Le bilan du Racing
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Le bilan du Racing
Le bilan du Racing 2017/2018
Une saison portes ouvertes
Le Racing, 15e pour son retour en Ligue 1 après neuf ans d’absence, a fini avec la 18e défense (67 buts encaissés en 38 journées, 1,76 de moyenne) et la remaniera cet été. Premier volet de notre bilan 2017-2018 ligne par ligne. Aujourd’hui, les trois gardiens et les défenseurs.
Une saison portes ouvertes
Le Racing, 15e pour son retour en Ligue 1 après neuf ans d’absence, a fini avec la 18e défense (67 buts encaissés en 38 journées, 1,76 de moyenne) et la remaniera cet été. Premier volet de notre bilan 2017-2018 ligne par ligne. Aujourd’hui, les trois gardiens et les défenseurs.
L’arrière-garde strasbourgeoise, incarnée ici par Bakary Koné, Alexandre Oukidja (au sol) et Pablo Martinez, n’a pas offert toutes les garanties de sécurité cette saison
BINGOUROU KAMARA (19 matches, 19 titularisations, 1691 minutes, 32 buts encaissés). – Acheté 600 000 euros à Tours l’été dernier après trois années en Ligue 2 (80 matches à moins de 21 ans), l’international espoirs, sous contrat jusqu’en 2021, n’a pas confirmé les… espoirs placés en lui. Il devait être n°1. Il l’a été une demi-saison avant de perdre sa place. Au point que ses dirigeants envisagent de le prêter pour le relancer.
Lala, valeur sûre
❏ ALEXANDRE OUKIDJA (17 matches, 16 titularisations, 1457 minutes, 29 buts encaissés). – Après deux saisons et demie comme titulaire, il avait accepté de revêtir le costume de doublure. Mais les déboires de son rival lui ont permis de redevenir n°1 à mi-saison.
Malgré l’une ou l’autre imperfection, comme son dégagement dévissé à Rennes sur le 2e but breton (2-1), “Ouki”, de nouveau libre cet été, s’est montré solide. Le club lui a signifié qu’il souhaitait le garder, mais comme… n°2.
❏ LANDRY BONNEFOI (4 matches, 3 titularisations, 272 minutes, 6 buts encaissés). – Le staff veut lui confier en 2018-2019 le même rôle que cette saison : portier n°3. Lors de ses rares apparitions, l’ex-Juventino, lui aussi en fin de contrat, a fait le job. Il devrait rempiler. À bientôt 35 ans, il s’entraîne toujours avec la banane et l’envie d’un junior. Visiblement, c’est ainsi que le perçoit le Racing.
❏ KENNY LALA (31 matches, 30 titularisations, 2723 minutes, 3 buts, 4 passes). – Malgré un cycle retour perturbé par une longue blessure à la cuisse – il n’a pas joué de la 30e à la 35e journée –, l’ancien Lensois, arrivé l’été passé, est l’une des valeurs sûres de l’effectif. Au propre comme au figuré, puisqu’on le dit pisté par des écuries anglaises. Restera-t-il en cas d’offre qui ne se refuse pas ? C’est toute la question.
❏ DIMITRI FOULQUIER (16 matches, 13 titularisations, 1241 minutes, 2 passes). – Son prêt par Watford n’est ni une réussite, ni un échec. Absent quatre mois pour une lésion du quadriceps contractée fin août, le latéral droit a par séquences montré sa qualité. Bizarrement, il a livré son match le plus abouti lors de sa seule titularisation en charnière centrale, contre Lyon le 12 mai. Il repart outre-Manche, mais qui sait si, avec sa polyvalence, son avenir ne se situe pas à Strasbourg ?
❏ KADER MANGANE (20 matches, 20 titularisations, 1718 minutes, 1 but, 1 passe). – Hormis les deux dernières journées contre Lyon et à Nantes, le Sénégalais, blessé à la cuisse le 11 février, a manqué toute la fin de saison. Le Racing a choisi de ne pas prolonger son fédérateur capitaine. À 35 ans, la science du jeu de “Kadou” ne lui a pas toujours suffi à compenser son déficit de vitesse. Libre, il entend poursuivre sa carrière.
❏ BAKARY KONÉ (28 matches, 27 titularisations, 2462 minutes, 1 but). – Intronisé vice-capitaine, puis capitaine lors de l’indisponibilité de Mangane, le Burkinabé, prêté par Malaga, devait devenir le patron de la défense. Ça n’a pas vraiment été le cas dans sa saison en dents de scie. Les dirigeants bas-rhinois ne lèveront pas l’option d’achat (800 à 900 000 euros) dont ils disposaient.
❏ PABLO MARTINEZ (24 matches, 24 titularisations, 2115 minutes, 1 passe). – Peu à l’aise en début de saison au poste de latéral gauche, puis longuement blessé, il a ensuite retrouvé un rôle d’axial gauche davantage dans ses cordes. Son engagement sans faille a parfois été terni par des erreurs évitables, comme ce ballon perdu à 20 m de ses buts dans les pieds d’Angel Di Maria le 17 février au Parc des Princes (5-2). Il sera confronté en 2018-2019 à une concurrence accrue.
❏ YOANN SALMIER (14 matches, 12 titularisations, 1107 minutes). – Arrivé de DHR en 2014, le Sarcellois construit peu à peu une belle petite carrière, mais n’est considéré que comme un recours. Aligné en début de saison du fait des nombreuses blessures, il n’a quasiment pas joué depuis la fin novembre, sinon en Coupes. Son horizon à Strasbourg, auquel il est lié jusqu’en 2020, semble bouché.
Seka, la vraie bonne surprise
❏ ERNEST SEKA (27 matches, 25 titularisations, 2178 minutes, 1 but). – La vraie bonne surprise de la saison ! Écarté au printemps 2017 pour avoir refusé de jouer latéral droit à Reims, le défenseur central a failli partir en Israël au mercato estival. L’affaire a capoté et il est resté. Bien lui en a pris parce qu’il a souvent brillé dans le couloir… gauche. Physiquement égal à lui-même, techniquement auteur de gestes dont beaucoup le pensaient incapable, il a gagné ses galons de joueur de L1.
❏ ABDALLAH NDOUR (5 matches, 3 titularisations, 253 minutes). – Victime d’une fracture tibia-péroné le 2 mai 2017 à l’entraînement, le latéral gauche n’a rejoué que dix mois plus tard, avant de se blesser à la cuisse le 28 avril lors de sa brève entrée contre Nice. Une saison à oublier pour le Sénégalais à qui il reste un an de bail.
Une saison portes ouvertes
Le Racing, 15e pour son retour en Ligue 1 après neuf ans d’absence, a fini avec la 18e défense (67 buts encaissés en 38 journées, 1,76 de moyenne) et la remaniera cet été. Premier volet de notre bilan 2017-2018 ligne par ligne. Aujourd’hui, les trois gardiens et les défenseurs.
Une saison portes ouvertes
Le Racing, 15e pour son retour en Ligue 1 après neuf ans d’absence, a fini avec la 18e défense (67 buts encaissés en 38 journées, 1,76 de moyenne) et la remaniera cet été. Premier volet de notre bilan 2017-2018 ligne par ligne. Aujourd’hui, les trois gardiens et les défenseurs.
