Sanjin Prcić
Page 1 sur 1
Sanjin Prcić
Sanjin Prcić au RC Strasbourg Alsace
Le Racing Club de Strasbourg Alsace et Levante Union Deportiva ont trouvé un accord pour le prêt, sans option d’achat, du milieu de terrain Sanjin Prcić.
Né le 20 novembre 1993 à Belfort, il a porté à 8 reprises le maillot de la sélection nationale de son pays d’origine, la Bosnie-Herzégovine. Formé au FC Sochaux-Montbéliard, club avec lequel il a été sacré champion de France des U17 et effectué ses débuts en Ligue 1 le 31 août 2013, Sanjin Prcić (1,81 m, 76 kg) a ensuite signé au Stade Rennais, où il est resté trois saisons, entrecoupées par une parenthèse italienne (Torino, Perugia). Prcić, qui compte 90 matches de Ligue 1 à son actif, a ensuite pris la direction de l’Espagne et l’UD Levante l’été dernier. Le nouveau milieu de terrain du Racing portera le numéro 14.
SO
Le Racing Club de Strasbourg Alsace et Levante Union Deportiva ont trouvé un accord pour le prêt, sans option d’achat, du milieu de terrain Sanjin Prcić.
Né le 20 novembre 1993 à Belfort, il a porté à 8 reprises le maillot de la sélection nationale de son pays d’origine, la Bosnie-Herzégovine. Formé au FC Sochaux-Montbéliard, club avec lequel il a été sacré champion de France des U17 et effectué ses débuts en Ligue 1 le 31 août 2013, Sanjin Prcić (1,81 m, 76 kg) a ensuite signé au Stade Rennais, où il est resté trois saisons, entrecoupées par une parenthèse italienne (Torino, Perugia). Prcić, qui compte 90 matches de Ligue 1 à son actif, a ensuite pris la direction de l’Espagne et l’UD Levante l’été dernier. Le nouveau milieu de terrain du Racing portera le numéro 14.
La réaction de Sanjin Prcić :
« Je suis très heureux de rejoindre le Racing, qui est un club important du football français. Il y a beaucoup de ferveur ici et de belles choses à réaliser dans cette deuxième partie de saison. J’espère pourvoir y apporter ma contribution. Je veux tout donner pour le Racing et j’ai hâte de débuter cette nouvelle aventure » !SO
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
« Faire un match plein »
Sanjin Prcic, le milieu de terrain arrivé au mercato d’hiver, espère ramener un résultat positif du déplacement du Racing à Saint-Etienne.
Pour votre première titularisation, le Racing a perdu. On imagine que vous êtes déçu…
– C’est sûr j’aurai préféré que ça se finisse différemment. Mais il ne faut pas s’arrêter sur ce résultat-là, car on a un match qui arrive très vite. Il faut tout de suite basculer, se concentrer sur ce bon match qui nous attend à Saint-Etienne.
– Comment avez-vous vécu ce premier match ?
– Je l’ai bien vécu, je me suis senti bien en jambes. J’ai essayé d’être disponible pour mes partenaires, que ce soit avec le ballon ou sans le ballon. Je me suis trouvé plutôt bien physiquement, mais maintenant, c’est sûr que j’ai besoin d’enchaîner quelques matches pour pouvoir être à mon meilleur niveau.
« Faire ce que je sais faire »
– Arriver au mercato d’hiver dans un club, c’est particulier. Avez-vous connu pareille situation ?
– Oui, lorsque je jouais en Italie. Je connais un peu le contexte et je n’ai pas d’appréhension particulière.
Et puis j’arrive quand même dans une région que je connais bien et dans un championnat où j’ai passé déjà quatre saisons. Moi je vais simplement faire comme je sais faire : apporter mes qualités à l’équipe et essayer d’être le plus performant possible.
– Quel rôle vous a donné Thierry Laurey au sein de l’équipe ?
– Il m’a demandé de jouer avec mes qualités et d’apporter mon expérience de la Ligue 1 à ce groupe, où il y a quand même pas mal de jeunes joueurs.
Je dois aussi amener de l’équilibre au milieu de terrain et prendre un rôle de leader. C’est-à-dire faire le rythme du match et contrôler tout ce qui se passe dans ma zone.
– Un but pour votre première titularisation, on imagine que cela apporte de la confiance…
– Bien sûr pour la confiance c’est toujours bien. Après voilà, moi je réfléchis toujours collectivement donc forcément j’ai été très déçu du résultat du samedi.
Après, ce sont des choses qui arrivent. Malgré la défaite il y a eu beaucoup de choses positives je pense. On a manqué un peu d’efficacité et l’adversaire en a eu plus que nous, c’est comme ça.
– Saint-Etienne a perdu le week-end dernier face à Rennes, votre ancien club. Vous attendez-vous à affronter une équipe revancharde ?
– J’ai vu le match et le résultat ne reflète pas vraiment la physionomie de la rencontre, parce que Saint-Etienne a eu des occasions franches en première mi-temps. Ils auraient pu égaliser et presque prendre l’avantage.
Demain (ce soir) ce sera un tout autre match et il faudra le prendre par le bon bout et mettre les ingrédients qu’il faut pour pouvoir rivaliser avec cette bonne équipe de Saint-Etienne.
« Il faudra avoir beaucoup de détermination »
– Quels sont les ingrédients, justement, pour rivaliser avec les Verts ?
– Il faudra entrer dans ce match avec un très bon état d’esprit. Il faudra avoir beaucoup de détermination, beaucoup de générosité, c’est d’ailleurs ce qui fait la force collective ici.
– Il va d’abord falloir bien défendre…
– Forcément, quand on joue face à une telle équipe il faut être solide défensivement, mais pas que, car si on veut espérer quelque chose il va falloir marquer des buts.
Il faudra faire un match plein tant sur le plan offensif que sur le plan défensif.
dna
Sanjin Prcic, le milieu de terrain arrivé au mercato d’hiver, espère ramener un résultat positif du déplacement du Racing à Saint-Etienne.
Pour votre première titularisation, le Racing a perdu. On imagine que vous êtes déçu…
– C’est sûr j’aurai préféré que ça se finisse différemment. Mais il ne faut pas s’arrêter sur ce résultat-là, car on a un match qui arrive très vite. Il faut tout de suite basculer, se concentrer sur ce bon match qui nous attend à Saint-Etienne.
– Comment avez-vous vécu ce premier match ?
– Je l’ai bien vécu, je me suis senti bien en jambes. J’ai essayé d’être disponible pour mes partenaires, que ce soit avec le ballon ou sans le ballon. Je me suis trouvé plutôt bien physiquement, mais maintenant, c’est sûr que j’ai besoin d’enchaîner quelques matches pour pouvoir être à mon meilleur niveau.
« Faire ce que je sais faire »
– Arriver au mercato d’hiver dans un club, c’est particulier. Avez-vous connu pareille situation ?
– Oui, lorsque je jouais en Italie. Je connais un peu le contexte et je n’ai pas d’appréhension particulière.
Et puis j’arrive quand même dans une région que je connais bien et dans un championnat où j’ai passé déjà quatre saisons. Moi je vais simplement faire comme je sais faire : apporter mes qualités à l’équipe et essayer d’être le plus performant possible.
– Quel rôle vous a donné Thierry Laurey au sein de l’équipe ?
– Il m’a demandé de jouer avec mes qualités et d’apporter mon expérience de la Ligue 1 à ce groupe, où il y a quand même pas mal de jeunes joueurs.
Je dois aussi amener de l’équilibre au milieu de terrain et prendre un rôle de leader. C’est-à-dire faire le rythme du match et contrôler tout ce qui se passe dans ma zone.
– Un but pour votre première titularisation, on imagine que cela apporte de la confiance…
– Bien sûr pour la confiance c’est toujours bien. Après voilà, moi je réfléchis toujours collectivement donc forcément j’ai été très déçu du résultat du samedi.
Après, ce sont des choses qui arrivent. Malgré la défaite il y a eu beaucoup de choses positives je pense. On a manqué un peu d’efficacité et l’adversaire en a eu plus que nous, c’est comme ça.
– Saint-Etienne a perdu le week-end dernier face à Rennes, votre ancien club. Vous attendez-vous à affronter une équipe revancharde ?
– J’ai vu le match et le résultat ne reflète pas vraiment la physionomie de la rencontre, parce que Saint-Etienne a eu des occasions franches en première mi-temps. Ils auraient pu égaliser et presque prendre l’avantage.
Demain (ce soir) ce sera un tout autre match et il faudra le prendre par le bon bout et mettre les ingrédients qu’il faut pour pouvoir rivaliser avec cette bonne équipe de Saint-Etienne.
« Il faudra avoir beaucoup de détermination »
– Quels sont les ingrédients, justement, pour rivaliser avec les Verts ?
– Il faudra entrer dans ce match avec un très bon état d’esprit. Il faudra avoir beaucoup de détermination, beaucoup de générosité, c’est d’ailleurs ce qui fait la force collective ici.
– Il va d’abord falloir bien défendre…
– Forcément, quand on joue face à une telle équipe il faut être solide défensivement, mais pas que, car si on veut espérer quelque chose il va falloir marquer des buts.
Il faudra faire un match plein tant sur le plan offensif que sur le plan défensif.
dna
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
« Faire le match parfait »
Sanjin Prcic espère que la bonne passe strasbourgeoise se prolongera au Parc. Néanmoins, le milieu de terrain sait pertinemment que le Racing ne fera pas l’économie d’un gros match pour y parvenir.
« C ontrarier le PSG au Parc constitue-t-il une mission impossible ?
– Il est évident que c’est une grosse équipe que l’on va affronter. D’un point de vue statistique, ils ont tout gagné à domicile en championnat. Après, tout est possible dans le foot et je me souviens qu’avec mon ancien club, on était venu l’emporter au Parc la saison passée ( 0-2, à la mi-mai pour la 37e journée de Ligue 1 ). Si on respecte les consignes, on peut réussir quelque chose.
Il faudra faire le match parfait individuellement et collectivement, faire le dos rond et exploiter les quelques situations qu’on aura devant leur but.
« Jouer les coups à fond »
– Le contexte, avec un trophée glané et la victoire face à Reims qui vous permet de dépasser la barre des 40 points, contribue-t-il à aborder en toute sérénité cette délicate échéance ?
– On peut effectivement jouer plus libéré. Au niveau des points, on est bien. La Coupe de la Ligue peut nous donner de la confiance. L’objectif, pour la fin de saison, est de prendre un maximum de plaisir et d’en donner à notre public qui en mérite tant.
Après, sur ce type de match, on sait que Paris aura la maîtrise du ballon, que ce sera à lui de produire du jeu. On devra être performant et jouer les coups à fond, en fait se lâcher comme une vraie équipe.
– Considérez-vous qu’entre votre belle dynamique et les nombreuses absences à Paris, la possibilité d’un exploit est accrue ?
– On ne va pas se focaliser sur leurs absents, Paris peut compter sur beaucoup de grands joueurs. On peut gagner énormément avec une victoire au Parc, on peut afficher des vertus et des valeurs qui sont partagées par tout un groupe.
D’un autre côté, le PSG peut être champion avec une victoire ( ndlr : si, plus tôt dans la journée, Lille ne l’emporte pas à Reims ). À nous de lui poser des problèmes. Il faut être convaincu que l’on peut y parvenir. On entre dans le sprint final. On veut gagner un maximum de matches par rapport à ceux qu’il nous reste à disputer. On doit les disputer à fond, chercher à progresser dans notre jeu.
– Avez-vous le sentiment de vivre un rêve éveillé et aspirez-vous à le prolonger ?
– C’est vrai qu’on a des étoiles dans les yeux en ce moment, on vit un grand bonheur et on ressent une grande fierté. Face à Reims, on a démontré qu’on restait dans une certaine euphorie, on se sent pousser des ailes.
« On veut penser positif »
Après, on va affronter la meilleure équipe du championnat, Paris peut compter sur des attaquants qui peuvent marquer à tout moment. Les joueurs de Paris ont du talent. Mais cela ne suffit pas pour faire une équipe. On veut penser positif. C’est le discours du coach et c’est ce que l’on veut concrétiser sur le terrain.
– Est-ce la recette pour réussir une fin de saison où vous n’avez plus vraiment la pression du résultat ?
– Il nous reste huit matches et on peut effectivement en profiter. On l’a fait face à Reims en marquant sur notre premier temps fort de la rencontre. On aura une occasion face à Paris et il faudra la mettre au fond.
dna
Sanjin Prcic espère que la bonne passe strasbourgeoise se prolongera au Parc. Néanmoins, le milieu de terrain sait pertinemment que le Racing ne fera pas l’économie d’un gros match pour y parvenir.
« C ontrarier le PSG au Parc constitue-t-il une mission impossible ?
– Il est évident que c’est une grosse équipe que l’on va affronter. D’un point de vue statistique, ils ont tout gagné à domicile en championnat. Après, tout est possible dans le foot et je me souviens qu’avec mon ancien club, on était venu l’emporter au Parc la saison passée ( 0-2, à la mi-mai pour la 37e journée de Ligue 1 ). Si on respecte les consignes, on peut réussir quelque chose.
Il faudra faire le match parfait individuellement et collectivement, faire le dos rond et exploiter les quelques situations qu’on aura devant leur but.
« Jouer les coups à fond »
– Le contexte, avec un trophée glané et la victoire face à Reims qui vous permet de dépasser la barre des 40 points, contribue-t-il à aborder en toute sérénité cette délicate échéance ?
– On peut effectivement jouer plus libéré. Au niveau des points, on est bien. La Coupe de la Ligue peut nous donner de la confiance. L’objectif, pour la fin de saison, est de prendre un maximum de plaisir et d’en donner à notre public qui en mérite tant.
Après, sur ce type de match, on sait que Paris aura la maîtrise du ballon, que ce sera à lui de produire du jeu. On devra être performant et jouer les coups à fond, en fait se lâcher comme une vraie équipe.
– Considérez-vous qu’entre votre belle dynamique et les nombreuses absences à Paris, la possibilité d’un exploit est accrue ?
– On ne va pas se focaliser sur leurs absents, Paris peut compter sur beaucoup de grands joueurs. On peut gagner énormément avec une victoire au Parc, on peut afficher des vertus et des valeurs qui sont partagées par tout un groupe.
D’un autre côté, le PSG peut être champion avec une victoire ( ndlr : si, plus tôt dans la journée, Lille ne l’emporte pas à Reims ). À nous de lui poser des problèmes. Il faut être convaincu que l’on peut y parvenir. On entre dans le sprint final. On veut gagner un maximum de matches par rapport à ceux qu’il nous reste à disputer. On doit les disputer à fond, chercher à progresser dans notre jeu.
– Avez-vous le sentiment de vivre un rêve éveillé et aspirez-vous à le prolonger ?
– C’est vrai qu’on a des étoiles dans les yeux en ce moment, on vit un grand bonheur et on ressent une grande fierté. Face à Reims, on a démontré qu’on restait dans une certaine euphorie, on se sent pousser des ailes.
« On veut penser positif »
Après, on va affronter la meilleure équipe du championnat, Paris peut compter sur des attaquants qui peuvent marquer à tout moment. Les joueurs de Paris ont du talent. Mais cela ne suffit pas pour faire une équipe. On veut penser positif. C’est le discours du coach et c’est ce que l’on veut concrétiser sur le terrain.
– Est-ce la recette pour réussir une fin de saison où vous n’avez plus vraiment la pression du résultat ?
– Il nous reste huit matches et on peut effectivement en profiter. On l’a fait face à Reims en marquant sur notre premier temps fort de la rencontre. On aura une occasion face à Paris et il faudra la mettre au fond.
dna
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
Racing : Prcic a grandi
Prêté fin janvier par Levante, le milieu Sanjin Prcic se félicite d’avoir rejoint un Racing dont il juge la saison réussie, quoi qu’il arrive face à son ancien club, Rennes, samedi à la Meinau.
Pour Sanjin Prcic, l’heure des retrouvailles approche. Ce samedi (21h) à la Meinau, le milieu international bosnien, prêté cet hiver – sans option d’achat – par Levante au Racing, croisera pour la première fois la route d’un Stade rennais qu’il a quitté libre l’été dernier.
Le désormais ex-coach du club breton, Sabri Lamouchi, souhaitait pourtant le conserver. Mais l’ancien Sochalien n’est pas tombé d’accord avec les dirigeants pour prolonger son séjour en Ille-et-Vilaine (2014-2018, avec, entre-temps, un prêt en Italie en 2015-2016).
