfort
À l'occasion du match retour des barrages d'accession à l'Europa League, le Racing Club de Strasbourg aura la lourde tâche que d'affronter l'Eintracht Frankfurt dans un stade qui sera chaud comme la braise et qui verra près de 50 000 Allemands porter leur équipe. Mais dans ce stade qui peut accueillir 51 000 spectateurs, le Racing ne sera pas orphelin ! Effectivement, Ce sont environ 2600 supporters alsaciens qui effectueront le déplacement dans le "Main". Un record pour un déplacement en Coupe d'Europe. Comme le rappelle Philippe Wolff, président de la Fédération des Supporters, le précédent record remonte à 2005. 1300 fans strasbourgeois avaient alors effectué le déplacement à Bâle. Un grand bravo aux amoureux du Racing !

dna a écrit:
[Avant Francfort – Racing, jeudi] Trapp : « Nous sommes vexés »
Sorti désappointé jeudi dernier de la Meinau où son club, l’Eintracht, venait de s’incliner 1-0 en barrage aller, l’ex-gardien du PSG Kevin Trapp assure que son équipe, demi-finaliste l’an passé, est capable de renverser la vapeur ce jeudi (20h30) au retour à Francfort.C’était jeudi dernier, plus d’une heure après la défaite 1-0 de Francfort à la Meinau. Déçu de l’échec de l’Eintracht en barrage aller de la Ligue Europa, son gardien Kevin Trapp était, comme la majorité de ses partenaires, sorti tardivement du vestiaire.

« À la maison, nous sommes capables de miracles »

À en croire l’international allemand, les Francfortois qui, depuis, se sont inclinés 2-1 dimanche à Leipzig pour la 2e journée de Bundesliga, venaient de se livrer à une longue explication de texte, stigmatisant une première période qu’ils considèrent avoir ratée, même si les Strasbourgeois leur objecteront à juste titre qu’ils ont réussi la leur.

Le discours à chaud de l’ancien dernier rempart du PSG en disait déjà long sur le challenge que vont devoir relever les Bleus ce jeudi (20h30) au retour dans une Commerzbank-Arena pleine comme un œuf et chauffée à blanc.

Kevin Trapp, vous disiez avant ce barrage aller que si vos coéquipiers et vous n’étiez pas conscients de ce qui vous attendait à la Meinau, vous risquiez de vous faire surprendre. Et vous avez tout de même perdu…

Nous en étions conscients, oui. Mais notre première mi-temps a été très mauvaise. Nous n’avons pas été à la hauteur. Il nous a manqué beaucoup de choses, surtout en première période. Nous avons été beaucoup mieux en deuxième. Nous avons pressé les Strasbourgeois. Je pense que nous méritions d’inscrire un but. Mais nous avons perdu un à zéro et le match retour va être très compliqué.

Pour autant, nous sommes aussi conscients qu’à la maison, nous sommes capables de grandes choses, de miracles. Évoluer devant nos supporters va être un gros avantage.

Mais nous ne pourrons pas nous permettre de jouer comme en première mi-temps à Strasbourg. Sinon, nous ne passerons pas, c’est clair.

La Commerzbank-Arena aura-t-elle un rôle essentiel à jouer ?

Il y avait une belle ambiance à la Meinau. À Francfort, ça va être pareil, pour ne pas dire encore mieux. Le stade va être plein. Tout le monde – notre public comme nous – a envie de jouer la Coupe d’Europe. Nos fans vont nous pousser. Nous en aurons besoin. Dès la fin du match (à Strasbourg) , nous nous sommes parlé dans le vestiaire. Nous nous sommes dit qu’il nous serait impossible de jouer comme à l’aller. Mais nous restons très positifs. C’est le principal. Encore faut-il le concrétiser sur le terrain.
« C’est un grand défi »

Cette défaite de l’aller vous a-t-elle vexés, vos coéquipiers et vous ?

Oui, nous sommes vexés d’avoir perdu, non pas parce que notre adversaire a été meilleur, mais parce que nous n’avons pas fait notre travail. D’une certaine façon, ce peut être une bonne chose, parce que nous savons maintenant ce que nous devrons faire de différent chez nous.

Nous devrons être très attentifs, car si nous encaissons un but, notre mission sera encore plus dure à remplir. Les données sont simples : nous devons marquer deux buts sans en prendre.

C’est un grand défi, mais nous pouvons le gagner. Nous le savons et il faut y croire. Si nous n’y croyons pas, nous sommes déjà éliminés.

Ça veut dire que le rouleau compresseur qui s’est mis en route en deuxième période à Strasbourg va entrer en action dès la première seconde de jeu à Francfort ?

C’est nécessaire. Il nous faudra attaquer ce match retour comme la deuxième mi-temps de l’aller. Sinon, nous n’aurons aucune chance.

N’est-il pas regrettable que Strasbourg et Francfort s’affrontent en barrages plutôt qu’en phase de poules ?

Les deux équipes méritent d’accéder à cette phase de poules et c’est effectivement dommage que l’une des deux n’y participe pas.

Mais nous ne devons penser qu’à nous. Nous avons vu l’an dernier à Francfort à quel point jouer la Ligue Europa est beau. Nous avons surpris toute l’Europe avec nos supporters et nos résultats.

Notre envie est grande de le refaire cette année. Je l’ai dit et le répète : notre grand objectif, c’est de nous qualifier.

dna a écrit:
En relief - Une qualification à 3 millions d’euros
En 2019-2020, l’UEFA distribuera 560 millions d’euros aux clubs participant à la Ligue Europa. Une somme rondelette, mais nettement inférieure à la dotation de la Ligue des Champions : un peu plus de deux milliards.

Tout club qualifié pour la phase de groupes percevra 2,92 millions. S’y ajouteront éventuellement les primes de résultats des six rencontres au menu : 570 000 € pour une victoire, 190 000 € pour un nul.

Les premier et deuxième de chaque poule recevront des bonus respectifs d’un million et 500 000 €. 500 000 €, c’est aussi la récompense attribuée à chacun des 32 qualifiés pour les 16es de finale.

Le lauréat de l’épreuve engrangera 8,5 millions et le finaliste, 4,5. Sorti vainqueur des 2e et 3e tours préliminaires, le Racing est assuré d’empocher 540 000 €. S’il est éliminé ce jeudi à Francfort, il en percevra 300 000 de plus.
Sur ces montants viennent se greffer quelques gratifications annexes, comme la prime au classement UEFA (de 71 430 € à 3,42 millions). Absent des compétitions européennes depuis 14 ans, le Racing figurera forcément en bas de l’échelle. La billetterie des rencontres à domicile vient aussi en surplus.

D’un autre côté, il convient de défalquer pour les clubs les frais d’organisation des matches, les primes accordées aux joueurs et, dans le cas particulier du Racing, la suppression de subventions pour le centre de formation en cas de participation à la phase de poules.

