18ème journée : Strasbourg - Toulouse
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18ème journée : Strasbourg - Toulouse
Samedi le 16/12/207 à 20h
67120- d'r Kàpallmaischter
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
Oukidja « plus qu’incertain »
Il est temps que la fin d’année, synonyme de trêve et de – courtes – vacances, arrive pour le Racing. Car les organismes couinent et les pépins physiques s’accumulent. Alors que l’infirmerie affiche complet (Foulquier, Corgnet, Ndour, Tchamba, Aaneba, Zohi, Kamara, Terrier), Thierry Laurey a sans doute perdu un joueur supplémentaire mercredi face au Paris Saint-Germain.
Le coach l’a lui-même indiqué hier après-midi après le décrassage : le gardien Alexandre Oukidja, sorti à la 68e , est « plus qu’incertain » pour la réception de Toulouse demain (20h). « Alex s’est fait mal au quadriceps droit sur un dégagement dès le début du match. On va encore faire le point demain et tout faire pour qu’il puisse jouer, mais il est plus qu’incertain, oui. » Appelé à le remplacer au pied levé avant-hier, le n°3 Landry Bonnefoi pourrait donc enchaîner ce samedi. Hier, le jeune portier de la réserve Bastien Rempp a été convié au décrassage.
Une malédiction semble en tout cas planer sur le poste dès que le Racing affronte le PSG. Le 2 décembre en Ligue 1 face aux stars parisiennes (2-1), le n°1 Bingourou Kamara était sorti à la 72e pour une douleur au thorax. Depuis, l’international espoirs, qui soigne un genou, n’a plus rejoué. Son entraîneur admet que « ça va être chaud pour le revoir avant la trêve ».
En revanche, le technicien espère disposer de son autre Bleuet, Martin Terrier, pour le court déplacement de mercredi (20h50) à Metz, en clôture du cycle aller et de l’année 2017. Mais demain contre Toulouse, il devra de nouveau se passer de son attaquant, touché à la cuisse il y a une semaine à Bordeaux. « Martin ne jouera pas. C’est trop risqué. Mais on multiplie les soins pour le récupérer pour Metz. J’ai bon espoir. »
dna
Il est temps que la fin d’année, synonyme de trêve et de – courtes – vacances, arrive pour le Racing. Car les organismes couinent et les pépins physiques s’accumulent. Alors que l’infirmerie affiche complet (Foulquier, Corgnet, Ndour, Tchamba, Aaneba, Zohi, Kamara, Terrier), Thierry Laurey a sans doute perdu un joueur supplémentaire mercredi face au Paris Saint-Germain.
Le coach l’a lui-même indiqué hier après-midi après le décrassage : le gardien Alexandre Oukidja, sorti à la 68e , est « plus qu’incertain » pour la réception de Toulouse demain (20h). « Alex s’est fait mal au quadriceps droit sur un dégagement dès le début du match. On va encore faire le point demain et tout faire pour qu’il puisse jouer, mais il est plus qu’incertain, oui. » Appelé à le remplacer au pied levé avant-hier, le n°3 Landry Bonnefoi pourrait donc enchaîner ce samedi. Hier, le jeune portier de la réserve Bastien Rempp a été convié au décrassage.
Une malédiction semble en tout cas planer sur le poste dès que le Racing affronte le PSG. Le 2 décembre en Ligue 1 face aux stars parisiennes (2-1), le n°1 Bingourou Kamara était sorti à la 72e pour une douleur au thorax. Depuis, l’international espoirs, qui soigne un genou, n’a plus rejoué. Son entraîneur admet que « ça va être chaud pour le revoir avant la trêve ».
En revanche, le technicien espère disposer de son autre Bleuet, Martin Terrier, pour le court déplacement de mercredi (20h50) à Metz, en clôture du cycle aller et de l’année 2017. Mais demain contre Toulouse, il devra de nouveau se passer de son attaquant, touché à la cuisse il y a une semaine à Bordeaux. « Martin ne jouera pas. C’est trop risqué. Mais on multiplie les soins pour le récupérer pour Metz. J’ai bon espoir. »
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
Alexandre Oukidja également forfait contre Toulouse
En plus de ne pas pouvoir compter sur son gardien titulaire Bingourou Kamara, l'entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey devra se passer de son remplaçant Alexandre Oukidja, samedi, contre Toulouse. Le Racing connaît une pénurie de gardiens. Bingourou Kamara, le titulaire, s'était d'abord blessé face au Paris Saint-Germain en Ligue 1, il y a deux semaines, puis son remplaçant, Alexandre Oukidja, est aussi sorti touché, mercredi, en Coupe de la Ligue également face au PSG. Ce sera donc Landry Bonnefoi, 33 ans et seulement 9 matches de L1 au compteur, qui gardera la cage de Strasbourg, samedi (20h00), contre Toulouse.
Par ailleurs, l'entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey devra aussi composer sans son attaquant Martin Terrier (ischios) et son défenseur Ernest Seka (suspendu).
equipe
En plus de ne pas pouvoir compter sur son gardien titulaire Bingourou Kamara, l'entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey devra se passer de son remplaçant Alexandre Oukidja, samedi, contre Toulouse. Le Racing connaît une pénurie de gardiens. Bingourou Kamara, le titulaire, s'était d'abord blessé face au Paris Saint-Germain en Ligue 1, il y a deux semaines, puis son remplaçant, Alexandre Oukidja, est aussi sorti touché, mercredi, en Coupe de la Ligue également face au PSG. Ce sera donc Landry Bonnefoi, 33 ans et seulement 9 matches de L1 au compteur, qui gardera la cage de Strasbourg, samedi (20h00), contre Toulouse.
Par ailleurs, l'entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey devra aussi composer sans son attaquant Martin Terrier (ischios) et son défenseur Ernest Seka (suspendu).
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
Strasbourg sans Martin Terrier mais avec Nuno Da Costa contre Toulouse
Strasbourg recevra Toulouse samedi (20h00) sans son jeune attaquant Martin Terrier, mais avec Nuno Da Costa.
Strasbourg va recevoir Toulouse samedi (20h00) avec un groupe très amoindri. Les deux premiers gardiens du RCSA Bingourou Kamara et Alexandre Oukidja sont forfait sur blessure, et Landry Bonnefoi devrait être titulaire.
En attaque, Martin Terrier est absent (douleur aux ischio-jambiers). L'entraîneur Thierry Laurey espère le récupérer pour le déplacement à Metz mercredi. Au milieu, Anthony Gonçalvès, de retour en Coupe face au PSG après avoir manqué deux matches de L1 en raison d'une côte douloureuse, est dans le groupe. Suspendu face au PSG, Nuno Da Costa est également présent.
equipe
Strasbourg recevra Toulouse samedi (20h00) sans son jeune attaquant Martin Terrier, mais avec Nuno Da Costa.
Strasbourg va recevoir Toulouse samedi (20h00) avec un groupe très amoindri. Les deux premiers gardiens du RCSA Bingourou Kamara et Alexandre Oukidja sont forfait sur blessure, et Landry Bonnefoi devrait être titulaire.
En attaque, Martin Terrier est absent (douleur aux ischio-jambiers). L'entraîneur Thierry Laurey espère le récupérer pour le déplacement à Metz mercredi. Au milieu, Anthony Gonçalvès, de retour en Coupe face au PSG après avoir manqué deux matches de L1 en raison d'une côte douloureuse, est dans le groupe. Suspendu face au PSG, Nuno Da Costa est également présent.
Le groupe de Strasbourg
Bonnefoi, Rempp - Seka, Mangane, Koné, Salmier, Martinez, Lala - Grimm, Aholou, Gonçalves, Lienard, Martin, Sacko, Blayac - Bahoken, Saadi, Da Costa.equipe
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
La vie en rose ?