« Le Racing ? Un choix très positif »
Le Belfortain de naissance ne souhaite d’ailleurs pas s’appesantir sur une rupture qui, de toute évidence, a laissé des traces. Mais pas au point de l’amener à renier sa période rennaise. « C’est un club qui restera gravé dans ma mémoire. J’en garde de bons souvenirs. Quand je suis arrivé là-bas, l’objectif était de retrouver l’Europe via le championnat. Nous y sommes parvenus l’an passé avec le coach Sabri Lamouchi et son staff. Ç’a permis au Stade rennais de vivre cette saison de belles émotions en Europa League (jusqu’en 8e de finale face à Arsenal, 3-1, 0-3). Aujourd’hui, chacun fait son chemin. C’est la vie d’un footballeur. J’aborde ce match comme un autre, un match, surtout, que nous voulons gagner pour notre dernière à la Meinau. Ce ne sera pas évident. Rennes a beaucoup de qualités. Le club, que j’apprécie et dont je suis les résultats, espérait certainement mieux, car il veut se stabiliser dans la partie haute du tableau. »
À l’intersaison 2018, le discret Sanjin n’en a pas moins opté pour Levante jusqu’en 2021. Mais après une demi-saison à Valence et dix matches de Liga espagnole, il a répondu favorablement aux sirènes strasbourgeoises qui lui promettaient du temps de jeu après la blessure de Jonas Martin le 19 janvier à Monaco.
À 24 ans, il a ainsi rejoint cet hiver son 6e club pro, après Sochaux, Rennes, le Torino (juillet-décembre 2015), Pérouse (janvier-juin 2016) et, donc, Levante. « Je suis très fier de mon parcours. Je n’ai aucun regret sur mes choix. Celui de venir au Racing s’est avéré très positif, très concluant. J’ai enchaîné les matches, réussi à être très performant et obtenu le premier trophée de ma carrière professionnelle. Toutes ces étapes m’ont construit comme joueur et comme homme. Elles m’ont fait grandir, progresser. »
« Finir dans les dix premiers »
S’il ignore de quoi sera fait son avenir au terme de son prêt en Alsace, Sanjin Prcic ne ferme aucune porte. Surtout pas celle de Levante.
Dimanche, il a d’ailleurs posté une photo de lui devant sa télé après le succès du club valencien à Gérone (2-1). Rien ne dit qu’il ne retrouvera pas en 2019-2020 une Liga qu’il affectionne.
« Le niveau y est très élevé, d’où mon choix d’aller là-bas l’été dernier. Cette photo, c’était pour moi un moyen de féliciter mes partenaires de Levante d’avoir atteint leur objectif : un maintien auquel j’ai contribué en première partie de saison. »
Avant de songer à son futur, l’ex-Rennais pense d’abord à ses deux derniers matches en Bleu. Il certifie n’être pas le moins concerné par cet épilogue en deux épisodes d’un exercice 2018-2019 auquel le Racing, qui n’a gagné qu’une seule de ses quatorze dernières rencontres de Ligue 1, aimerait donner plus de relief encore.
« Quoi qu’il arrive, notre saison est aboutie, insiste-t-il. L’objectif du club est rempli depuis longtemps. Avec cette Coupe de la Ligue en prime, le public strasbourgeois peut être fier du parcours de l’équipe, comme nous le sommes de son soutien. Il reste six points à prendre. Bien sûr qu’on veut finir dans les dix premiers. Terminer par deux victoires nous tient à cœur. »
D’autant qu’entre Rennes, 12e avec le même nombre de points (46), et Nantes, 10e avec une unité de plus (47), les Racingmen (11es ) s’apprêtent à ferrailler avec deux de leurs rivaux dans la course au Top 10.
dna
Prêté fin janvier par Levante, le milieu Sanjin Prcic se félicite d’avoir rejoint un Racing dont il juge la saison réussie, quoi qu’il arrive face à son ancien club, Rennes, samedi à la Meinau.
Pour Sanjin Prcic, l’heure des retrouvailles approche. Ce samedi (21h) à la Meinau, le milieu international bosnien, prêté cet hiver – sans option d’achat – par Levante au Racing, croisera pour la première fois la route d’un Stade rennais qu’il a quitté libre l’été dernier.
Le désormais ex-coach du club breton, Sabri Lamouchi, souhaitait pourtant le conserver. Mais l’ancien Sochalien n’est pas tombé d’accord avec les dirigeants pour prolonger son séjour en Ille-et-Vilaine (2014-2018, avec, entre-temps, un prêt en Italie en 2015-2016).
« Le Racing ? Un choix très positif »
Le Belfortain de naissance ne souhaite d’ailleurs pas s’appesantir sur une rupture qui, de toute évidence, a laissé des traces. Mais pas au point de l’amener à renier sa période rennaise. « C’est un club qui restera gravé dans ma mémoire. J’en garde de bons souvenirs. Quand je suis arrivé là-bas, l’objectif était de retrouver l’Europe via le championnat. Nous y sommes parvenus l’an passé avec le coach Sabri Lamouchi et son staff. Ç’a permis au Stade rennais de vivre cette saison de belles émotions en Europa League (jusqu’en 8e de finale face à Arsenal, 3-1, 0-3). Aujourd’hui, chacun fait son chemin. C’est la vie d’un footballeur. J’aborde ce match comme un autre, un match, surtout, que nous voulons gagner pour notre dernière à la Meinau. Ce ne sera pas évident. Rennes a beaucoup de qualités. Le club, que j’apprécie et dont je suis les résultats, espérait certainement mieux, car il veut se stabiliser dans la partie haute du tableau. »
À l’intersaison 2018, le discret Sanjin n’en a pas moins opté pour Levante jusqu’en 2021. Mais après une demi-saison à Valence et dix matches de Liga espagnole, il a répondu favorablement aux sirènes strasbourgeoises qui lui promettaient du temps de jeu après la blessure de Jonas Martin le 19 janvier à Monaco.
À 24 ans, il a ainsi rejoint cet hiver son 6e club pro, après Sochaux, Rennes, le Torino (juillet-décembre 2015), Pérouse (janvier-juin 2016) et, donc, Levante. « Je suis très fier de mon parcours. Je n’ai aucun regret sur mes choix. Celui de venir au Racing s’est avéré très positif, très concluant. J’ai enchaîné les matches, réussi à être très performant et obtenu le premier trophée de ma carrière professionnelle. Toutes ces étapes m’ont construit comme joueur et comme homme. Elles m’ont fait grandir, progresser. »
« Finir dans les dix premiers »
S’il ignore de quoi sera fait son avenir au terme de son prêt en Alsace, Sanjin Prcic ne ferme aucune porte. Surtout pas celle de Levante.
Dimanche, il a d’ailleurs posté une photo de lui devant sa télé après le succès du club valencien à Gérone (2-1). Rien ne dit qu’il ne retrouvera pas en 2019-2020 une Liga qu’il affectionne.
« Le niveau y est très élevé, d’où mon choix d’aller là-bas l’été dernier. Cette photo, c’était pour moi un moyen de féliciter mes partenaires de Levante d’avoir atteint leur objectif : un maintien auquel j’ai contribué en première partie de saison. »
Avant de songer à son futur, l’ex-Rennais pense d’abord à ses deux derniers matches en Bleu. Il certifie n’être pas le moins concerné par cet épilogue en deux épisodes d’un exercice 2018-2019 auquel le Racing, qui n’a gagné qu’une seule de ses quatorze dernières rencontres de Ligue 1, aimerait donner plus de relief encore.
« Quoi qu’il arrive, notre saison est aboutie, insiste-t-il. L’objectif du club est rempli depuis longtemps. Avec cette Coupe de la Ligue en prime, le public strasbourgeois peut être fier du parcours de l’équipe, comme nous le sommes de son soutien. Il reste six points à prendre. Bien sûr qu’on veut finir dans les dix premiers. Terminer par deux victoires nous tient à cœur. »
D’autant qu’entre Rennes, 12e avec le même nombre de points (46), et Nantes, 10e avec une unité de plus (47), les Racingmen (11es ) s’apprêtent à ferrailler avec deux de leurs rivaux dans la course au Top 10.
dna
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
Levante a fixé un prix rédhibitoire pour Prcic
Le RC Strasbourg, dans les grandes réussites de son Mercato, a pu s’appuyer sur des prêts particulièrement bien sentis.
Forcément, le RC Strasbourg aimerait donc conserver ces quelques joueurs qui ont été particulièrement précieux cette saison. France Bleu confirme que Lamine Koné devrait s’engager définitivement en provenance de Sunderland.
En revanche, pour Sanjin Prcic, la donne est différente. Arrivé cet hiver en provenance de Levante, l’ancien milieu du Stade Rennais s’est vite imposé comme une pièce essentielle de Thierry Laurey. Sauf que si le club alsacien veut le garder, Levante a fixé un prix qui ne laisse aucun espoir à Strasbourg : 10 millions d’euros. A moins d’une baisse sensible du prix au cours de l’été ou d’un nouveau prêt, Prcic ne devrait donc pas revenir à Strasbourg cette saison.
Par ailleurs, France Bleu assure que Samuel Grandsir, prêté par l’AS Monaco, n’a pas convaincu. L’ancien ailier de l’ESTAC va donc retourner en Principauté à la reprise.
butfootballclub
Le RC Strasbourg, dans les grandes réussites de son Mercato, a pu s’appuyer sur des prêts particulièrement bien sentis.
Forcément, le RC Strasbourg aimerait donc conserver ces quelques joueurs qui ont été particulièrement précieux cette saison. France Bleu confirme que Lamine Koné devrait s’engager définitivement en provenance de Sunderland.
En revanche, pour Sanjin Prcic, la donne est différente. Arrivé cet hiver en provenance de Levante, l’ancien milieu du Stade Rennais s’est vite imposé comme une pièce essentielle de Thierry Laurey. Sauf que si le club alsacien veut le garder, Levante a fixé un prix qui ne laisse aucun espoir à Strasbourg : 10 millions d’euros. A moins d’une baisse sensible du prix au cours de l’été ou d’un nouveau prêt, Prcic ne devrait donc pas revenir à Strasbourg cette saison.
Par ailleurs, France Bleu assure que Samuel Grandsir, prêté par l’AS Monaco, n’a pas convaincu. L’ancien ailier de l’ESTAC va donc retourner en Principauté à la reprise.
butfootballclub
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
Lequipe a écrit:
Après avoir vendu Jonas Martin à Rennes pour un transfert avoisinant les 4 M€, Strasbourg a trouvé un remplaçant pour son milieu. Le club est tombé d'accord avec Levante pour l'achat de Sanjin Prcic, qui doit arriver ce dimanche soir en Alsace. Il lui restait deux ans de contrat avec l'équipe espagnole
Après avoir vendu Jonas Martin à Rennes pour un transfert avoisinant les 4 M€, Strasbourg a trouvé un remplaçant pour son milieu. Le club est tombé d'accord avec Levante pour l'achat de Sanjin Prcic, qui doit arriver ce dimanche soir en Alsace. Il lui restait deux ans de contrat avec l'équipe espagnole
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
dna a écrit:
Sanjin Prcic est revenu pour s’installer
Arrivé au dernier jour du mercato pour pallier le départ de Jonas Martin vers Rennes, Sanjin Prcic (25 ans) devra faire oublier le dépositaire du jeu strasbourgeois. Une responsabilité qui ne l’effraie pas. Le milieu organisateur veut briller et s’inscrire dans la durée.
Son « Jetzt geht’s los », soit la devise du Racing lâchée en guise de conclusion sur la mini-vidéo mise en ligne par le club au lendemain de sa signature, a pu prêter à sourire.
Sanjin Prcic a beau être polyglotte – il parle couramment le serbo-croate, l’italien, l’anglais et l’espagnol –, il lui reste encore à peaufiner l’alsacien. « Je vais m’y mettre, se marre le natif de Belfort. Mais je trouve que je me suis plutôt bien débrouillé. Non, j’ai géré ! »
« Strasbourg était toujours dans un coin de ma tête »
A priori, le Franco-Bosnien âgé de 25 ans aura cette fois plus de temps pour se familiariser avec les us et coutumes de la région. Un loisir que son premier passage au Racing n’a pas autorisé.
En janvier, le joueur formé à Sochaux était venu sous forme de prêt pour dépanner, le temps que Jonas Martin soigne sa cheville meurtrie.
En treize matches de Ligue 1, le milieu relayeur avait donné un aperçu de son potentiel, cette justesse technique qui lui a notamment permis de marquer deux buts et de distribuer autant de passes décisives, tout en soulevant au passage la Coupe de la Ligue fin mars à Lille contre Guingamp (0-0, 4-1 aux tirs au but).
Cette fois, le bail est amené à durer. Lundi dernier, soit au dernier jour du marché des transferts, il a paraphé un contrat de trois ans, contre une indemnité de 700 000 euros versée au club espagnol de Levante, avec lequel il était lié jusqu’en 2021 mais où l’horizon était bouché.
Là-bas, dans le deuxième club de Valence qui occupe la quatrième place de la Liga après trois journées, il n’a pas eu sa chance. « J’ai fait toute la préparation avec Levante, mais je n’ai pas joué, détaille-t-il. On en a discuté avec le coach (Paco Lopez) pour arriver à la conclusion que la meilleure solution était que je parte. »
Quelques pistes ont alors été explorées. « Strasbourg était toujours dans un coin de ma tête, assure-t-il. J’ai suivi le parcours européen, je regardais les vidéos. L’ambiance de la Meinau m’a manqué. On s’y attache rapidement parce que les gens sont chaleureux. »
« J’aime les responsabilités »
Celui dont la sœur vit aussi dans la capitale alsacienne n’a donc pas tergiversé. « Je connais la maison, l’entraîneur (Thierry Laurey) me connaît, ça facilite mon adaptation. Ça s’est concrétisé au dernier jour du mercato. C’est que ça devait se faire. »
Cette fois, Sanjin Prcic aura la lourde tâche de succéder durablement à Jonas Martin, parti pour de bon au Stade rennais contre quatre millions d’euros.
« Ça s’est déjà passé de la même manière cet hiver, dédramatise-t-il. J’ai essayé d’apporter ce que je pouvais. De toute façon, j’aime les responsabilités. Je vis mon métier à fond. J’essayerai d’être le plus performant possible. »
Celui qui a eu la bougeotte, parfois de manière contrainte depuis son arrivée à Rennes à l’été 2014, aspire désormais à autre chose. « Il est important de m’installer quelque part, moi qui ai pas mal voyagé ces derniers temps, dit-il. Petit à petit, je veux m’imposer, prendre confiance, pour que j’arrive à exploiter tout mon potentiel. C’est nécessaire d’être dans un club sain, dans un groupe qui travaille bien. J’ai tout simplement envie de grandir avec le Racing. »
Pour l’heure, Thierry Laurey a envoyé sa dernière recrue retrouver le rythme avec la réserve de François Keller, en compagnie des néo-pros Ivann Botella et Adrien Lebeau, ainsi que du vieux grognard Jérémy Grimm.
Rentrée ce samedi avec la réserve
Cet après-midi (16h) à Molsheim, Prcic réenfilera le maillot bleu contre la réserve troyenne. « Je vais essayer de jouer une partie du match, dit-il. Ensuite, on verra. Le coach décidera quand il me lancera avec les pros. »
L’affiche du 14 septembre, contre le PSG au Parc, doit certainement le motiver. Même la perspective de croiser la route d’un Neymar en quête de rachat ne l’inquiète pas. « Collectivement, on va essayer de faire mieux que la saison passée. On va y arriver, parce que le groupe est très bon. »
Le sourire de Sanjin Prcic donne envie d’y croire. « Jetzt geht’s los ». Maintenant, il faut y aller.
Sanjin Prcic en bref
➤ Né le 20 novembre 1993 à Belfort (25 ans). Franco-Bosnien.
Milieu relayeur (1,82m). Formé à Sochaux, il est passé pro dans le Doubs avant de s’engager à Rennes à l’été 2014.
Prêté au Torino (juillet-décembre 2015) et à Pérouse (janvier-juin 2016).
A signé à Levante à l’été 2018 avant d’être prêté au Racing en janvier 2019. Il y revient après avoir paraphé un contrat de trois ans, jusqu’en 2022.
Sanjin Prcic est revenu pour s’installer
Arrivé au dernier jour du mercato pour pallier le départ de Jonas Martin vers Rennes, Sanjin Prcic (25 ans) devra faire oublier le dépositaire du jeu strasbourgeois. Une responsabilité qui ne l’effraie pas. Le milieu organisateur veut briller et s’inscrire dans la durée.
Son « Jetzt geht’s los », soit la devise du Racing lâchée en guise de conclusion sur la mini-vidéo mise en ligne par le club au lendemain de sa signature, a pu prêter à sourire.
Sanjin Prcic a beau être polyglotte – il parle couramment le serbo-croate, l’italien, l’anglais et l’espagnol –, il lui reste encore à peaufiner l’alsacien. « Je vais m’y mettre, se marre le natif de Belfort. Mais je trouve que je me suis plutôt bien débrouillé. Non, j’ai géré ! »
« Strasbourg était toujours dans un coin de ma tête »
A priori, le Franco-Bosnien âgé de 25 ans aura cette fois plus de temps pour se familiariser avec les us et coutumes de la région. Un loisir que son premier passage au Racing n’a pas autorisé.