L’arrière-garde strasbourgeoise, incarnée ici par Bakary Koné, Alexandre Oukidja (au sol) et Pablo Martinez, n’a pas offert toutes les garanties de sécurité cette saison
BINGOUROU KAMARA (19 matches, 19 titularisations, 1691 minutes, 32 buts encaissés). – Acheté 600 000 euros à Tours l’été dernier après trois années en Ligue 2 (80 matches à moins de 21 ans), l’international espoirs, sous contrat jusqu’en 2021, n’a pas confirmé les… espoirs placés en lui. Il devait être n°1. Il l’a été une demi-saison avant de perdre sa place. Au point que ses dirigeants envisagent de le prêter pour le relancer.
Lala, valeur sûre
❏ ALEXANDRE OUKIDJA (17 matches, 16 titularisations, 1457 minutes, 29 buts encaissés). – Après deux saisons et demie comme titulaire, il avait accepté de revêtir le costume de doublure. Mais les déboires de son rival lui ont permis de redevenir n°1 à mi-saison.
Malgré l’une ou l’autre imperfection, comme son dégagement dévissé à Rennes sur le 2e but breton (2-1), “Ouki”, de nouveau libre cet été, s’est montré solide. Le club lui a signifié qu’il souhaitait le garder, mais comme… n°2.
❏ LANDRY BONNEFOI (4 matches, 3 titularisations, 272 minutes, 6 buts encaissés). – Le staff veut lui confier en 2018-2019 le même rôle que cette saison : portier n°3. Lors de ses rares apparitions, l’ex-Juventino, lui aussi en fin de contrat, a fait le job. Il devrait rempiler. À bientôt 35 ans, il s’entraîne toujours avec la banane et l’envie d’un junior. Visiblement, c’est ainsi que le perçoit le Racing.
❏ KENNY LALA (31 matches, 30 titularisations, 2723 minutes, 3 buts, 4 passes). – Malgré un cycle retour perturbé par une longue blessure à la cuisse – il n’a pas joué de la 30e à la 35e journée –, l’ancien Lensois, arrivé l’été passé, est l’une des valeurs sûres de l’effectif. Au propre comme au figuré, puisqu’on le dit pisté par des écuries anglaises. Restera-t-il en cas d’offre qui ne se refuse pas ? C’est toute la question.
❏ DIMITRI FOULQUIER (16 matches, 13 titularisations, 1241 minutes, 2 passes). – Son prêt par Watford n’est ni une réussite, ni un échec. Absent quatre mois pour une lésion du quadriceps contractée fin août, le latéral droit a par séquences montré sa qualité. Bizarrement, il a livré son match le plus abouti lors de sa seule titularisation en charnière centrale, contre Lyon le 12 mai. Il repart outre-Manche, mais qui sait si, avec sa polyvalence, son avenir ne se situe pas à Strasbourg ?
❏ KADER MANGANE (20 matches, 20 titularisations, 1718 minutes, 1 but, 1 passe). – Hormis les deux dernières journées contre Lyon et à Nantes, le Sénégalais, blessé à la cuisse le 11 février, a manqué toute la fin de saison. Le Racing a choisi de ne pas prolonger son fédérateur capitaine. À 35 ans, la science du jeu de “Kadou” ne lui a pas toujours suffi à compenser son déficit de vitesse. Libre, il entend poursuivre sa carrière.
❏ BAKARY KONÉ (28 matches, 27 titularisations, 2462 minutes, 1 but). – Intronisé vice-capitaine, puis capitaine lors de l’indisponibilité de Mangane, le Burkinabé, prêté par Malaga, devait devenir le patron de la défense. Ça n’a pas vraiment été le cas dans sa saison en dents de scie. Les dirigeants bas-rhinois ne lèveront pas l’option d’achat (800 à 900 000 euros) dont ils disposaient.
❏ PABLO MARTINEZ (24 matches, 24 titularisations, 2115 minutes, 1 passe). – Peu à l’aise en début de saison au poste de latéral gauche, puis longuement blessé, il a ensuite retrouvé un rôle d’axial gauche davantage dans ses cordes. Son engagement sans faille a parfois été terni par des erreurs évitables, comme ce ballon perdu à 20 m de ses buts dans les pieds d’Angel Di Maria le 17 février au Parc des Princes (5-2). Il sera confronté en 2018-2019 à une concurrence accrue.
❏ YOANN SALMIER (14 matches, 12 titularisations, 1107 minutes). – Arrivé de DHR en 2014, le Sarcellois construit peu à peu une belle petite carrière, mais n’est considéré que comme un recours. Aligné en début de saison du fait des nombreuses blessures, il n’a quasiment pas joué depuis la fin novembre, sinon en Coupes. Son horizon à Strasbourg, auquel il est lié jusqu’en 2020, semble bouché.
Seka, la vraie bonne surprise
❏ ERNEST SEKA (27 matches, 25 titularisations, 2178 minutes, 1 but). – La vraie bonne surprise de la saison ! Écarté au printemps 2017 pour avoir refusé de jouer latéral droit à Reims, le défenseur central a failli partir en Israël au mercato estival. L’affaire a capoté et il est resté. Bien lui en a pris parce qu’il a souvent brillé dans le couloir… gauche. Physiquement égal à lui-même, techniquement auteur de gestes dont beaucoup le pensaient incapable, il a gagné ses galons de joueur de L1.
❏ ABDALLAH NDOUR (5 matches, 3 titularisations, 253 minutes). – Victime d’une fracture tibia-péroné le 2 mai 2017 à l’entraînement, le latéral gauche n’a rejoué que dix mois plus tard, avant de se blesser à la cuisse le 28 avril lors de sa brève entrée contre Nice. Une saison à oublier pour le Sénégalais à qui il reste un an de bail.
67120- d'r Kàpallmaischter
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Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: Le bilan du Racing
Le bilan du Racing
Juste au milieu
Le Racing a dû faire avec les moyens du bord pour imprimer un rythme à son jeu virevoltant à partir d’un milieu léger en nombre.
❏ JEAN-EUDES AHOLOU (35 matches, 35 titularisations, 3006 minutes de jeu, 5 buts). – Le récupérateur a été un homme de base de Laurey et son activité a été généralement remarquable jusqu’à la trêve. Sorte de métronome du jeu strasbourgeois, l’Ivoirien a paru plus en difficulté après. Il n’empêche. Son abattage a éveillé l’intérêt d’écuries françaises et à l’étranger et son transfert pourrait s’avérer lucratif.
❏ JÉRÉMY GRIMM (23 matches, 7 titularisations, 811 minutes de jeu, 1 but). – L’Alsacien de l’effectif n’a guère joué mais n’a pas perdu son temps non plus. Le blond du milieu a été un recours intéressant, même s’il n’a pas tout bien fait comme lors de la défaite à domicile face à Bordeaux. Mais il a été de quelques combats inoubliables et en avoir remporté quelques-uns avec son club de toujours paraît inestimable.
❏ ANTHONY GONÇALVES (29 matches, 18 titularisations, 1758 minutes de jeu). – Après tout un parcours forgé en Ligue 2, le milieu droit n’apparaissait pas en première ligne au commencement. L’ancien Lavallois a su s’accrocher et son incorporation dans le onze, mi-octobre, a correspondu à une période faste. Dès lors, il a fait le match avec ses concurrents pour une saison satisfaisante dans l’ensemble même si sa ligne de statistiques aurait mérité d’être déflorée, sur l’un ou l’autre des centres dont il a le secret.
❏ JONAS MARTIN (36 matches, 36 titularisations, 3024 minutes de jeu, 4 buts, 1 passe décisive). – Recruté au Betis Séville contre 1,5 million, il a été l’un des tauliers de l’équipe, immuable titulaire, régulateur le plus souvent inspiré du jeu alsacien. Martin a cumulé le plus fort temps de jeu de tout l’effectif et sa science du penalty – trois inscrits cette saison – a été fructueuse pour le Racing.