En signant une troisième victoire d’affilée en Ligue 1 face au club de la Ville rose, Toulouse, le Racing consoliderait non seulement son bilan comptable, mais aussi un capital confiance que n’a pas altéré l’élimination de mercredi en Coupe de la Ligue face au PSG (2-4).
Il y a un peu plus de huit jours, le Racing aurait affronté un Téfécé à la peine. Les hommes de Pascal Dupraz restaient en effet sur trois défaites - à Dijon (3-1) , contre Nice (1-2) , à Lille (0-1) - et même six matches sans victoire (2 nuls, 4 revers). Oui, mais voilà : en quatre jours, les Toulousains se sont refait la cerise et Thierry Laurey, sans s’en inquiéter outre mesure, n’a pas manqué de le relever d’entrée hier en conférence de presse
«Le Téfécé a redressé la barre contre Caen en championnat samedi dernier (2-0) , puis bien négocié son derby en Coupe de la Ligue mardi face à Bordeaux (2-0 également) , énumère l’entraîneur strasbourgeois. Surtout, lors de ses trois défaites précédentes, il avait raté un penalty à chaque fois. S’il les avait marqués, il pourrait compter trois ou quatre points de plus et naviguer dans les mêmes eaux que nous sans qu’il y ait à crier au scandale. »
«Il ne faudra pas s’exposer inutilement»
La remarque vaut tout spécialement pour l’échec domestique contre Nice (1-2). A 1-0, Jimmy Durmaz avait manqué son penalty - arrêté par le portier azuréen Walter Benitez – et, donc, le but du 2-0 qui aurait sans doute mis fin au suspense.
«Toulouse est une équipe difficile à manœuvrer, bien organisée, avec des joueurs de talent», appuie Laurey. Le Téfécé a la volonté de jouer et arrive revigoré par ses deux succès. Des Jean, Gradel, Delort ou Toivonen peuvent te marquer des buts à n’importe quel moment. Sa charnière est très athlétique et à surveiller sur les coups de pied arrêtés. L’équipe se projette vite vers l’avant. Il ne faudra pas s’exposer inutilement. »
Ce matin, les partenaires du buteur Andy Delort (4 buts et 3 passes décisives) ne pointent d’ailleurs, malgré leur récente mauvaise passe, qu’à deux longueurs des Bleus, alors même que Kader Mangane et ses potes ne se sont inclinés qu’une fois lors des dix dernières journées.
« On en veut évidemment plus »
L’élimination de mercredi en Coupe de la Ligue face au PSG (2-4) n’a du reste pas altéré « le capital confiance assez élevé » (dixit le milieu Jonas Martin) d’un RCSA qui peut passer les fêtes au chaud s’il évite un coup de froid lors de ses deux dernières sorties de l’année, contre Toulouse, puis mercredi (20h50) à Metz.
«On a 21 points alors qu’on en espérait 20 à la trêve. C’est correct par rapport à notre début de championnat (4 points en 7 journées). On en veut évidemment plus, car il est toujours mieux de finir sur une bonne note quand une petite trêve arrive. Mais derrière, il restera 19 matches. Et 19 matches, c’est long », désamorce un Thierry Laurey qui assure ne pas se projeter plus loin que la venue des Haut-Garonnais en soirée.
«Les deux rencontres qui viennent sont importantes d’un point de vue comptable. Elles peuvent nous permettre de basculer dans une position correcte pour la 2e partie de saison. Mais pour l’instant, nous nous concentrons sur Toulouse.»
Même s’il n’a jusqu’ici pas été irrésistible à la Meinau (3 victoires, 3 nuls, 2 défaites) , le promu alsacien a une très belle carte à jouer face à un Téfécé qui affiche le 19e bilan à l’extérieur (1 v, 2 n, 6 d, 8 buts pour, 18 contre, 5 points sur 27) et y reste sur trois échecs (2-1 à Nantes, 3-1 à Dijon et 1-0 à Lille).
Après ses exploits contre Paris (2-1) et à Bordeaux (3-0) , un 3e succès de rang en L1 face à des Toulousains en quête eux aussi de la passe de trois (toutes compétitions confondues) le propulserait dans des sphères qu’il n’a encore jamais fréquentées.
S’il battait ce soir le club de la Ville rose, le Racing verrait forcément la vie en rose et le ciel en Bleu, avant un derby toujours haut en couleur chez des Grenats lanterne rouge.
dna
En signant une troisième victoire d’affilée en Ligue 1 face au club de la Ville rose, Toulouse, le Racing consoliderait non seulement son bilan comptable, mais aussi un capital confiance que n’a pas altéré l’élimination de mercredi en Coupe de la Ligue face au PSG (2-4).
Il y a un peu plus de huit jours, le Racing aurait affronté un Téfécé à la peine. Les hommes de Pascal Dupraz restaient en effet sur trois défaites - à Dijon (3-1) , contre Nice (1-2) , à Lille (0-1) - et même six matches sans victoire (2 nuls, 4 revers). Oui, mais voilà : en quatre jours, les Toulousains se sont refait la cerise et Thierry Laurey, sans s’en inquiéter outre mesure, n’a pas manqué de le relever d’entrée hier en conférence de presse
«Le Téfécé a redressé la barre contre Caen en championnat samedi dernier (2-0) , puis bien négocié son derby en Coupe de la Ligue mardi face à Bordeaux (2-0 également) , énumère l’entraîneur strasbourgeois. Surtout, lors de ses trois défaites précédentes, il avait raté un penalty à chaque fois. S’il les avait marqués, il pourrait compter trois ou quatre points de plus et naviguer dans les mêmes eaux que nous sans qu’il y ait à crier au scandale. »
«Il ne faudra pas s’exposer inutilement»
La remarque vaut tout spécialement pour l’échec domestique contre Nice (1-2). A 1-0, Jimmy Durmaz avait manqué son penalty - arrêté par le portier azuréen Walter Benitez – et, donc, le but du 2-0 qui aurait sans doute mis fin au suspense.
«Toulouse est une équipe difficile à manœuvrer, bien organisée, avec des joueurs de talent», appuie Laurey. Le Téfécé a la volonté de jouer et arrive revigoré par ses deux succès. Des Jean, Gradel, Delort ou Toivonen peuvent te marquer des buts à n’importe quel moment. Sa charnière est très athlétique et à surveiller sur les coups de pied arrêtés. L’équipe se projette vite vers l’avant. Il ne faudra pas s’exposer inutilement. »
Ce matin, les partenaires du buteur Andy Delort (4 buts et 3 passes décisives) ne pointent d’ailleurs, malgré leur récente mauvaise passe, qu’à deux longueurs des Bleus, alors même que Kader Mangane et ses potes ne se sont inclinés qu’une fois lors des dix dernières journées.
« On en veut évidemment plus »
L’élimination de mercredi en Coupe de la Ligue face au PSG (2-4) n’a du reste pas altéré « le capital confiance assez élevé » (dixit le milieu Jonas Martin) d’un RCSA qui peut passer les fêtes au chaud s’il évite un coup de froid lors de ses deux dernières sorties de l’année, contre Toulouse, puis mercredi (20h50) à Metz.
«On a 21 points alors qu’on en espérait 20 à la trêve. C’est correct par rapport à notre début de championnat (4 points en 7 journées). On en veut évidemment plus, car il est toujours mieux de finir sur une bonne note quand une petite trêve arrive. Mais derrière, il restera 19 matches. Et 19 matches, c’est long », désamorce un Thierry Laurey qui assure ne pas se projeter plus loin que la venue des Haut-Garonnais en soirée.
«Les deux rencontres qui viennent sont importantes d’un point de vue comptable. Elles peuvent nous permettre de basculer dans une position correcte pour la 2e partie de saison. Mais pour l’instant, nous nous concentrons sur Toulouse.»