Pour élaborer son budget 2019-2020, de l’ordre de 45 millions d’euros, Marc Keller s’est, comme toujours, montré prudent. « Nous avons budgété une 17e place en Ligue 1, une élimination dès notre entrée en Coupe de France (en 32es de finale) et en Coupe de la Ligue (en 8es ) , mais aussi en barrages de la Ligue Europa, détaille le président strasbourgeois. En cas d’élimination à Francfort, nous serons à zéro par rapport à ce budget. Mais si nous nous qualifions, tout ce que nous percevrons par la suite sera du bonus. Nous avons envisagé tous les cas de figure, par exemple les dépenses engagées en cas de déplacements lointains. Nous savons, à la louche, combien représenteront les recettes, dont une partie sera variable, et les frais. Mais nous ne le saurons avec précision que lorsque l’aventure sera terminée. »

dna a écrit:
Le groupe pour Francfort
Thierry Laurey a communiqué le groupe qui s’entraînera ce mercredi (18h30) à la Commerzbank-Arena de Francfort et y affrontera jeudi (20h30) l’Eintracht. Le coach du Racing a retenu 21 joueurs :
Sels, Kawashima, Kamara – Simakan, Ndour, Koné, Mitrovic, Carole, Djiku, Lala – Martin, Corgnet, Lienard, Bellegarde, Thomasson, Lebeau – Mothiba, Zohi, Ajorque, N. Da Costa, Botella.

Adi Hütter (Eintracht Francfort) : « Le résultat du match aller à Strasbourg est dangereux »
L'entraîneur de l'Eintracht Francfort Adi Hütter se méfie du court avantage acquis par Strasbourg en barrages aller de Ligue Europa, la semaine dernière (1-0). Il sait que le moindre but encaissé compromettra les chances de son équipe, jeudi (20h30), à la Commerzbank-Arena. « Quelle est votre approche de ce barrage retour contre Strasbourg, face à un adversaire positionné très bas et qui a pris l'avantage à l'aller (1-0) ?
Cela va dépendre du jeu, du déroulé du match. Je ne pense pas qu'il faut aller vite tout de suite. Ils sont très bons dans le jeu de transition, et le résultat du match aller est dangereux, il ne faut pas encaisser de but. Il faudra être vigilant, faire un contre-pressing très, très fort. Il faudra un jeu intelligent de notre part, ne pas se précipiter. Il ne faut pas encaisser de but, et on doit trouver des solutions face à un adversaire qui est très, très bas.
Que retenir des deux dernières défaites, contre Strasbourg (0-1) et Leipzig (1-2) ?
La première mi-temps à Strasbourg était vraiment nulle. Sur la deuxième période, on a eu deux bonnes occasions. La deuxième aurait dû faire but. Je pense qu'on avait eu la bonne approche par rapport au match. On va re-regarder à la vidéo l'analyse du match. On va revoir nos occasions malgré le fait qu'ils jouent bas, comment on a fait pour se les procurer. Il faudra mettre du mouvement sans le ballon. Je vais donner des éléments aux joueurs, j'espère qu'ils retranscriront cela sur le terrain. J'ai beaucoup aimé notre jeu jusqu'à la surface contre Leipzig.
Ante Rebic est-il prêt physiquement et mentalement ?
Il a participé à l'entraînement hier (mardi), ce sera plus intense aujourd'hui (mercredi). S'il est en forme, physiquement et mentalement, il est bien sûr une solution pour demain (jeudi). Je comprends votre intérêt pour lui, mais il ne s'agit pas de parler d'un joueur, mais de l'Eintracht. Je m'occupe de toute l'équipe, pas d'un seul joueur. Ce sera l'un des matches les plus importants de l'année et je dois être concentré sur l'équipe. S'il est à 100 % en forme, il peut nous aider beaucoup, sinon je mettrai un autre joueur sur le terrain. Mais j'ai toujours 100 % confiance en chacun de mes joueurs. »
Sebastian Rode est disponible
Touché dimanche contre Leipzig, le milieu allemand Sebastian Rode a confirmé qu'il était apte pour le match contre Strasbourg : « J'ai eu une petite blessure à l'oeil et à la cuisse, rien de grave, je suis disponible pour demain. Je serai à 100 %. »
equipe

dna a écrit:
Francfort – Racing : braquez la Commerzbank !
Fort de son pécule d’un but acquis à l’aller jeudi dernier à la Meinau (1-0), le Racing va tenter de rafler la mise à la Commerzbank-Arena, ce jeudi soir (20h30), face à un Eintracht Francfort revanchard, pour se qualifier en phase de groupes.
L’ombre de Zinédine Zidane plane encore sur la Commerzbank-Arena, bien plus que les fantômes marseillais qui l’ont traversée comme des âmes en peine en phase de poules de la Ligue Europa la saison passée.

Le 29 novembre 2018, l’OM est reparti tête basse de Francfort, étrillé 4-0 dans une ville où les trois précédents visiteurs français en Coupe d’Europe avaient eux aussi reçu la leçon : Bordeaux battu 3-0 en 2013, Sochaux dominé 4-2 en 1980 et Monaco fessé 3-0 en 1974.

Un chapitre glorieux à écrire

L’ombre de Zizou plane, oui, car c’est sans doute à Francfort que le génie français a livré le match le plus abouti de sa carrière. C’était le 1er juillet 2006, lors d’un quart de finale de Coupe du Monde entre la France et le Brésil.

Ce jour-là, l’artiste de bleu vêtu avait ridiculisé ses pairs auriverde et écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du foot français (1-0), finaliste malheureux quelques jours plus tard à Berlin.

Ce jeudi soir (20h30), dans une enceinte à guichets fermés qui va rugir bien avant le coup d’envoi, le Racing écrira peut-être lui aussi le chapitre le plus glorieux de son histoire récente, à sa dimension évidemment, mais une dimension européenne quand même.

Quand on sait d’où il revient, de cette 5e division dans laquelle il était tombé en 2011, cet épilogue de la phase préliminaire, déjà marquée par les éliminations du Maccabi Haïfa (Israël) et du Lokomotiv Plovdiv (Bulgarie), pourrait avoir un lustre encore magnifié par la splendeur de l’écrin hessien.

Tout à l’heure, le peuple francfortois, qui avait adopté le blanc et le rouge pour code vestimentaire aux tours précédents contre Tallinn (Estonie) et Vaduz (Liechtenstein), sera habillé tout en noir, à la manière des rugbymen néo-zélandais qui portent le deuil de leurs adversaires. 47 000 Allemands pousseront les “Aigles” à fondre sur les “Cigognes” du Racing, soutenues par 2 600 Alsaciens.

Mais le volatile bas-rhinois ne se laissera pas voler dans les plumes sans combattre. D’autant qu’il se présente à la Commerzbank-Arena avec un petit pécule qu’il a couvé depuis son succès 1-0 jeudi dernier à la Meinau et qu’il se prépare à défendre bec et ongles.

On n’ira pas jusqu’à dire qu’une qualification à la Commerzbank-Arena serait le casse du siècle. Mais quel butin ce serait pour les Bleus d’en repartir en ayant fracturé le coffre-fort de Francfort, dernier demi-finaliste de l’épreuve !

L’avant-centre strasbourgeois Ludovic Ajorque se voit bien jouer les braqueurs de haut vol : « Un barrage de Ligue Europa dans un stade de 50 000 places, c’est plus qu’excitant. On n’a pas d’angoisse. Au contraire, c’est motivant. »

Son entraîneur Thierry Laurey s’efforce lui aussi de dédramatiser la portée et la résonance de l’événement.

