Idriss Saadi

Idriss Saadi (Cardiff City) s'engage pour quatre saisons avec Strasbourg

  L'attaquant international algérien de 25 ans Idriss Saadi (Cardiff City) s'est engagé ce vendredi pour quatre saisons avec le Racing Club de Strasbourg Alsace.
Idriss Saadi est Strasbourgeois. L'avant-centre international algérien de 25 ans a quitté ce vendredi Cardiff City afin de s'engager avec le Racing jusqu'en 2021.
Formé à Saint-Etienne et passé par Reims, le Gazélec Ajaccio (où il a côtoyé son nouvel entraîneur Thierry Laurey) ou Clermont, le natif de Valence sort d'une saison convaincante à Courtrai (16 buts en 37 matches de championnat de Belgique).
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Pays : France
Âge : 25 ans
Date de naissance : 08 février 1992
Lieu de naissance : Valence (26)
Taille : 1m80
Poids : 85 kg
Poste : Attaquant
KV Courtrai
Club Actuel :
KV Courtrai
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16 / 17 KV Courtrai
15 / 15 août Clermont
14 / 15 Clermont
13 / 14 jan Saint-Etienne
13 / 14 Clermont
12 sep / 13 GFC Ajaccio
12 / 13 Saint-Etienne B
12 / 12 août Saint-Etienne
12 jan / 12 mai Reims
11 / 12 jan Saint-Etienne
11 / 12 Saint-Etienne B
10 / 11 Saint-Etienne
10 / 11 Saint-Etienne B
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L’attaquant international algérien Idriss Saadi (25 ans) s’est engagé ce vendredi 21 juillet pour 4 ans en faveur du Racing Club de Strasbourg Alsace. Né le 8 février 1992 à Valence (Drôme), aîné d’une fratrie de quatre garçons, grand admirateur de l’attaquant brésilien Ronaldo, il tape ses premiers ballons au pied de son immeuble, dans des parties interminables et endiablées : « Le meilleur football qui soit : libre, technique, instinctif, 100% plaisir ! », se souvient-il avec émotion.


Licencié au FC Chabeuil, il débute au poste de latéral droit. « Mais ça n’a pas duré longtemps : j’étais tellement attiré par le but qu’on m’a vite mis devant ». Le but. Un objectif ultime, une obsession. « Je ne pense qu’à une chose : marquer. Je ne m’en lasserai jamais ! ». Passé à l’ASOA Valence, il le fait souvent, commence à attirer l’attention des recruteurs et intègre à 14 ans le Centre de formation de l’AS Saint-Etienne. Il se distingue dans les différentes catégories de jeunes, chez les Verts comme chez les Bleus (il a été international français des U16 aux U19) et, en 2011, connaît une année faste : buteur patenté de la CFA, il est également capitaine de l’équipe qui dispute au Stade de France la finale de la Coupe Gambardella (perdue aux tirs au but face à Monaco), puis signe son premier contrat professionnel.



Prêté ensuite à Reims puis au Gazélec d’Ajaccio (où il fait la connaissance de Thierry Laurey), il est transféré à Clermont en janvier 2014. Pour Idriss, c’est le début d’une nouvelle année faste, où il enchaîne à la moyenne d’un but tous les deux matches, hélas interrompue par une rupture des ligaments. Vite et bien remis, il reprend le chemin des terrains, effectue la préparation estivale avec les Verts puis signe à Cardiff City (Championship). Au sein du club gallois, le contexte est difficile et pour Idriss, la lumière vient sous la forme d’un prêt à Courtrai. Dans le championnat belge, celui que l’on surnomme « Hulk » en raison de sa musculature (il portera même le masque du super héros pour célébrer un but) inscrit 16 buts en 36 matches et boucle une saison pleine. Elle le conduira à sa première sélection avec l’équipe nationale d’Algérie, en juin dernier contre la Guinée, prélude à son arrivée au Racing : « Je suis vraiment heureux de signer dans un tel club. Strasbourg fait partie de l’Histoire du football français. Et pour la première fois dans ma carrière, j’ai la sensation de m’inscrire dans un projet, qui va au-delà du terrain. Tout est réuni ici : le discours des dirigeants m’a séduit, l’entraîneur me connaît bien, la ville est belle, le public est passionné… J’arrive avec confiance mais aussi avec beaucoup d’humilité, prêt à faire mon travail au service du collectif et à me donner à 100% ». Idriss Saadi a signé son contrat vendredi après-midi, avant de partir pour Colmar, assister au match de ses nouveaux coéquipiers strasbourgeois contre Sochaux.
SO