En janvier, le joueur formé à Sochaux était venu sous forme de prêt pour dépanner, le temps que Jonas Martin soigne sa cheville meurtrie.
En treize matches de Ligue 1, le milieu relayeur avait donné un aperçu de son potentiel, cette justesse technique qui lui a notamment permis de marquer deux buts et de distribuer autant de passes décisives, tout en soulevant au passage la Coupe de la Ligue fin mars à Lille contre Guingamp (0-0, 4-1 aux tirs au but).
Cette fois, le bail est amené à durer. Lundi dernier, soit au dernier jour du marché des transferts, il a paraphé un contrat de trois ans, contre une indemnité de 700 000 euros versée au club espagnol de Levante, avec lequel il était lié jusqu’en 2021 mais où l’horizon était bouché.
Là-bas, dans le deuxième club de Valence qui occupe la quatrième place de la Liga après trois journées, il n’a pas eu sa chance. « J’ai fait toute la préparation avec Levante, mais je n’ai pas joué, détaille-t-il. On en a discuté avec le coach (Paco Lopez) pour arriver à la conclusion que la meilleure solution était que je parte. »
Quelques pistes ont alors été explorées. « Strasbourg était toujours dans un coin de ma tête, assure-t-il. J’ai suivi le parcours européen, je regardais les vidéos. L’ambiance de la Meinau m’a manqué. On s’y attache rapidement parce que les gens sont chaleureux. »
« J’aime les responsabilités »
Celui dont la sœur vit aussi dans la capitale alsacienne n’a donc pas tergiversé. « Je connais la maison, l’entraîneur (Thierry Laurey) me connaît, ça facilite mon adaptation. Ça s’est concrétisé au dernier jour du mercato. C’est que ça devait se faire. »
Cette fois, Sanjin Prcic aura la lourde tâche de succéder durablement à Jonas Martin, parti pour de bon au Stade rennais contre quatre millions d’euros.
« Ça s’est déjà passé de la même manière cet hiver, dédramatise-t-il. J’ai essayé d’apporter ce que je pouvais. De toute façon, j’aime les responsabilités. Je vis mon métier à fond. J’essayerai d’être le plus performant possible. »
Celui qui a eu la bougeotte, parfois de manière contrainte depuis son arrivée à Rennes à l’été 2014, aspire désormais à autre chose. « Il est important de m’installer quelque part, moi qui ai pas mal voyagé ces derniers temps, dit-il. Petit à petit, je veux m’imposer, prendre confiance, pour que j’arrive à exploiter tout mon potentiel. C’est nécessaire d’être dans un club sain, dans un groupe qui travaille bien. J’ai tout simplement envie de grandir avec le Racing. »
Pour l’heure, Thierry Laurey a envoyé sa dernière recrue retrouver le rythme avec la réserve de François Keller, en compagnie des néo-pros Ivann Botella et Adrien Lebeau, ainsi que du vieux grognard Jérémy Grimm.
Rentrée ce samedi avec la réserve
Cet après-midi (16h) à Molsheim, Prcic réenfilera le maillot bleu contre la réserve troyenne. « Je vais essayer de jouer une partie du match, dit-il. Ensuite, on verra. Le coach décidera quand il me lancera avec les pros. »
L’affiche du 14 septembre, contre le PSG au Parc, doit certainement le motiver. Même la perspective de croiser la route d’un Neymar en quête de rachat ne l’inquiète pas. « Collectivement, on va essayer de faire mieux que la saison passée. On va y arriver, parce que le groupe est très bon. »
Le sourire de Sanjin Prcic donne envie d’y croire. « Jetzt geht’s los ». Maintenant, il faut y aller.
Sanjin Prcic en bref
➤ Né le 20 novembre 1993 à Belfort (25 ans). Franco-Bosnien.
Milieu relayeur (1,82m). Formé à Sochaux, il est passé pro dans le Doubs avant de s’engager à Rennes à l’été 2014.
Prêté au Torino (juillet-décembre 2015) et à Pérouse (janvier-juin 2016).
A signé à Levante à l’été 2018 avant d’être prêté au Racing en janvier 2019. Il y revient après avoir paraphé un contrat de trois ans, jusqu’en 2022.
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
dna a écrit:
Sanjin Prcic : « Il y a du boulot »
Transféré le 2 septembre de Levante au Racing, Sanjin Prcic a disputé samedi son premier match officiel de la saison. Le milieu international bosnien n’a cependant joué que 45 minutes avec la réserve strasbourgeoise contre son homologue troyenne (1-1). Il a cédé sa place au repos.
« Il me manque encore pas mal de choses, reconnaît le revenant. C’était ma première mi-temps depuis mon dernier match avec le Racing la saison passée, contre Rennes (0-2) le 18 mai à la Meinau (il était entré à la 89e à Nantes le week-end suivant lors de la clôture en L1). Il y a du boulot, mais je suis quand même content d’avoir renoué durant 45 minutes avec la compétition. Je ne m’inquiète pas. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour être complètement prêt. Je vais enchaîner les entraînements, avec beaucoup de jeu. Peut-être serai-je amené à rejouer avec la réserve. Le staff va très bien gérer ça et moi aussi. »
Sanjin Prcic : « Il y a du boulot »
Transféré le 2 septembre de Levante au Racing, Sanjin Prcic a disputé samedi son premier match officiel de la saison. Le milieu international bosnien n’a cependant joué que 45 minutes avec la réserve strasbourgeoise contre son homologue troyenne (1-1). Il a cédé sa place au repos.
« Il me manque encore pas mal de choses, reconnaît le revenant. C’était ma première mi-temps depuis mon dernier match avec le Racing la saison passée, contre Rennes (0-2) le 18 mai à la Meinau (il était entré à la 89e à Nantes le week-end suivant lors de la clôture en L1). Il y a du boulot, mais je suis quand même content d’avoir renoué durant 45 minutes avec la compétition. Je ne m’inquiète pas. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour être complètement prêt. Je vais enchaîner les entraînements, avec beaucoup de jeu. Peut-être serai-je amené à rejouer avec la réserve. Le staff va très bien gérer ça et moi aussi. »
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
dna a écrit:
Sanjin Prcic, à la recherche du temps perdu
Arrivé fin août, au dernier jour du mercato pour pallier le départ de Jonas Martin vers Rennes, Sanjin Prcic devait endosser le rôle d’organisateur du jeu strasbourgeois. Un mois plus tard, le Franco-Bosnien n’a toujours pas décollé. Explications.
Vingt-et-une minutes, sans les arrêts de jeu : voilà le temps que Sanjin Prcic (prononcez “Sanine Persich”) a passé sur le pré avec le Racing depuis son retour en Alsace, le 31 août dernier.
Les spectateurs de la Meinau n’ont même pas eu la chance de l’apercevoir, si ce n’est le long de la ligne de touche, devant la tribune sud, là où s’échauffent les remplaçants en cours de partie. Ses deux apparitions ont eu lieu à l’extérieur, sur la pelouse du PSG et celle de Lille, avec deux défaites à la clé.
« Il faut être patient »
« Ce sont des rentrées assez courtes, où j’ai essayé de donner le maximum, dit-il. Au Parc des Princes, on aurait pu espérer mieux (1-0 sur un coup de génie de Neymar dans les arrêts de jeu). Et à Lille, c’était un match sans (2-0 sans le moindre tir cadré du Racing) … Après, mon état d’esprit reste le même. Si on ne fait appel à moi que sur deux minutes, eh bien, je vais les disputer à fond ! »
Cette utilisation avec parcimonie de la part du coach Thierry Laurey peut toutefois interroger. Encore plus quand on se souvient de son premier bail à Strasbourg. Prêté fin janvier par Levante, le deuxième club valencien, à la suite de la blessure à la cheville de Jonas Martin, Prcic avait été lancé instantanément dans le bain glacé. Un entraînement dans les jambes et puis zou, on y va !
Contre Bordeaux, en demi-finale de la coupe de la Ligue, le milieu de terrain était ainsi apparu en fin de match et avait contribué à la qualification des Bleus (3-2).
Une semaine plus tard, en championnat contre Angers, le Belfortain de naissance inscrivait le premier de ses deux buts au Racing. Avant de s’installer dans l’équipe et d’enchaîner 13 rencontres de Ligue 1, entrecoupées par la finale victorieuse de la coupe de la Ligue contre Guingamp. Bref, le joueur de 25 ans formé à Sochaux avait laissé une bonne impression aux supporteurs, au moment de prendre congé et de s’en retourner en Espagne début juin.
L’annonce de son retour en lieu et place de Jonas Martin, deux mois plus tard, cette fois avec un contrat de trois ans dans la poche, avait suscité pas mal d’enthousiasme.
Un mois a donc passé et rien ne s’est produit. Si ce ne sont ces deux anecdotiques bouts de match en Ligue 1, et deux titularisations sans grand relief avec la réserve de François Keller, début septembre contre Troyes II puis à Vauban.
Pour autant, l’intéressé garde la foi et ne baisse pas les bras. « Je savais que ça allait prendre du temps, assure-t-il. Pourquoi ? Parce que j’ai complètement raté la préparation en Espagne. Je ne me suis pas entraîné avec le groupe, je n’ai participé à aucune séance collective. Il faut être patient. Là, je retrouve la forme et le rythme. Dans ces cas-là, il ne faut pas brûler les étapes : d’abord parfaire la condition physique, puis reprendre la compétition avant d’enchaîner les matches… »
« La saison est longue. On aura besoin de tout le monde »
Mais dans le groupe, personne ne l’a attendu et on a appris à composer sans lui. Avec Jean-Ricner Bellegarde et Ibrahima Sissoko, la jeunesse a pris le pouvoir. Et Youssouf Fofana, absent depuis la première journée, repointe le bout de son nez (lire ci-contre).
De quoi inquiéter Prcic ? « Non, c’est très bien comme ça, dit-il. On a beaucoup de joueurs de qualité, des jeunes qui ont un fort potentiel. La concurrence va nous faire tous progresser, ce n’est que du positif. Moi, j’ai un peu plus d’expérience. Si je peux apporter quelque chose à travers mon football et mes conseils, je le fais. »
Impliqué dans la vie du groupe, le Franco-Bosnien ne fait pas la mauvaise tête. Il apprécie les « bonnes prestations, hormis à Lille, depuis la dernière trêve internationale » de l’équipe et note « une certaine dynamique à domicile, après les succès contre Nantes et Montpellier, dans un stade redevenu difficile pour les adversaires ».
Sur le terrain d’entraînement, il prépare le prochain déplacement, ce samedi à Dijon (20h), « avec beaucoup d’envie, de motivation et l’ambition de gagner. » Sera-t-il enfin titularisé ? L’homme du banc répond par une pirouette : « Je suis à la disposition du coach. Quand il sentira qu’il peut m’utiliser, il le fera ».
Dans un monde hyper concurrentiel et sans pitié, son discours peut surprendre. « Je prends les choses de manière positive, sourit-il. Ce qu’il m’arrive est tout à fait normal. Mais la saison est longue, on n’en est qu’au début, et je saurai répondre présent. On aura besoin de tout le monde. »
Sanjin Prcic en est convaincu. Le temps retrouvé, c’est pour bientôt.
Sanjin Prcic, à la recherche du temps perdu
Arrivé fin août, au dernier jour du mercato pour pallier le départ de Jonas Martin vers Rennes, Sanjin Prcic devait endosser le rôle d’organisateur du jeu strasbourgeois. Un mois plus tard, le Franco-Bosnien n’a toujours pas décollé. Explications.
Vingt-et-une minutes, sans les arrêts de jeu : voilà le temps que Sanjin Prcic (prononcez “Sanine Persich”) a passé sur le pré avec le Racing depuis son retour en Alsace, le 31 août dernier.
Les spectateurs de la Meinau n’ont même pas eu la chance de l’apercevoir, si ce n’est le long de la ligne de touche, devant la tribune sud, là où s’échauffent les remplaçants en cours de partie. Ses deux apparitions ont eu lieu à l’extérieur, sur la pelouse du PSG et celle de Lille, avec deux défaites à la clé.
« Il faut être patient »
« Ce sont des rentrées assez courtes, où j’ai essayé de donner le maximum, dit-il. Au Parc des Princes, on aurait pu espérer mieux (1-0 sur un coup de génie de Neymar dans les arrêts de jeu). Et à Lille, c’était un match sans (2-0 sans le moindre tir cadré du Racing) … Après, mon état d’esprit reste le même. Si on ne fait appel à moi que sur deux minutes, eh bien, je vais les disputer à fond ! »
Cette utilisation avec parcimonie de la part du coach Thierry Laurey peut toutefois interroger. Encore plus quand on se souvient de son premier bail à Strasbourg. Prêté fin janvier par Levante, le deuxième club valencien, à la suite de la blessure à la cheville de Jonas Martin, Prcic avait été lancé instantanément dans le bain glacé. Un entraînement dans les jambes et puis zou, on y va !
Contre Bordeaux, en demi-finale de la coupe de la Ligue, le milieu de terrain était ainsi apparu en fin de match et avait contribué à la qualification des Bleus (3-2).
Une semaine plus tard, en championnat contre Angers, le Belfortain de naissance inscrivait le premier de ses deux buts au Racing. Avant de s’installer dans l’équipe et d’enchaîner 13 rencontres de Ligue 1, entrecoupées par la finale victorieuse de la coupe de la Ligue contre Guingamp. Bref, le joueur de 25 ans formé à Sochaux avait laissé une bonne impression aux supporteurs, au moment de prendre congé et de s’en retourner en Espagne début juin.
L’annonce de son retour en lieu et place de Jonas Martin, deux mois plus tard, cette fois avec un contrat de trois ans dans la poche, avait suscité pas mal d’enthousiasme.
Un mois a donc passé et rien ne s’est produit. Si ce ne sont ces deux anecdotiques bouts de match en Ligue 1, et deux titularisations sans grand relief avec la réserve de François Keller, début septembre contre Troyes II puis à Vauban.
Pour autant, l’intéressé garde la foi et ne baisse pas les bras. « Je savais que ça allait prendre du temps, assure-t-il. Pourquoi ? Parce que j’ai complètement raté la préparation en Espagne. Je ne me suis pas entraîné avec le groupe, je n’ai participé à aucune séance collective. Il faut être patient. Là, je retrouve la forme et le rythme. Dans ces cas-là, il ne faut pas brûler les étapes : d’abord parfaire la condition physique, puis reprendre la compétition avant d’enchaîner les matches… »
« La saison est longue. On aura besoin de tout le monde »
Mais dans le groupe, personne ne l’a attendu et on a appris à composer sans lui. Avec Jean-Ricner Bellegarde et Ibrahima Sissoko, la jeunesse a pris le pouvoir. Et Youssouf Fofana, absent depuis la première journée, repointe le bout de son nez (lire ci-contre).
De quoi inquiéter Prcic ? « Non, c’est très bien comme ça, dit-il. On a beaucoup de joueurs de qualité, des jeunes qui ont un fort potentiel. La concurrence va nous faire tous progresser, ce n’est que du positif. Moi, j’ai un peu plus d’expérience. Si je peux apporter quelque chose à travers mon football et mes conseils, je le fais. »
Impliqué dans la vie du groupe, le Franco-Bosnien ne fait pas la mauvaise tête. Il apprécie les « bonnes prestations, hormis à Lille, depuis la dernière trêve internationale » de l’équipe et note « une certaine dynamique à domicile, après les succès contre Nantes et Montpellier, dans un stade redevenu difficile pour les adversaires ».
Sur le terrain d’entraînement, il prépare le prochain déplacement, ce samedi à Dijon (20h), « avec beaucoup d’envie, de motivation et l’ambition de gagner. » Sera-t-il enfin titularisé ? L’homme du banc répond par une pirouette : « Je suis à la disposition du coach. Quand il sentira qu’il peut m’utiliser, il le fera ».
Dans un monde hyper concurrentiel et sans pitié, son discours peut surprendre. « Je prends les choses de manière positive, sourit-il. Ce qu’il m’arrive est tout à fait normal. Mais la saison est longue, on n’en est qu’au début, et je saurai répondre présent. On aura besoin de tout le monde. »
Sanjin Prcic en est convaincu. Le temps retrouvé, c’est pour bientôt.
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
dna a écrit:
Prcic avec la réserve
De son côté, le milieu relayeur Sanjin Prcic, ennuyé depuis des mois par des douleurs dorsales, s’entraîne en cette fin de semaine avec la réserve. «Tout simplement parce qu’entre deux matches rapprochés, nous ne faisons pas grand-chose et que lui a besoin de travailler», indique son entraîneur.
Prcic avec la réserve
De son côté, le milieu relayeur Sanjin Prcic, ennuyé depuis des mois par des douleurs dorsales, s’entraîne en cette fin de semaine avec la réserve. «Tout simplement parce qu’entre deux matches rapprochés, nous ne faisons pas grand-chose et que lui a besoin de travailler», indique son entraîneur.