« Francfort reste favori »

« En France, il y a des ambiances similaires quand c’est plein au Vélodrome de Marseille, au Parc OL à Lyon ou au Parc des Princes à Paris. Ce sera peut-être un peu plus folklorique ici parce qu’il y aura des tifos assez sympas. Mais sincèrement, ça va motiver les joueurs. Il n’y a pas de stress. L’un de nos objectifs était de nous retrouver là. On ne va pas stresser alors qu’on est train de vivre ce qu’on voulait. »

Sauf qu’un Racing au pied de la montagne francfortoise en veut plus. Son coach fait plus que le suggérer. « Nous sommes à 90 ou 120 minutes (il marque une pause) … d’un rêve, je ne sais pas, mais d’un objectif, oui. Malgré le score de l’aller, Francfort reste favori. On a les garçons pour lui poser des problèmes, mais l’Eintracht va faire tout ce qui est en son pouvoir pour se qualifier. Pour se qualifier, il devra marquer. »

Le Racing, lui, n’en aura pas nécessairement besoin. Ne pas prendre de but suffirait à son bonheur et ferait des Bleus les improbables, mais dignes successeurs d’un certain Zizou.

dna a écrit:
Zoom sur… | L’adversaire du Racing, ce soir (20h30), en barrage retour de la Ligue Europa Francfort ne pense qu’à ça
Devant 47 000 spectateurs acquis à sa cause, l’Eintracht Francfort n’a pas le choix : tout autre résultat qu’un succès, assorti de la qualification, représenterait un terrible échec.
Tout Francfort ne pense qu’à ça. Ou presque. Se qualifier pour la coupe d’Europe est en effet presque devenu une obligation depuis son magnifique parcours de la saison passée.

Défaits en demi-finale de la Ligue Europa par Chelsea (aux tirs au but), les hommes d’Adolf Hütter ont fait rêver leurs fervents supporteurs pendant de longs mois. Et ces derniers y ont pris goût.

Alors, forcément, à la question de savoir si ce barrage retour face au Racing est « le match le plus important du début de saison », l’entraîneur autrichien de l’Eintracht répond « oui » sans faire de chichis.

La Ligue Europa, « grand objectif du club »

« Le plus important est de disputer une compétition internationale, a ainsi rappelé “Adi” Hütter. Et bien entendu on veut profiter de cette opportunité pour se qualifier en Ligue Europa, c’est le grand objectif du club en ce début de saison. »

Pour y arriver, les Allemands devront obligatoirement marquer, le Racing ayant pris une option en s’imposant 1-0 à la Meinau lors de la manche aller. Pas de quoi inquiéter les Francfortois, rassurés par leur… défaite à Leipzig dimanche, lors de la 2e journée de Bundesliga (2-1).

« On a réalisé une belle performance à Leipzig, même si le résultat final ne m’a pas plu. Mais on a été très bon jusque dans la surface. Et même si le RB n’encaisse pas beaucoup de buts, on s’est créé des occasions et on a marqué (Paciencia a réduit la marque, ndlr) », a ainsi exposé l’entraîneur.

Les Francfortois prennent aussi en exemple leur quart de finale de Ligue Europa de la saison passée. Défaits 4-2 au stade de la Luz par le Benfica Lisbonne, Kevin Trapp et les siens avaient complètement renversé la vapeur pour s’imposer 2-0 à la Commerzbank-Arena et décrocher leur ticket pour le dernier carré.

Le coach s’appuie aussi sur la prestation de ses troupes en Alsace la semaine passée pour trouver quelques motifs d’espoir. « La première période était nulle, mais en deuxième, on a vu une équipe qui s’est créé des occasions (dont deux nettes, grâce à Kamada). On aurait pu marquer. En tout cas, on a eu la bonne approche », a répété Hütter.

« On va regarder à nouveau le match (aller) , revoir nos occasions pour essayer de trouver des solutions offensives, a ajouté l’entraîneur des Aigles. Même si Strasbourg joue bas, on aura des occasions. On en a eu au match aller, malgré leurs deux lignes défensives. Il faut surtout bien travailler les mouvements, le jeu sans ballon et chercher la profondeur. »
47 000 fans prêts à rugir

Mais pas question, si l’on en croit Hütter, de se précipiter et de faire n’importe quoi d’entrée de jeu. « On n’a pas obligatoirement besoin de commencer la rencontre à fond, a asséné le technicien autrichien. Tout dépendra du jeu, de la configuration du match. On affronte un adversaire qui joue bien et il faudra jouer intelligemment. Il faudra être vigilant et faire un gros pressing, car Strasbourg est une équipe dangereuse. »

Et le coach de rappeler que certes son équipe « doit marquer deux fois (pour se qualifier) , mais si Strasbourg marque, on est éliminé ». Du moins, la tâche serait-elle d’autant plus compliquée.

Sûrs de leur force, les Francfortois se sont entraînés pour la dernière fois hier, sur le coup des 15 h, dans la bonne humeur et sous un soleil de plomb, à quelques centaines de mètres de leur antre fétiche. Un antre où 47 000 fans de l’Eintracht devraient rugir comme jamais ce soir. Au Racing de répondre présent pour mettre à mal les beaux plans allemands

Interview | Le milieu offensif de l’Eintracht Rode : « On est capables de relever le défi »
Entré juste après la mi-temps, lors du match aller, à la Meinau, le milieu offensif Sebastian Rode croit dur comme fer aux chances de qualification de son équipe ce soir, lors de la manche retour de ce barrage de Ligue Europa face au Racing.

Son entrée en jeu, à la 46e minute du match aller, a marqué les esprits, jeudi dernier à la Meinau. En relayant un Mijat Gacinovic fantomatique, Sebastian Rode a bouleversé le visage de l’Eintracht. Plus dangereux, plus porté vers l’avant, l’équipe d’Adolf Hütter a clairement changé de braquet sous l’impulsion de son relayeur.
Revenu dans le club où il a débuté – après des passages mitigés au Bayern Munich (entre 2014-2016), puis au Borussia Dortmund (2016-2018) – le milieu de terrain de 28 ans espère se faire remarquer aussi ce soir. Mais le natif de Seeheim-Jugenheim, petite ville de Hesse proche de Francfort, rêve surtout de décrocher un ticket pour la phase de poules qui ravirait toute la cité du Main.

Sebastian, comment abordez-vous cette rencontre ?

C’est tout simplement le match le plus important de ce début de saison. Lorsqu’on peut décrocher un ticket pour la coupe d’Europe, ça ne peut qu’être important. On a vu la différence au niveau de l’engouement la saison passée. Et là, on sent déjà l’excitation en ville, même si on n’en est qu’au stade des qualifications.

Vous n’avez pas réussi à marquer jeudi dernier. On imagine que vous souhaitez rectifier le tir demain…

Peu importe qui marque, mais il nous faut deux buts ! Et surtout, il faut éviter d’en encaisser un. Quoi qu’il arrive, il faudra faire une belle performance si nous voulons réussir à nous qualifier.

Vous étiez incertain pour cette rencontre en raison d’une douleur à la cuisse. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Je vais bien. J’ai eu une petite blessure à la cuisse, un coup au visage (il arbore encore un bleu au coin de l’œil gauche, ndlr) , mais rien de dramatique, je suis disponible et content d’être à 100 %.

L’année passée, cette équipe de Francfort avait un énorme mental, on l’a notamment vu lors de la qualification face à Lisbonne (en quart de finale). Êtes-vous aussi fort dans ce domaine cette année ?