Même s’il n’a jusqu’ici pas été irrésistible à la Meinau (3 victoires, 3 nuls, 2 défaites) , le promu alsacien a une très belle carte à jouer face à un Téfécé qui affiche le 19e bilan à l’extérieur (1 v, 2 n, 6 d, 8 buts pour, 18 contre, 5 points sur 27) et y reste sur trois échecs (2-1 à Nantes, 3-1 à Dijon et 1-0 à Lille).
Après ses exploits contre Paris (2-1) et à Bordeaux (3-0) , un 3e succès de rang en L1 face à des Toulousains en quête eux aussi de la passe de trois (toutes compétitions confondues) le propulserait dans des sphères qu’il n’a encore jamais fréquentées.
S’il battait ce soir le club de la Ville rose, le Racing verrait forcément la vie en rose et le ciel en Bleu, avant un derby toujours haut en couleur chez des Grenats lanterne rouge.
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
Les compos sont tombées. Et il y a quelques surprises du côté du Racing avec notamment la titularisation de Blayac.
RACING: Bonnefoi - Lala, Mangane (cap.), Kone, Seka - Gonçalves, Aholou, Martin, Lienard - Da Costa, Blayac.
TOULOUSE: Lafont - Yago, Diop (cap.), Jullien, Amian - Wergiton, Cahuzac, Blin, Imbula, Gradel - Delort.
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Le Racing reste sur une très intéressante série de deux victoires en championnat. Sur les dix derniers matches, il ne s'est incliné qu'à une seule reprise (3-0 à Troyes) pour quatre succès et cinq nuls.
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Côté toulousain, on respire un peu mieux après les victoires à domicile face à Caen et Bordeaux, dans le derby de la Garonne, synonyme de qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue.
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Les deux équipes font leur entrée sur le terrain. C'est le moment pour le Racing d'enchaîner une deuxième victoire d'affilée à la maison pour passer les fêtes de fin d'année au chaud!
.
Le Téfécé investi d'entrée la moitié de terrain strabourgeoise. Et s'est déjà procuré plusieurs coups francs.
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Jérémy Blayac jaillit dans les six mètres mais ne peut reprendre le centre de Lala. Il était hors-jeu de toute façon.
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Le Racing a mis le pied sur le ballon et fait tourner. Dur de trouver la faille dans le 4-5-1 toulousain. Gonçalves s'est bien approché de la surface mais il a trop attendu avant de frapper et s'est fait contrer.
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Arrêt de Bonnefoi pour le Racing sur une frappe dans la surface de Gradel. Le troisième gardien du Racing a pu se chauffer les gants.
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La réponse de Blayac. Sur un centre de Lienard, Blayac fausse compagnie à Jullien mais son contrôle de la cuisse, un peu trop long, l'empêche de frapper dans la foulée. Du coup, il ne peut éviter la sortie de Lafont dans les six mètres.
.
On ne s'ennuie pas à la Meinau mais attention au TFC qui n'attend qu'un contre pour doucher l'ambiance.
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Sur le coup franc de Lienard qui envoie le ballon dans la boîte, personne ne touche le ballon qui atterrit sur un Blayac surpris qui ne peut contrôler au point de penalty.
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Le Téfécé se procure un peu trop de coups de pied arrêtés. Heureusement que Jullien, monté aux avant-postes, ne cadre pas son coup de boule sur le deuxième temps d'un corner.
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Le jaune pour Jullien après cette faute sur Da Costa. Le Toulousaine était-il le dernier défenseur?
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Sur un joli contre, Lienard décale Blayac sur l'aile gauche mais l'arbitre assistant signale un hors-jeu très très limite...
.
Pénalty pour le racing
.
RACING: Bonnefoi - Lala, Mangane (cap.), Kone, Seka - Gonçalves, Aholou, Martin, Lienard - Da Costa, Blayac.
TOULOUSE: Lafont - Yago, Diop (cap.), Jullien, Amian - Wergiton, Cahuzac, Blin, Imbula, Gradel - Delort.
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Le Racing reste sur une très intéressante série de deux victoires en championnat. Sur les dix derniers matches, il ne s'est incliné qu'à une seule reprise (3-0 à Troyes) pour quatre succès et cinq nuls.
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Côté toulousain, on respire un peu mieux après les victoires à domicile face à Caen et Bordeaux, dans le derby de la Garonne, synonyme de qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue.
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Les deux équipes font leur entrée sur le terrain. C'est le moment pour le Racing d'enchaîner une deuxième victoire d'affilée à la maison pour passer les fêtes de fin d'année au chaud!
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Le Téfécé investi d'entrée la moitié de terrain strabourgeoise. Et s'est déjà procuré plusieurs coups francs.
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Jérémy Blayac jaillit dans les six mètres mais ne peut reprendre le centre de Lala. Il était hors-jeu de toute façon.
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Le Racing a mis le pied sur le ballon et fait tourner. Dur de trouver la faille dans le 4-5-1 toulousain. Gonçalves s'est bien approché de la surface mais il a trop attendu avant de frapper et s'est fait contrer.
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Arrêt de Bonnefoi pour le Racing sur une frappe dans la surface de Gradel. Le troisième gardien du Racing a pu se chauffer les gants.
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La réponse de Blayac. Sur un centre de Lienard, Blayac fausse compagnie à Jullien mais son contrôle de la cuisse, un peu trop long, l'empêche de frapper dans la foulée. Du coup, il ne peut éviter la sortie de Lafont dans les six mètres.
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On ne s'ennuie pas à la Meinau mais attention au TFC qui n'attend qu'un contre pour doucher l'ambiance.
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Sur le coup franc de Lienard qui envoie le ballon dans la boîte, personne ne touche le ballon qui atterrit sur un Blayac surpris qui ne peut contrôler au point de penalty.
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Le Téfécé se procure un peu trop de coups de pied arrêtés. Heureusement que Jullien, monté aux avant-postes, ne cadre pas son coup de boule sur le deuxième temps d'un corner.
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Le jaune pour Jullien après cette faute sur Da Costa. Le Toulousaine était-il le dernier défenseur?
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Sur un joli contre, Lienard décale Blayac sur l'aile gauche mais l'arbitre assistant signale un hors-jeu très très limite...
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Pénalty pour le racing
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-0
.
M. Desiage estime que Blayac a été poussé par Blin dans la surface sur le coup franc de Lienard.
.
Da Costa fait beaucoup de mal sur son aile droite. Cette fois c'est Gradel qui le fauche et qui écope justement d'une sanction administrative. Un jaune, quoi!
.
But de Martin pour le Racing. Lafont part du bon côté mais le Strasbourgeois tire trop bien son peno et ça fait 1-0 pour le Racing!
.
Encore un hors-jeu limite sifflé contre le Racing...
.
But 1-1
.
Egalisation de Gradel! Sur un coup franc intéressant à 25m, repoussé par le mur strasbourgeois, Gradel retente sa chance après une tête de Kone. Bonnefoi est masqué et ne voit pas partir la volée croisée de l'ancien Stéphanois. Tout st à refaire.
.
Toulouse a repris du poil de la bête et confisque le ballon. Le Racing accuse un peu le coup.
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Sur un coup franc mal dégagé de la tête par Aholou, Delort mystifie Blayac d'un petit pont dans la surface mais trouve Bonnefoi sur son intérieur du pied.
.
Sur un long ballon, Gradel met le ballon de la tête entre Kone et Mangane. Heureusement que Delort ne cadre pas sa reprise depuis le point de penalty.
.
La défense strasbourgeoise, la charnière centrale surtout, n'est pas dans un grand soir face à la vivacité des joueurs du Sud-Ouest.
.
Da Costa, une nouvelle fois mis à terre, provoque le jaune de Cahuzac.