Lienard, ce héros
❏ BENJAMIN CORGNET (15 matches, 10 titularisations, 1376 minutes de jeu, 2 passes décisives). – Recruté pour être le maître à jouer dans un milieu en losange, le numéro 10 a passé une bonne partie de la saison à se soigner. Réputé pour sa technique et sa fragilité, l’ancien Vert n’aura brillé que par intermittence, plutôt intéressant en fin de saison, comme à Toulouse. L’espoir de le voir monter en régime reste au terme de sa première année de contrat.
❏ DIMITRI LIENARD (33 matches, 29 titularisations, 2601 minutes de jeu, 5 buts, 5 passes décisives). – L’impayable ailier gauche, une bénédiction de sincérité pour les suiveurs, est l’un des héros d’une saison tout sauf linéaire. L’ancien rangeur de caddies a su élever son niveau de jeu, notamment lors de la première partie de saison. L’ancien Mulhousien a largement contribué au joli total accumulé sur le cycle aller, ses cinq passes décisives à la trêve le plaçant parmi les meilleurs serveurs de caviar en Ligue 1. Après un début de rêve éveillé, la suite s’est révélée beaucoup plus éprouvante mais Lienard a été l’auteur du but qui a tout changé face à Lyon et s’inscrit par là même dans la grande histoire du Racing.
❏ VINCENT NOGUEIRA (3 matches, 1 titularisation, 65 minutes de jeu). – Il espérait intégrer la rotation. L’ancien Sochalien a renoué avec la Ligue 1, trois ans après et son départ de Sochaux. Mais le petit gabarit technique a dû se contenter de miettes, une grosse heure de jeu, une titularisation lors d’une rouste collective à Troyes. Son départ, en catimini, s’effectue avec une bonne dose de frustration.
❏ IHSAN SACKO (17 matches, 8 titularisations, 710 minutes de temps de jeu). – L’ailier chevelu a bénéficié de quelques possibilités de s’illustrer, qu’il n’a pas su saisir. Son étoile a pâli, il a préféré s’en aller pour gratter plus de temps de jeu à Nice où… il n’a quasiment pas joué.
dna
Juste au milieu
Le Racing a dû faire avec les moyens du bord pour imprimer un rythme à son jeu virevoltant à partir d’un milieu léger en nombre.
❏ JEAN-EUDES AHOLOU (35 matches, 35 titularisations, 3006 minutes de jeu, 5 buts). – Le récupérateur a été un homme de base de Laurey et son activité a été généralement remarquable jusqu’à la trêve. Sorte de métronome du jeu strasbourgeois, l’Ivoirien a paru plus en difficulté après. Il n’empêche. Son abattage a éveillé l’intérêt d’écuries françaises et à l’étranger et son transfert pourrait s’avérer lucratif.
❏ JÉRÉMY GRIMM (23 matches, 7 titularisations, 811 minutes de jeu, 1 but). – L’Alsacien de l’effectif n’a guère joué mais n’a pas perdu son temps non plus. Le blond du milieu a été un recours intéressant, même s’il n’a pas tout bien fait comme lors de la défaite à domicile face à Bordeaux. Mais il a été de quelques combats inoubliables et en avoir remporté quelques-uns avec son club de toujours paraît inestimable.
❏ ANTHONY GONÇALVES (29 matches, 18 titularisations, 1758 minutes de jeu). – Après tout un parcours forgé en Ligue 2, le milieu droit n’apparaissait pas en première ligne au commencement. L’ancien Lavallois a su s’accrocher et son incorporation dans le onze, mi-octobre, a correspondu à une période faste. Dès lors, il a fait le match avec ses concurrents pour une saison satisfaisante dans l’ensemble même si sa ligne de statistiques aurait mérité d’être déflorée, sur l’un ou l’autre des centres dont il a le secret.
❏ JONAS MARTIN (36 matches, 36 titularisations, 3024 minutes de jeu, 4 buts, 1 passe décisive). – Recruté au Betis Séville contre 1,5 million, il a été l’un des tauliers de l’équipe, immuable titulaire, régulateur le plus souvent inspiré du jeu alsacien. Martin a cumulé le plus fort temps de jeu de tout l’effectif et sa science du penalty – trois inscrits cette saison – a été fructueuse pour le Racing.
Lienard, ce héros
❏ BENJAMIN CORGNET (15 matches, 10 titularisations, 1376 minutes de jeu, 2 passes décisives). – Recruté pour être le maître à jouer dans un milieu en losange, le numéro 10 a passé une bonne partie de la saison à se soigner. Réputé pour sa technique et sa fragilité, l’ancien Vert n’aura brillé que par intermittence, plutôt intéressant en fin de saison, comme à Toulouse. L’espoir de le voir monter en régime reste au terme de sa première année de contrat.
❏ DIMITRI LIENARD (33 matches, 29 titularisations, 2601 minutes de jeu, 5 buts, 5 passes décisives). – L’impayable ailier gauche, une bénédiction de sincérité pour les suiveurs, est l’un des héros d’une saison tout sauf linéaire. L’ancien rangeur de caddies a su élever son niveau de jeu, notamment lors de la première partie de saison. L’ancien Mulhousien a largement contribué au joli total accumulé sur le cycle aller, ses cinq passes décisives à la trêve le plaçant parmi les meilleurs serveurs de caviar en Ligue 1. Après un début de rêve éveillé, la suite s’est révélée beaucoup plus éprouvante mais Lienard a été l’auteur du but qui a tout changé face à Lyon et s’inscrit par là même dans la grande histoire du Racing.
❏ VINCENT NOGUEIRA (3 matches, 1 titularisation, 65 minutes de jeu). – Il espérait intégrer la rotation. L’ancien Sochalien a renoué avec la Ligue 1, trois ans après et son départ de Sochaux. Mais le petit gabarit technique a dû se contenter de miettes, une grosse heure de jeu, une titularisation lors d’une rouste collective à Troyes. Son départ, en catimini, s’effectue avec une bonne dose de frustration.
❏ IHSAN SACKO (17 matches, 8 titularisations, 710 minutes de temps de jeu). – L’ailier chevelu a bénéficié de quelques possibilités de s’illustrer, qu’il n’a pas su saisir. Son étoile a pâli, il a préféré s’en aller pour gratter plus de temps de jeu à Nice où… il n’a quasiment pas joué.
dna
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Re: Le bilan du Racing
Le bilan du Racing Une attaque sur courant alternatif
Onzième attaque de Ligue 1 avec 44 buts inscrits en 38 journées, le Racing a parfois souffert, entre méformes, blessures et choix de Thierry Laurey, de l’irrégularité de son secteur offensif. Troisième et dernier épisode, avec les attaquants, du bilan 2017-2018 consacré au promu strasbourgeois.
❏ STÉPHANE BAHOKEN (26 matches, 19 titularisations, 1663 minutes, 7 buts, 1 passe). – Deuxième choix en début de saison, puis blessé, “Baho” n’a joué que deux heures et demie lors des 15 premières journées de Ligue 1. Mais le nouvel international camerounais a inversé la tendance et fini dans la peau d’un titulaire. Ses 9 buts toutes compétitions confondues font de lui le meilleur buteur strasbourgeois de la saison. Il a eu la bonne idée de marquer face aux ténors – Paris à l’aller comme au retour, Lyon – et, donc, les esprits. Le Racing lui a proposé de prolonger, mais l’ancien Niçois, libre, ne manque pas de courtisans. Angers serait le plus empressé. L’homme aux 29 buts officiels en quatre saisons sous la tunique bleue a de bonnes chances de rallier l’Anjou.