On est encore tôt dans la saison, beaucoup de joueurs sont partis, d’autres sont arrivés, mais je suis sûr qu’on est capables de relever ce défi. Je sens qu’on peut faire la différence, même face à un adversaire qui va beaucoup défendre, surtout qu’on pourra compter sur l’aide de nos supporteurs.
dna

dna a écrit:
Racing – Francfort: tous les mêmes?
On prend les mêmes et on recommence ? Pour le barrage retour de la Ligue Europa, ce jeudi à la Commerzbank-Arena (20h30), Thierry Laurey et Adolf Hütter pourraient bien aligner les deux mêmes onze qu’une semaine auparavant à la Meinau.

En faisant largement tourner son effectif, dimanche dernier, lors de la défaite du Racing à la Meinau face au leader rennais (0-2), Thierry Laurey avait une petite idée derrière la tête. L’entraîneur strasbourgeois pensait aussi au barrage retour qui attendait son équipe quatre jours plus tard chez l’Eintracht Francfort.

Lienard, Thomasson, Ajorque, Zohi et Mitrovic n’ont pas enlevé leur veste de survêtement; Lala a, lui, joué un peu moins de 45 minutes. De quoi garder du gaz pour cette manche retour et aligner les mêmes titulaires qui avaient débuté jeudi dernier ? Ce serait la tendance même si une option un poil plus défensive n’est pas à exclure.

Côté allemand, on a également bien joué du turnover lors de la défaite à Leipzig (1-2). Car le match le plus important est bien celui face au Racing. Les seules incertitudes concernent les présences de Rebic et Gacinovic, tous deux sorties dès la mi-temps il y a une semaine, dans l’équipe de départ. Le Croate et le Serbe se sont entraînés normalement, en début d’après-midi, et une absence demain serait purement stratégique.

Les équipes probables

FRANCFORT : Trapp – Abraham, Asede, Hinteregger – Da Costa, Rode, Fernandes, Kostic – Kamada – Paciência, Rebic.

RACING : Sels – Lala, Kone, Mitrovic, Djiku, Carole – Lienard, Martin, Thomasson – Ajorque, Zohi.

directracing a écrit:
La police allemande met les supporters du Racing en garde
Suite aux incidents qui sont intervenus à la suite de la rencontre aller entre Strasbourg et Francfort, la police allemande ne souhaite pas prendre de risque et met d'ores et déjà en garde les supporters strasbourgeois. Les forces de l'ordres s'attendent à voir débarquer de nombreux partisans du club de Karlsruhe qui accompagneront quelques "supporters" du Racing. La police craint alors des affrontements dans la ville et conseille aux supporters strasbourgeois de ne pas se rendre dans Francfort avant 17H00. À souligner que les supporters strasbourgeois auront le droit de porter des maillots et des écharpes aux couleurs du club alsacien alors qu'à l'inverse, les fans allemands n'y étaient pas autorisés.

Pour la composition des deux équipes, peu de changements par rapport à la première manche. Même aucun chez les Alsaciens comme c'était à prévoir après le turnover opéré dimanche dernier contre Rennes (0-2). En revanche, à Francfort, Adi Hütter a été contraint de se passer des services de son capitaine Abraham qui n'est même pas dans le groupe. C'est l'ancien Monégasque Touré qui prend sa place. Au milieu, Rode et Kohr remplacent Fernandes et Joveljic.

FRANCFORT: Trapp - Touré, Hasebe, Hinteregger - Da Costa, Kohr, Rode, Kostic - Kamada - Paciência, Rebic.
RACING: Sels - Lala, Koné, Mitrovic, Djiku, Carole - Thomasson, Martin, Lienard, Zohi - Ajorque.
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La Commerzbank-Arena sonne encore creux mais ce ne sera plus la même histoire dans 50 minutes. L'ambiance devrait être oppressante pour les Strasbourgeois qui seront néanmoins soutenus par 2600 supporters.
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Les Strasbourgeois viennent d'entrer sur la pelouse pour débuter leur échauffement sous la bronca du kop francfortois. Un petit aperçu de qui les attendra tout à l'heure.
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Pour info, la dernière fois que les deux équipes s'étaient rencontrées, avant ce barrage de Ligue Europa, l'Eintracht avait battu le Racing à Kehl en amical. C'était en 2010 et les buteurs alsaciens se nommaient Sikimic et Mathlouthi
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Ante Rebic est bien aligné dans l'attaque allemande à deux pointes avec Paciência. Un doute planait suite à la mauvaise prestation du croate à la Meinau. D'aucuns le disaient perturbé par des rumeurs concernant un éventuel transfert. Adi Hütter lui réitère malgré tout sa confiance. Il faut dire que l'attaquant est un bien beau joueur.
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Malgré leur victoire à l'aller, les Alsaciens laissent l'étiquette de favori à l'Eintracht Francfort, demi-finaliste de la dernière édition de la Ligue Europa. C'est vrai qu'au vu de la seconde période à la Meinau, le Racing peut s'attendre à souffrir ce soir. Pour autant, il aura une vraie carte à jouer pour bousculer la hiérarchie.
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Si par bonheur, le Racing venait à se qualifier ce soir, il connaîtra ses adversaires dès demain. Le tirage au sort de la Ligue Europa est prévu à 13h à Monaco. Et le premier match de la phase de poules est programmé le 19 septembre.
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On ne dira jamais assez l'importance que va avoir l'entame de match. Avec son public bouillant, l'Eintracht va vouloir enflammer la partie pour noyer les Alsaciens sous leurs vagues offensives. L'expérience est clairement du côté allemand puisque pour la majorité des Strasbourgeois, cette campagne européenne constitue son baptême du feu sur la scène continentale.
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La Commerzbank-Arena a une belle caisse de résonnance lorsque les spectateurs se mettent à chanter tous en chœur.
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Les deux équipes font leur entrée sur la pelouse. C'est maintenant ou jamais pour le Racing de réécrire une glorieuse page de son histoire européenne.
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C'est parti à la Commerzbank-Arena!
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Comme attendu, les Alsaciens évoluent plutôt bas sur le terrain et laissent l'Eintracht.
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Pied en avant de Lala sur Kostic ce qui ne plaît pas au Serbe.
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Kostic recommence à faire des siennes sur le côté gauche. Attention au Serbe!
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Première parade de Sels face à Da Costa, Danny pas Nuno, mais le défenseur allemand est finalement signalé en position de hors-jeu.
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Y a-t-il un peu de fébrilité chez les Alsaciens. Pas inquiété, Mitrovic manque totalement sa passe pour Lienard qui concède un coup franc.
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Premier centre du Racing dans la surface francfortoise. Il est l'œuvre de Lala. Hinteregger dégage de la tête.
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Belle sortie de balle alsacienne de Lala qui combine avec Martin et Thomasson. Malheureusement, le centre de l'ex-Montpelliérain en direction d'Ajorque est contré.
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Les Alsaciens cherchent systématiquement Ajorque de la tête pour essayer de bénéficier des deuxièmes ballons.
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La frappe lointaine de Kostic passe assez nettement à côté.
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Hinteregger gagne un nouveau duel avec Thomasson. l'Autrichien décide de mener tout seul la contre-attaque qui se termine par une frappe tendue qui passe un mètre à côté du but de Sels. Attention à ces pertes de balle.
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Le premier coup franc intéressant pour les Strasbourgeois a bien failli se transformer en contre éclair de l'Eintracht.
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Les Allemands ne partent pas à l'abordage mais on sent quand même qu'il y a de l'espace dans le dos des défenseurs.
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Aïe Zohi... Sur un bon mouvement bas-rhinois, le buteur du match aller est servi sur son aile gauche. Mais son centre atterrit directement dans les pieds de Hinteregger.
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Le Racing évite de balancer pour relancer proprement. gare toutefois à ne pas trop en faire car il a déjà perdu quelques ballons dans ses 30 derniers mètres...
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Kamada déborde sur le côté gauche et centre en retrait. Dans la surface, Rebic ouvre son pied mais manque totalement son geste.
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Le Racing a du mal à conserver le ballon et le rend systématiquement à son adversaire.
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But de Mitrovic contre son camp! 1-0
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But de Mitrovic contre son camp! Le capitaine Hasebe remonte le ballon et perfore la cuirasse alsacienne avant de décaler Rebic sur la gauche. Le Croate déborde puis se recentre avant d'envoyer un pétard dans les six mètres que Mitrovic dévie malencontreusement dans son propre but. Tout est à refaire pour le Racing!
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Adrien Thomasson souffre depuis le début du match. Il vient d'être averti par M. Grinfeld.
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L'Eintracht pousse pour faire le break. Le Racing souffre et concède un corner sur lequel la tête de Touré n'est pas cadrée.
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Alors que Djiku reste au sol après un duel, M. Grinfeld laisse le jeu se poursuivre. Rode part en contre et sert en retrait Kamada dont la frappe à l'entrée de la surface est repoussée par Martin.
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Sur un centre de Hinteregger, Lala concède un coup franc sous forme de mini-corner après avoir touché le ballon de la main.
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Le coup franc allemand ne donne rien, fort heureusement.
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Nouvelle situation chaude devant le but de Sels sur une montée de Touré qui tergiverse dans la surface. Finalement, après une partie de billard, un hors-jeu est signalé.
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On se regarde un peu dans la surface strasbourgeoise au lieu de dégager. Résultat: corner allemand.
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La parade de Sels! Sur le corner, Paciência place un coup de tête au second poteau que le portier strasbourgeois va chercher d'un beau plongeon.
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Sur une passe en retrait de Touré, Ajorque n'est pas loin de l'interception.
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La volée d'Ajorque! Sur un centre de Lala, le grand Strasbourgeois fait un appel au second poteau pour tenter une volée en pleine course. Malheureusement c'est trop écrasé pour surprendre Trapp. Voilà la première action du Racing!
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Le Racing perd un peu les pédales par moment et se complique inutilement la vie face au pressing francfortois.
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Sur une balle en profondeur, Rebic percute Sels qui reste au sol.
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 Le rouge pour Rebic! M. Grinfeld estime que le Croate n'a rien fait pour arrêter son geste et exclue l'attaquant de l'Eintracht. Le Racing va évoluer à 11 contre 10.
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Ce fait de jeu va forcément permettre au Racing, ultra dominé depuis le début de la rencontre, de souffler un peu.
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Matz Sels reste au sol après avoir été touché au torse.
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Adi Hütter est à son tour averti par M. Grinfeld.
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Trois minutes de temps additionnel.
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C'est la pause ici à la Commerzbank-Arena. Le Racing est mené le plus logiquement du monde par l'Eintracht Francfort qui a égalisé sur l'ensemble des deux matches. Mais le rouge de Rebic va peut-être, on l'espère en tout cas, changer la face de ce barrage retour.