.
Il y aura une minute de temps additionnel.
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Mi-temps
.
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M. Desiage estime que Blayac a été poussé par Blin dans la surface sur le coup franc de Lienard.
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Da Costa fait beaucoup de mal sur son aile droite. Cette fois c'est Gradel qui le fauche et qui écope justement d'une sanction administrative. Un jaune, quoi!
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But de Martin pour le Racing. Lafont part du bon côté mais le Strasbourgeois tire trop bien son peno et ça fait 1-0 pour le Racing!
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Encore un hors-jeu limite sifflé contre le Racing...
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But 1-1
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Egalisation de Gradel! Sur un coup franc intéressant à 25m, repoussé par le mur strasbourgeois, Gradel retente sa chance après une tête de Kone. Bonnefoi est masqué et ne voit pas partir la volée croisée de l'ancien Stéphanois. Tout st à refaire.
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Toulouse a repris du poil de la bête et confisque le ballon. Le Racing accuse un peu le coup.
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Sur un coup franc mal dégagé de la tête par Aholou, Delort mystifie Blayac d'un petit pont dans la surface mais trouve Bonnefoi sur son intérieur du pied.
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Sur un long ballon, Gradel met le ballon de la tête entre Kone et Mangane. Heureusement que Delort ne cadre pas sa reprise depuis le point de penalty.
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La défense strasbourgeoise, la charnière centrale surtout, n'est pas dans un grand soir face à la vivacité des joueurs du Sud-Ouest.
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Da Costa, une nouvelle fois mis à terre, provoque le jaune de Cahuzac.
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Il y aura une minute de temps additionnel.
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Mi-temps
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
Kone et Somalia reste un petit moment au sol après s'être télescopés. Ils se relèvent finalement.
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C'est à nouveau le Téfécé qui se montre le plus pressant. Le Racing a du mal à conserver la maîtrise du ballon.
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Martin déborde, centre en retrait pour Da Costa qui prend appui sur Gonçalves. Le Cap-Verdien pénètre dans la surface mais est contré in extremis.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 2-1
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BUT de Mangane pour le Racing. Sur le corner de Lienard, Mangane reprend le ballon d'un plat du pied en extension pour trouver la lucarne de Lafont. Le Racing repasse devant.
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Et la tête de Blayac. Sur un centre de Lienard, l'attaquant strasbourgeois saute le plus haut mais croise trop son coup de casque.
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Quelle fait du bien cette tête de Seka sur le coup franc de Delort. On ne sent pas la défense alsacienne très sereine sur coup de pied arrêté..
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Premier changement de la rencontre: Cahuzac sort, Toivonen entre.
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Delort allonge Lala et prend lui aussi sa biscotte.
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Blayac tout près de tripler la mise. Sur le coup franc de Lienard, le Strasbourgeois est seul dans les six mètres mais manque le ballon de la tête pour un cheveu.
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Gonçalves butte sur Lafont. Sur un contre emmené par Martin, ce dernier écarte sur Gonçalves qui s'emmène le ballon. Son pointu échoue sur le torse de Lafont. Quelle occasion de se mettre à l'abris.
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Deuxième changement toulousain: Jean remplace Imbula.
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Petit numéro de Da Costa sur l'aile gauche qui repique avant de frapper des 16m. Lafont claque en corner.
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Blayac contré au dernier moment sur un centre de Gonçalves. Le Racing pousse pour mettre le troisième.
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Dernier changement toulousain avec le remplacement de Blin par Boisgard.
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C'est à nouveau le Téfécé qui se montre le plus pressant. Le Racing a du mal à conserver la maîtrise du ballon.
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Martin déborde, centre en retrait pour Da Costa qui prend appui sur Gonçalves. Le Cap-Verdien pénètre dans la surface mais est contré in extremis.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 2-1
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BUT de Mangane pour le Racing. Sur le corner de Lienard, Mangane reprend le ballon d'un plat du pied en extension pour trouver la lucarne de Lafont. Le Racing repasse devant.
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Et la tête de Blayac. Sur un centre de Lienard, l'attaquant strasbourgeois saute le plus haut mais croise trop son coup de casque.
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Quelle fait du bien cette tête de Seka sur le coup franc de Delort. On ne sent pas la défense alsacienne très sereine sur coup de pied arrêté..
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Premier changement de la rencontre: Cahuzac sort, Toivonen entre.
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Delort allonge Lala et prend lui aussi sa biscotte.
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Blayac tout près de tripler la mise. Sur le coup franc de Lienard, le Strasbourgeois est seul dans les six mètres mais manque le ballon de la tête pour un cheveu.
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Gonçalves butte sur Lafont. Sur un contre emmené par Martin, ce dernier écarte sur Gonçalves qui s'emmène le ballon. Son pointu échoue sur le torse de Lafont. Quelle occasion de se mettre à l'abris.
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Deuxième changement toulousain: Jean remplace Imbula.
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Petit numéro de Da Costa sur l'aile gauche qui repique avant de frapper des 16m. Lafont claque en corner.
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Blayac contré au dernier moment sur un centre de Gonçalves. Le Racing pousse pour mettre le troisième.
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Dernier changement toulousain avec le remplacement de Blin par Boisgard.
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
Merci Bonnefoi! Gradel fait une grosse doifférence dans le cœur du jeu avant de conclure son rush par une grosse frappe de 25m. Bonne foi sort la parade qui faut.
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Blayac manque son lob alors que Lafont n'était plus dans son but après une sortie hasardeuse. Excentré, le Strasbourgeois a envoyé le ballon au-dessus.
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Blayac, qui a pas mal pesé, est remplacé par Bahoken.
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Da Costa est justement signalé en position de hors-jeu. S'il avait laissé le ballon à Bahoken, l'attaquant strasbourgeois aurait pu filer seul au but. Manque de communication.
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Et encore un contrôle manqué dans la surface toulousaine. Cette fois-ci c'est Martin qui ne réalise pas le geste juste alors qu'il était face à Lafont. Il ne faudra pas regretter toutes ces occasions gâchées.
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Mangane pas loin du doublé de la tête sur un corner de Lienard.
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Da Costa est remplacé par Grimm pour assurer le coup.
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Toulouse se découvre mais le Racing n'arrive pas à en profiter.
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Trois minutes de temps additionnel.
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troisième victoire consécutive du Racing. Les Strasbourgeois se sont bien battus et décrochent un succès mérité. Les voilà septièmes de L1 avant le derby à Metz.
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Blayac manque son lob alors que Lafont n'était plus dans son but après une sortie hasardeuse. Excentré, le Strasbourgeois a envoyé le ballon au-dessus.
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Blayac, qui a pas mal pesé, est remplacé par Bahoken.
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Da Costa est justement signalé en position de hors-jeu. S'il avait laissé le ballon à Bahoken, l'attaquant strasbourgeois aurait pu filer seul au but. Manque de communication.
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Et encore un contrôle manqué dans la surface toulousaine. Cette fois-ci c'est Martin qui ne réalise pas le geste juste alors qu'il était face à Lafont. Il ne faudra pas regretter toutes ces occasions gâchées.
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Mangane pas loin du doublé de la tête sur un corner de Lienard.
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Da Costa est remplacé par Grimm pour assurer le coup.
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Toulouse se découvre mais le Racing n'arrive pas à en profiter.
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Trois minutes de temps additionnel.
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troisième victoire consécutive du Racing. Les Strasbourgeois se sont bien battus et décrochent un succès mérité. Les voilà septièmes de L1 avant le derby à Metz.
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67120- d'r Kàpallmaischter
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
Les bottes de sept lieues
En signant sa 3e victoire d’affilée contre un valeureux Toulouse, le Racing a accompli un pas de géant au classement. Il est 7e avant d’aller défier mercredi la lanterne rouge Metz, victorieuse à Montpellier.