❏ JÉRÉMY BLAYAC (25 matches, 7 titularisations, 916 minutes, 3 buts, 1 passe). – Comme Bahoken, il a longtemps joué les utilités et a été… utile. Avec cinq buts officiels, un jeu de conservation et en déviation toujours précieux, ‘‘Jérem’’, que le club a choisi de ne pas conserver, a encore envie de jouer. À bientôt 35 ans, il n’est pas cuit et devrait trouver preneur, peut-être à l’étage inférieur (Béziers, promu en Ligue 2, qui l’a approché?).
❏ NUNO DA COSTA (26 matches, 22 titularisations, 1725 minutes, 5 buts, 2 passes). – Son adducteur droit a sifflé presque toute la saison. Il a longtemps serré les dents, mais a raté toute la fin du championnat, au point de devoir se faire opérer. Son duo avec Martin Terrier a été l’une des réussites de l’automne. Au vu des circonstances, son total de 7 buts officiels est respectable. Lors des 11 dernières journées, il n’a passé que 11 minutes sur le terrain. Mais son bref retour lui a suffi pour inscrire un but capital, celui du 2-2 à la 88e’ contre Lyon, juste avant le bouquet final, synonyme de maintien, tiré par Dimitri Lienard sur un coup franc d’anthologie (3-2, 94e ’). À revoir, évidemment, en pleine possession de ses moyens.
Saadi, «une première saison trop bizarre»
❏ MARTIN TERRIER (25 matches, 19 titularisations, 1671 minutes, 3 buts, 3 passes). – L’international espoirs a tout cassé à l’automne, chez les Bleuets (7 buts en 5 sélections) comme chez les Bleus d’Alsace. Avec, en point d’orgue, son mémorable slalom de 50m, conclu par un but plein de sang-froid, à Bordeaux le 8 décembre (une passe décisive aussi ce jour-là). Il a quasiment disparu par la suite, perturbé, pêle-mêle, par un transfert record à Lyon dès le mercato d’hiver (*), une surexposition soudaine pas évidente à gérer à 20 ans et une blessure d’un mois et demi à l’adducteur droit. Il va maintenant devoir se faire une place à l’OL, dans un effectif estampillé Ligue des Champions.
❏ IDRISS SAADI (26 matches, 10 titularisations, 939 minutes, 4 buts). – Recrue la plus chère de l’été 2017 (1,7 million d’euros), l’international algérien, esseulé en pointe en début de saison – un but à Montpellier tout de même en août –, a perdu sa place sitôt le premier match disputé dans le nouveau système en 4-4-2, avec un milieu en losange. Il ne l’a jamais retrouvée, mais a en revanche prouvé, avec ses cinq buts officiels mais pas seulement, que le flair qui lui avait permis de frapper 16 fois avec Courtrai en Division 1 belge en 2016-2017 était intact. Il dit lui-même avoir vécu «une première saison trop bizarre à Strasbourg.» Trouvera-t-il en 2018-2019 un schéma plus propice à l’expression de ses qualités? C’est toute la question.
❏ LES JEUNES. – Aucun des jeunes pros n’a assez joué pour intégrer ce bilan 2017-2018: les défenseurs Ismaël Aaneba, Duplexe Tchamba et Steve Solvet, les milieux Anthony Caci et Moataz Zemzemi, et l’attaquant Kevin Zohi. Hormis Solvet qui ne jouait même plus en réserve sur la fin et n’a pas été gardé, le Racing souhaite d’ailleurs tous les prêter.
(*) Acheté à Lille pour 11 millions + 4 millions de bonus, mais laissé en prêt à Strasbourg.
dna
Onzième attaque de Ligue 1 avec 44 buts inscrits en 38 journées, le Racing a parfois souffert, entre méformes, blessures et choix de Thierry Laurey, de l’irrégularité de son secteur offensif. Troisième et dernier épisode, avec les attaquants, du bilan 2017-2018 consacré au promu strasbourgeois.
❏ STÉPHANE BAHOKEN (26 matches, 19 titularisations, 1663 minutes, 7 buts, 1 passe). – Deuxième choix en début de saison, puis blessé, “Baho” n’a joué que deux heures et demie lors des 15 premières journées de Ligue 1. Mais le nouvel international camerounais a inversé la tendance et fini dans la peau d’un titulaire. Ses 9 buts toutes compétitions confondues font de lui le meilleur buteur strasbourgeois de la saison. Il a eu la bonne idée de marquer face aux ténors – Paris à l’aller comme au retour, Lyon – et, donc, les esprits. Le Racing lui a proposé de prolonger, mais l’ancien Niçois, libre, ne manque pas de courtisans. Angers serait le plus empressé. L’homme aux 29 buts officiels en quatre saisons sous la tunique bleue a de bonnes chances de rallier l’Anjou.
❏ JÉRÉMY BLAYAC (25 matches, 7 titularisations, 916 minutes, 3 buts, 1 passe). – Comme Bahoken, il a longtemps joué les utilités et a été… utile. Avec cinq buts officiels, un jeu de conservation et en déviation toujours précieux, ‘‘Jérem’’, que le club a choisi de ne pas conserver, a encore envie de jouer. À bientôt 35 ans, il n’est pas cuit et devrait trouver preneur, peut-être à l’étage inférieur (Béziers, promu en Ligue 2, qui l’a approché?).
❏ NUNO DA COSTA (26 matches, 22 titularisations, 1725 minutes, 5 buts, 2 passes). – Son adducteur droit a sifflé presque toute la saison. Il a longtemps serré les dents, mais a raté toute la fin du championnat, au point de devoir se faire opérer. Son duo avec Martin Terrier a été l’une des réussites de l’automne. Au vu des circonstances, son total de 7 buts officiels est respectable. Lors des 11 dernières journées, il n’a passé que 11 minutes sur le terrain. Mais son bref retour lui a suffi pour inscrire un but capital, celui du 2-2 à la 88e’ contre Lyon, juste avant le bouquet final, synonyme de maintien, tiré par Dimitri Lienard sur un coup franc d’anthologie (3-2, 94e ’). À revoir, évidemment, en pleine possession de ses moyens.
Saadi, «une première saison trop bizarre»
❏ MARTIN TERRIER (25 matches, 19 titularisations, 1671 minutes, 3 buts, 3 passes). – L’international espoirs a tout cassé à l’automne, chez les Bleuets (7 buts en 5 sélections) comme chez les Bleus d’Alsace. Avec, en point d’orgue, son mémorable slalom de 50m, conclu par un but plein de sang-froid, à Bordeaux le 8 décembre (une passe décisive aussi ce jour-là). Il a quasiment disparu par la suite, perturbé, pêle-mêle, par un transfert record à Lyon dès le mercato d’hiver (*), une surexposition soudaine pas évidente à gérer à 20 ans et une blessure d’un mois et demi à l’adducteur droit. Il va maintenant devoir se faire une place à l’OL, dans un effectif estampillé Ligue des Champions.
❏ IDRISS SAADI (26 matches, 10 titularisations, 939 minutes, 4 buts). – Recrue la plus chère de l’été 2017 (1,7 million d’euros), l’international algérien, esseulé en pointe en début de saison – un but à Montpellier tout de même en août –, a perdu sa place sitôt le premier match disputé dans le nouveau système en 4-4-2, avec un milieu en losange. Il ne l’a jamais retrouvée, mais a en revanche prouvé, avec ses cinq buts officiels mais pas seulement, que le flair qui lui avait permis de frapper 16 fois avec Courtrai en Division 1 belge en 2016-2017 était intact. Il dit lui-même avoir vécu «une première saison trop bizarre à Strasbourg.» Trouvera-t-il en 2018-2019 un schéma plus propice à l’expression de ses qualités? C’est toute la question.