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C'est reparti à la Commerzbank-Arena!
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La frappe rasante de Kamada file à côté. L'Eintracht redémarre plein pot.
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Carole voit l'appel de Thomasson mais l'ouverture du latéral gauche est un poil longue et termine dans les gants de Trapp.
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Ca chauffe sur le terrain à l'image de ce duel sans concession de Hinteregger face à Lala.
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Martin lance le contre strasbourgeois via Carole. Finalement, c'est un corner pour le Racing.
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La tête de Koné à côté! Sur un centre de Lienard, Kone s'envole et place sa tête à côté du but de Trapp.
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Ouh, ça sent pas bon pour Lienard qui a eu un geste d'humeur sur une faute de Kohr qui fait une première faute et prend un jaune.
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Et voilà, M. Grinfeld attend que Lienard se relève pour l'expulser. Quel dommage pour le Racing et quel manque d'expérience de Lienard qui a répondu à la provocation allemande.
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L'Eintracht repart immédiatement à l'abordage. C'est la folie dans le stade!
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Malheureusement, l'expulsion de Lienard complique encore la donne pour le Racing.
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But de Kostic pour Francfort! 2-0
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But de Kostic pour Francfort! Djiku fait une faute aux abords de sa surface. Kostic se charge d'envoyer le ballon sous la barre de Sels qui ne peut rien faire. Le Racing est virtuellement éliminé.
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Le contre de Zohi! L'Ivoiro-Malien part comme une balle et pénètre dans la surface allemande mais bute sur Trapp.
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Troisième but pour l'Eintracht signé Da Costa.3-0
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Troisième but pour l'Eintracht signé Da Costa. L'insaisissable Kamada déborde sur son côté droit et adresse un centre parfaitement coupé par Da Costa dans les six mètres. Le Racing est en train de craquer...

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Changement offensif, forcément, côté Racing. Koné est remplacé par Da Costa.
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La barre pour Kostic. Sur un mouvement limpide, le Serbe est servi dans la course et envoie un pétard sur la barre de Sels. Attention à ce que le match en vire pas à la déculottée...
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La parade de Trapp. Zohi emmène le contre et finit par servir Thomasson à l'entrée de la surface. Mais la frappe de l'ancien Nantais, trop molle, est sortie par un Trapp vigilant.
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Fernandes remplace Kohr à l'Eintracht.
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Hinteregger est averti.
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Au tour de Fernandes de recevoir un carton jaune.
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Le Racing tente de se projeter vers l'avant mais ce n'est pas concluant. On sent que physiquement, c'est très dur vu l'intensité mise par l'Eintracht depuis le début de la partie.
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Gacinovic remplace Paciência qui aura bien embêté l'arrière-garde du Racing.
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Cette fin de match est totalement décousue. Le Racing ne parvient pas à faire doute un Eintracht sûr de sa force. Les carottes sont cuites.
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Dernier coup de poker de Thierry Laurey. Double changement: Mothiba et Bellegarde remplacent Ajorque et Thomasson.
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Rode est remplacé par Joveljic.
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Joveljic entre immédiatement en action mais ne cadre pas sa frappe en pivot.
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La fin de l'aventure européenne se rapproche. Le Racing aura tout donné ce soir mais il était bien moins fort que son adversaire allemand.
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Le Racing essaie de réduire la marque mais cela manque de conviction.
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C'est terminé à la Commerzbank-Arena sur cette sévère défaite du Racing face à l'Eintracht Francfort. Il n'y a rien à redire sur le résultat, totalement logique mais défavorable à des Alsaciens qui ont pris une leçon, tout simplement. Le Racing ne verra pas la phase de poules de la Ligue Europa.