« Pour faire un bon match, il faut être deux», dit le dicton. Hier soir à la Meinau, le public strasbourgeois a une nouvelle fois assisté à une rencontre enlevée. Il le doit à ses Bleus, toujours aussi ambitieux dans le jeu, mais aussi à des Violets toulousains sur le remonte-pente après un passage difficile.
Les deux équipes ont joué et, à la fin, le Racing a gagné. Pour la troisième fois d’affilée, après ses succès contre Paris (2-1) et à Bordeaux (3-0). Il s’installe ainsi dans un fauteuil de 7e qui, à la lumière de sa jolie série en cours (une défaite lors des onze dernières journées), ne semble pas si grand pour lui.
Une chose est sûre: au moins les deux entraîneurs Thierry Laurey et Pascal Dupraz ne pourront-ils pas se plaindre d’avoir été lésés par l’arbitrage en première période. Sébastien Desiage s’est trompé deux fois. Le Racing et le Téfécé en ont profité pour marquer un but chacun.
«Dès demain, on se remet sur le match de Metz»
Les Bleus ont été les premiers à bénéficier des largesses de l’arbitre. Même Jérémy Blayac a semblé surpris d’obtenir un penalty pour une supposée faute de Blin qui lui avait vaguement tiré le maillot. On joue alors la 25e’ et Jonas Martin, qui en avait déjà transformé un à Saint-Etienne, va exécuter la sentence d’un intérieur du droit croisé. Les Violets ont eu beau protester, ils n’ont pas infléchi la position tranchée de M. Desiage.
Est-ce par compensation qu’ils ont obtenu cinq minutes plus tard un coup franc à l’entrée de la surface pour une faute inexistante de Kader Mangane, injustement averti, sur Max-Alain Gradel ?
L’international ivoirien se charge lui-même du coup franc en question. Sa tentative, repoussée par la défense bas-rhinoise, lui revient comme par miracle dans les pieds. Cette fois, d’une imparable demi-volée du gauche croisée dans le coin gauche de Bonnefoi, l’ancien Stéphanois remet les deux équipes à égalité et les pendules à l’heure.
Cette forme de réponse du berger à la bergère traduit finalement assez bien la confrontation entre deux équipes soucieuses de faire vivre le ballon. Toulouse est aussi dangereux que l’avait annoncé Thierry Laurey.
Si Blayac aurait pu ouvrir le score à la 9e’ sur un duel perdu face à Lafont, Toulouse aurait lui aussi pu être récompensé sur un tir croisé de Gradel stoppé par Bonnefoi (8e’ ), une tête de Jullien au-dessus de Mangane et de son portier, au-dessus tout court en fait (17e’ ), et, surtout, un magnifique enchaînement de Delort: un petit pont sur Blayac, revenu défendre, suivi d’un tir du droit sur la base du montant droit du portier bas-rhinois (37e ’).
La physionomie des débats confirme que les Toulousains ne sont pas venus à Strasbourg pour y visiter le marché de Noël. Pourtant, la démoniaque patte gauche de Lienard va les faire plier dès le retour des vestiaires ou presque.
La géniale aile de pigeon de Mangane
Sur un corner côté gauche, le Belfortain délivre au pied à coulisse sa 5e passe décisive. Et c’est Kader Mangane qui se goinfre de l’offrande. Le capitaine n’avait pas encore marqué cette saison. D’une géniale aile de pigeon du droit, le Sénégalais décroise son ballon pour le loger dans la lucarne gauche de Lafont (52e’ ).
Les Bleus vont ensuite avoir l’occasion – ou plutôt les occasions – de plier l’affaire. Mais Lafont, qui fait échec à Gonçalves (61e’ ), puis Da Costa (65e’ ) après avoir vu une tête trop décroisée de Blayac filer à côté de son but (54e’ ), maintient son équipe en vie. Pascal Dupraz, venu avec des ambitions, les assume et opte pour un choix résolument offensif en sortant Cahuzac et en lançant Toivonen. Toulouse ne désarme pas. Gradel non plus, qui contraint Bonnefoi à une salvatrice parade horizontale (71e’ ).
Les Bleus sont accrochés à leur 3e succès d’affilée, synonyme de 7e place, comme un môme à son cadeau de Noël. Ils l’offrent en présent à une Meinau qui n’aurait pas osé en rêver il y a deux mois et demi et voit désormais la vie et l’avenir en rose.
Mais Thierry Laurey a tôt fait de dégonfler les têtes, une bonne dose d’ironie à la clef. «On va essayer d’aller gratter la Champions League (!). On a 24 points, c’est surtout ça qui est important, parce qu’on sait qu’à 42, on ne devrait pas être sauvés des eaux, mais pas loin. On va apprécier ce soir. Mais dès demain, on se remet sur le match de Metz. On va essayer de ramener quelque chose.» Un cadeau de plus qui ne déparerait pas au pied du sapin.
dna
En signant sa 3e victoire d’affilée contre un valeureux Toulouse, le Racing a accompli un pas de géant au classement. Il est 7e avant d’aller défier mercredi la lanterne rouge Metz, victorieuse à Montpellier.
« Pour faire un bon match, il faut être deux», dit le dicton. Hier soir à la Meinau, le public strasbourgeois a une nouvelle fois assisté à une rencontre enlevée. Il le doit à ses Bleus, toujours aussi ambitieux dans le jeu, mais aussi à des Violets toulousains sur le remonte-pente après un passage difficile.
Les deux équipes ont joué et, à la fin, le Racing a gagné. Pour la troisième fois d’affilée, après ses succès contre Paris (2-1) et à Bordeaux (3-0). Il s’installe ainsi dans un fauteuil de 7e qui, à la lumière de sa jolie série en cours (une défaite lors des onze dernières journées), ne semble pas si grand pour lui.
Une chose est sûre: au moins les deux entraîneurs Thierry Laurey et Pascal Dupraz ne pourront-ils pas se plaindre d’avoir été lésés par l’arbitrage en première période. Sébastien Desiage s’est trompé deux fois. Le Racing et le Téfécé en ont profité pour marquer un but chacun.
«Dès demain, on se remet sur le match de Metz»
Les Bleus ont été les premiers à bénéficier des largesses de l’arbitre. Même Jérémy Blayac a semblé surpris d’obtenir un penalty pour une supposée faute de Blin qui lui avait vaguement tiré le maillot. On joue alors la 25e’ et Jonas Martin, qui en avait déjà transformé un à Saint-Etienne, va exécuter la sentence d’un intérieur du droit croisé. Les Violets ont eu beau protester, ils n’ont pas infléchi la position tranchée de M. Desiage.
Est-ce par compensation qu’ils ont obtenu cinq minutes plus tard un coup franc à l’entrée de la surface pour une faute inexistante de Kader Mangane, injustement averti, sur Max-Alain Gradel ?
L’international ivoirien se charge lui-même du coup franc en question. Sa tentative, repoussée par la défense bas-rhinoise, lui revient comme par miracle dans les pieds. Cette fois, d’une imparable demi-volée du gauche croisée dans le coin gauche de Bonnefoi, l’ancien Stéphanois remet les deux équipes à égalité et les pendules à l’heure.
Cette forme de réponse du berger à la bergère traduit finalement assez bien la confrontation entre deux équipes soucieuses de faire vivre le ballon. Toulouse est aussi dangereux que l’avait annoncé Thierry Laurey.
Si Blayac aurait pu ouvrir le score à la 9e’ sur un duel perdu face à Lafont, Toulouse aurait lui aussi pu être récompensé sur un tir croisé de Gradel stoppé par Bonnefoi (8e’ ), une tête de Jullien au-dessus de Mangane et de son portier, au-dessus tout court en fait (17e’ ), et, surtout, un magnifique enchaînement de Delort: un petit pont sur Blayac, revenu défendre, suivi d’un tir du droit sur la base du montant droit du portier bas-rhinois (37e ’).