❏ LES JEUNES. – Aucun des jeunes pros n’a assez joué pour intégrer ce bilan 2017-2018: les défenseurs Ismaël Aaneba, Duplexe Tchamba et Steve Solvet, les milieux Anthony Caci et Moataz Zemzemi, et l’attaquant Kevin Zohi. Hormis Solvet qui ne jouait même plus en réserve sur la fin et n’a pas été gardé, le Racing souhaite d’ailleurs tous les prêter.
(*) Acheté à Lille pour 11 millions + 4 millions de bonus, mais laissé en prêt à Strasbourg.
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Re: Le bilan du Racing
Le bilan du Racing à mi-saison: zoom sur la défense Une défense à bloc
Le club alsacien, 7e à Noël, est l’une des belles surprises du cycle aller de Ligue 1. Première partie aujourd’hui de notre bilan de mi-saison, consacré à ses défenseurs et gardiens.
En 2017-2018, le Racing avait encaissé 31 buts en 19 journées. Un an plus tard, sans offrir toutes les garanties de solidité, il a sensiblement progressé (23 buts concédés). La mise en place d’une défense à cinq mi-septembre à Montpellier n’y est pas étrangère.
KENNY LALA (17 matches, 17 titularisations, 1530 minutes de jeu, 3 buts, 6 passes, 5,68*). Sa situation contractuelle a animé sites internet et réseaux sociaux ces dernières semaines. Pourtant, elle était claire depuis le 12 mai : le latéral droit, qui s’était engagé un an en 2017, n’aurait été libre en fin de saison passée que si le Racing était retombé en Ligue 2. Le maintien en L1 a déclenché sa prolongation automatique de deux ans, jusqu’en 2020. Une bonne affaire pour le club bas-rhinois, car l’ex-Lensois, à peine freiné par un pépin musculaire en novembre, flambe. S’il traverse parfois quelques trous d’air – à Angers notamment –, le latéral droit est un atout essentiel, avec ses trois buts et six passes décisives. Le club strasbourgeois aura du mal à le retenir l’été prochain.
Pablo le chambreur, grand gagnant du passage à trois défenseurs centraux
LAMINE KONÉ (13 matches, 11 titularisations, 1032 minutes, 1 but, 1 passe, 5,4). Pas prêt lors des trois coups du championnat, puis blessé début septembre en sélection, l’international ivoirien a dû prendre son mal en patience. Mais depuis son retour mi-octobre, l’Éléphant est un roc. Samedi contre Nice, il s’est même offert un petit plaisir personnel en débloquant son compteur buts en Bleu. Il coupe bien plus les trajectoires qu’il ne découpe les attaquants adverses. Intraitable.
STEFAN MITROVIC (17 matches, 17 titularisations, 1519 minutes, 4,59). Acheté à la Gantoise, l’international serbe, opéré de la cheville fin mars et convalescent à son arrivée, a plutôt bien débuté. Mais le nouveau capitaine des Bleus a subi un contrecoup physique – et logique – au cœur d’un automne en pente raide, compliqué par son expulsion contre Nîmes fin novembre et sa suspension de deux matches (le zéro reçu ce jour-là dans notre notation abaisse mécaniquement sa moyenne). Il n’a pas toujours dégagé la sérénité attendue, mais son aura et son vécu en font un joueur respecté dans le groupe.
PABLO MARTINEZ (18 matches, 18 titularisations, 1583 minutes, 2 buts, 5,44). Après une première saison moyenne à Strasbourg, Pablo le chambreur est le grand gagnant du passage à trois défenseurs axiaux. Même s’il lui arrive encore de ‘‘s’oublier’’, comme sur l’égalisation de Luiz Gustavo en Coupe de la Ligue à Marseille le 19 décembre, l’ancien Angevin rayonne. Il s’est même découvert des talents de buteur en L1 sur une superbe ‘‘Madjer’’ le 2 décembre à Rennes, puis un non moins superbe pointu du gauche le dimanche suivant contre Caen.
LIONEL CAROLE (13 matches, 11 titularisations, 959 minutes, 1 passe décisive, 4,91). Arrivé de Galatasaray (Turquie) mi-août, le latéral gauche, freiné par une blessure musculaire le 9 novembre à Lille, puis une rechute face au PSG le 5 décembre, n’en a pas moins pu laisser libre cours à ses talents de contre-attaquant et son sérieux défensif. Avec Lala, il forme une paire complémentaire dans les couloirs.
ANTHONY CACI (13 matches, 13 titularisations, 1092 minutes, 1 passe décisive, 5,54). C’est la révélation de la phase aller. Après quatre apparitions en pros en 2016-2017, ‘‘Titi’‘ est resté en couveuse en réserve en 2017-2018. Mais cette saison, le milieu de formation a su tirer profit d’un recrutement assez tardif (Koné, Carole), du passage à une défense à cinq et de sa polyvalence. En 13 matches et autant de titularisations dans l’axe ou à gauche, il s’est montré à la hauteur. Le Racing le sait, qui vient de le prolonger de deux ans, jusqu’en 2022.
ISMAÏL AANEBA (2 matches, 2 titularisations, 159 minutes, 6). Les blessures de Kenny Lala et Anthony Gonçalves, conjuguées à la suspension d’Anthony Caci après son expulsion en réserve, lui ont permis de vivre son baptême en Ligue 1, au poste de latéral droit, à Lille (0-0), puis contre Nîmes (0-1). Également aligné d’entrée face aux Dogues en Coupe de la Ligue (2-0), il n’est encore, à 19 ans, qu’une solution de repli. Mais le Franco-Marocain a fait le job lorsque Thierry Laurey a fait appel à ses services.
Le jeune défenseur central Mohamed Simakan, victime d’une rupture des ligaments croisés le 23 juillet à Gand, et le latéral gauche sénégalais Abdallah Ndour (souci au genou) n’ont toujours pas joué. L’autre défenseur axial Duplexe Tchamba, international camerounais U23, s’est installé à cinq reprises sur le banc, sans entrer.
* La moyenne des notes attribuées à chaque joueur dans nos colonnes depuis le début de saison.
dna
Le club alsacien, 7e à Noël, est l’une des belles surprises du cycle aller de Ligue 1. Première partie aujourd’hui de notre bilan de mi-saison, consacré à ses défenseurs et gardiens.
En 2017-2018, le Racing avait encaissé 31 buts en 19 journées. Un an plus tard, sans offrir toutes les garanties de solidité, il a sensiblement progressé (23 buts concédés). La mise en place d’une défense à cinq mi-septembre à Montpellier n’y est pas étrangère.
KENNY LALA (17 matches, 17 titularisations, 1530 minutes de jeu, 3 buts, 6 passes, 5,68*). Sa situation contractuelle a animé sites internet et réseaux sociaux ces dernières semaines. Pourtant, elle était claire depuis le 12 mai : le latéral droit, qui s’était engagé un an en 2017, n’aurait été libre en fin de saison passée que si le Racing était retombé en Ligue 2. Le maintien en L1 a déclenché sa prolongation automatique de deux ans, jusqu’en 2020. Une bonne affaire pour le club bas-rhinois, car l’ex-Lensois, à peine freiné par un pépin musculaire en novembre, flambe. S’il traverse parfois quelques trous d’air – à Angers notamment –, le latéral droit est un atout essentiel, avec ses trois buts et six passes décisives. Le club strasbourgeois aura du mal à le retenir l’été prochain.