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dna a écrit:
Le Racing n'a rien pu faire contre l'Eintracht Francfort (3-0)
Essoré par un Eintracht Francfort irrésistible devant ses fabuleux supporters, le Racing a été fort logiquement sorti de la Ligue Europa, avant même la phase de poules, lors de ce barrage retour. L'épopée européenne aura duré six semaines, c'est déjà mieux que rien.

A la bourse de Francfort, les actions Racing avaient été revues à la hausse depuis une semaine et la victoire alsacienne lors du barrage aller à la Meinau (1-0). Mais dans la capitale européenne de la finance, avec Londres, personne n’imaginait voir les valeurs bas-rhinoises s’envoler après le retour dans une Commerzbank-Arena pleine comme un œuf.

Le début de rencontre a confirmé la tendance avec une mainmise allemande sur le jeu. Les vaillants Alsaciens s’en sont tenus à leur plan initial : bien défendre dans leur 5-4-1 et essayer de piquer en contre en s’appuyant sur Ludovic Ajorque. Face à la furia de l’Eintracht, l’idée avait du panache.

Da Costa, Danny pas Nuno, a été le premier à tester Sels (7e). Il a rapidement été imité par Rode à l’interception puis à la frappe (17e). Ce fut ensuite au tour de Rebic, sur un centre de Kamada, de se retrouver en bonne position sans parvenir à conclure (24e). Qu’à cela ne tienne, deux minutes plus tard, le Croate, parfaitement décalé par son capitaine Hasebe, contraignait Mitrovic à marquer contre son camp sur une frappe tendue (1-0, 26e).
Un carton rouge de chaque côté

A ce moment de la partie, au petit jeu de la bourse, les actions de l’Eintracht retrouvaient leur crédit initial qui faisait de Francfort le favori logique de cette double confrontation. Surtout que Paciência, sur corner, était proche de doubler la mise sans une parade de Sels (38e).

Mais le marché européen peut être soumis à quelques fluctuations. Le coup de pied de Rebic sur la poitrine de Sels, sur un ballon en profondeur, en était une. Avec l’exclusion du Croate (44e), le Racing, uniquement dangereux sur une volée trop écrasée d’Ajorque (41e), avait à nouveau le droit d’y croire.

Certains traders auraient peut-être changé de cheval, mais à Francfort on en a vu d’autres. Et un nouveau fait de jeu a sensiblement refait pencher la balance dans le camp allemand. Pour avoir répondu à une faute de Kohr, Lienard a été rapidement expulsé au retour des vestiaires (53e). Et dire qu’une minute auparavant, Koné avait eu une belle situation sur un centre du même « Dim »...
Le coup d’assommoir de Kostic

Galvanisé par son fantastique public, l’Eintracht a immédiatement profité de la situation pour voir sa cote repartir à la hausse. Un magnifique coup franc de Rebic n’a laissé aucune chance à Sels (2-0, 60e), puis l’insaisissable Kamada a une nouvelle fois débordé la défense du Racing pour servir Da Costa sur un plateau (3-0, 66e).

La menace d’un krach boursier totalement éloignée, malgré une frappe de Thomasson sortie par Trapp (73e), le Racing a tenu à soigner sa sortie de cette Ligue Europa en ne sombrant pas corps et biens. Malgré ce sévère revers, totalement logique, les Strasbourgeois n’ont pas à rougir de leur parcours. Et qu’ils se rassurent, leur cote reste au zénith dans le cœur de leurs supporters.
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La fiche
Eintracht Francfort 3
Racing 0
FRANCFORT. Commerzbank-Arena. Mi-temps : 1-0. Buts : Mitrovic (26e c-s-c), Kostic (61e), D. Da Costa (66e). Arbitre : Orel Grinfeld (Israël). 50000 spectateurs. Avertissements : Hütter (entraîneur, 45e), Kohr (55e), Hinteregger (76e), Gelson Fernandes (79e) à Francfort ; Thomasson (29e) à Strasbourg. Expulsions : Rebic (44e) à Francfort ; Lienard (55e) à Strasbourg.
FRANCFORT : Trapp – Al. Touré, Hasebe (cap), Hinteregger – D. Da Costa, Kohr (Gelson Fernandes, 75e), Rode (Joveljic, 90e), Kostic – Kamada – Paciencia (Gacinovic, 83e), Rebic. Entraîneur : Adolf Hütter.
RACONG: Sels – Lala, Koné (N. Da Costa, 69e), Mitrovic (cap), Djiku, Carole – Thomasson (Bellegarde, 88e), Martin, Lienard, Zohi – Ajorque (Mothiba, 88e). Entraîneur : Thierry Laurey.

Un feu rouge et noir au cœur de la forêt
La Commerzbank Arena a été fidèle à sa réputation hier soir. Les supporters de Francfort, déchaînés comme jamais, ont montré aux Strasbourgeois ce qu’était l’Europe. La vraie.

Les anciens l’appellent toujours Waldstadion, plutôt que Commerzbank Arena. Il faut dire que le stade fétiche de l’Eintracht a une histoire bien plus ancienne que sa dénomination bancaire, survenue après la rénovation du stade pour la coupe du monde 2006, pourrait laisser croire.
Un combat de Muhammad Ali en septembre 1966 !
Depuis 1925 exactement, les Aigles planent sur un stade planté au milieu d’une forêt, sur le site d’un ancien stand de tir. L’arène allemande en a donc vécu, des soirées européennes. Et pas des moindres, puisque sans parler de son magnifique parcours de la saison passée, l’Eintracht a tout de même remporté la coupe de l’UEFA, l’ancêtre de la Ligue Europa, en 1980.
D’autres événements tout aussi mythiques ont marqué l’enceinte francfortoise de leurs empreintes. Comme ce combat entre Muhammad Ali et le champion allemand Karl Mildenberger, en septembre 1966. Hier soir, dans un antre quasiment comble, les 47000 supporters de l’Eintracht espéraient bien ajouter une ligne à leur légende.

Un kop local de 10 000 âmes au bas mot

À 19h, les allées autour du stade sont déjà saturées de fans tous vêtus de noir. Mais une demi-heure plus tard, ce sont bien les 2600 Strasbourgeois qui donnent de la voix. Le désormais traditionnel « Ce soir, c’est la coupe d’Europe » retenti, rapidement couvert par les sifflets d’un kop de l’Eintracht déjà fort bien garni.
Des sifflets qui redoublent trois quarts d’heure avant la rencontre, quand les Bleus font leur entrée sur la pelouse, avec « The Passenger » d’Iggy Pop qui résonne en fond.
Mais le premier vrai frisson intervient peu avant 20h, quand les Aigles déboulent sur leur pelouse fétiche, Sebastian Rode en tête, pour leur échauffement. Des Ultras Frankfurt à la Brigade Nassau, en passant par la Binding Szene (du nom de la bière locale), les Inferno, les Ragazzi, les Droogs ou encore le commando Giessen, tout le monde chante d’une même voix.
Mais on n’en est encore alors qu’à l’apéritif. Le plat principal sera bien plus copieux. À 20h23, les choses sérieuses commencent. Le parcage visiteurs lance «Un seul amour…» mais il est vite inaudible. Il faut dire que c’est le moment choisi par le speaker pour présenter le onze francfortois.
Dans le kop local – soit au bas mot 10 000 personnes –, des milliers de ballons blancs gonflés à l’ancienne descendent de la tribune supérieure, tandis que celle du bas agite des dizaines de drapeaux noirs. Le début de la rencontre est à la hauteur de la réputation bouillante de l’enceinte du Main. La première accélération de Danny Da Costa fait lever toute la tribune et une incroyable bronca en descend à chaque prise de balle strasbourgeoise.