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
dna a écrit:
Prcic, la recrue inattendue?
Après un prêt réussi de janvier à mai 2019, le milieu relayeur Sanjin Prcic, finalement acheté le 2 septembre et sous contrat jusqu’en 2022, a traversé une saison blanche. Au point de pouvoir presque être considéré comme la 3e recrue de l’été, avec Chahiri et Siby.
Il trouve la force d’en plaisanter : « C’est pratiquement la troisième fois que je suis une recrue pour le Racing ». Pourtant, Sanjin Prcic pourrait ne pas avoir le cœur à rire. Immédiatement opérationnel lors de son prêt à Strasbourg par Levante (Liga espagnole) de fin janvier à fin mai 2019 (12 matches de L1, 2 buts, 2 passes décisives et, en bonus, le sacre en Coupe de la Ligue), en remplacement de Jonas Martin, blessé, le milieu international bosnien sait ne l’avoir jamais été depuis son retour à Strasbourg en toute fin de mercato estival 2019.
« Je veux regarder vers l’avant »
Recruté le 2 septembre jusqu’en 2022 pour compenser le transfert de Martin à Rennes, il en a été empêché par les circonstances. Arrivé avec un déficit de préparation – il n’avait pas pris part au moindre entraînement collectif avec le club de Valence –, il s’est retrouvé sur le flanc pour des douleurs dorsales après seulement trois matches. Il l’ignorait alors, mais son unique titularisation à Dijon le 5 octobre allait être sa dernière apparition 2019-2020 en L1 (77 minutes de jeu).
Sa rentrée éclair (22 minutes) le 18 décembre à Nantes en 8es de finale de Coupe de la Ligue a en effet été sans suite. Il est ensuite reparti à l’infirmerie dont il n’est véritablement sorti que mi-février pour trois bouts de matches de National 3 avec la réserve. Le deuxième n’a duré que douze petites minutes, le temps de quitter le gazon pour une béquille à la cuisse anodine en apparence, mais finalement si tenace qu’elle l’a renvoyé aux soins juste avant le confinement.
Revenu en Alsace fin août 2019 avec un statut de cadre hérité de son parcours à Rennes, puis de son prêt réussi du premier semestre 2019, le joueur formé à Sochaux a bien malgré lui reculé dans la hiérarchie des milieux strasbourgeois. Mais le natif de Belfort ne s’en formalise pas.
« Je ne me pose pas la question. De toute façon, je n’aime pas parler de statut. Même à mes débuts à Sochaux où j’étais le plus jeune, on partait tous sur un pied d’égalité. Il faut se battre pour avoir une place. Je suis un joueur de l’effectif comme les autres. J’ai connu une saison compliquée, l’une des plus difficiles depuis que j’ai commencé au haut niveau. Mais ça fait partie du métier. Il faut s’appuyer là-dessus pour revenir plus fort. Pour moi, c’est du passé. Je veux regarder vers l’avant et me concentrer sur la nouvelle saison qui, je l’espère, sera bonne. »
« Je n’ai pas eu le sentiment d’être maudit »
Depuis la reprise de l’entraînement le lundi 29 juin, celui qui, par sa justesse de passe et son sens de la distribution, est censé jouer les plaques tournantes dans l’entrejeu met les bouchées doubles.
« Quand on enchaîne les blessures, ce n’est jamais évident. On essaie de penser à autre chose, de comprendre pourquoi et comment ç’a pu arriver. Ces moments délicats permettent de grandir en tant qu’homme. Je n’ai pas eu le sentiment d’être maudit. Ce sont des aléas de la vie qu’il faut savoir accepter. Aujourd’hui, je me sens bien. J’ai travaillé durant les vacances parce que j’en ai éprouvé le besoin. J’essaie d’être concentré et rigoureux au maximum dans tout ce que je fais. Le reste suivra. »
À 26 ans, après une trajectoire qui l’a conduit de Sochaux à Strasbourg, en passant par Rennes, l’Italie (le Torino, Pérouse) et l’Espagne (Levante), son retour dans le onze de départ ne l’obsède pas.
« Ça, c’est un paramètre que je ne maîtrise pas, puisque c’est le coach qui fait les choix. Mais j’ai envie de prendre les choses en main pour revenir correctement et aider l’équipe. Je fais tout ce qu’il faut pour ça. J’ai faim. La compétition me manque. J’ai commencé à jouer à cinq ans, j’ai grandi avec le ballon. Toute ma vie, j’ai baigné dedans. Mais il ne faut pas être impatient. La préparation va être longue et il faudra être prêt le jour J, celui de la reprise du championnat (les 22 et 23 août). »
Il lui restera alors, par ses performances, à convaincre Thierry Laurey qu’il peut à nouveau pleinement jouer son rôle de régulateur et de rampe de lancement.
« Les huis clos, c’est horrible »
Comme tous les acteurs du football français, Sanjin Prcic ignore dans quelles conditions s’ouvrira la saison 2020-2021 de Ligue 1 les 22 et 23 août. Mais le milieu relayeur espère jouer devant des gradins garnis, au moins en partie. Car il l’avoue sans détour : il n’a « pas du tout aimé » les deux matches qu’il a dû disputer à huis clos avec Rennes.
« Un à Saint-Etienne, l’autre à Istres contre Bastia. C’était horrible. Bien sûr qu’aujourd’hui, nous avons envie de jouer devant nos supporters. Nous sommes conscients de leur apport. Et pour moi, le foot, c’est du public dans les stades, du bruit, des encouragements, une grande fête comme ça l’est toujours à la Meinau. Malheureusement, après ce que nous avons vécu depuis quatre mois, tout le monde sait qu’il faudra respecter les consignes sanitaires mises en place pour le bien de tous. »
La phrase
« Je connais très bien Jean-Marc (Kuentz, de retour au Racing comme adjoint de Thierry Laurey) depuis que nous nous sommes côtoyés à Rennes. Sa présence va m’aider, à travers les entraînements qu’il va mettre en place, parce que je connais sa manière de travailler et qu’il connaît la mienne. »
Sanjin Prcic
Prcic, la recrue inattendue?
Après un prêt réussi de janvier à mai 2019, le milieu relayeur Sanjin Prcic, finalement acheté le 2 septembre et sous contrat jusqu’en 2022, a traversé une saison blanche. Au point de pouvoir presque être considéré comme la 3e recrue de l’été, avec Chahiri et Siby.
Il trouve la force d’en plaisanter : « C’est pratiquement la troisième fois que je suis une recrue pour le Racing ». Pourtant, Sanjin Prcic pourrait ne pas avoir le cœur à rire. Immédiatement opérationnel lors de son prêt à Strasbourg par Levante (Liga espagnole) de fin janvier à fin mai 2019 (12 matches de L1, 2 buts, 2 passes décisives et, en bonus, le sacre en Coupe de la Ligue), en remplacement de Jonas Martin, blessé, le milieu international bosnien sait ne l’avoir jamais été depuis son retour à Strasbourg en toute fin de mercato estival 2019.
« Je veux regarder vers l’avant »
Recruté le 2 septembre jusqu’en 2022 pour compenser le transfert de Martin à Rennes, il en a été empêché par les circonstances. Arrivé avec un déficit de préparation – il n’avait pas pris part au moindre entraînement collectif avec le club de Valence –, il s’est retrouvé sur le flanc pour des douleurs dorsales après seulement trois matches. Il l’ignorait alors, mais son unique titularisation à Dijon le 5 octobre allait être sa dernière apparition 2019-2020 en L1 (77 minutes de jeu).
Sa rentrée éclair (22 minutes) le 18 décembre à Nantes en 8es de finale de Coupe de la Ligue a en effet été sans suite. Il est ensuite reparti à l’infirmerie dont il n’est véritablement sorti que mi-février pour trois bouts de matches de National 3 avec la réserve. Le deuxième n’a duré que douze petites minutes, le temps de quitter le gazon pour une béquille à la cuisse anodine en apparence, mais finalement si tenace qu’elle l’a renvoyé aux soins juste avant le confinement.
Revenu en Alsace fin août 2019 avec un statut de cadre hérité de son parcours à Rennes, puis de son prêt réussi du premier semestre 2019, le joueur formé à Sochaux a bien malgré lui reculé dans la hiérarchie des milieux strasbourgeois. Mais le natif de Belfort ne s’en formalise pas.
« Je ne me pose pas la question. De toute façon, je n’aime pas parler de statut. Même à mes débuts à Sochaux où j’étais le plus jeune, on partait tous sur un pied d’égalité. Il faut se battre pour avoir une place. Je suis un joueur de l’effectif comme les autres. J’ai connu une saison compliquée, l’une des plus difficiles depuis que j’ai commencé au haut niveau. Mais ça fait partie du métier. Il faut s’appuyer là-dessus pour revenir plus fort. Pour moi, c’est du passé. Je veux regarder vers l’avant et me concentrer sur la nouvelle saison qui, je l’espère, sera bonne. »
« Je n’ai pas eu le sentiment d’être maudit »
Depuis la reprise de l’entraînement le lundi 29 juin, celui qui, par sa justesse de passe et son sens de la distribution, est censé jouer les plaques tournantes dans l’entrejeu met les bouchées doubles.
« Quand on enchaîne les blessures, ce n’est jamais évident. On essaie de penser à autre chose, de comprendre pourquoi et comment ç’a pu arriver. Ces moments délicats permettent de grandir en tant qu’homme. Je n’ai pas eu le sentiment d’être maudit. Ce sont des aléas de la vie qu’il faut savoir accepter. Aujourd’hui, je me sens bien. J’ai travaillé durant les vacances parce que j’en ai éprouvé le besoin. J’essaie d’être concentré et rigoureux au maximum dans tout ce que je fais. Le reste suivra. »
À 26 ans, après une trajectoire qui l’a conduit de Sochaux à Strasbourg, en passant par Rennes, l’Italie (le Torino, Pérouse) et l’Espagne (Levante), son retour dans le onze de départ ne l’obsède pas.
« Ça, c’est un paramètre que je ne maîtrise pas, puisque c’est le coach qui fait les choix. Mais j’ai envie de prendre les choses en main pour revenir correctement et aider l’équipe. Je fais tout ce qu’il faut pour ça. J’ai faim. La compétition me manque. J’ai commencé à jouer à cinq ans, j’ai grandi avec le ballon. Toute ma vie, j’ai baigné dedans. Mais il ne faut pas être impatient. La préparation va être longue et il faudra être prêt le jour J, celui de la reprise du championnat (les 22 et 23 août). »
Il lui restera alors, par ses performances, à convaincre Thierry Laurey qu’il peut à nouveau pleinement jouer son rôle de régulateur et de rampe de lancement.
« Les huis clos, c’est horrible »
Comme tous les acteurs du football français, Sanjin Prcic ignore dans quelles conditions s’ouvrira la saison 2020-2021 de Ligue 1 les 22 et 23 août. Mais le milieu relayeur espère jouer devant des gradins garnis, au moins en partie. Car il l’avoue sans détour : il n’a « pas du tout aimé » les deux matches qu’il a dû disputer à huis clos avec Rennes.
« Un à Saint-Etienne, l’autre à Istres contre Bastia. C’était horrible. Bien sûr qu’aujourd’hui, nous avons envie de jouer devant nos supporters. Nous sommes conscients de leur apport. Et pour moi, le foot, c’est du public dans les stades, du bruit, des encouragements, une grande fête comme ça l’est toujours à la Meinau. Malheureusement, après ce que nous avons vécu depuis quatre mois, tout le monde sait qu’il faudra respecter les consignes sanitaires mises en place pour le bien de tous. »
La phrase
« Je connais très bien Jean-Marc (Kuentz, de retour au Racing comme adjoint de Thierry Laurey) depuis que nous nous sommes côtoyés à Rennes. Sa présence va m’aider, à travers les entraînements qu’il va mettre en place, parce que je connais sa manière de travailler et qu’il connaît la mienne. »
Sanjin Prcic
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
dna a écrit:
Prcic, chat noir, chat blanc
Quand les remplaçants sont titularisés, le Racing perd. Un constat qui s’est encore vérifié samedi à Lyon et dont Sanjin Prcic (27 ans), devenu le chat noir de l’équipe, est la malheureuse illustration.
À force, on va finir par croire qu’il a perdu le “mojo”, comme disent les jeunes. L’image d’un garçon rayonnant au sourire éclatant, posé sur la pelouse du Stade Pierre-Mauroy de Lille avec la Coupe de la Ligue entre les mains, commence en tout cas à jaunir.
S’il avait été un acteur clé de l’aventure de la finale, titulaire durant 120 minutes en mars 2019 contre Guingamp (0-0, 4-1 aux tirs au but), Sanjin Prcic n’a plus jamais eu l’occasion de vivre de grands frissons avec le maillot bleu sur le dos.
À l’époque, le milieu relayeur né à Belfort et formé à Sochaux n’était que de passage, prêté par Levante, en Espagne, pour pallier la blessure de Jonas Martin.
Sa justesse technique dans le cœur du jeu, illustré par deux buts et autant de passes décisives en quatre mois et 13 matches de Ligue 1, avait toutefois séduit le staff alsacien, qui l’avait rappelé en septembre de la même année pour lui proposer un contrat de trois ans.
Mais la belle histoire naissante n’a pas connu de lendemains heureux. En un an et demi, Prcic n’a participé qu’à 13 autres rencontres dans l’élite, souvent en fin de partie, pour moins de 400 minutes de jeu. Et le chat blanc s’est progressivement mué en chat noir.
« Pas un match à oublier »
La saison passée, une longue blessure au dos, puis une grosse béquille à la cuisse l’ont durablement éloigné des terrains, avant l’interruption de la compétition à cause de la pandémie. Mais depuis la reprise estivale, l’ex-Rennais est encore descendu dans la hiérarchie des milieux récupérateurs. L’arrivée d’Aholou en prêt au début de l’automne a signifié son installation à demeure sur le banc.
Alors, forcément, sa troisième titularisation de la saison à Lyon – après celles à Lorient en août et à Reims début novembre, pour deux revers – a constitué un petit événement. « J’étais content, parce que ça faisait un moment que je n’avais pas débuté, dit le Franco-Bosnien. Je m’entraîne bien, j’essaye toujours d’en faire plus, je trouve que j’ai bien tenu physiquement… »
La volonté ne fait pas défaut. Pour ce qui est du rendement, en revanche, on est très circonspect. Pris de vitesse par Aouar sur l’ouverture du score (20e ), pas franchement mordant pour tenter d’empêcher la passe de Depay à l’origine du deuxième (30e ), il finit sa soirée en provoquant le coup franc, d’une main involontaire juste avant son remplacement, qui permet à la star oranje de sceller le score (68e ).
« Bon état d’esprit »
À chaud, l’intéressé considérait que « ce n’est pas un match à oublier, plutôt un match qui va nous faire progresser et grandir », l’expulsion prématurée de Thomasson avant le premier quart d’heure faussant toute analyse, selon lui. « J’aurais aimé voir ce match à onze contre onze, ça aurait été complètement différent », dit-il.
Au même titre que Zohi et Waris, autres remplaçants habituels qui ont pris le bouillon au Parc OL, Prcic n’a pas été accablé par le coach. Ce qui aurait été au demeurant malvenu, puisque c’était son idée de les lancer… « Pour les joueurs qui pensaient pouvoir saisir leur chance, ce n’était plus la même histoire (après l’expulsion), mais ils ont fait preuve d’un très bon état d’esprit », indique-t-il.
Résolument positif, Prcic a hâte de tourner la page lyonnaise. « Il n’y a pas d’inquiétude, on a connu des séries plus difficiles, avance-t-il. On a maintenant un vrai équilibre et un état d’esprit qui se dégagent de notre collectif. On a un match de coupe (mercredi contre Montpellier) pour se remettre dedans, puis le derby à Metz (dimanche). Il faut s’appuyer sur les bonnes choses et rectifier les moins bonnes pour continuer à avancer ». Pas sûr, toutefois, que Sanjin Prcic s’inscrive dans le plan de marche de Thierry Laurey ces prochains temps. Quand tu n’as plus le “mojo”…
Le chiffre
16
Depuis son premier passage au Racing, sous forme de prêt en janvier 2019, Sanjin Prcic a été titularisé 16 fois en Ligue 1 et n’a pas remporté le moindre match. Le bilan est de 6 nuls et 10 défaites.
Prcic, chat noir, chat blanc
Quand les remplaçants sont titularisés, le Racing perd. Un constat qui s’est encore vérifié samedi à Lyon et dont Sanjin Prcic (27 ans), devenu le chat noir de l’équipe, est la malheureuse illustration.