La physionomie des débats confirme que les Toulousains ne sont pas venus à Strasbourg pour y visiter le marché de Noël. Pourtant, la démoniaque patte gauche de Lienard va les faire plier dès le retour des vestiaires ou presque.
La géniale aile de pigeon de Mangane
Sur un corner côté gauche, le Belfortain délivre au pied à coulisse sa 5e passe décisive. Et c’est Kader Mangane qui se goinfre de l’offrande. Le capitaine n’avait pas encore marqué cette saison. D’une géniale aile de pigeon du droit, le Sénégalais décroise son ballon pour le loger dans la lucarne gauche de Lafont (52e’ ).
Les Bleus vont ensuite avoir l’occasion – ou plutôt les occasions – de plier l’affaire. Mais Lafont, qui fait échec à Gonçalves (61e’ ), puis Da Costa (65e’ ) après avoir vu une tête trop décroisée de Blayac filer à côté de son but (54e’ ), maintient son équipe en vie. Pascal Dupraz, venu avec des ambitions, les assume et opte pour un choix résolument offensif en sortant Cahuzac et en lançant Toivonen. Toulouse ne désarme pas. Gradel non plus, qui contraint Bonnefoi à une salvatrice parade horizontale (71e’ ).
Les Bleus sont accrochés à leur 3e succès d’affilée, synonyme de 7e place, comme un môme à son cadeau de Noël. Ils l’offrent en présent à une Meinau qui n’aurait pas osé en rêver il y a deux mois et demi et voit désormais la vie et l’avenir en rose.
Mais Thierry Laurey a tôt fait de dégonfler les têtes, une bonne dose d’ironie à la clef. «On va essayer d’aller gratter la Champions League (!). On a 24 points, c’est surtout ça qui est important, parce qu’on sait qu’à 42, on ne devrait pas être sauvés des eaux, mais pas loin. On va apprécier ce soir. Mais dès demain, on se remet sur le match de Metz. On va essayer de ramener quelque chose.» Un cadeau de plus qui ne déparerait pas au pied du sapin.
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
Le capitaine et ses matelots
Les onze Strasbourgeois ont régalé pour la dernière de la Meinau de l’année. Le porteur du brassard, Kader Mangane, n’a peut-être pas toujours été le meilleur mais il a été bougrement décisif, plaçant le Racing dans un fauteuil avec le déplacement à Saint-Symphorien pour la der des der de 2017.
B ONNEFOI (6). – Le gardien n°3 n’a pas fait son statut, impeccable dans l’ensemble et artisan comme les autres de la victoire (voir ci-dessous).
LALA (6). – Le latéral droit est resté en alerte pour que Gradel ou un autre ne transperce la défense strasbourgeoise. Prudent, il ne s’est guère aventuré dans le camp adverse et a coupé un nombre incalculable d’initiatives toulousaines sur son côté.
« Kadou » a ouvert son compteur pour un but qui vaut de l’or
MANGANE (7). – Le capitaine n’a pas réussi toutes ses relances, n’a pas remporté tous les duels aériens ce qui était improbable au regard de la taille des visiteurs. Mais le Sénégalais a eu la jugeote de ne pas s’embarrasser lorsqu’il a fallu repousser le danger. Et surtout, le grand « Kadou » a ouvert son compteur d’un extérieur du droit, sur corner, pas loin de l’aile de pigeon, pour un but qui vaut de l’or.
Le défenseur sait choisir ses moments : le précédent, c’était contre Bourg-en-Bresse, lors du match de la montée.
KONE (6). – Un peu en difficulté sur une initiative de Delort pour commencer, Bakary Koné s’est remis d’équerre avec quelques jaillissements de la tête opportun. Solide et rassurant, Delors n’a pas étincelé et le Burkinabé y était pour quelque chose.
SEKA (6). – L’arrière gauche avait fort à faire avec Somalia dont il a pris la mesure progressivement. Le début a été compliqué, la suite a été convaincante, l’ancien capitaine mordant dans les ballons comme un enfant dans une «boule-mousse». Toulouse n’a plus pu passer par son côté après l’heure de jeu et le succès s’est irrémédiablement dessiné.
GONCALVES (6). – Le milieu droit n’a pas économisé son énergie même s’il ne l’a pas toujours dépensé à bon escient dans un premier temps. Mais il a redressé la tête après une demi-heure de jeu et est monté en régime à mesure que les espaces, dont il est friant, se sont ouverts et a été l’auteur d’une seconde période convaincante.
AHOLOU (6). –Plutôt en vue en début de rencontre, il a eu un peu de mal pendant le temps fort toulousain mais a inlassablement permis à son équipe de garder l’équilibre alors que Toulouse ne s’est jamais découragé.
LIENARD (6). – Ses premiers centres ont semé la pagaille dans la défense du TFC. L’ailier gauche s’est un peu éteint par après contraint de surveiller un Somalia mordant.
Mais malgré un peu de déchet, il a eu la lucidité de soigner ses coups de pied arrêtés et une cinquième passe décisive qui le place parmi les meilleurs passeurs du championnat. Lorsque, joueur à Belfort, il rangeait les caddys dans la vraie vie, il y a cinq ans, difficile de l’imaginer tutoyant Neymar ou Thauvin en Ligue 1.
MARTIN (6). – Replacé au cœur du jeu, comme avant le PSG, derrière le duo d’attaque, l’ancien Montpelliérain a toujours cherché à se rendre disponible pour éclairer le jeu alsacien.
Le n°10 a régalé par quelques jolis mouvements et a eu le gros mérite de réussir son geste le plus important de la rencontre, le but inscrit sur penalty qui a initié le succès strasbourgeois, son deuxième de la saison. Précieux.
DA COSTA (7). – Le Cap-Verdien s’est efforcé de mettre le feu d’entrée de jeu à travers un gros volume de course. En guise de réponse, les Toulousains ont décidé de le découper ce qui leur a valu trois cartons jaunes, rien que sur la première période.
Après la pause, il ne s’est pas découragé, faisant planer la menace de contre sur l’arrière-garde toulousaine et se créant une énorme occasion que Lafont a annihilée (65e ). A gratifié la Meinau d’un magnifique coup de foulard pour Martin dans la dernière ligne droite de la régalade (80e ). Remplacé par Grimm (87e ).
BLAYAC (6). – Contré in extremis par Lafont sur la première grosse occasion alsacienne (9e ), l’ancien n’a pas tardé à s’illustrer pour sa seconde titularisation en championnat de la saison. Inspiré dans ses remises de la tête, il a aussi provoqué le penalty accordé généreusement par M. Lesiage.
Il a toujours été à la retombée des ballons ce qui n’est pas anodin. Il n’aura manqué qu’un but pour marquer d’une pierre blanche la production de l’attaquant face à son club formateur. Remplacé par Bahoken (76e ).
dna
Les onze Strasbourgeois ont régalé pour la dernière de la Meinau de l’année. Le porteur du brassard, Kader Mangane, n’a peut-être pas toujours été le meilleur mais il a été bougrement décisif, plaçant le Racing dans un fauteuil avec le déplacement à Saint-Symphorien pour la der des der de 2017.
B ONNEFOI (6). – Le gardien n°3 n’a pas fait son statut, impeccable dans l’ensemble et artisan comme les autres de la victoire (voir ci-dessous).
LALA (6). – Le latéral droit est resté en alerte pour que Gradel ou un autre ne transperce la défense strasbourgeoise. Prudent, il ne s’est guère aventuré dans le camp adverse et a coupé un nombre incalculable d’initiatives toulousaines sur son côté.