Du chaudron à l’enfer

Et que dire lorsque, peu avant la mi-temps, l’arbitre israélien a expulsé Ante Rebic après sa charge incontrôlée sur Matz Sels. De quoi transformé hélas le chaudron en enfer, à voir le comportement intolérable des supporters les plus virulents, allant jusqu’à cracher sur l’homme au sifflet lors de son retour au vestiaire à la pause.
Le meilleur public de France est bel et bien strasbourgeois. Mais hier, le onze alsacien a joué dans une ambiance qui n’a pas d’égale dans l’Hexagone. Et qui n’en aura certainement jamais…
dna

dna a écrit:
Un monde d’écart entre l’Eintracht et le Racing
Vainqueur 1-0 à l’aller à la Meinau, le Racing a été surclassé hier à Francfort face à un Eintracht poussé par un formidable public. Son aventure européenne s’arrête là. Il ne verra pas la phase de poules de la Ligue Europa.
La marche était – beaucoup – trop haute. On promettait l’enfer au Racing hier à la Commerzbank-Arena face à un Eintracht Francfort vexé de sa défaite 1-0 une semaine plus tôt à la Meinau en barrage aller de la Ligue Europa. Il l’a vécu dans l’antre du dernier demi-finaliste de la compétition et a mesuré le monde qui le sépare du gotha européen.

Dix minutes seulement, il a pu croire que son étoile, qui avait pâli durant toute la première période ou presque, allait retrouver de son éclat, lorsqu’il a joué en supériorité numérique. Mais l’illusion a fait long feu.

Le tsunami qui descend des tribunes pousse les vagues offensives allemandes

Voilà en effet presqu’une mi-temps qu’il souffre quand survient le fait de jeu qui aurait pu changer sa destinée continentale. Les Bleus ont, jusqu’ici, tellement été acculés sur leur but qu’ils ont eux-mêmes – et bien malencontreusement – inscrit le but qui a remis les Francfortois à leur hauteur sur les deux matches. Le tsunami qui descend des tribunes pousse les vagues offensives allemandes. Les Racingmen prennent la marée.

Même privé de son capitaine Abraham, absent de la feuille de match, Francfort met le paquet. Le Japonais Daichi Kamada régale de sa technique. Ante Rebic s’est débarrassé du boulet qui lestait son linceul de fantôme à la Meinau, quand son entraîneur Adi Hütter l’avait sorti à la pause devant l’indigence de sa prestation. Le Croate est redevenu ce taureau qui fonce dans le tas sans retenue, ce qui va lui coûter cher juste avant la pause.

Mais pour l’heure, c’est lui qui, d’un crochet, prend Martin à contre-pied et enroule un centre du gauche que le capitaine strasbourgeois, Stefan Mitrovic, propulse au fond de son propre but, alors que Kamada rodait dans son dos (26e’ ).

Le Racing est mené 1-0 et ce n’est qu’un moindre mal. Son portier belge Matz Sels l’a sauvé d’une parade devant Kamada (6e’ ) et le soulagera d’une autre sur une tête de Paciencia (38e’ ). Mais si Hinteregger (17e’ ), Paciencia (19e’ ), Rebic (24e’ ) s’étaient montrés plus précis, l’addition serait bien plus lourde.

Le système strasbourgeois en 5-4-1 est essoré dans la lessiveuse francfortoise. Par deux fois seulement, les Bleus ont passé le nez par le hublot, sur deux centres de Lala. La tête d’Ajorque est passée juste à côté sur la première (20e’ ). Le Réunionnais a écrasé sa reprise sur la deuxième (40e’ ).

Et voilà que survient la 44e et cette lumineuse ouverture de Hasebe. Rebic et Sels jouent le ballon et se jettent. Le Croate ne s’arrête pas vraiment, le Belge non plus, mais ce dernier reste au sol et l’arbitre expulse l’avant-centre de l’Eintracht.

La tension, déjà à son paroxysme, monte encore d’un cran, preuve que c’est possible. L’équipe de Thierry Laurey ne va de fait pas profiter longtemps de sa supériorité numérique. Sévèrement taclé par Kohr, averti sur l’action, Lienard a le tort de se faire justice lui-même et lui assène un coup qui n’échappe pas à M. Grinfeld. Le deuxième acte vient à peine de commencer et le Belfortain regagne lui aussi prématurément les vestiaires (55e’ ).
Le bijou de Kostic, la technique de Kamada

A 10 contre 10, la balance est de nouveau défavorable aux Alsaciens. D’une roulette, l’artiste Kamada mystifie Djiku qui l’abat aux abords de la surface. Puis d’un maître coup franc dans la lunette gauche d’un Sels impuissant, le Serbe Filip Kostic fait chavirer tout un stade (61e’ ).

Le rouleau compresseur allemand, entrevu en deuxième mi-temps à la Meinau, est en marche. Comme l’est aussi Kamada, passeur décisif sur le troisième but, inscrit par Danny Da Costa sur un centre en retrait du Nippon (66e’ ).

Les Bleus regretteront peut-être le duel perdu par Zohi face à Trapp entre les deuxième et troisème buts de l’Eintracht (62e’ ). Cela aurait-il changé leur destin? Rien n’est moins sûr. Ils auraient même pu prendre plus cher si le missile du gauche de Kostic n’avait fracassé la barre, puis le poteau gauche de Sels (70e’ ).

L’été européen du Racing a été beau. Il s’achève dans la touffeur de la Commerzbank-Arena. A Francfort, le club bas-rhinois a été étouffé, asphyxié. Il a appris toute l’exigence, toute la ruse, toute l’intensité du niveau européen. L’expérience lui servira sans doute.

Un trio sur le gril
Lamine Koné, Stefan Mitrovic et Alexander Djiku ont passé un sacré test, hier soir, sur la pelouse de l’Eintracht. La charnière centrale du Racing a souffert comme jamais dans un match de haute intensité, où elle a pu mesurer le chemin qui lui reste à accomplir si elle veut se frotter au gratin européen.
Dès l’entame, capitaine “Mitro” doit dégager en touche. On ne joue que depuis trois minutes et les Allemands campent déjà aux abords de la surface de Sels, tels des vautours.
En trois actions, Djiku justifie son recrutement estival. En dégageant en catastrophe devant Sels (7e ), en s’imposant sur le fil face à Rebic (12e ), puis en coupant à la perfection une passe de Danny Da Costa (13e ).
L’ancien Caennais poursuit son sans-faute en stoppant un contre mené par le poison nommé Rebic (22e ), avant de s’interposer devant Rode dans la minute qui suit.
Entretemps, Koné fait sa part du job, en coupant comme il faut une passe de Kamada dans l’intervalle (15e ). Mais la charnière est déjà à la limite de la rupture. Comme quand Paciencia prend le dessus sur l’Ivoirien, de la tête, ce qui oblige Sels à s’employer (19e ).
Et cela finit par craquer. Mitrovic est en effet le héros malheureux de cette première période, en déviant dans ses filets un centre de Rebic, décidément dans tous les bons coups de cette première demi-heure (26e ). Heureusement, le Serbe se remet vite dans son match en s’interposant sur une frappe de Paciencia (31e ).
Le début de la deuxième mi-temps offre un répit aux trois centraux, face à une équipe de Francfort qui joue à dix après l’expulsion de Rebic. Koné se fait ainsi remarquer à l’autre bout du terrain, sur corner, quand il voit sa tête filer juste à côté des buts de Trapp (52e ).