À force, on va finir par croire qu’il a perdu le “mojo”, comme disent les jeunes. L’image d’un garçon rayonnant au sourire éclatant, posé sur la pelouse du Stade Pierre-Mauroy de Lille avec la Coupe de la Ligue entre les mains, commence en tout cas à jaunir.
S’il avait été un acteur clé de l’aventure de la finale, titulaire durant 120 minutes en mars 2019 contre Guingamp (0-0, 4-1 aux tirs au but), Sanjin Prcic n’a plus jamais eu l’occasion de vivre de grands frissons avec le maillot bleu sur le dos.
À l’époque, le milieu relayeur né à Belfort et formé à Sochaux n’était que de passage, prêté par Levante, en Espagne, pour pallier la blessure de Jonas Martin.
Sa justesse technique dans le cœur du jeu, illustré par deux buts et autant de passes décisives en quatre mois et 13 matches de Ligue 1, avait toutefois séduit le staff alsacien, qui l’avait rappelé en septembre de la même année pour lui proposer un contrat de trois ans.
Mais la belle histoire naissante n’a pas connu de lendemains heureux. En un an et demi, Prcic n’a participé qu’à 13 autres rencontres dans l’élite, souvent en fin de partie, pour moins de 400 minutes de jeu. Et le chat blanc s’est progressivement mué en chat noir.
« Pas un match à oublier »
La saison passée, une longue blessure au dos, puis une grosse béquille à la cuisse l’ont durablement éloigné des terrains, avant l’interruption de la compétition à cause de la pandémie. Mais depuis la reprise estivale, l’ex-Rennais est encore descendu dans la hiérarchie des milieux récupérateurs. L’arrivée d’Aholou en prêt au début de l’automne a signifié son installation à demeure sur le banc.
Alors, forcément, sa troisième titularisation de la saison à Lyon – après celles à Lorient en août et à Reims début novembre, pour deux revers – a constitué un petit événement. « J’étais content, parce que ça faisait un moment que je n’avais pas débuté, dit le Franco-Bosnien. Je m’entraîne bien, j’essaye toujours d’en faire plus, je trouve que j’ai bien tenu physiquement… »
La volonté ne fait pas défaut. Pour ce qui est du rendement, en revanche, on est très circonspect. Pris de vitesse par Aouar sur l’ouverture du score (20e ), pas franchement mordant pour tenter d’empêcher la passe de Depay à l’origine du deuxième (30e ), il finit sa soirée en provoquant le coup franc, d’une main involontaire juste avant son remplacement, qui permet à la star oranje de sceller le score (68e ).
« Bon état d’esprit »
À chaud, l’intéressé considérait que « ce n’est pas un match à oublier, plutôt un match qui va nous faire progresser et grandir », l’expulsion prématurée de Thomasson avant le premier quart d’heure faussant toute analyse, selon lui. « J’aurais aimé voir ce match à onze contre onze, ça aurait été complètement différent », dit-il.
Au même titre que Zohi et Waris, autres remplaçants habituels qui ont pris le bouillon au Parc OL, Prcic n’a pas été accablé par le coach. Ce qui aurait été au demeurant malvenu, puisque c’était son idée de les lancer… « Pour les joueurs qui pensaient pouvoir saisir leur chance, ce n’était plus la même histoire (après l’expulsion), mais ils ont fait preuve d’un très bon état d’esprit », indique-t-il.
Résolument positif, Prcic a hâte de tourner la page lyonnaise. « Il n’y a pas d’inquiétude, on a connu des séries plus difficiles, avance-t-il. On a maintenant un vrai équilibre et un état d’esprit qui se dégagent de notre collectif. On a un match de coupe (mercredi contre Montpellier) pour se remettre dedans, puis le derby à Metz (dimanche). Il faut s’appuyer sur les bonnes choses et rectifier les moins bonnes pour continuer à avancer ». Pas sûr, toutefois, que Sanjin Prcic s’inscrive dans le plan de marche de Thierry Laurey ces prochains temps. Quand tu n’as plus le “mojo”…
Le chiffre
16
Depuis son premier passage au Racing, sous forme de prêt en janvier 2019, Sanjin Prcic a été titularisé 16 fois en Ligue 1 et n’a pas remporté le moindre match. Le bilan est de 6 nuls et 10 défaites.
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
dna a écrit:
Prcic a retrouvé le sourire
Très peu utilisé les deux dernières saisons, Sanjin Prcic voudra retrouver plus de responsabilités sous les ordres de Julien Stéphan. Le milieu de terrain bosnien apprécie déjà la philosophie du nouveau coach du Racing.
Mardi, sur la pelouse du stade Eugène-Parlier de Montreux, Julien Stéphan avait décidé de donner un peu plus de temps de jeu à certains joueurs après qu’ils aient joué 45 minutes chacun quatre jours plus tôt à Colmar contre le FC Bâle pour leur premier match de préparation.
Sur les bords du lac Léman, face aux Young Boys de Berne, le technicien strasbourgeois a poussé le curseur jusqu’à l’heure de jeu pour les dix “ titulaires ” du jour. Dans le groupe des dix entrants, la moyenne d’âge ne dépassait pas les 21 ans.
Pour encadrer cette jeune garde, dont certains n’ont même pas une saison complète de N3 dans les jambes, Julien Stéphan a confié les clés à Sanjin Prcic. Du haut de ses 27 ans, l’international bosnien faisait presque figure d’ancien comparé, par exemple, à un Aymeric Ahmed, auteur avec l’insouciance de ses 17 ans du second but strasbourgeois en fin de match.
« On parle football. Sur le plan tactique et technique, tout est précis, bien organisé »
Sanjin Prcic – lancé au coup d’envoi à Colmar à la récupération en duo avec Jeanricner Bellegarde dans le schéma en 4-2-3-1 testé ce soir-là – avait largement le bagage pour débuter mardi face aux quadruples champions de Suisse en titre. Ses 120 matches en Ligue 1 ou ses expériences italiennes (au Torino et à Pérouse) et espagnole (Levante) parlent pour lui.
Mais dans l’équation, il ne faut pas oublier que le milieu récupérateur sort de deux saisons quasiment blanches avec le Racing, avec qui il a remporté la Coupe de la Ligue en 2019 quand il n’était encore que prêté par Levante.
Quand il avait disputé 13 matches de Ligue 1 lors de ce prêt, il n’en a disputé que 17 depuis que le club strasbourgeois l’a engagé (jusqu’en 2022).
Entre blessures et choix du coach, le joueur formé à Sochaux a vu son temps de jeu se réduire comme peau de chagrin (trois titularisations lors de la dernière saison de Thierry Laurey sur le banc du Racing). Le joueur a sans doute autant besoin de retrouver du rythme que de la confiance, mais on le sent déjà comme libéré par l’arrivée de Julien Stéphan.
« Franchement… on parle football, lâche-t-il sans détour quand on le questionne sur la méthode de son nouveau coach. Sur le plan tactique et technique, tout est précis, bien organisé. C’est cadré. Pour les joueurs, c’est beaucoup plus facile lorsqu’on sait ce qu’on a à faire sur le terrain. »
« Un match très positif dans l’ensemble »
Mardi, en entrant à l’heure de jeu, Sanjin Prcic et ses jeunes coéquipiers savaient donc ce qu’ils avaient à faire. Si le rythme des Young Boys a semblé dur à suivre les premières minutes, les Bleus ont su redresser la barre en égalisant et en poussant jusqu’aux dernières minutes pour tenter de faire la différence sur le fil.
« Je pense qu’on a réussi à faire ce que le coach demandait en termes de sorties, de pressing et contre-pressing. Dans l’utilisation du ballon, c’était pas mal, même si les Young Boys sont plus avancés dans la “prépa” et nous ont fait un peu courir par séquences. On s’est créé des situations, on a réussi à revenir au score. C’est un match très positif dans l’ensemble », retient d’ailleurs Sanjin Prcic.
Content de retourner en “prépa” sur les bords du lac Léman – « c’est un bon endroit pour travailler dans le calme et la sérénité », glisse-t-il –, le milieu de terrain entend profiter du bon feeling depuis la reprise pour préparer au mieux le début de championnat.
« Prendre du plaisir, c’est la base du foot. Quand on arrive à l’entraînement avec le sourire, c’est l’essence même du sport en général. Il faut continuer comme ça, confie Sanjin Prcic. On ne veut quand même pas se projeter trop loin. L’important, c’est de faire un bon stage ici cette semaine à Évian, de bien se préparer. Si on regarde ce qu’on a fait depuis le début, je trouve que les joueurs sont impliqués, respectent les consignes. C’est une base très importante pour ce qui va arriver le mois prochain. »
D’ici au premier match de la Ligue 1, le 8 août à la Meinau contre Angers, les joueurs de Julien Stéphan ont le temps de continuer à monter en puissance. Sanjin Prcic, lui, a retrouvé le sourire. C’est peut-être ça la base de la “méthode Stéphan”.
Prcic a retrouvé le sourire
Très peu utilisé les deux dernières saisons, Sanjin Prcic voudra retrouver plus de responsabilités sous les ordres de Julien Stéphan. Le milieu de terrain bosnien apprécie déjà la philosophie du nouveau coach du Racing.
Mardi, sur la pelouse du stade Eugène-Parlier de Montreux, Julien Stéphan avait décidé de donner un peu plus de temps de jeu à certains joueurs après qu’ils aient joué 45 minutes chacun quatre jours plus tôt à Colmar contre le FC Bâle pour leur premier match de préparation.
Sur les bords du lac Léman, face aux Young Boys de Berne, le technicien strasbourgeois a poussé le curseur jusqu’à l’heure de jeu pour les dix “ titulaires ” du jour. Dans le groupe des dix entrants, la moyenne d’âge ne dépassait pas les 21 ans.
Pour encadrer cette jeune garde, dont certains n’ont même pas une saison complète de N3 dans les jambes, Julien Stéphan a confié les clés à Sanjin Prcic. Du haut de ses 27 ans, l’international bosnien faisait presque figure d’ancien comparé, par exemple, à un Aymeric Ahmed, auteur avec l’insouciance de ses 17 ans du second but strasbourgeois en fin de match.
« On parle football. Sur le plan tactique et technique, tout est précis, bien organisé »
Sanjin Prcic – lancé au coup d’envoi à Colmar à la récupération en duo avec Jeanricner Bellegarde dans le schéma en 4-2-3-1 testé ce soir-là – avait largement le bagage pour débuter mardi face aux quadruples champions de Suisse en titre. Ses 120 matches en Ligue 1 ou ses expériences italiennes (au Torino et à Pérouse) et espagnole (Levante) parlent pour lui.
Mais dans l’équation, il ne faut pas oublier que le milieu récupérateur sort de deux saisons quasiment blanches avec le Racing, avec qui il a remporté la Coupe de la Ligue en 2019 quand il n’était encore que prêté par Levante.
Quand il avait disputé 13 matches de Ligue 1 lors de ce prêt, il n’en a disputé que 17 depuis que le club strasbourgeois l’a engagé (jusqu’en 2022).
Entre blessures et choix du coach, le joueur formé à Sochaux a vu son temps de jeu se réduire comme peau de chagrin (trois titularisations lors de la dernière saison de Thierry Laurey sur le banc du Racing). Le joueur a sans doute autant besoin de retrouver du rythme que de la confiance, mais on le sent déjà comme libéré par l’arrivée de Julien Stéphan.
« Franchement… on parle football, lâche-t-il sans détour quand on le questionne sur la méthode de son nouveau coach. Sur le plan tactique et technique, tout est précis, bien organisé. C’est cadré. Pour les joueurs, c’est beaucoup plus facile lorsqu’on sait ce qu’on a à faire sur le terrain. »
« Un match très positif dans l’ensemble »
Mardi, en entrant à l’heure de jeu, Sanjin Prcic et ses jeunes coéquipiers savaient donc ce qu’ils avaient à faire. Si le rythme des Young Boys a semblé dur à suivre les premières minutes, les Bleus ont su redresser la barre en égalisant et en poussant jusqu’aux dernières minutes pour tenter de faire la différence sur le fil.
« Je pense qu’on a réussi à faire ce que le coach demandait en termes de sorties, de pressing et contre-pressing. Dans l’utilisation du ballon, c’était pas mal, même si les Young Boys sont plus avancés dans la “prépa” et nous ont fait un peu courir par séquences. On s’est créé des situations, on a réussi à revenir au score. C’est un match très positif dans l’ensemble », retient d’ailleurs Sanjin Prcic.
Content de retourner en “prépa” sur les bords du lac Léman – « c’est un bon endroit pour travailler dans le calme et la sérénité », glisse-t-il –, le milieu de terrain entend profiter du bon feeling depuis la reprise pour préparer au mieux le début de championnat.
« Prendre du plaisir, c’est la base du foot. Quand on arrive à l’entraînement avec le sourire, c’est l’essence même du sport en général. Il faut continuer comme ça, confie Sanjin Prcic. On ne veut quand même pas se projeter trop loin. L’important, c’est de faire un bon stage ici cette semaine à Évian, de bien se préparer. Si on regarde ce qu’on a fait depuis le début, je trouve que les joueurs sont impliqués, respectent les consignes. C’est une base très importante pour ce qui va arriver le mois prochain. »
D’ici au premier match de la Ligue 1, le 8 août à la Meinau contre Angers, les joueurs de Julien Stéphan ont le temps de continuer à monter en puissance. Sanjin Prcic, lui, a retrouvé le sourire. C’est peut-être ça la base de la “méthode Stéphan”.
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
Sanjin Prcic (Racing) : « On est solidaires »
Utilisé avec parcimonie par Thierry Laurey la saison passée, Sanjin Prcic a retrouvé de l’influence depuis l’arrivée de Julien Stéphan. Buteur contre Brest fin août, le milieu récupérateur, qui vient d’être rappelé en sélection avec la Bosnie, apprécie la « force de caractère » du Racing.
Sanjin, comment vous appréhendez ce rendez-vous à Montpellier avant la trêve ?
On se prépare bien. Depuis le début de la semaine, on a bien repris le travail. On a pris six points sur les trois derniers matches, c’est positif. Après, on est forcément un peu déçu du dernier match à domicile contre Lille, mais on a rapidement “switché”. On est revenu à travers la vidéo sur ce qui n’a pas bien fonctionné et on s’est projeté assez rapidement sur ce prochain match à Montpellier.
Le Racing a dix points après huit journées. Quel bilan vous tirez de ce début de saison ?
Aujourd’hui, on n’en tire pas encore. Je trouve que par rapport à ce qu’on a préparé, ce qu’on a fait et ce qu’on voulait, c’est positif. On sait qu’on a encore une bonne marge de progression, que ça soit dans le contenu avec et sans le ballon. C’est quelque chose qu’on travaille au quotidien afin d’être meilleurs et plus performants.
À quel type de match vous attendez-vous chez cette équipe de Montpellier, où le Racing reste sur deux défaites ?
On connaît la qualité de cette équipe. Il y a des bons joueurs. Maintenant, on va surtout se concentrer sur ce qu’on a à faire. On veut arriver là-bas avec de l’ambition. Comme chaque match, on va le démarrer pour le gagner.
Après en avoir eu très peu la saison passée, vous bénéficiez de plus de temps de jeu désormais. Comment vivez-vous ce changement ?
Je suis forcément très content. Je suis un compétiteur et je suis très heureux d’être sur le terrain, d’aider mes coéquipiers. Au milieu, il y a plusieurs joueurs et au quotidien on essaie de trouver les automatismes qu’il faut pour pouvoir se trouver encore mieux.
Contre Lille, vous êtes resté sur le banc. Comment gérez-vous cette concurrence ?
Dans le football professionnel, il y a des choix d’entraîneur. Il faut savoir les respecter. C’est sûr que ça ne fait jamais plaisir quand on passe tout un match sur le banc de touche. On est là, on essaie d’aider les coéquipiers comme on peut. Ça fait partie du métier.
Sous l’ère Thierry Laurey, où vous avez été le plus souvent sur le banc, comment vous avez fait pour garder la flamme sans jouer ?
Je suis resté focus sur mon objectif qui était de retrouver le terrain. J’ai essayé de travailler au maximum, encore plus que d’habitude. Il fallait être patient et attendre le moment où se présente une opportunité pour jouer. Notre travail, c’est d’être le plus performant possible aux entraînements et en match quand on fait appel à nous.
À la récupération, vous avez un profil qui est différent d’un Jean-Eudes Aholou, par exemple. Cette diversité est un atout pour l’équipe ?
Honnêtement, je trouve qu’on est tous complémentaires au niveau des joueurs qui évoluent au milieu. On a des profils très différents mais on peut tous fonctionner les uns avec les autres. Après, c’est le coach qui fait les choix.
« Une équipe généreuse, qui ne lâche pas »
Vous avez inscrit un but contre Brest, Ibrahima Sissoko vient de le faire contre Lille. C’est important que les milieux contribuent à alimenter le score ?