«M’inscrire dans la durée»
L’attaquant franco-algérien n’a pas tardé à faire connaissance avec ses nouveaux partenaires. Après avoir signé son contrat, Idriss Saadi a rallié Colmar pour assister à la victoire des Bleus face à Sochaux.
Idriss Saadi ne se rêve pas en recrue miraculeuse dans l’effectif strasbourgeois mais compte s’inscrire dans la durée en Alsace.
– A quel niveau vous sentez-vous au moment de signer un contrat longue durée au Racing ?
– Objectivement, je pense que j’ai un retard d’une semaine à dix jours par rapport à mes coéquipiers. J’ai été concerné par la sélection algérienne après la saison, j’ai repris un peu après les autres à Cardiff où j’ai effectué ma préparation. Mais après, pour la signature à Strasbourg, j’ai coupé deux ou trois jours. J’ai ce petit retard à rattraper.
– Qu’est-ce qui a fait pencher la balance et vous a amené à donner une réponse positive au Racing ?
– Il y a d’abord le coach. Il était recruteur à l’AS Saint-Etienne quand j’y étais formé. Il me connaît depuis que je suis gamin. Après, pour m’aguerrir, j’ai été prêté en Ligue 2, à Reims, mais j’avais failli aller à Arles-Avignon dont Thierry Laurey était entraîneur. Après, j’ai joué sous ses ordres quelques mois au Gazélec d’Ajaccio.

« Je sors d’une grosse deuxième partie de saison »

Il y a une relation de confiance entre nous, cela facilite les relations, il sait ce qu’il peut attendre de moi. Et puis après avoir été pas mal prêté durant mon parcours, après avoir réussi à me relancer, je veux m’inscrire dans la durée. Et comme tous les échos que j’ai pu avoir, quant à la qualité de vie, ce qui est important pour ma famille, sont positifs, tout était réuni.
– N’avez-vous pas été tenté de demeurer en Belgique, où vous vous êtes complètement relancé ?
– C’est vrai que je sors d’une grosse deuxième partie de saison. J’ai réussi à m’imposer en marquant trois ou quatre buts, en tant que remplaçant, avec moins d’une demi-heure de jeu. Même si j’ai connu un petit trou en hiver, j’ai retrouvé mes sensations dans un championnat d’un niveau supérieur à la Ligue 2 avec des Standard, Bruges ou Anderlecht qui jouent les coupes d’Europe. J’ai réussi à être performant là-bas, à retrouver toutes mes sensations, alors que je m’étais fait les croisés la saison précédente. Mais c’était une saison de transition dans mon esprit. Et, au final, au moment de partir, le coach (Neil Warnock) m’a indiqué qu’il aurait bien aimé me voir rester à Cardiff. Mais j’avais pris ma décision.
dna

L’objectif secret d’Idriss Saadi
Sa nouvelle vie alsacienne, ses premiers pas dans la saison, la sélection algérienne, la lutte pour le maintien. Avant le match de Guingamp, l’attaquant du Racing se livre.


IDRISS ET STRASBOURG
« Je découvre la ville petit à petit. C’est joli et j’espère la faire découvrir bientôt à ma femme et à mes enfants qui sont encore à St-Etienne en ce moment. C’est un peu difficile car, en attendant, je vis au centre de formation. Je me réjouis de savoir qu’on pourra s’installer tous ensemble à partir du mois de septembre. Au club, tout le monde m’a bien accueilli.
A part Benjamin Corgnet, que j’ai un peu croisé à St-Etienne, je ne connaissais personne dans le vestiaire. C’est toujours une expérience nouvelle. C’est important d’arriver assez tôt dans une saison pour prendre ses marques ».