La marche était trop haute

On ne le sait pas encore, mais la chance du Racing vient de passer. Car Lienard voit rouge à la 55e et rejoint Rebic au vestiaire. Un fait de jeu idéal pour relancer la machine allemande. Djiku, impeccable jusqu’alors, va commettre la faute qui coûte cher sur ce diable de Kamada. Car le coup franc léché de Kostic ne laisse aucune chance à Sels (2-0).
Le Racing ne s’en remettra pas. Sa défense centrale non plus. Djiku se fait déborder par Kamada, Mitrovic est trop court et Danny Da Costa en profite pour enfoncer le clou (3-0).
Le trio se transforme en duo, quand Laurey tente le tout pour le tout en lançant Nuno Da Costa à la place de Koné. Djiku et Mitrovic auront le mérite de ne pas lâcher, dans une fin de rencontre qui aurait pu tourner au bouillon. Mais hier soir, la marche était trop haute. Pour eux comme pour l’ensemble du onze strasbourgeois.
dna

C3,
Strasbourg
Thierry Laurey (Strasbourg) : « On a pris une bonne leçon »
Thierry Laurey, l'entraîneur de Strasbourg, a reconnu que l'Eintracht Francfort, vainqueur ce jeudi en barrages retour (3-0), méritait sa qualification pour la phase de groupes de la Ligue Europa.

« Quel est votre sentiment après cette élimination aux portes de la Ligue Europa ?
C'est une déception mais, après, il faut être lucide et reconnaître que sur les deux matches malgré les efforts fournis par les garçons, nos adversaires n'ont rien volé. Francfort est une grande équipe, qui a su hausser son niveau. Elle a toutes les qualités pour réussir à ce niveau-là. On a pris une bonne leçon face à des grands joueurs qu'on avait réussi à museler à l'aller (succès strasbourgeois 1-0). On a vu ces garçons dans leur univers ce soir. Malgré tout, si on avait respecté ce qu'on voulait faire, il y avait matière à faire beaucoup mieux.

Avez-vous des regrets ?
On est un peu frustrés. À la mi-temps, on a prévenu les garçons car tout le club de Francfort a mis la pression sur les arbitres. Donc, on savait qu'il y aurait une compensation (à l'expulsion de Rebic). Il ne fallait pas tomber dans le panneau et le malheur, c'est qu'on est tombés dedans, c'est regrettable. On avait bien démarré la seconde période et ce coup du sort tout à fait logique (l'expulsion de Liénard) nous remet la tête dans le seau. Le seul regret, c'est qu'on a trop subi en première période, on était un peu tétanisés après leur but.

Que retenez-vous de ce parcours ?
Quoi qu'il en soit, on est contents du parcours qu'on a fait. On a éliminé Haïfa et Plovdiv qui étaient deux bonnes équipes et Francfort est une grande équipe. On aurait aimé passer, c'est une évidence. C'est toujours dommage de rater la dernière marche. Mais on ne se dit pas « tout ça pour ça ». C'est quelque chose qui nous fera grandir et j'espère qu'on apprendra de cette leçon. Il faut qu'on l'emporte contre Monaco (dimanche) pour se remettre dans une bonne dynamique en Championnat avant une trêve bien méritée, car on a repris très tôt. »
equipe

C3
Ligue Europa : Strasbourg éliminé en barrages par Francfort
Après sa victoire à l'aller (1-0), Strasbourg s'est incliné à Francfort ce jeudi (0-3), en barrages retour de la Ligue Europa. Le Racing s'arrête aux portes de la phase de groupes.
Le match : 0-3
Strasbourg s'était montré à la hauteur de l'événement la semaine passée (1-0), notamment lors d'une première période aboutie en termes de maîtrise et d'engagement. L'équipe de Thierry Laurey a montré l'exact inverse ce jeudi à Francfort (0-3), ne résistant pas à la pression imposée d'entrée par les Allemands, demi-finalistes de la dernière édition. Cela a été illustré par le but contre son camp de Mitrovic, qui a dévié dans son but un centre de Rebic en craignant la présence de Kamada dans son dos (26e).


À l'aller, la physionomie du match avait changé en seconde période, alors que le Racing menait et avait davantage joué dans son camp après le repos. Le parallèle s'est arrêté là. Malgré l'expulsion de Rebic pour une charge en retard sur Sels (44e), Strasbourg n'a pas sorti la tête de l'eau. Le carton rouge à l'encontre de Liénard (53e) a empêché tout renversement de situation. Francfort a concrétisé sa supériorité dans le jeu grâce à un superbe coup franc de Kostic dans la lucarne (60e) et une reprise de Danny Da Costa (67e) sur un centre en retrait de Kamada, dans tous les bons coups.

L'aventure européenne des Alsaciens s'arrête donc fin août, à une marche de la phase de groupes de la Ligue Europa, dont le tirage au sort sera effectué ce vendredi avec seulement Saint-Étienne et Rennes pour représenter la France. Le Racing peut nourrir quelques regrets : ne pas avoir fait le break à domicile, avoir manqué quelques opportunités de se relancer ce jeudi (52e, 63e, 72e) et ne pas avoir su surmonter la pression, pas toujours correcte, mise par l'équipe allemande et son public. Il a manqué de l'expérience européenne à une équipe de retour sur la scène continentale treize ans après sa dernière participation.
Le fait du match : Liénard a craqué

On pourrait dire que Strasbourg est tombé dans le panneau. À l'image de Paciencia, les joueurs de Francfort ont parfois truqué, cherché à abuser l'arbitre, qui a eu du mal à tenir les débats. Et les Strasbourgeois ont craqué : au sol, Liénard a mis la main dans le visage de Kohr, après avoir été sèchement taclé par derrière par celui-ci. Il a écopé d'un carton rouge, contre un carton jaune pour son adversaire, et à laissé les deux formations à 10 contre 10 alors que Strasbourg était en supériorité numérique depuis la toute fin de la première période. L'arbitre l'a vu et l'a logiquement sanctionné. En revanche, M. Grinfeld a manqué le coup de coude, méchant, de Paciencia dans le ventre de Djiku (31e) et n'a pu être aidé par le VAR, absent en C3. Ça aussi, c'est un regret.
Le joueur : Kamada, ce poison

Si les faits de match ont été nombreux, dans le jeu, la qualification de Francfort ne prête pas à discussion. Les Allemands ont été supérieurs et le Japonais Kamada a notamment fait beaucoup de mal aux défenseurs alsaciens. Sa présence devant le but pousse Mitrovic à intervenir et à mettre le ballon au fond de ses filets (26e). En seconde période, son dribble efface Djiku, qui commet la faute (sa première erreur du match). Sur le coup franc (60e) qui suit, Kostic nettoie la lucarne. Et, sur le troisième but, Kamada se charge de déborder Mitrovic pour servir Da Costa (67e). À l'aller déjà, il avait été le plus dangereux et avait obligé Sels à deux arrêts de grande classe.
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