C’est vrai que depuis le début de saison, il n’y avait que des attaquants qui marquaient. Si les milieux ou même les défenseurs peuvent marquer, c’est toujours positif, bien sûr.
Quel potentiel voyez-vous dans cette équipe strasbourgeoise cette saison ?
Ce qu’il s’est dégagé assez rapidement, c’est qu’on a une équipe généreuse, qui ne lâche pas, qui est toujours prête à batailler, à mettre beaucoup d’intensité. On est solidaires, on l’a montré à Lens, contre Metz ou sur des matches qu’on aurait pu lâcher mais où on est resté concernés jusqu’au bout. Il y a quand même une force de caractère. Et tactiquement, on travaille bien et il y a des choses intéressantes de ce côté-là aussi.
Prcic appelé avec la Bosnie-Herzégovine
Avec du temps de jeu, c’est toujours plus facile de se montrer. Titulaire à cinq reprises en huit journées avec le Racing, Sanjin Prcic s’est rappelé au bon souvenir d’Ivaylo Petev, le sélectionneur bulgare de la Bosnie-Herzégovine, qui l’a convoqué pour les deux matches de qualification à la Coupe du monde, au Kazakhstan (le 9 octobre) et en Ukraine (le 12 octobre). La dernière sélection du natif de Belfort remontait au 18 novembre 2018 quand il était entré en jeu à la 80e contre l’Espagne, près de deux mois avant d’être prêté par Levante au Racing.
DNA
Utilisé avec parcimonie par Thierry Laurey la saison passée, Sanjin Prcic a retrouvé de l’influence depuis l’arrivée de Julien Stéphan. Buteur contre Brest fin août, le milieu récupérateur, qui vient d’être rappelé en sélection avec la Bosnie, apprécie la « force de caractère » du Racing.
Sanjin, comment vous appréhendez ce rendez-vous à Montpellier avant la trêve ?
On se prépare bien. Depuis le début de la semaine, on a bien repris le travail. On a pris six points sur les trois derniers matches, c’est positif. Après, on est forcément un peu déçu du dernier match à domicile contre Lille, mais on a rapidement “switché”. On est revenu à travers la vidéo sur ce qui n’a pas bien fonctionné et on s’est projeté assez rapidement sur ce prochain match à Montpellier.
Le Racing a dix points après huit journées. Quel bilan vous tirez de ce début de saison ?
Aujourd’hui, on n’en tire pas encore. Je trouve que par rapport à ce qu’on a préparé, ce qu’on a fait et ce qu’on voulait, c’est positif. On sait qu’on a encore une bonne marge de progression, que ça soit dans le contenu avec et sans le ballon. C’est quelque chose qu’on travaille au quotidien afin d’être meilleurs et plus performants.
À quel type de match vous attendez-vous chez cette équipe de Montpellier, où le Racing reste sur deux défaites ?
On connaît la qualité de cette équipe. Il y a des bons joueurs. Maintenant, on va surtout se concentrer sur ce qu’on a à faire. On veut arriver là-bas avec de l’ambition. Comme chaque match, on va le démarrer pour le gagner.
Après en avoir eu très peu la saison passée, vous bénéficiez de plus de temps de jeu désormais. Comment vivez-vous ce changement ?
Je suis forcément très content. Je suis un compétiteur et je suis très heureux d’être sur le terrain, d’aider mes coéquipiers. Au milieu, il y a plusieurs joueurs et au quotidien on essaie de trouver les automatismes qu’il faut pour pouvoir se trouver encore mieux.
Contre Lille, vous êtes resté sur le banc. Comment gérez-vous cette concurrence ?
Dans le football professionnel, il y a des choix d’entraîneur. Il faut savoir les respecter. C’est sûr que ça ne fait jamais plaisir quand on passe tout un match sur le banc de touche. On est là, on essaie d’aider les coéquipiers comme on peut. Ça fait partie du métier.
Sous l’ère Thierry Laurey, où vous avez été le plus souvent sur le banc, comment vous avez fait pour garder la flamme sans jouer ?
Je suis resté focus sur mon objectif qui était de retrouver le terrain. J’ai essayé de travailler au maximum, encore plus que d’habitude. Il fallait être patient et attendre le moment où se présente une opportunité pour jouer. Notre travail, c’est d’être le plus performant possible aux entraînements et en match quand on fait appel à nous.
À la récupération, vous avez un profil qui est différent d’un Jean-Eudes Aholou, par exemple. Cette diversité est un atout pour l’équipe ?
Honnêtement, je trouve qu’on est tous complémentaires au niveau des joueurs qui évoluent au milieu. On a des profils très différents mais on peut tous fonctionner les uns avec les autres. Après, c’est le coach qui fait les choix.
« Une équipe généreuse, qui ne lâche pas »
Vous avez inscrit un but contre Brest, Ibrahima Sissoko vient de le faire contre Lille. C’est important que les milieux contribuent à alimenter le score ?
C’est vrai que depuis le début de saison, il n’y avait que des attaquants qui marquaient. Si les milieux ou même les défenseurs peuvent marquer, c’est toujours positif, bien sûr.
Quel potentiel voyez-vous dans cette équipe strasbourgeoise cette saison ?
Ce qu’il s’est dégagé assez rapidement, c’est qu’on a une équipe généreuse, qui ne lâche pas, qui est toujours prête à batailler, à mettre beaucoup d’intensité. On est solidaires, on l’a montré à Lens, contre Metz ou sur des matches qu’on aurait pu lâcher mais où on est resté concernés jusqu’au bout. Il y a quand même une force de caractère. Et tactiquement, on travaille bien et il y a des choses intéressantes de ce côté-là aussi.
Prcic appelé avec la Bosnie-Herzégovine
Avec du temps de jeu, c’est toujours plus facile de se montrer. Titulaire à cinq reprises en huit journées avec le Racing, Sanjin Prcic s’est rappelé au bon souvenir d’Ivaylo Petev, le sélectionneur bulgare de la Bosnie-Herzégovine, qui l’a convoqué pour les deux matches de qualification à la Coupe du monde, au Kazakhstan (le 9 octobre) et en Ukraine (le 12 octobre). La dernière sélection du natif de Belfort remontait au 18 novembre 2018 quand il était entré en jeu à la 80e contre l’Espagne, près de deux mois avant d’être prêté par Levante au Racing.
DNA
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
dna a écrit :
Prcic veut « entretenir la dynamique »
L’année 2021 n’est pas encore terminée, mais les joueurs du Racing sont déjà tournés vers leur premier rendez-vous de 2022, dimanche (16 h) à Montpellier. Un 16e de finale de Coupe de France que Sanjin Prcic et ses coéquipiers veulent franchir pour bien entamer la seconde partie de la saison.
Avec un dernier match du cycle aller programmé le 22 décembre et un 16e de finale de Coupe de France qui arrive dès le 2 janvier, les joueurs du Racing savaient que leurs vacances de Noël ne seraient pas bien longues cette année. Après une première partie de saison bien négociée, elles n’en ont pas été moins appréciables. « C’était un week-end prolongé qui a fait du bien pour se reposer mentalement », confie Sanjin Prcic, le milieu de terrain qui a privilégié les moments en famille durant cette courte trêve avant de retourner à l’entraînement mardi.
L’année 2021 s’est un peu terminée en queue de poisson pour les Strasbourgeois, leur match à Clermont-Ferrand ayant été reporté à la dernière minute en raison du brouillard qui enveloppait le stade Gabriel-Montpied. Mais ils ne veulent pas s’appesantir sur cette décision qui va alourdir leur calendrier en début d’année.
« C’est frustrant sur le coup parce qu’on est arrivé là-bas, on s’est échauffé et on était à deux minutes que le match commence. Mais c’est comme ça, on verra bien quand est-ce qu’il faudra y retourner », relativise l’international bosnien de 28 ans. « Maintenant on se projette vers le match de Montpellier. »
« C’est souvent le parcours d’un collectif »
Un match de Coupe de France que les Racingmen vont aborder avec envie, mais sans leur coach, rattrapé par le Covid (lire par ailleurs). « La Coupe de France a une saveur particulière. Soit tu passes, soit tu sors. C’est souvent le parcours d’un collectif. On a à cœur de bien figurer dans cette compétition et d’aller le plus loin possible », souligne le natif de Belfort. « Maintenant, on sait qu’on joue contre une très bonne équipe, qui tourne très bien à domicile. Donc, ça ne va pas être facile. »
Face à des Héraultais qui ont atteint les demi-finales de la précédente édition - seulement battus aux penalties à la Mosson par le PSG, futur lauréat -, les Strasbourgeois nourriront-ils un sentiment de revanche contre la formation qui les a sortis de l’épreuve (0-2 à la Meinau le 10 février) dès leur entrée en lice ?
« Non pas du tout ! Ça, c’était la saison passée », assure un Sanjin Prcic qui avait joué 81 minutes ce jour-là, son plus gros temps de jeu sur une rencontre la saison dernière. « Chaque match a son histoire et en Coupe de France, ça se joue parfois au mental aussi. Mais on va le préparer comme tous les autres matches. »
« J’ai retrouvé de la confiance »
Près d’un an après sa dernière titularisation de l’ère Laurey, le milieu de terrain a retrouvé du temps de jeu (*) et la confiance qui avec. Forcément, ça se ressent dans ses prestations au cœur d’une équipe joueuse, qui prend du plaisir sur le terrain et qui ne lâche rien dans les vents contraires.
« Je me sens bien, je sens que je progresse, que j’évolue. J’ai retrouvé du rythme, j’ai pu enchaîner les matches », apprécie Sanjin Prcic. « J’ai retrouvé de la confiance grâce au staff, aux entraînements et aux matches. Je suis retourné en sélection (ndlr : en octobre et en novembre, contre l’Ukraine et la Finlande, en éliminatoires de la Coupe du monde) alors que ça faisait un moment que je n’y étais pas allé. C’est le fruit de mes performances et de mon travail en club. »
Une élimination précoce dimanche à Montpellier ne serait pas un frein, assure-t-il. Mais un succès lancerait idéalement la seconde partie de saison : « On a la semaine pour bien préparer ce match et faire en sorte de le gagner. On veut être dans la continuité du début de saison et entretenir la bonne dynamique », conclut celui qui a connu les joies d’une victoire en finale de la Coupe de la Ligue 2019 avec le Racing.
(*) Il a été douze fois dans le onze de départ sur les 15 matches officiels qu’il a disputés depuis l’arrivée de Julien Stéphan.
Prcic veut « entretenir la dynamique »
L’année 2021 n’est pas encore terminée, mais les joueurs du Racing sont déjà tournés vers leur premier rendez-vous de 2022, dimanche (16 h) à Montpellier. Un 16e de finale de Coupe de France que Sanjin Prcic et ses coéquipiers veulent franchir pour bien entamer la seconde partie de la saison.
Avec un dernier match du cycle aller programmé le 22 décembre et un 16e de finale de Coupe de France qui arrive dès le 2 janvier, les joueurs du Racing savaient que leurs vacances de Noël ne seraient pas bien longues cette année. Après une première partie de saison bien négociée, elles n’en ont pas été moins appréciables. « C’était un week-end prolongé qui a fait du bien pour se reposer mentalement », confie Sanjin Prcic, le milieu de terrain qui a privilégié les moments en famille durant cette courte trêve avant de retourner à l’entraînement mardi.
L’année 2021 s’est un peu terminée en queue de poisson pour les Strasbourgeois, leur match à Clermont-Ferrand ayant été reporté à la dernière minute en raison du brouillard qui enveloppait le stade Gabriel-Montpied. Mais ils ne veulent pas s’appesantir sur cette décision qui va alourdir leur calendrier en début d’année.
« C’est frustrant sur le coup parce qu’on est arrivé là-bas, on s’est échauffé et on était à deux minutes que le match commence. Mais c’est comme ça, on verra bien quand est-ce qu’il faudra y retourner », relativise l’international bosnien de 28 ans. « Maintenant on se projette vers le match de Montpellier. »
« C’est souvent le parcours d’un collectif »
Un match de Coupe de France que les Racingmen vont aborder avec envie, mais sans leur coach, rattrapé par le Covid (lire par ailleurs). « La Coupe de France a une saveur particulière. Soit tu passes, soit tu sors. C’est souvent le parcours d’un collectif. On a à cœur de bien figurer dans cette compétition et d’aller le plus loin possible », souligne le natif de Belfort. « Maintenant, on sait qu’on joue contre une très bonne équipe, qui tourne très bien à domicile. Donc, ça ne va pas être facile. »
Face à des Héraultais qui ont atteint les demi-finales de la précédente édition - seulement battus aux penalties à la Mosson par le PSG, futur lauréat -, les Strasbourgeois nourriront-ils un sentiment de revanche contre la formation qui les a sortis de l’épreuve (0-2 à la Meinau le 10 février) dès leur entrée en lice ?
« Non pas du tout ! Ça, c’était la saison passée », assure un Sanjin Prcic qui avait joué 81 minutes ce jour-là, son plus gros temps de jeu sur une rencontre la saison dernière. « Chaque match a son histoire et en Coupe de France, ça se joue parfois au mental aussi. Mais on va le préparer comme tous les autres matches. »
« J’ai retrouvé de la confiance »
Près d’un an après sa dernière titularisation de l’ère Laurey, le milieu de terrain a retrouvé du temps de jeu (*) et la confiance qui avec. Forcément, ça se ressent dans ses prestations au cœur d’une équipe joueuse, qui prend du plaisir sur le terrain et qui ne lâche rien dans les vents contraires.
« Je me sens bien, je sens que je progresse, que j’évolue. J’ai retrouvé du rythme, j’ai pu enchaîner les matches », apprécie Sanjin Prcic. « J’ai retrouvé de la confiance grâce au staff, aux entraînements et aux matches. Je suis retourné en sélection (ndlr : en octobre et en novembre, contre l’Ukraine et la Finlande, en éliminatoires de la Coupe du monde) alors que ça faisait un moment que je n’y étais pas allé. C’est le fruit de mes performances et de mon travail en club. »
Une élimination précoce dimanche à Montpellier ne serait pas un frein, assure-t-il. Mais un succès lancerait idéalement la seconde partie de saison : « On a la semaine pour bien préparer ce match et faire en sorte de le gagner. On veut être dans la continuité du début de saison et entretenir la bonne dynamique », conclut celui qui a connu les joies d’une victoire en finale de la Coupe de la Ligue 2019 avec le Racing.
(*) Il a été douze fois dans le onze de départ sur les 15 matches officiels qu’il a disputés depuis l’arrivée de Julien Stéphan.
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
Sanjin Prcic, avant Metz - Racing : « On prépare ce match avec beaucoup de détermination »
Devenu un des joueurs cadres du Racing depuis l’arrivée de Julien Stéphan sur les bords du Krimmeri, Sanjin Prcic a retrouvé de la sérénité dans son jeu. L’international bosnien appréhende le derby de ce dimanche avec « beaucoup d’envie ».
Ses statistiques ne se sont pas affolées depuis qu’il a retrouvé du temps de jeu cette saison, avec un but inscrit (lors de la 4e journée contre Brest à la Meinau). Mais Sanjin Prcic est souvent impliqué dans le cœur du jeu – en « courroie de transmission », comme l’indique Julien Stéphan –, tout en étant capable d’évoluer un peu plus bas à la récupération. Le milieu de 27 ans s’est confié avant le derby.
Sanjin, vous allez aborder ce derby dans des conditions particulières. Qu’est-ce que cela change ?
On préfère jouer devant tout le public et on est déçus parce que nos supporters ne pourront pas nous aider dimanche. Maintenant, on est passé par là la saison dernière, on est préparé à cette situation.
« On veut repartir de l’avant »
Il y a trois matches reportés ce week-end. Est-ce que vous redoutez que cela fausse un peu le championnat ?
Nous, on se concentre sur le match qu’on doit jouer. C’est un derby, un beau match souvent engagé, et on va le jouer à fond. Je pense qu’on s’est bien préparé cette semaine. Cela fait longtemps qu’on n’a pas joué en championnat, on reste sur une défaite contre Marseille (0-2 à la Meinau, ndlr) et on veut repartir de l’avant pour aborder cette deuxième partie de saison qui va être passionnante à jouer.
Vous avez gagné les deux derniers derbies. Cela a vraiment une saveur particulière ?
Forcément, c’est un bon souvenir. Au match aller, je pense qu’on avait été efficaces assez rapidement dans le match et cela nous avait facilité la tâche.
Comme la saison passée, le derby arrive après l’élimination en Coupe de France. Cela permet de plus facilement passer à autre chose ?
Le calendrier est fait ainsi. C’est le derby qui arrive, tant mieux. Nous, on est motivés pour tous les matches mais on connaît l’importance de celui-ci pour nos supporters. On voudra les rendre un peu plus fiers encore.
L’an dernier, on avait gagné là-bas (1-2) , ce sont des bons souvenirs et il faut s’appuyer sur ça.
Vous vous attendez à affronter des Messins particulièrement revanchards ?