« J’AVAIS UN PEU OUBLIÉ LE FOOTBALL FRANÇAIS »
« J’ai déjà connu des cultures de jeu très différentes. C’est peut-être une richesse. Avec Cardiff City, j’ai été confronté à la rudesse et au jeu vers l’avant du foot anglais. La Belgique, avec Courtrai, c’était un peu un mélange du foot français, sur le plan tactique, et du box to box anglais. Je ne regrette pas ces différentes expériences, bien au contraire. J’avais un peu oublié le football français, je le redécouvre en quelque sorte ».
« LILLE ? ÇA NE M’A PAS PERTURBÉ »
« Contre Lille (3-0), je rate des occasions. Ca aurait pu tourner autrement. Si Nuno (Da Costa) ne coupe le ballon devant moi, je marque le premier but. Il ne m’a pas vu, il n’y a rien à dire là-dessus. Mais ensuite, avec la confiance, peut-être que je réussis mon face-à-face contre De Préville. C’est comme ça. Je sais qu’un attaquant est jugé sur les statistiques mais les statistiques ne disent pas tout. J’ai le sentiment d’avoir été plus actif qu’à Montpellier, où je marque. Il y a eu un peu de frustration mais ça ne m’a pas perturbé. On a gagné, non ? On a pris trois points et dans notre opération maintien, ça reste le principal ».
« À MONTPELLIER, JUSTE UN BUT DANS UNE SAISON »
« On m’a beaucoup parlé de ce but à Montpellier, mon premier en L1. Est-ce que c’est un déblocage ? Je n’en sais rien. En tout cas, ce n’est pas un aboutissement. Pour moi, ça reste un but parmi d’autres dans une saison. Il rapporte un point, c’est ça qu’il faut retenir ».
« OUI, J’AI UN OBJECTIF SECRET »
« Marquer ? Bien sûr, c’est une obsession, comme pour tous les attaquants. On est jugé là-dessus, comme un gardien pour ses arrêts. Mais s’il faut faire la passe, je fais la passe. Sinon, oui, je me suis fixé un objectif. Il est secret. C’est Dimitri Payet qui m’a incité à fixer un nombre de buts à atteindre sans l’annoncer. Sans quoi, c’est un boulet qu’on traîne toute la saison ».

« JOUER AVEC L’ALGÉRIE, C’EST MA FIERTÉ »
« Après le match de Guingamp, je rejoins immédiatement la sélection algérienne. Nous jouons deux fois la Zambie (les 2 et 5 septembre) en qualifications pour la Coupe du Monde 2018. Il nous faut deux victoires car, avec un point en deux journées, nous sommes à cinq longueurs du Nigéria et il n’y a qu’un qualifié dans le groupe. Jouer avec l’Algérie, c’est ma fierté même si ce n’était pas une priorité en début de carrière. Je suis apparu pour la première fois en match amical contre la Guinée (2-1, le 6 juin dernier), en remplacement de Slimani, à onze minutes de la fin. J’étais sur le banc contre le Togo (1-0) en qualifs pour la CAN 2019. Une nouvelle ère s’est ouverte avec un bouleversement complet au sein de la Fédération et un nouvel entraîneur espagnol, Lucas Alcaraz. J’ai envie de participer à ce projet ».
« PRENDRE DES POINTS CHAQUE FOIS QUE CE SERA POSSIBLE »
« Ce qui compte, avant, c’est le match à Guingamp. On y va avec cette idée, qui nous accompagnera toute la saison, de tenter de prendre des points chaque fois que ce sera possible. Après Lyon, il y a eu comme un déclic. Le groupe a eu le sentiment d’avoir trop respecté l’adversaire et la Ligue 1 en général. Chaque match sera un match pour rester en L1. Je sais qu’il y a un autre championnat au-dessus de nous. Mais j’ai envie de dire que même là où il n’y a pas de points à prendre, on va essayer d’en prendre quand même ».
SO