Pablo le chambreur, grand gagnant du passage à trois défenseurs centraux
LAMINE KONÉ (13 matches, 11 titularisations, 1032 minutes, 1 but, 1 passe, 5,4). Pas prêt lors des trois coups du championnat, puis blessé début septembre en sélection, l’international ivoirien a dû prendre son mal en patience. Mais depuis son retour mi-octobre, l’Éléphant est un roc. Samedi contre Nice, il s’est même offert un petit plaisir personnel en débloquant son compteur buts en Bleu. Il coupe bien plus les trajectoires qu’il ne découpe les attaquants adverses. Intraitable.
STEFAN MITROVIC (17 matches, 17 titularisations, 1519 minutes, 4,59). Acheté à la Gantoise, l’international serbe, opéré de la cheville fin mars et convalescent à son arrivée, a plutôt bien débuté. Mais le nouveau capitaine des Bleus a subi un contrecoup physique – et logique – au cœur d’un automne en pente raide, compliqué par son expulsion contre Nîmes fin novembre et sa suspension de deux matches (le zéro reçu ce jour-là dans notre notation abaisse mécaniquement sa moyenne). Il n’a pas toujours dégagé la sérénité attendue, mais son aura et son vécu en font un joueur respecté dans le groupe.
PABLO MARTINEZ (18 matches, 18 titularisations, 1583 minutes, 2 buts, 5,44). Après une première saison moyenne à Strasbourg, Pablo le chambreur est le grand gagnant du passage à trois défenseurs axiaux. Même s’il lui arrive encore de ‘‘s’oublier’’, comme sur l’égalisation de Luiz Gustavo en Coupe de la Ligue à Marseille le 19 décembre, l’ancien Angevin rayonne. Il s’est même découvert des talents de buteur en L1 sur une superbe ‘‘Madjer’’ le 2 décembre à Rennes, puis un non moins superbe pointu du gauche le dimanche suivant contre Caen.
LIONEL CAROLE (13 matches, 11 titularisations, 959 minutes, 1 passe décisive, 4,91). Arrivé de Galatasaray (Turquie) mi-août, le latéral gauche, freiné par une blessure musculaire le 9 novembre à Lille, puis une rechute face au PSG le 5 décembre, n’en a pas moins pu laisser libre cours à ses talents de contre-attaquant et son sérieux défensif. Avec Lala, il forme une paire complémentaire dans les couloirs.
ANTHONY CACI (13 matches, 13 titularisations, 1092 minutes, 1 passe décisive, 5,54). C’est la révélation de la phase aller. Après quatre apparitions en pros en 2016-2017, ‘‘Titi’‘ est resté en couveuse en réserve en 2017-2018. Mais cette saison, le milieu de formation a su tirer profit d’un recrutement assez tardif (Koné, Carole), du passage à une défense à cinq et de sa polyvalence. En 13 matches et autant de titularisations dans l’axe ou à gauche, il s’est montré à la hauteur. Le Racing le sait, qui vient de le prolonger de deux ans, jusqu’en 2022.
ISMAÏL AANEBA (2 matches, 2 titularisations, 159 minutes, 6). Les blessures de Kenny Lala et Anthony Gonçalves, conjuguées à la suspension d’Anthony Caci après son expulsion en réserve, lui ont permis de vivre son baptême en Ligue 1, au poste de latéral droit, à Lille (0-0), puis contre Nîmes (0-1). Également aligné d’entrée face aux Dogues en Coupe de la Ligue (2-0), il n’est encore, à 19 ans, qu’une solution de repli. Mais le Franco-Marocain a fait le job lorsque Thierry Laurey a fait appel à ses services.
Le jeune défenseur central Mohamed Simakan, victime d’une rupture des ligaments croisés le 23 juillet à Gand, et le latéral gauche sénégalais Abdallah Ndour (souci au genou) n’ont toujours pas joué. L’autre défenseur axial Duplexe Tchamba, international camerounais U23, s’est installé à cinq reprises sur le banc, sans entrer.
* La moyenne des notes attribuées à chaque joueur dans nos colonnes depuis le début de saison.
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Re: Le bilan du Racing
Sels, la muraille de Belgique
Après des débuts mitigés, Matz Sels a multiplié les prestations haut de gamme. Le portier international belge est l’une des incontestables réussites du mercato estival 2018.
MATZ SELS (19 matches, 19 titularisations, 23 buts encaissés, 5,73). Recruté pour 3,8 millions d’euros, le gardien international belge a mis deux mois à trouver la bonne carburation. Ni vraiment décisif, ni réellement fautif lors des 8 premières journées, il a décollé grâce à une prestation de haut vol le 6 octobre à Angers où il a notamment stoppé un penalty de Thomas Mangani. Samedi contre Nice, il a aussi repoussé celui de Wylan Cyprien. À l’exception d’une sortie moyenne sur la première égalisation caennaise le 9 décembre à la Meinau (2-2), il est au top depuis et peut légitimement revendiquer une partie des 26 points récoltés par le Racing. Il est le seul Strasbourgeois à avoir disputé les 19 premières journées, dans leur intégralité qui plus est. Une vraie bonne pioche.
BINGOUROU KAMARA (2 matches de Coupe de la Ligue contre Lille et Marseille, 1 but encaissé). L’ancien titulaire, qui a perdu sa place au cœur de l’hiver dernier, doit se contenter de miettes. Mais il continue à travailler. Il a été impeccable lors de ses deux seuls matches officiels en Coupe de la Ligue, avec une mention spéciale pour lui à Marseille où il a, entre autres, écarté un penalty de Dimitri Payet.
EIJI KAWASHIMA (aucun match). Huitième-de-finaliste de la Coupe du monde 2018 en Russie avec un brillant Japon, le ‘’vétéran’’ nippon (35 ans) n’est apparu que – cinq fois - sur le banc. Il attend toujours de jouer. Peut-être en 32es de finale de Coupe de France le vendredi 4 janvier à Grenoble (Ligue 2) ? Thierry Laurey n’a donné aucune indication à ce sujet.
dna
Après des débuts mitigés, Matz Sels a multiplié les prestations haut de gamme. Le portier international belge est l’une des incontestables réussites du mercato estival 2018.
MATZ SELS (19 matches, 19 titularisations, 23 buts encaissés, 5,73). Recruté pour 3,8 millions d’euros, le gardien international belge a mis deux mois à trouver la bonne carburation. Ni vraiment décisif, ni réellement fautif lors des 8 premières journées, il a décollé grâce à une prestation de haut vol le 6 octobre à Angers où il a notamment stoppé un penalty de Thomas Mangani. Samedi contre Nice, il a aussi repoussé celui de Wylan Cyprien. À l’exception d’une sortie moyenne sur la première égalisation caennaise le 9 décembre à la Meinau (2-2), il est au top depuis et peut légitimement revendiquer une partie des 26 points récoltés par le Racing. Il est le seul Strasbourgeois à avoir disputé les 19 premières journées, dans leur intégralité qui plus est. Une vraie bonne pioche.
BINGOUROU KAMARA (2 matches de Coupe de la Ligue contre Lille et Marseille, 1 but encaissé). L’ancien titulaire, qui a perdu sa place au cœur de l’hiver dernier, doit se contenter de miettes. Mais il continue à travailler. Il a été impeccable lors de ses deux seuls matches officiels en Coupe de la Ligue, avec une mention spéciale pour lui à Marseille où il a, entre autres, écarté un penalty de Dimitri Payet.