« Kadou » a ouvert son compteur pour un but qui vaut de l’or
MANGANE (7). – Le capitaine n’a pas réussi toutes ses relances, n’a pas remporté tous les duels aériens ce qui était improbable au regard de la taille des visiteurs. Mais le Sénégalais a eu la jugeote de ne pas s’embarrasser lorsqu’il a fallu repousser le danger. Et surtout, le grand « Kadou » a ouvert son compteur d’un extérieur du droit, sur corner, pas loin de l’aile de pigeon, pour un but qui vaut de l’or.
Le défenseur sait choisir ses moments : le précédent, c’était contre Bourg-en-Bresse, lors du match de la montée.
KONE (6). – Un peu en difficulté sur une initiative de Delort pour commencer, Bakary Koné s’est remis d’équerre avec quelques jaillissements de la tête opportun. Solide et rassurant, Delors n’a pas étincelé et le Burkinabé y était pour quelque chose.
SEKA (6). – L’arrière gauche avait fort à faire avec Somalia dont il a pris la mesure progressivement. Le début a été compliqué, la suite a été convaincante, l’ancien capitaine mordant dans les ballons comme un enfant dans une «boule-mousse». Toulouse n’a plus pu passer par son côté après l’heure de jeu et le succès s’est irrémédiablement dessiné.
GONCALVES (6). – Le milieu droit n’a pas économisé son énergie même s’il ne l’a pas toujours dépensé à bon escient dans un premier temps. Mais il a redressé la tête après une demi-heure de jeu et est monté en régime à mesure que les espaces, dont il est friant, se sont ouverts et a été l’auteur d’une seconde période convaincante.
AHOLOU (6). –Plutôt en vue en début de rencontre, il a eu un peu de mal pendant le temps fort toulousain mais a inlassablement permis à son équipe de garder l’équilibre alors que Toulouse ne s’est jamais découragé.
LIENARD (6). – Ses premiers centres ont semé la pagaille dans la défense du TFC. L’ailier gauche s’est un peu éteint par après contraint de surveiller un Somalia mordant.
Mais malgré un peu de déchet, il a eu la lucidité de soigner ses coups de pied arrêtés et une cinquième passe décisive qui le place parmi les meilleurs passeurs du championnat. Lorsque, joueur à Belfort, il rangeait les caddys dans la vraie vie, il y a cinq ans, difficile de l’imaginer tutoyant Neymar ou Thauvin en Ligue 1.
MARTIN (6). – Replacé au cœur du jeu, comme avant le PSG, derrière le duo d’attaque, l’ancien Montpelliérain a toujours cherché à se rendre disponible pour éclairer le jeu alsacien.
Le n°10 a régalé par quelques jolis mouvements et a eu le gros mérite de réussir son geste le plus important de la rencontre, le but inscrit sur penalty qui a initié le succès strasbourgeois, son deuxième de la saison. Précieux.
DA COSTA (7). – Le Cap-Verdien s’est efforcé de mettre le feu d’entrée de jeu à travers un gros volume de course. En guise de réponse, les Toulousains ont décidé de le découper ce qui leur a valu trois cartons jaunes, rien que sur la première période.
Après la pause, il ne s’est pas découragé, faisant planer la menace de contre sur l’arrière-garde toulousaine et se créant une énorme occasion que Lafont a annihilée (65e ). A gratifié la Meinau d’un magnifique coup de foulard pour Martin dans la dernière ligne droite de la régalade (80e ). Remplacé par Grimm (87e ).
BLAYAC (6). – Contré in extremis par Lafont sur la première grosse occasion alsacienne (9e ), l’ancien n’a pas tardé à s’illustrer pour sa seconde titularisation en championnat de la saison. Inspiré dans ses remises de la tête, il a aussi provoqué le penalty accordé généreusement par M. Lesiage.
Il a toujours été à la retombée des ballons ce qui n’est pas anodin. Il n’aura manqué qu’un but pour marquer d’une pierre blanche la production de l’attaquant face à son club formateur. Remplacé par Bahoken (76e ).
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
❏ DIMITRI LIENARD, attaquant du Racing – «Etre 7e de Ligue 1, c’est beau, mais on est simplement dans la continuité… Je crois qu’on a une défaite en onze matches. Même en Ligue 2, on n’a jamais fait une telle série. On a eu du mal au début, mais il fallait prendre les trois points pour bien finir à la maison. C’est cool. On a raté quelques contres, mais quand il s’agit de défendre, on est dans le bon état d’esprit et c’est l’essentiel. On aura à cœur de faire un bon match à Metz pour nos supporters.»
❏ ERNEST SEKA (défenseur du Racing). – «On a l’envie de bien faire. Chacun donne le meilleur sur le terrain. Depuis Marseille, je ne sais pas si on peut parler de déclic, mais on a vu qu’on pouvait rivaliser avec les grandes équipes et ça nous a donné confiance. On joue sans complexe mais il faut continuer comme ça, on n’est pas encore en vacances, il reste un match.»
❏ PASCAL DUPRAZ (entraîneur de Toulouse). – «C’est immérité qu’on soit à égalité à la mi-temps. Des faits de jeu nous sont préjudiciables. Blayac a même dit pendant la rencontre qu’il ne savait pas ce qui avait été sifflé ( sur le penalty, NDLR ). Mais en 2e mi-temps, quand on perd trop de ballons, quand il y a une double erreur sur le but que nous encaissons, on ne peut pas se plaindre de deux supposées erreurs de l’arbitre. On sert les desseins de Strasbourg. Cette équipe mérite sa victoire. Trop de joueurs ont failli et comme toujours, l’entraîneur est responsable. J’espère revenir ici parce que j’ai passé un très bon moment de football. Il y a une vraie communion entre les joueurs et leur public. On sent que le Racing est un club qui va compter dans les années à venir, parce que c’est une place forte du football. J’ai vécu un moment magnifique. C’est peu commun en France.»
❏ JONAS MARTIN, milieu de terrain du Racing. – «On savait qu’on affrontait une équipe difficile à manœuvrer. Ça s’est confirmé. Ils venaient pour nous contrer. On a réussi à se créer des occasions. On a mis les ingrédients pour l’emporter. Maintenant, on ne va pas s’enflammer. On connaît une belle série mais il ne faut pas croire que le maintien est acquis. Il reste un match et il faut le réussir pour que l’on passe de bonnes fêtes.»
dna
❏ ERNEST SEKA (défenseur du Racing). – «On a l’envie de bien faire. Chacun donne le meilleur sur le terrain. Depuis Marseille, je ne sais pas si on peut parler de déclic, mais on a vu qu’on pouvait rivaliser avec les grandes équipes et ça nous a donné confiance. On joue sans complexe mais il faut continuer comme ça, on n’est pas encore en vacances, il reste un match.»
❏ PASCAL DUPRAZ (entraîneur de Toulouse). – «C’est immérité qu’on soit à égalité à la mi-temps. Des faits de jeu nous sont préjudiciables. Blayac a même dit pendant la rencontre qu’il ne savait pas ce qui avait été sifflé ( sur le penalty, NDLR ). Mais en 2e mi-temps, quand on perd trop de ballons, quand il y a une double erreur sur le but que nous encaissons, on ne peut pas se plaindre de deux supposées erreurs de l’arbitre. On sert les desseins de Strasbourg. Cette équipe mérite sa victoire. Trop de joueurs ont failli et comme toujours, l’entraîneur est responsable. J’espère revenir ici parce que j’ai passé un très bon moment de football. Il y a une vraie communion entre les joueurs et leur public. On sent que le Racing est un club qui va compter dans les années à venir, parce que c’est une place forte du football. J’ai vécu un moment magnifique. C’est peu commun en France.»