Je ne sais pas s’ils le seront. C’est un derby, il y aura de la motivation des deux côtés. Nous, on prépare ce match avec beaucoup de détermination, beaucoup d’envie.
On vous sent revivre cette saison dans un rôle de relayeur. Vous aimeriez toutefois être un peu plus passeur pour que les chiffres reflètent plus votre influence dans le jeu ?
C’est vrai que je suis un peu plus bas sur le terrain, plus souvent à l’avant-dernière passe qu’à la dernière. Mais, c’est comme ça et honnêtement je n’y pense pas trop. Les stats, c’est toujours bien mais l’important, c’est qu’on gagne des matches.
J’ai aussi d’autres choses à faire sur le terrain et j’essaie de m’appliquer de la meilleure manière possible. Je prends du plaisir au quotidien et pendant les matches. On a de plus en plus d’automatismes sur le terrain et c’est agréable.
Vous vous êtes fixé des objectifs particuliers ?
Mes objectifs, ils sont autant personnels que collectifs. C’est de progresser, de faire mieux que ce qu’on a fait sur la première partie de saison, d’élever encore le niveau d’exigence et de qualité de jeu. On doit avoir encore plus d’efficacité dans les deux surfaces même si on a montré qu’on a une vraie capacité à marquer beaucoup de buts.
dna
Devenu un des joueurs cadres du Racing depuis l’arrivée de Julien Stéphan sur les bords du Krimmeri, Sanjin Prcic a retrouvé de la sérénité dans son jeu. L’international bosnien appréhende le derby de ce dimanche avec « beaucoup d’envie ».
Ses statistiques ne se sont pas affolées depuis qu’il a retrouvé du temps de jeu cette saison, avec un but inscrit (lors de la 4e journée contre Brest à la Meinau). Mais Sanjin Prcic est souvent impliqué dans le cœur du jeu – en « courroie de transmission », comme l’indique Julien Stéphan –, tout en étant capable d’évoluer un peu plus bas à la récupération. Le milieu de 27 ans s’est confié avant le derby.
Sanjin, vous allez aborder ce derby dans des conditions particulières. Qu’est-ce que cela change ?
On préfère jouer devant tout le public et on est déçus parce que nos supporters ne pourront pas nous aider dimanche. Maintenant, on est passé par là la saison dernière, on est préparé à cette situation.
« On veut repartir de l’avant »
Il y a trois matches reportés ce week-end. Est-ce que vous redoutez que cela fausse un peu le championnat ?
Nous, on se concentre sur le match qu’on doit jouer. C’est un derby, un beau match souvent engagé, et on va le jouer à fond. Je pense qu’on s’est bien préparé cette semaine. Cela fait longtemps qu’on n’a pas joué en championnat, on reste sur une défaite contre Marseille (0-2 à la Meinau, ndlr) et on veut repartir de l’avant pour aborder cette deuxième partie de saison qui va être passionnante à jouer.
Vous avez gagné les deux derniers derbies. Cela a vraiment une saveur particulière ?
Forcément, c’est un bon souvenir. Au match aller, je pense qu’on avait été efficaces assez rapidement dans le match et cela nous avait facilité la tâche.
Comme la saison passée, le derby arrive après l’élimination en Coupe de France. Cela permet de plus facilement passer à autre chose ?
Le calendrier est fait ainsi. C’est le derby qui arrive, tant mieux. Nous, on est motivés pour tous les matches mais on connaît l’importance de celui-ci pour nos supporters. On voudra les rendre un peu plus fiers encore.
L’an dernier, on avait gagné là-bas (1-2) , ce sont des bons souvenirs et il faut s’appuyer sur ça.
Vous vous attendez à affronter des Messins particulièrement revanchards ?
Je ne sais pas s’ils le seront. C’est un derby, il y aura de la motivation des deux côtés. Nous, on prépare ce match avec beaucoup de détermination, beaucoup d’envie.
On vous sent revivre cette saison dans un rôle de relayeur. Vous aimeriez toutefois être un peu plus passeur pour que les chiffres reflètent plus votre influence dans le jeu ?
C’est vrai que je suis un peu plus bas sur le terrain, plus souvent à l’avant-dernière passe qu’à la dernière. Mais, c’est comme ça et honnêtement je n’y pense pas trop. Les stats, c’est toujours bien mais l’important, c’est qu’on gagne des matches.
J’ai aussi d’autres choses à faire sur le terrain et j’essaie de m’appliquer de la meilleure manière possible. Je prends du plaisir au quotidien et pendant les matches. On a de plus en plus d’automatismes sur le terrain et c’est agréable.
Vous vous êtes fixé des objectifs particuliers ?
Mes objectifs, ils sont autant personnels que collectifs. C’est de progresser, de faire mieux que ce qu’on a fait sur la première partie de saison, d’élever encore le niveau d’exigence et de qualité de jeu. On doit avoir encore plus d’efficacité dans les deux surfaces même si on a montré qu’on a une vraie capacité à marquer beaucoup de buts.
dna
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
dna a écrit :
Prcic (Racing), de l’ombre à la lumière
Laissé-pour-compte la saison dernière sous les ordres de Thierry Laurey, le milieu défensif Sanjin Prcic (28 ans) est revenu dans le cœur du jeu grâce à Julien Stéphan. À quelques mois de la fin de son contrat au Racing, le Franco-Bosnien garde sa ligne de conduite en donnant le meilleur de lui-même.
Ils ne sont que quatre, dans l’effectif du Racing, à avoir débuté tous les matches de l’année 2022. Entre la Coupe de France – élimination contre Montpellier – et les quatre sorties en championnat, Lucas Perrin, Ibrahima Sissoko, Kévin Gameiro et Sanjin Prcic sont les hommes de base invariablement alignés par Julien Stéphan.
Pour le milieu de terrain né à Belfort, il s’agit d’une renaissance après une dernière saison aride dont il ne souhaite plus parler. « Ça fait partie du passé, je préfère me tourner vers l’avenir », dit-il poliment.
Sans que l’on sache officiellement pourquoi, Thierry Laurey l’avait totalement sorti du jeu : à vingt-deux reprises, Prcic avait ainsi pris place sur le banc sans jamais s’en lever, si ce n’est pour disputer le “toro” d’échauffement avec les remplaçants avant le coup d’envoi. Trois titularisations et onze bouts de match ont peiné à égayer son quotidien.
« Toujours en mouvement et disponible pour mes coéquipiers »
Malgré cette mise au ban(c) – qui trouverait son origine dans une explication houleuse avec l’actuel coach du Paris FC lors du stage de janvier 2020 en Espagne – le joueur formé au FC Sochaux ne s’est jamais plaint. D’humeur toujours égale, il a puisé sa force dans le travail. Et celui-ci a payé.
Cette saison, Stéphan l’a déjà utilisé à dix-huit reprises, dont quinze comme titulaire en sentinelle devant la défense. Un rôle stratégique dans le système mis en place par le technicien breton puisque beaucoup de ballons transitent entre ses pieds sur le chemin d’une relance rapide.
La « courroie de transmission », selon Stéphan, tourne à plein régime. « On a plusieurs cheminements de passes que l’on répète aux entraînements, indique Prcic. Parfois je suis à la première relance, parfois ce sont les défenseurs qui sortent le ballon. Quoi qu’il en soit, j’essaye d’être toujours en mouvement et disponible pour mes coéquipiers. »
Plus à pareille fête depuis ses années rennaises, quand il formait un duo de récupérateurs efficace avec le Lillois Benjamin André, le Franco-Bosnien se contente volontiers d’un rôle de l’ombre rarement mis en évidence dans les lignes statistiques.
Prcic a ainsi beaucoup tenté mais n’a inscrit qu’un seul but, contre Brest à la Meinau (3-1, 4e journée). Sa justesse technique n’est guère plus mise en lumière, aucune passe décisive n’étant recensée. C’est pourtant lui qui a relancé le suspense lors du dernier match à Bordeaux (défaite 4-3), quand il a mis Gameiro sur orbite pour le but de l’espoir. Mais comme l’attaquant s’y est pris à deux fois pour battre le gardien Poussin, ça ne compte pas…
L’intéressé n’en a cure et se satisfait de pouvoir « enchaîner les matches et de prendre du plaisir sur le terrain ». Avec une ligne directrice qui sied parfaitement à Julien Stéphan : « Améliorer encore notre jeu à chaque match sans se soucier du classement ».
On lui rappelle que la quatrième place occupée par les Bleus après vingt-deux journées est quand même flatteuse. Il répond que « ça se tient dans un mouchoir de poche, avec le onzième (Lille) qui n’est qu’à trois points » du club strasbourgeois.
En garçon intelligent, l’international bosnien qui a retrouvé la sélection lors de la fenêtre de novembre après trois ans de disette sait que l’équilibre est fragile. Une contre-performance contre Nantes, ce dimanche (15h) à la Meinau, ramènerait illico presto le Racing dans le rang.
« Entre la Coupe de France et le championnat, Nantes est sur une belle dynamique, note-t-il. En outre, on l’a vu à Bordeaux, il n’y a aucun match facile. À nous d’effacer les erreurs qui nous ont coûté cher. »
Sur la lancée du stage d’oxygénation de la semaine dernière en Turquie – « Ça a permis de renforcer un peu plus la cohésion du groupe avec des choses qui sortent de l’ordinaire » – Prcic espère donc repartir du bon pied contre les Canaris. « On va retrouver une Meinau pleine (avec la fin de la jauge liée au Covid, ndlr) , on a envie de faire plaisir à nos supporters », ajoute-t-il.
Fin de contrat en juin
L’élégant milieu de terrain cherchera à ralentir le jeu des hommes de Kombouaré, puis à mettre ses attaquants dans le sens du but. Sans trop se soucier de sa propre performance ni de son avenir, même si son contrat en Alsace arrive à son terme en juin.
« Au niveau de la loi, je suis libre de m’engager où je veux désormais, mais je n’y pense pas du tout, assure-t-il. Je laisse le soin à mes conseillers d’en discuter avec le Racing. Moi, je suis à 100 % concentré sur le terrain et le match qui vient. C’est la meilleure manière d’être performant. »
Le laissé-pour-compte de la saison écoulée n’a pas trop de mouron à se faire. En passant de l’ombre à la lumière en l’espace de quelques mois, son chemin semble tout tracé.
1 223
En minutes, le temps que Sanjin Prcic a passé sur les pelouses de Ligue 1 cette saison. C’est déjà 872 de plus, soit l’équivalent de plus de neuf matches pleins, qu’en 2020/2021.
Prcic (Racing), de l’ombre à la lumière
Laissé-pour-compte la saison dernière sous les ordres de Thierry Laurey, le milieu défensif Sanjin Prcic (28 ans) est revenu dans le cœur du jeu grâce à Julien Stéphan. À quelques mois de la fin de son contrat au Racing, le Franco-Bosnien garde sa ligne de conduite en donnant le meilleur de lui-même.
Ils ne sont que quatre, dans l’effectif du Racing, à avoir débuté tous les matches de l’année 2022. Entre la Coupe de France – élimination contre Montpellier – et les quatre sorties en championnat, Lucas Perrin, Ibrahima Sissoko, Kévin Gameiro et Sanjin Prcic sont les hommes de base invariablement alignés par Julien Stéphan.
Pour le milieu de terrain né à Belfort, il s’agit d’une renaissance après une dernière saison aride dont il ne souhaite plus parler. « Ça fait partie du passé, je préfère me tourner vers l’avenir », dit-il poliment.
Sans que l’on sache officiellement pourquoi, Thierry Laurey l’avait totalement sorti du jeu : à vingt-deux reprises, Prcic avait ainsi pris place sur le banc sans jamais s’en lever, si ce n’est pour disputer le “toro” d’échauffement avec les remplaçants avant le coup d’envoi. Trois titularisations et onze bouts de match ont peiné à égayer son quotidien.
« Toujours en mouvement et disponible pour mes coéquipiers »
Malgré cette mise au ban(c) – qui trouverait son origine dans une explication houleuse avec l’actuel coach du Paris FC lors du stage de janvier 2020 en Espagne – le joueur formé au FC Sochaux ne s’est jamais plaint. D’humeur toujours égale, il a puisé sa force dans le travail. Et celui-ci a payé.
Cette saison, Stéphan l’a déjà utilisé à dix-huit reprises, dont quinze comme titulaire en sentinelle devant la défense. Un rôle stratégique dans le système mis en place par le technicien breton puisque beaucoup de ballons transitent entre ses pieds sur le chemin d’une relance rapide.
La « courroie de transmission », selon Stéphan, tourne à plein régime. « On a plusieurs cheminements de passes que l’on répète aux entraînements, indique Prcic. Parfois je suis à la première relance, parfois ce sont les défenseurs qui sortent le ballon. Quoi qu’il en soit, j’essaye d’être toujours en mouvement et disponible pour mes coéquipiers. »
Plus à pareille fête depuis ses années rennaises, quand il formait un duo de récupérateurs efficace avec le Lillois Benjamin André, le Franco-Bosnien se contente volontiers d’un rôle de l’ombre rarement mis en évidence dans les lignes statistiques.
Prcic a ainsi beaucoup tenté mais n’a inscrit qu’un seul but, contre Brest à la Meinau (3-1, 4e journée). Sa justesse technique n’est guère plus mise en lumière, aucune passe décisive n’étant recensée. C’est pourtant lui qui a relancé le suspense lors du dernier match à Bordeaux (défaite 4-3), quand il a mis Gameiro sur orbite pour le but de l’espoir. Mais comme l’attaquant s’y est pris à deux fois pour battre le gardien Poussin, ça ne compte pas…
L’intéressé n’en a cure et se satisfait de pouvoir « enchaîner les matches et de prendre du plaisir sur le terrain ». Avec une ligne directrice qui sied parfaitement à Julien Stéphan : « Améliorer encore notre jeu à chaque match sans se soucier du classement ».
On lui rappelle que la quatrième place occupée par les Bleus après vingt-deux journées est quand même flatteuse. Il répond que « ça se tient dans un mouchoir de poche, avec le onzième (Lille) qui n’est qu’à trois points » du club strasbourgeois.
En garçon intelligent, l’international bosnien qui a retrouvé la sélection lors de la fenêtre de novembre après trois ans de disette sait que l’équilibre est fragile. Une contre-performance contre Nantes, ce dimanche (15h) à la Meinau, ramènerait illico presto le Racing dans le rang.
« Entre la Coupe de France et le championnat, Nantes est sur une belle dynamique, note-t-il. En outre, on l’a vu à Bordeaux, il n’y a aucun match facile. À nous d’effacer les erreurs qui nous ont coûté cher. »
Sur la lancée du stage d’oxygénation de la semaine dernière en Turquie – « Ça a permis de renforcer un peu plus la cohésion du groupe avec des choses qui sortent de l’ordinaire » – Prcic espère donc repartir du bon pied contre les Canaris. « On va retrouver une Meinau pleine (avec la fin de la jauge liée au Covid, ndlr) , on a envie de faire plaisir à nos supporters », ajoute-t-il.
Fin de contrat en juin
L’élégant milieu de terrain cherchera à ralentir le jeu des hommes de Kombouaré, puis à mettre ses attaquants dans le sens du but. Sans trop se soucier de sa propre performance ni de son avenir, même si son contrat en Alsace arrive à son terme en juin.
« Au niveau de la loi, je suis libre de m’engager où je veux désormais, mais je n’y pense pas du tout, assure-t-il. Je laisse le soin à mes conseillers d’en discuter avec le Racing. Moi, je suis à 100 % concentré sur le terrain et le match qui vient. C’est la meilleure manière d’être performant. »
Le laissé-pour-compte de la saison écoulée n’a pas trop de mouron à se faire. En passant de l’ombre à la lumière en l’espace de quelques mois, son chemin semble tout tracé.
1 223
En minutes, le temps que Sanjin Prcic a passé sur les pelouses de Ligue 1 cette saison. C’est déjà 872 de plus, soit l’équivalent de plus de neuf matches pleins, qu’en 2020/2021.
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
Alsa'sports a écrit :
Julien Stéphan évoque l’avenir de Sanjin Prcic !
Brillant depuis le début de la saison, l’apport de Sanjin Prcic dans l’effectif strasbourgeois n’est plus à démontrer ! Le milieu de terrain, après avoir été mis au placard la saison passée, est un joueur incontournable dans le 11 de départ de Julien Stéphan. En fin de contrat avec le Racing Club de Strasbourg, Sanjin Prcic se verrait bien poursuivre l’aventure avec le club alsacien comme il l’a annoncé dans le magazine Alsa’Sports de décembre. Dévoilé lors d’une émission Le Club 1906, les agents du joueur sont entrés en discussion avec les dirigeants strasbourgeois il y a plusieurs semaines. Il y a de fortes chances de voir l’international bosniaque poursuivre l’aventure avec le Racing. En conférence de presse d’avant-match, son entraîneur, Julien Stéphan, a précisé qu’il souhaitait conserver le joueur.