EIJI KAWASHIMA (aucun match). Huitième-de-finaliste de la Coupe du monde 2018 en Russie avec un brillant Japon, le ‘’vétéran’’ nippon (35 ans) n’est apparu que – cinq fois - sur le banc. Il attend toujours de jouer. Peut-être en 32es de finale de Coupe de France le vendredi 4 janvier à Grenoble (Ligue 2) ? Thierry Laurey n’a donné aucune indication à ce sujet.
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Re: Le bilan du Racing
Le bilan du Racing à mi-saison : les milieux de terrain
Si Thierry Laurey a privilégié un milieu souvent élargi à deux latéraux, dans le cœur du jeu, ils sont trois à s’être imposés et à donner le rythme. Les autres, sans nécessairement être décevant, ont dû se contenter de miettes.
Jonas Martin, Ibrahima Sissoko et Adrien Thomasson sont les hommes de base de l’entrejeu strasbourgeois, en une demi-saison où une défense à trois centraux et à deux latéraux avancés a été privilégiée depuis le mois d’août.
En l’une ou l’autre occasion, il s’est agi de pallier leur absence mais il a fallu surtout, pour leurs remplaçants, s’adapter à des rôles qui ne leur sont pas naturels.
➤ JONAS MARTIN (18 matches, 18 titularisations, 1620 minutes de jeu, 3 buts, 1 passe, note 5.83*). I l est la grande satisfaction des six derniers mois du Racing. Gros investissement de l’été 2017, l’ancien du Betis Séville et de Montpellier est devenu le patron du Racing, invariablement titularisé, infatigable dans son activité, inspiré dans ses initiatives.
Sissoko, homme de base
Rarement décevant – on pourra toujours relever un match quelconque à Marseille ou face à Toulouse, pour chipoter – le vice-capitaine emmène toute une équipe dans son sillage et se révèle fiable dans l’art du penalty.
Repositionné devant la défense début décembre, le joueur de 28 ans a encore su hausser son niveau. Énergique et volontaire, il a pu récolter quelques avertissements inutiles mais il n’y a vraiment pas grand-chose à lui reprocher.
➤ BENJAMIN CORGNET (12 matches, 5 titularisations, 561 minutes de jeu, 1 but, 2 passes, 4.83). L’ancien Dijonnais, victime d’une entorse à la cheville à l’été, a lancé sa saison avec un temps de retard. Un brin fragile, il a également vécu un début d’automne tronqué.
Le meneur de jeu présente néanmoins une option originale dans la palette tactique mise à la disposition du staff technique.
Il a parfois évolué en soutien de l’attaquant, en un schéma plus prudent, et se montre toujours assez habile pour trouver les intervalles. S’il n’a pas systématiquement brillé – il a notamment été assez effacé à Lille ou face à Caen – Corgnet a su décanter certaines situations, en scorant notamment face à Amiens (3-1).
➤ ANTHONY GONÇALVES (4 matches, 3 titularisations, 233 minutes de jeu, 1 but, 5.3). Lui aussi vit une moitié de saison polluée par les blessures. Il se soigne depuis la victoire face à Monaco, fin octobre, après un mois de septembre complètement blanc. Il n’empêche. Sa hargne et son esprit de sacrifice n’ont pas été inutiles alors que l’ancien Lavallois a ouvert son compteur but en Ligue 1 face à Saint-Etienne, en août.
Son absence a, plus d’une fois, été regrettée par Thierry Laurey qui ne manque jamais de louer, également, sa polyvalence.
➤ IBRAHIMA SISSOKO (18 matches, 17 titularisations, 1519 minutes de jeu, 1 but, 1 passe, 5.06). Le jeune international espoir ressemble, pour l’heure, à une bonne pioche. Le transfuge de Brest, recruté pour pallier le départ de Jean-Eudes Aholou, a bien lancé sa saison, à Bordeaux, où il a été le premier buteur du Racing cette saison.
Grand, costaud, il présente ce profil “box-to-box” apprécié en Angleterre et appréciable dans les batailles du milieu menées par le Racing.
Sa jeunesse conduit parfois à des coups de moins bien et il a un peu sombré en quelques occasions – à Lyon, à Montpellier, à Guingamp ou face à Toulouse. Mais le garçon de 21 ans est un homme de base dans le groupe strasbourgeois et sa marge de progression une promesse d’un avenir radieux.
➤ ADRIEN THOMASSON (17 matches, 15 titularisations, 1283 minutes de jeu, 4 buts, 4 passes, 5.21). Sans y toucher, l’ancien Nantais s’est imposé dans un secteur où la concurrence est réelle.
Fofana, le jeune qui monte
Après un début de saison moyen, le milieu de poche est monté en puissance et ses dernières sorties sont absolument convaincantes. D’autant qu’il a joint une débauche d’énergie débordante à des statistiques convaincantes, avec un total de quatre buts et quatre passes décisives à la trêve.
➤ DIMITRI LIENARD (12 matches, 8 titularisations, 690 minutes de jeu, 1 passe, 5.13). Le héros du miracle de Lyon – auteur du coup franc de l’ultime minute synonyme de maintien face aux Rhodaniens – doit un peu chercher sa place dans l’équipe, mais son abnégation reste impressionnante. Dans un milieu bouché, le voilà contraint de s’excentrer et de… reculer sur le terrain. Cela ne semble pas le gêner et il n’a pas manqué d’épater à Rennes ou face au PSG.
➤ JÉRÉMY GRIMM (5 matches, 2 titularisations, 167 minutes de jeu, 4). Dans la rotation, une sortie un peu ratée à Marseille a coûté cher à l’Alsacien de l’effectif. Il a dû se contenter de miettes et, pour ne pas arranger le tableau de sa demi-saison, il s’est gravement blessé à la cuisse et ne devrait réapparaître qu’au printemps.
➤ YOUSSOUF FOFANA (5 matches, 1 titularisation, 119 minutes de jeu, 5). Il fait partie des jeunes qui montent au sein de l’effectif. Convaincant face à Lille en coupe de la Ligue, il a été plus quelconque face au PSG, contraint de s’excentrer sur le côté après la blessure de Carole. En un prometteur apprentissage.
➤ MOATAZ ZEMZEMI (2 matches, 2 minutes de jeu). Le Tunisien n’a pas vraiment eu le loisir, jusqu’ici, de s’exprimer.
* les notes indiquées sont la moyenne de celle décernées par la rubrique football.
dna
Si Thierry Laurey a privilégié un milieu souvent élargi à deux latéraux, dans le cœur du jeu, ils sont trois à s’être imposés et à donner le rythme. Les autres, sans nécessairement être décevant, ont dû se contenter de miettes.
Jonas Martin, Ibrahima Sissoko et Adrien Thomasson sont les hommes de base de l’entrejeu strasbourgeois, en une demi-saison où une défense à trois centraux et à deux latéraux avancés a été privilégiée depuis le mois d’août.
En l’une ou l’autre occasion, il s’est agi de pallier leur absence mais il a fallu surtout, pour leurs remplaçants, s’adapter à des rôles qui ne leur sont pas naturels.
➤ JONAS MARTIN (18 matches, 18 titularisations, 1620 minutes de jeu, 3 buts, 1 passe, note 5.83*). I l est la grande satisfaction des six derniers mois du Racing. Gros investissement de l’été 2017, l’ancien du Betis Séville et de Montpellier est devenu le patron du Racing, invariablement titularisé, infatigable dans son activité, inspiré dans ses initiatives.
Sissoko, homme de base
Rarement décevant – on pourra toujours relever un match quelconque à Marseille ou face à Toulouse, pour chipoter – le vice-capitaine emmène toute une équipe dans son sillage et se révèle fiable dans l’art du penalty.