Avant Monaco :Sous le feu des critiques

 SAADI : DES TOUCHES EN BEL GIQUE.  – Plus gros transfert estival du Racing (il a été acheté 1,7 million à Cardiff City auquel il était lié jusqu’en 2019), Idriss Saadi n’a jamais vraiment trouvé sa place au sein de l’effectif strasbourgeois, du moins sur le terrain, et ne figurait d’ailleurs pas sur la feuille de match hier (1 but à Montpellier le 20 août en 15 matches de L1, dont 7 titularisations).
Sous contrat au Racing jusqu’en 2021, l’attaquant franco-algérien, qui fêtera ses 26 ans le 8 février, quittera-t-il l’Alsace cet hiver ? C’est loin d’être acquis. Mais celui qui, avec 16 buts, a terminé 5e buteur de Jupiler League en 2016-2017 sous le maillot de Courtrai, auquel le club gallois l’avait prêté, pourrait repartir en Belgique où il a laissé un excellent souvenir.
Le Racing a fait l’objet de certaines approches en ce sens – d’autres clubs étrangers aussi – sans cependant avoir reçu d’offre concrète.
dna

zoom sur… - Idriss Saadi Saadi parle avec ses pieds
Entré samedi dernier à la 77e à Amiens, il a inscrit 17 minutes plus tard un but inutile pour un Racing battu 3-1. Mais un but loin d’être superflu pour lui qui a de moins en moins l’occasion de s’exprimer sur le gazon et a choisi de ne plus le faire dans les médias, au moins jusqu’en fin de saison.
Idriss Saadi, sous contrat jusqu’en 2021, n’est pas fâché avec la presse. Il cause, mais de façon informelle.

« Le public m’a vite pris en grippe. J’ai essuyé beaucoup de critiques. Même quand je jouais cinq minutes, j’ai parfois eu l’impression que l’équipe avait perdu par ma faute. Alors, j’ai décidé de ne plus rien dire, ni aux médias français, ni aux médias algériens. Cette première saison au Racing a été trop bizarre. La prochaine sera différente, j’espère. Je suis concentré sur le maintien en Ligue 1, c’est tout. »

En sus de ces rares phrases lâchées à la volée jeudi, l’international algérien s’efforce de faire parler ses pieds et le sens du but qui lui a permis de frapper 16 fois en 2016-2017 avec Courtrai en Jupiler League belge (D1).

Son temps de jeu a pourtant encore décru depuis ses deux réalisations contre Lille, en Coupe de France et Ligue 1, les 25 et 28 janvier.

Son but à Amiens était le 4e officiel. Avec un peu plus de réussite – son poteau contre Chambly en Coupe de France – ou de réalisme, son ratio (1 but toutes les 261 minutes en championnat), qui n’a rien à envier à celui des autres attaquants du Racing aurait pu être meilleur encore.

Au quotidien, l’ex-Stéphanois, qu’on a connu plus ronchon à l’automne lorsqu’il avait perdu sa place, n’est pas le dernier à chambrer ses coéquipiers et rire avec eux.

Il observe juste un mutisme médiatique. « Ça me va très bien de me taire. Mais ça ne m’empêche pas de m’impliquer dans le groupe. »
dna

Et si Saadi s'imposait ?
Voilà un an qu'Idriss Saadi a posé ses valises du côté de la Meinau. Au terme d'une saison mitigée avec 6 buts toutes compétitions confondues, il a été dit un temps possible partant. Mais les récents départs au sein de l'effectif strasbourgeois pourraient peut-être changer la donne...

D'autant que le "taureau", son surnom, possède un panel de qualités indéniables. Physique, combatif et indiscutablement attiré par le but, Idriss Saadi a réalisé sa meilleure saison avant d'atterrir en Alsace en marquant 16 buts lors de la saison 2016/2017 au KV Courtrai (Belgique). Il marquera 1 but contre Montpellier sous ses nouvelles couleurs avant d'être pris en grippe par l'exigeant public alsacien. Mais Idriss Saadi avait probablement besoin d'un temps d'adaptation plus long sans oublier que le système de jeu mis en place par le Racing n'a sans doute pas permis l'exploitation des qualités du joueur à 100%. Suite aux nombreuses blessures qui affecteront l'effectif de Thierry Laurey en fin de saison dernière, l'entraîneur strasbourgeois a fait appel à l'attaquant algérien qui contribuera au même titre que ses coéquipiers au précieux maintien du RCSA.