Julien Stéphan évoque l’avenir de Sanjin Prcic !
Brillant depuis le début de la saison, l’apport de Sanjin Prcic dans l’effectif strasbourgeois n’est plus à démontrer ! Le milieu de terrain, après avoir été mis au placard la saison passée, est un joueur incontournable dans le 11 de départ de Julien Stéphan. En fin de contrat avec le Racing Club de Strasbourg, Sanjin Prcic se verrait bien poursuivre l’aventure avec le club alsacien comme il l’a annoncé dans le magazine Alsa’Sports de décembre. Dévoilé lors d’une émission Le Club 1906, les agents du joueur sont entrés en discussion avec les dirigeants strasbourgeois il y a plusieurs semaines. Il y a de fortes chances de voir l’international bosniaque poursuivre l’aventure avec le Racing. En conférence de presse d’avant-match, son entraîneur, Julien Stéphan, a précisé qu’il souhaitait conserver le joueur.
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
Alsa'sports" a écrit :Le Racing a proposé un contrat à Sanjin Prcic
C’est tout sauf une surprise. Comme dévoilé dans l’émission “Le Club 1906” il y a quelques semaines en arrière, Sanjin Prcic est entré en discussion avec les dirigeants strasbourgeois depuis un moment. Les DNA précisent désormais que le Racing aurait fait une proposition de prolongation, portant sur un contrat de trois saisons supplémentaires. Le joueur avait souligné dans l’Alsa’Sports Magazine de décembre qu’il souhaitait poursuivre l’aventure avec le club alsacien et son entraîneur a fait part du même désir devant les journalistes après le match nul concédé à Lorient dimanche (0-0). Toutes les parties semblent vouloir aller dans le même sens, on ne va pas s’en plaindre !
C’est tout sauf une surprise. Comme dévoilé dans l’émission “Le Club 1906” il y a quelques semaines en arrière, Sanjin Prcic est entré en discussion avec les dirigeants strasbourgeois depuis un moment. Les DNA précisent désormais que le Racing aurait fait une proposition de prolongation, portant sur un contrat de trois saisons supplémentaires. Le joueur avait souligné dans l’Alsa’Sports Magazine de décembre qu’il souhaitait poursuivre l’aventure avec le club alsacien et son entraîneur a fait part du même désir devant les journalistes après le match nul concédé à Lorient dimanche (0-0). Toutes les parties semblent vouloir aller dans le même sens, on ne va pas s’en plaindre !
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
Sanjin Prcic prolonge de trois ans à Strasbourg
Trois ans après son arrivée en Alsace, Sanjin Prcic a signé un nouveau contrat de trois saisons avec Strasbourg.
Dans un communiqué publié ce mardi, Strasbourg a officialisé la prolongation de Sanjin Prcic. Arrivé en Alsace en 2019, le Bosnien (28 ans) a paraphé un contrat de trois saisons supplémentaires, jusqu'en juin 2025.
equipe
Trois ans après son arrivée en Alsace, Sanjin Prcic a signé un nouveau contrat de trois saisons avec Strasbourg.
Dans un communiqué publié ce mardi, Strasbourg a officialisé la prolongation de Sanjin Prcic. Arrivé en Alsace en 2019, le Bosnien (28 ans) a paraphé un contrat de trois saisons supplémentaires, jusqu'en juin 2025.
equipe
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
dna a écrit :Prcic, l’indispensable “gentil”
Totalement relancé la saison dernière par Julien Stéphan, le milieu Sanjin Prcic est devenu un rouage essentiel du Racing. À 28 ans, l’international bosnien atteint l’âge de la plénitude à son poste et entend encore viser plus haut. Ça recommence samedi (17h) contre Monaco.
La pratique médiatique dans le milieu du football professionnel ne s’embarrasse pas souvent de politesses et d’égards de ce genre. Rares sont les joueurs qui se soucient de savoir si leur interlocuteur se porte bien et s’il a passé de bonnes vacances.
Sanjin Prcic est donc une exception. Un garçon fondamentalement gentil et bien élevé, disent ses coéquipiers. Parfois trop, serait-on tenté d’ajouter quand on repense à son parcours au Racing.
Lors de son premier passage sous forme de prêt en provenance du club espagnol de Levante, en janvier 2019, le natif de Belfort semblait bien parti pour se fondre dans le collectif bleu. L’histoire a même commencé de manière idyllique avec la victoire en Coupe de la Ligue.
Du placard à un rôle de premier ordre
Mais la saison 2019-2020, celle du transfert définitif, a été gâchée par les blessures et le Covid, la suivante en raison d’une incompatibilité d’humeur avec l’ex-coach Thierry Laurey. Durant cette période de disgrâce, “Sani” n’a pas moufeté et a continué à travailler.
Sorti du placard l’été dernier par Julien Stéphan – coach qui l’avait côtoyé à Rennes –, Prcic est revenu fort dans un rôle de régulateur, sorte de courroie de transmission entre la défense et l’attaque. Il a disputé 32 matches, inscrit un but en août dernier contre Brest et beaucoup tenté de l’extérieur de la surface, manquant souvent le cadre d’un cheveu.
Même s’il est passé au travers lors de la dernière journée – mais il n’était pas le seul – dans la marmite marseillaise (4-0), il a été désigné “joueur de la saison” par les supporters alsaciens. Une renaissance après deux années terribles.
« J’ai vécu une saison magnifique sur plan collectif et individuel, apprécie-t-il. J’ai pu enchaîner les matches et retrouver un bon rythme. »
Arrivé en fin de contrat, le numéro 14 du Racing a prolongé son bail jusqu’en 2025 quelques jours après le baisser de rideau olympien, alors que les discussions avaient duré de longs mois.
« C’était clair dès le premier jour, insiste-t-il. Ici, je suis dans un bon environnement, un bon club. On a tout pour continuer à progresser en équipe et à titre personnel. Même à vingt-huit ans, on apprend tous les jours ! »
Jusque-là, son ressenti est positif. S’il a pris la préparation en cours de route – ses vacances ont été décalées puisqu’il a joué les prolongations en juin avec la Bosnie en Ligue B des Nations –, il s’est progressivement remis à niveau.
La dernière mi-temps, disputée dimanche à Liverpool (3-0) au relais d’Adrien Thomasson le conforte dans son sentiment. « On a fait une bonne “prépa” en rencontrant des difficultés, mais cette performance à Anfield permet de faire le plein de confiance pour être bien prêt ce week-end », dit-il.
« La ferveur et la passion de la Meinau nous manquent »
Monaco, « un gros morceau du championnat qui a livré un match costaud contre Eindhoven mercredi (*)», n’est peut-être pas l’adversaire idéal pour bien lancer sa saison. Mais Prcic n’en fait pas non plus une montagne.
« On ne va pas se mettre une pression particulière, précise-t-il. On sera forcément un peu plus attendu après notre sixième place qui était méritée au vu de ce que l’on a produit. Il faudra repartir sur de nouvelles bases tout en gardant la confiance emmagasinée la saison dernière et en continuant à prendre du plaisir. »
Sur la ligne de départ, le joueur formé au FC Sochaux veut aborder les choses avec simplicité et humilité. « Non, on ne s’est pas fixé d’objectifs, si ce n’est celui de bien se préparer pour ce premier match, assure-t-il. La saison dernière, on a trouvé des automatismes, mais on peut faire encore mieux avec une ossature qui est inchangée et des renforts qui nous apportent de nouvelles choses. En plus, les blessés reviennent doucement, c’est bien. On aura besoin de tout le monde. »
Sans faire de bruit, avec son éternel sourire qui éclaire son visage, Sanjin Prcic ferraillera dans l’ombre pour faire briller les siens devant le but adverse. À l’évocation du match de samedi, ses yeux pétillent. « On est content de retrouver nos supporters. La ferveur et la passion de la Meinau nous manquent. »
Encore un peu de patience, les feux vont bientôt se rallumer sur l’indispensable “gentil” du Racing et ses coéquipiers.
Totalement relancé la saison dernière par Julien Stéphan, le milieu Sanjin Prcic est devenu un rouage essentiel du Racing. À 28 ans, l’international bosnien atteint l’âge de la plénitude à son poste et entend encore viser plus haut. Ça recommence samedi (17h) contre Monaco.
La pratique médiatique dans le milieu du football professionnel ne s’embarrasse pas souvent de politesses et d’égards de ce genre. Rares sont les joueurs qui se soucient de savoir si leur interlocuteur se porte bien et s’il a passé de bonnes vacances.
Sanjin Prcic est donc une exception. Un garçon fondamentalement gentil et bien élevé, disent ses coéquipiers. Parfois trop, serait-on tenté d’ajouter quand on repense à son parcours au Racing.
Lors de son premier passage sous forme de prêt en provenance du club espagnol de Levante, en janvier 2019, le natif de Belfort semblait bien parti pour se fondre dans le collectif bleu. L’histoire a même commencé de manière idyllique avec la victoire en Coupe de la Ligue.
Du placard à un rôle de premier ordre
Mais la saison 2019-2020, celle du transfert définitif, a été gâchée par les blessures et le Covid, la suivante en raison d’une incompatibilité d’humeur avec l’ex-coach Thierry Laurey. Durant cette période de disgrâce, “Sani” n’a pas moufeté et a continué à travailler.
Sorti du placard l’été dernier par Julien Stéphan – coach qui l’avait côtoyé à Rennes –, Prcic est revenu fort dans un rôle de régulateur, sorte de courroie de transmission entre la défense et l’attaque. Il a disputé 32 matches, inscrit un but en août dernier contre Brest et beaucoup tenté de l’extérieur de la surface, manquant souvent le cadre d’un cheveu.
Même s’il est passé au travers lors de la dernière journée – mais il n’était pas le seul – dans la marmite marseillaise (4-0), il a été désigné “joueur de la saison” par les supporters alsaciens. Une renaissance après deux années terribles.
« J’ai vécu une saison magnifique sur plan collectif et individuel, apprécie-t-il. J’ai pu enchaîner les matches et retrouver un bon rythme. »
Arrivé en fin de contrat, le numéro 14 du Racing a prolongé son bail jusqu’en 2025 quelques jours après le baisser de rideau olympien, alors que les discussions avaient duré de longs mois.
« C’était clair dès le premier jour, insiste-t-il. Ici, je suis dans un bon environnement, un bon club. On a tout pour continuer à progresser en équipe et à titre personnel. Même à vingt-huit ans, on apprend tous les jours ! »
Jusque-là, son ressenti est positif. S’il a pris la préparation en cours de route – ses vacances ont été décalées puisqu’il a joué les prolongations en juin avec la Bosnie en Ligue B des Nations –, il s’est progressivement remis à niveau.
La dernière mi-temps, disputée dimanche à Liverpool (3-0) au relais d’Adrien Thomasson le conforte dans son sentiment. « On a fait une bonne “prépa” en rencontrant des difficultés, mais cette performance à Anfield permet de faire le plein de confiance pour être bien prêt ce week-end », dit-il.
« La ferveur et la passion de la Meinau nous manquent »
Monaco, « un gros morceau du championnat qui a livré un match costaud contre Eindhoven mercredi (*)», n’est peut-être pas l’adversaire idéal pour bien lancer sa saison. Mais Prcic n’en fait pas non plus une montagne.
« On ne va pas se mettre une pression particulière, précise-t-il. On sera forcément un peu plus attendu après notre sixième place qui était méritée au vu de ce que l’on a produit. Il faudra repartir sur de nouvelles bases tout en gardant la confiance emmagasinée la saison dernière et en continuant à prendre du plaisir. »
Sur la ligne de départ, le joueur formé au FC Sochaux veut aborder les choses avec simplicité et humilité. « Non, on ne s’est pas fixé d’objectifs, si ce n’est celui de bien se préparer pour ce premier match, assure-t-il. La saison dernière, on a trouvé des automatismes, mais on peut faire encore mieux avec une ossature qui est inchangée et des renforts qui nous apportent de nouvelles choses. En plus, les blessés reviennent doucement, c’est bien. On aura besoin de tout le monde. »
Sans faire de bruit, avec son éternel sourire qui éclaire son visage, Sanjin Prcic ferraillera dans l’ombre pour faire briller les siens devant le but adverse. À l’évocation du match de samedi, ses yeux pétillent. « On est content de retrouver nos supporters. La ferveur et la passion de la Meinau nous manquent. »
Encore un peu de patience, les feux vont bientôt se rallumer sur l’indispensable “gentil” du Racing et ses coéquipiers.
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Sanjin Prcić
Sanjin Prcic a résilié son contrat et est libre
Le milieu de terrain international bosnien l’a lui-même annoncé en fin de matinée sur son compte Instagram : ‘’placardisé’’ cette saison, Sanjin Prcic a trouvé un accord avec le club strasbourgeois pour résilier un contrat qui courait jusqu’en juin 2025. Il s’en va après plus de cinq saisons sous le maillot bleu.
Le Racing et le joueur étaient convenus de communiquer de concert dans la semaine. Mais Sanjin Prcic a pris les devants ce mardi en fin de matinée.
Le milieu de terrain international bosnien a dévoilé sur son compte instagram son départ de Strasbourg après plus de cinq années de présence. Le club l’a confirmé quelques minutes plus tard.
Arrivé en janvier 2019 pour un prêt de six mois en provenance de Levante (Liga espagnole), le natif de Belfort, vainqueur dans la foulée de la Coupe de la Ligue sous le maillot bleu, avait signé pour trois ans l’été de cette année-là, avant de renouveler son bail pour une durée identique fin mai 2022.
Il sortait alors de sa saison la plus aboutie en Alsace et avait pris une part importante, sous les ordres de Julien Stéphan, à un exercice 2021-2022 conclu à la meilleure place du club strasbourgeois dans l’élite depuis 42 ans (6e).
101 matches officiels en Ciel et Blanc
La suite s'est révélée bien plus compliquée pour lui. Intronisé en février 2023, Frédéric Antonetti n’a pratiquement plus fait appel à lui. Son temps de jeu s’est encore dégradé en 2023-2024 après la nomination de Patrick Vieira.
Titulaire pour la victoire inaugurale contre Lyon le 13 août (2-1), il n’est ensuite que brièvement entré contre Toulouse le 27 (2-0) et à Nice le 3 septembre (défaite 2-0).
Il aura au total joué 88 minutes en trois apparitions lors des quatre premières journées, puis plus du tout, malgré trois derniers bancs à Metz, Paris et Rennes en début d'automne.
Après 101 matches officiels en Ciel et Blanc – 94 en Ligue 1, pour 4 buts et 4 passes décisives -, il est désormais libre de s’engager où il le souhaite pour la saison prochaine.
dna
..
Le milieu de terrain international bosnien l’a lui-même annoncé en fin de matinée sur son compte Instagram : ‘’placardisé’’ cette saison, Sanjin Prcic a trouvé un accord avec le club strasbourgeois pour résilier un contrat qui courait jusqu’en juin 2025. Il s’en va après plus de cinq saisons sous le maillot bleu.
Le Racing et le joueur étaient convenus de communiquer de concert dans la semaine. Mais Sanjin Prcic a pris les devants ce mardi en fin de matinée.
Le milieu de terrain international bosnien a dévoilé sur son compte instagram son départ de Strasbourg après plus de cinq années de présence. Le club l’a confirmé quelques minutes plus tard.
Arrivé en janvier 2019 pour un prêt de six mois en provenance de Levante (Liga espagnole), le natif de Belfort, vainqueur dans la foulée de la Coupe de la Ligue sous le maillot bleu, avait signé pour trois ans l’été de cette année-là, avant de renouveler son bail pour une durée identique fin mai 2022.
Il sortait alors de sa saison la plus aboutie en Alsace et avait pris une part importante, sous les ordres de Julien Stéphan, à un exercice 2021-2022 conclu à la meilleure place du club strasbourgeois dans l’élite depuis 42 ans (6e).
101 matches officiels en Ciel et Blanc
La suite s'est révélée bien plus compliquée pour lui. Intronisé en février 2023, Frédéric Antonetti n’a pratiquement plus fait appel à lui. Son temps de jeu s’est encore dégradé en 2023-2024 après la nomination de Patrick Vieira.
Titulaire pour la victoire inaugurale contre Lyon le 13 août (2-1), il n’est ensuite que brièvement entré contre Toulouse le 27 (2-0) et à Nice le 3 septembre (défaite 2-0).
Il aura au total joué 88 minutes en trois apparitions lors des quatre premières journées, puis plus du tout, malgré trois derniers bancs à Metz, Paris et Rennes en début d'automne.
Après 101 matches officiels en Ciel et Blanc – 94 en Ligue 1, pour 4 buts et 4 passes décisives -, il est désormais libre de s’engager où il le souhaite pour la saison prochaine.
dna
..
67120- d'r Kàpallmaischter
- Messages : 12544
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|