❏ JONAS MARTIN, milieu de terrain du Racing. – «On savait qu’on affrontait une équipe difficile à manœuvrer. Ça s’est confirmé. Ils venaient pour nous contrer. On a réussi à se créer des occasions. On a mis les ingrédients pour l’emporter. Maintenant, on ne va pas s’enflammer. On connaît une belle série mais il ne faut pas croire que le maintien est acquis. Il reste un match et il faut le réussir pour que l’on passe de bonnes fêtes.»
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Re: 18ème journée : Strasbourg - Toulouse
Le tube de l’automne
Avec un seul revers lors des onze dernières journées, une invincibilité de six matches et trois succès de rang, le Racing est l’équipe qui monte en cette fin 2017, notamment au classement où il a rejeté le 18e et barragiste, Lille, à six points
On ne sait si Thierry Laurey est un fan des nanars du cinéma franchouillard des années 70-80. Mais le coach du Racing, qui aime parsemer ses points-presse de références un peu datées, s’est peut-être inspiré samedi du ‘‘’mythique’’ film de Max Pécas, sorti en 1987, « On se calme et on boit frais à Saint-Tropez. »
Lors de sa conférence d’après-match, le technicien, jamais avare de bons mots, a en effet eu recours à une formule presque jumelle, en réponse à un confrère qui lui demandait de commenter les six matches sans défaite et la place de son équipe en Ligue 1 : « Calmez-vous, prenez un truc qui calme, une tisane et vous allez voir : vous serez plus lucide. »
« Si nous nous relâchons, nous prendrons le boomerang »
Une manière de sous-entendre que lui le reste. Pourtant, avec 14 points sur 18, sa formation n’est rien moins, sur la période, que le dauphin d’un PSG à qui elle a infligé sa première et unique défaite en championnat le 2 décembre à la Meinau (2-1). Avant-hier, pour leur ultime représentation à la maison en 2017, les Bleus ont poursuivi sur leur lancée face à Toulouse (2-1). Les voilà en possession d’un butin de 24 points, avant le derby de mercredi à Metz en clôture de l’année civile. « Ce n’est pas mal, admet humblement leur entraîneur. Mais nous irons à Metz pour prendre au moins un point. »
C’est bien connu : l’appétit vient en mangeant et le Racing n’est pas rassasié avant les agapes de Noël. Mais le voyage à Saint-Symphorien, face à une lanterne rouge messine qui vient de récolter quatre points en deux journées, ne s’annonce pas comme la plus suave des mises en bouche.
Le coach, insensible à la notion de derby, le sait, mais préfère se concentrer sur les progrès de ses troupes. « En début de saison, il y a eu quelques manques assez criards. Les garçons ont rectifié le tir et se sont mis dans l’état d’esprit à avoir dans cette compétition. Mais nous savons que le jour où nous nous relâcherons, nous prendrons le boomerang. Quand il revient, il revient toujours plus vite qu’il n’est parti. »
Pour le voir plastronner, il faudra donc repasser. Le technicien songe déjà à remettre l’ouvrage sur le métier. « On travaille. Mais vingt clubs travaillent pour avancer. Ces derniers temps, nous avons juste avancé un peu plus que certains. Il reste 20 matches et on peut très bien avoir un gros coup dur à un moment donné. Je ne vais pas rouler les mécaniques après trois victoires. »
Le chef Laurey ne fait cependant pas la fine bouche devant le menu mitonné depuis près d’un trimestre par ses commis de cuisine. Comprenez les Bleus, pour beaucoup apprentis en L1. « On est content d’avoir enchaîné ces bonnes performances. C’est à mettre au crédit des joueurs parce que quelques-uns partaient de très loin. Ils n’y peuvent rien : ils étaient aux niveaux où ils avaient pu trouver un club et s’aperçoivent maintenant qu’ils peuvent peut-être jouer au-dessus. Certains ont perdu du temps. C’est à moi de les guider, avec le staff et les hommes d’expérience. »
Après quelques embardées en début de saison, le Racing a sensiblement amélioré sa tenue de route. Le voilà donc qui déboule comme un bolide dans la première partie d’un tableau devenu presque idyllique pour lui. Personne ne peut dire aujourd’hui où il s’arrêtera.
dna
Avec un seul revers lors des onze dernières journées, une invincibilité de six matches et trois succès de rang, le Racing est l’équipe qui monte en cette fin 2017, notamment au classement où il a rejeté le 18e et barragiste, Lille, à six points
On ne sait si Thierry Laurey est un fan des nanars du cinéma franchouillard des années 70-80. Mais le coach du Racing, qui aime parsemer ses points-presse de références un peu datées, s’est peut-être inspiré samedi du ‘‘’mythique’’ film de Max Pécas, sorti en 1987, « On se calme et on boit frais à Saint-Tropez. »
Lors de sa conférence d’après-match, le technicien, jamais avare de bons mots, a en effet eu recours à une formule presque jumelle, en réponse à un confrère qui lui demandait de commenter les six matches sans défaite et la place de son équipe en Ligue 1 : « Calmez-vous, prenez un truc qui calme, une tisane et vous allez voir : vous serez plus lucide. »
« Si nous nous relâchons, nous prendrons le boomerang »
Une manière de sous-entendre que lui le reste. Pourtant, avec 14 points sur 18, sa formation n’est rien moins, sur la période, que le dauphin d’un PSG à qui elle a infligé sa première et unique défaite en championnat le 2 décembre à la Meinau (2-1). Avant-hier, pour leur ultime représentation à la maison en 2017, les Bleus ont poursuivi sur leur lancée face à Toulouse (2-1). Les voilà en possession d’un butin de 24 points, avant le derby de mercredi à Metz en clôture de l’année civile. « Ce n’est pas mal, admet humblement leur entraîneur. Mais nous irons à Metz pour prendre au moins un point. »
C’est bien connu : l’appétit vient en mangeant et le Racing n’est pas rassasié avant les agapes de Noël. Mais le voyage à Saint-Symphorien, face à une lanterne rouge messine qui vient de récolter quatre points en deux journées, ne s’annonce pas comme la plus suave des mises en bouche.
Le coach, insensible à la notion de derby, le sait, mais préfère se concentrer sur les progrès de ses troupes. « En début de saison, il y a eu quelques manques assez criards. Les garçons ont rectifié le tir et se sont mis dans l’état d’esprit à avoir dans cette compétition. Mais nous savons que le jour où nous nous relâcherons, nous prendrons le boomerang. Quand il revient, il revient toujours plus vite qu’il n’est parti. »
Pour le voir plastronner, il faudra donc repasser. Le technicien songe déjà à remettre l’ouvrage sur le métier. « On travaille. Mais vingt clubs travaillent pour avancer. Ces derniers temps, nous avons juste avancé un peu plus que certains. Il reste 20 matches et on peut très bien avoir un gros coup dur à un moment donné. Je ne vais pas rouler les mécaniques après trois victoires. »
Le chef Laurey ne fait cependant pas la fine bouche devant le menu mitonné depuis près d’un trimestre par ses commis de cuisine. Comprenez les Bleus, pour beaucoup apprentis en L1. « On est content d’avoir enchaîné ces bonnes performances. C’est à mettre au crédit des joueurs parce que quelques-uns partaient de très loin. Ils n’y peuvent rien : ils étaient aux niveaux où ils avaient pu trouver un club et s’aperçoivent maintenant qu’ils peuvent peut-être jouer au-dessus. Certains ont perdu du temps. C’est à moi de les guider, avec le staff et les hommes d’expérience. »
Après quelques embardées en début de saison, le Racing a sensiblement amélioré sa tenue de route. Le voilà donc qui déboule comme un bolide dans la première partie d’un tableau devenu presque idyllique pour lui. Personne ne peut dire aujourd’hui où il s’arrêtera.
dna
67120- d'r Kàpallmaischter
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