Idriss Saadi a semblé bien affûté contre Sochaux en match de préparation et a été régulièrement trouvé dans la profondeur par ses coéquipiers. Et si le Taureau parvenait à dominer le pré de la Meinau lors de la saison à venir ?
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Vers un retour d'Idriss Saadi ?
L'attaquant du Racing Club de Strasbourg, Idriss Saadi, était écarté de l'entrainement durant plusieurs semaines suite à un virus qui aurait pu se transmettre à ses coéquipiers. L'ancien joueur de l'AS Saint-Etienne est de retour à l'entrainement depuis plusieurs jours désormais. Ce mercredi, lors de la séance matinale, Idriss Saadi a même prouvé que l'entraineur strasbourgeois, Thierry Laurey, pouvait d'ores et déjà compter sur lui. S'il est toujours incertain, il se pourrait tout de même qu'Idriss Saadi fasse parti du voyage vers le Groupama Stadium à Lyon.
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Entorse pour Saadi
Idriss Saadi, qui faisait partie du contingent de huit pros alignés avec la réserve du Racing hier après-midi à Molsheim contre Troyes 2 (1-1), n’a passé que 17 minutes sur la pelouse. L’avant-centre s’est en effet blessé tout seul quelques instants plus tôt en tentant une demi-volée du droit et en shootant malencontreusement dans la semelle du défenseur aubois qui s’interposait. Sous la violence du choc, l’ongle de l’un de ses orteils a explosé et, surtout, sa cheville a tourné. L’international algérien souffre d’une petite entorse du ligament interne et devrait être absent de 10 à 15 jours, peut-être un peu moins si sa blessure évolue bien. Il joue décidément de malchance : il disputait hier son premier match officiel après avoir été terrassé par un virus.
dna

Idriss Saadi sur le carreau !
Très mauvaise nouvelle pour Idriss Saadi ! De retour dans le groupe depuis quelques semaines, l'attaquant du Racing Club de Strasbourg va une nouvelle fois devoir faire une croix sur la compétition !

Victime d'une distension du tendon rotulien, Idriss Saadi est une nouvelle fois écarté des terrains pour plusieurs semaines... Depuis son arrivée au Racing Club de Strasbourg, l'attaquant franco-algérien a porté la tunique strasbourgeoise à 29 reprises. Cette saison, après neuf journées de championnat, il n'est apparu qu'une seule fois en Ligue 1 et n'a disputé que 10 petites minutes. L'Alsace n'est véritablement pas une réussite pour Idriss Saadi pour l'heure !
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Idriss Saadi : le bout du tunnel au Racing
Dans la dernière ligne droite d’une saison blanche, Idriss Saadi retrouve progressivement les terrains. Après des mois de galère, aujourd’hui, pour l’attaquant algérien, c’est déjà demain.
Chat échaudé… Après un long tunnel, Idriss Saadi entrevoit la lumière mais l’attaquant n’en affiche pas pour autant un sourire rayonnant. Il a quelques raisons de se méfier.

« Il faut relativiser, il n’y a pas mort d’homme »
Pendant dix mois, l’international algérien a enchaîné les galères, une maladie qui lui a complètement plombé son début de saison, un gros pépin au tendon rotulien pour noircir l’automne 2018 et… une rechute nécessitant une nouvelle opération en février. « Ça va mieux mais je reste mesuré, explique-t-il au cœur de la semaine où il a retrouvé les terrains. En début d’année, j’avais vraiment de grands espoirs de pouvoir participer à la fin de saison. Et il y a eu des problèmes post-opératoires… »

Il en a été quitte pour une nouvelle attente, pas vraiment au programme. Il ne s’agit pas de la première grosse blessure vécue dans sa carrière. Mais la précédente avait été soignée à la faveur d’un processus bien plus limpide.
« Je suis croyant, je me dis que cette blessure devait arriver, cela peut être un mal pour un bien, souligne le joueur recruté à Courtrai, à l’été 2017. Après, c’est vrai, les deux mois à attendre la cicatrisation pour la dernière blessure ont été longs. J’ai demandé à passer une partie de la convalescence à Saint-Raphaël pour changer d’environnement. Au moins, quand je me suis fait les croisés ( en janvier 2015 ), il y avait un retour sur les terrains trois mois après l’opération. Et cinq mois après, j’étais apte. »

Le garçon de 27 ans, 26 matches pour quatre buts la saison passée en bleu, se retrouve dans la dernière ligne droite « d’une saison blanche ». Dans son esprit, l’apparition de 10 minutes sur la pelouse du Vélodrome en septembre ne compte pas.
« J’ai l’objectif d’être prêt pour la reprise, souffle-t-il après une séance de travail en salle suivie d’une petite demi-heure de course. Je vais revenir crescendo car il n’y a aucune raison de forcer les choses au regard de la fin de saison. Pendant les vacances, je vais en faire plus que les autres, avec un programme que me donnera le préparateur physique. Je vais bosser parce qu’évidemment, il y a des lacunes. »

Idriss Saadi n’est pas tout à fait au bout de son chemin de croix mais ce qui l’attend ne l’angoisse pas outre mesure. « Ça ne me fait pas peur, glisse-t-il, comme apaisé d’avoir laissé derrière lui la plus contrariante phase de rétablissement. Avec la réopération, j’ai évité la catastrophe. C’est embêtant de ne pas pouvoir jouer, on vit pour ça. Mais il faut aussi relativiser et prendre du recul. Il n’y a pas mort d’homme et j’ai eu le soutien de mes enfants, de ma famille, de ma femme pendant toute cette période. »

« Quand tu es blessé, tu ne livres pas le même combat que l’équipe »

Bien entouré dans sa sphère privée, le natif de Valence peut désormais se consacrer à un objectif sportif clairement défini : réintégrer un groupe qui a (bien) vécu sans lui. Le voilà lancé dans une course contre-la-montre de cinq semaines pour remettre son chrono à l’heure collective. « Quand tu es blessé, tu ne livres pas du tout le même combat que l’équipe parce que tu te bats contre la blessure, dans une logique personnelle, souligne-t-il. Tu ne sers à rien pour le groupe, tu te retrouves en marge, c’est comme ça. À la reprise, je vais retrouver un effectif qui a ramené un trophée, qui a réussi une bonne saison dans la globalité. » Il faudra s’y faire une place mais après avoir patienté si longtemps, Idriss Saadi ne manque visiblement pas d’envie.
dna

Saadi file au Cercle de Bruges
Après une saison blanche, l’attaquant international algérien du Racing, Idriss Saadi, sous contrat jusqu’en 2021, va être prêté sans option d’achat au Cercle de Bruges (Division 1 belge).

Il est passé mardi après-midi chercher ses affaires et saluer ses futurs ex-coéquipiers. Sauf contretemps, Saadi va être prêté sans option d’achat, dans les heures qui viennent, au Cercle de Bruges, pensionnaire d’une Jupiler League belge qu’il connaît bien pour en avoir été l’un des plus prolifiques artificiers lors de son prêt à Courtrai – par son club de l’époque, Cardiff – en 2016-2017 (16 buts).
Seulement dix petites minutes cette saison en L1

Ses performances outre-Quiévrain avaient d’ailleurs convaincu le Racing d’enrôler l’attaquant international algérien pour quatre saisons à l’été 2017. Mais pour l’ancien Stéphanois et Clermontois, tout ne s’est pas passé comme il l’espérait en Alsace.

Il a d’abord vécu une saison 2017-2018 contrariée et contrastée, même s’il l’a bien finie et a inscrit cinq buts officiels (4 en Ligue 1).

Puis il a enchaîné une année 2018-2019 blanche, entre une hépatite estivale qui l’a laissé de longues semaines sur le flanc et une blessure au genou, suivie de deux opérations, en amical le 12 octobre contre Neuchâtel Xamax à Delémont. Son bilan est famélique : seulement dix petites minutes passées sur les gazons de L1.
« Idriss souhaitait se relancer »

« Après sa saison malheureusement pour lui catastrophique, Idriss souhaitait se relancer. Il a eu cette opportunité et on ne se voyait pas l’empêcher de retrouver un championnat qu’il connaît bien », commentait mardi soir Thierry Laurey qui, comme tout le club, a respecté « la volonté du joueur », selon un dirigeant.

Après avoir vainement tenté d’attirer un autre Racingman, le milieu défensif Jérémy Grimm, la semaine passée, le Cercle de Bruges devrait donc engager ce mercredi un Saadi (27 ans) dont il avait fait sa priorité.

A supposer que l’attaquant passe sans encombre la visite médicale préalable. L’Algérien deviendra ainsi le premier Strasbourgeois prêté cet été.
dna

Saadi marque deux buts, dont un contre son camp
Samedi, le FC Ostende affrontait le Cercle Bruges, nouveau club d'Idriss Saadi. L'ancien strasbourgeois a ouvert la marque pour son équipe à la septième minute du jeu. Alors que Guri égalisait à la 32ème minute, Saadi a retrouvé le chemin des filets... en marquant contre son camp. La rencontre a été gagnée par le FC Ostende (3-1).
directracing

Alsa'sports a écrit:
Faut-il prolonger Idriss Saadi ?
Arrivé en 2017 dans la capitale alsacienne, Idriss Saadi reste l’une des énigmes du recrutement de ces dernières saisons. Après un premier exercice 2017/2018 encourageant, l’international algérien s’est vu freiné par les blessures puis mis à l’écart du groupe. En fin de contrat en juin prochain et avec seulement 118 minutes de jeu en Ligue 1 cette saison, l’avenir de l’ancien clermontois semble s’écrire loin de Strasbourg.

Surnommé “le Taureau” de par son physique impressionnant, Idriss Saadi réalise une première saison correcte sous le maillot strasbourgeois avec 4 buts inscrits en 26 matches de championnat. Longtemps blessé lors de la saison 2018/2019, il ne dispute que 9 minutes en Ligue 1. Il est prêté à l’issue de la saison au club belge du Cercle de Bruges avec lequel il retrouve le chemin des filets en inscrivant 3 buts en 16 matchs disputés.

De retour en Alsace après son passage en Belgique, Idriss Saadi revient déterminé à gagner de nouveau sa place dans l’effectif de Thierry Laurey. Malheureusement pour l’international algérien, le coach strasbourgeois ne lui fera que très peu confiance cette saison. Apparu à 7 reprises sur les terrains de Ligue 1 cette saison et aucune titularisation, l’attaquant de 29 ans n’a pas eu l’occasion de briller.

Avec 0 but et 0 passe décisive lors de cet exercice 2020/2021, Idriss Saadi n’a pas su saisir sa chance lors des matchs où il est entré en jeu. Barré par la concurrence avec Ludovic Ajorque, Habib Diallo et maintenant le jeune Moïse Sahi, difficile d’envisager une prolongation de contrat pour le franco-algérien la saison prochaine.

Alsa'sports a écrit:
Idriss Saadi ouvre son compteur
Alors que le calendrier des Bastiais était chamboulé pour cause de cas de COVID dans les rangs Corses, le SCB a joué son deuxième match de Ligue 2 ce mercredi soir. Lors de la réception de Nancy, l’ancien Strasbourgeois a ouvert le score d’une tête en première période (12′) tandis que le second acte il le passera sur le banc.

Idriss Saadi à Andrézieux !
Saadi Idriss during the French L1 football match between Strasbourg (RCSA) and Dijon (DFCO) at the Meinau stadium in Strasbourg, eastern France, on September 20, 2020.
Passé au Racing entre 2017 et 2021, Idriss Saadi rejoint Andrézieux en National 2. L’attaquant algérien de 31 ans aux 5 buts en 37 rencontres avec Strasbourg va tenter de se relancer chez les Faucons après une aventure en Ligue 2 à Bastia puis à Belouizdad en Algérie. Il retrouve donc la région de la Loire où avec Saint-Etienne, il avait réalisé ses débuts professionnels en Ligue 1.
Alsa'sports