Repositionné devant la défense début décembre, le joueur de 28 ans a encore su hausser son niveau. Énergique et volontaire, il a pu récolter quelques avertissements inutiles mais il n’y a vraiment pas grand-chose à lui reprocher.
➤ BENJAMIN CORGNET (12 matches, 5 titularisations, 561 minutes de jeu, 1 but, 2 passes, 4.83). L’ancien Dijonnais, victime d’une entorse à la cheville à l’été, a lancé sa saison avec un temps de retard. Un brin fragile, il a également vécu un début d’automne tronqué.
Le meneur de jeu présente néanmoins une option originale dans la palette tactique mise à la disposition du staff technique.
Il a parfois évolué en soutien de l’attaquant, en un schéma plus prudent, et se montre toujours assez habile pour trouver les intervalles. S’il n’a pas systématiquement brillé – il a notamment été assez effacé à Lille ou face à Caen – Corgnet a su décanter certaines situations, en scorant notamment face à Amiens (3-1).
➤ ANTHONY GONÇALVES (4 matches, 3 titularisations, 233 minutes de jeu, 1 but, 5.3). Lui aussi vit une moitié de saison polluée par les blessures. Il se soigne depuis la victoire face à Monaco, fin octobre, après un mois de septembre complètement blanc. Il n’empêche. Sa hargne et son esprit de sacrifice n’ont pas été inutiles alors que l’ancien Lavallois a ouvert son compteur but en Ligue 1 face à Saint-Etienne, en août.
Son absence a, plus d’une fois, été regrettée par Thierry Laurey qui ne manque jamais de louer, également, sa polyvalence.
➤ IBRAHIMA SISSOKO (18 matches, 17 titularisations, 1519 minutes de jeu, 1 but, 1 passe, 5.06). Le jeune international espoir ressemble, pour l’heure, à une bonne pioche. Le transfuge de Brest, recruté pour pallier le départ de Jean-Eudes Aholou, a bien lancé sa saison, à Bordeaux, où il a été le premier buteur du Racing cette saison.
Grand, costaud, il présente ce profil “box-to-box” apprécié en Angleterre et appréciable dans les batailles du milieu menées par le Racing.
Sa jeunesse conduit parfois à des coups de moins bien et il a un peu sombré en quelques occasions – à Lyon, à Montpellier, à Guingamp ou face à Toulouse. Mais le garçon de 21 ans est un homme de base dans le groupe strasbourgeois et sa marge de progression une promesse d’un avenir radieux.
➤ ADRIEN THOMASSON (17 matches, 15 titularisations, 1283 minutes de jeu, 4 buts, 4 passes, 5.21). Sans y toucher, l’ancien Nantais s’est imposé dans un secteur où la concurrence est réelle.
Fofana, le jeune qui monte
Après un début de saison moyen, le milieu de poche est monté en puissance et ses dernières sorties sont absolument convaincantes. D’autant qu’il a joint une débauche d’énergie débordante à des statistiques convaincantes, avec un total de quatre buts et quatre passes décisives à la trêve.
➤ DIMITRI LIENARD (12 matches, 8 titularisations, 690 minutes de jeu, 1 passe, 5.13). Le héros du miracle de Lyon – auteur du coup franc de l’ultime minute synonyme de maintien face aux Rhodaniens – doit un peu chercher sa place dans l’équipe, mais son abnégation reste impressionnante. Dans un milieu bouché, le voilà contraint de s’excentrer et de… reculer sur le terrain. Cela ne semble pas le gêner et il n’a pas manqué d’épater à Rennes ou face au PSG.
➤ JÉRÉMY GRIMM (5 matches, 2 titularisations, 167 minutes de jeu, 4). Dans la rotation, une sortie un peu ratée à Marseille a coûté cher à l’Alsacien de l’effectif. Il a dû se contenter de miettes et, pour ne pas arranger le tableau de sa demi-saison, il s’est gravement blessé à la cuisse et ne devrait réapparaître qu’au printemps.
➤ YOUSSOUF FOFANA (5 matches, 1 titularisation, 119 minutes de jeu, 5). Il fait partie des jeunes qui montent au sein de l’effectif. Convaincant face à Lille en coupe de la Ligue, il a été plus quelconque face au PSG, contraint de s’excentrer sur le côté après la blessure de Carole. En un prometteur apprentissage.
➤ MOATAZ ZEMZEMI (2 matches, 2 minutes de jeu). Le Tunisien n’a pas vraiment eu le loisir, jusqu’ici, de s’exprimer.
* les notes indiquées sont la moyenne de celle décernées par la rubrique football.
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Re: Le bilan du Racing
Le bilan du Racing à mi-saison : les attaquants
L’attaque du Racing a fait belle impression lors de la première moitié de saison. Entre confirmation (Nuno Da Costa), révélation (Kevin Zohi) et recrues de qualité (Ludovic Ajorque, Lebo Mothiba), le secteur offensif alsacien fait pour l’instant le boulot.
Avec 30 buts inscrits en 19 rencontres de Ligue 1, le Racing pointe à une jolie deuxième place au classement général des attaques, derrière l’intouchable Paris SG (50 buts), à égalité avec Lyon et Marseille.
Les avants-centres alsaciens ont inscrit un peu moins que la moitié de ce total – 13 buts exactement – signe que ce secteur est à la hauteur. Passage en revue des artilleurs strasbourgeois.
Kevin Zohi, la révélation
➤ LEBO MOTHIBA (16 matches, 10 titularisations, 7 buts, 1 passe, 980’ minutes de jeu, 5,2*).
Arrivé en toute fin de mercato, en août, le Sud-Africain Lebo Mothiba a rapidement fait l’unanimité au sein du vestiaire alsacien et dans les gradins de la Meinau. Souriant, travailleur et bourré de talent, l’international Bafana Bafana trône en tête des buteurs du Racing, avec sept réalisations.
Sa complicité avec Nuno Da Costa est un vrai plus. Même s’il a eu un peu moins de réussite devant les cages en décembre, Mothiba est bien le “facteur X” de l’attaque strasbourgeoise depuis son arrivée.
➤ NUNO DA COSTA (18 matches, 12 titularisations, 4 buts, 3 passes, 1 129’ minutes de jeu, 5,08).
Enfin débarrassé des problèmes physiques qui l’avaient enquiquiné en fin de saison dernière, le Cap-Verdien a réalisé une demi-saison plus qu’intéressante.
Il s’est parfois sacrifié seul en pointe, comme face au PSG, il a parfois régalé avec son complice Mothiba, comme à Angers. Mais quelle que soit la configuration du onze alsacien, il a fait le job. Un peu moins en vue depuis le début de l’hiver, quand Thierry Laurey l’a souvent fait débuter sur le banc, il reste une valeur sûre de l’attaque alsacienne.
➤ LUDOVIC AJORQUE (8 matches, 5 titularisations, 1 but, 363’ minutes de jeu, 5).
Après une préparation réussie, le grand attaquant arrivé de Ligue 2 n’a pas été très chanceux pour ses débuts en Ligue 1.
Touché à l’épaule, puis à la cuisse, le Réunionnais n’a pas encore beaucoup pu s’exprimer, passant plus de temps aux soins que sur le terrain.
Mais les quelques apparitions qu’il a faites sont pleines de promesses pour la suite. S’il est épargné par les blessures, son profil de pivot peut s’avérer très intéressant, notamment aux côtés de petits gabarits rapides comme Da Costa, Mothiba ou Zohi.
➤ KEVIN ZOHI (18 matches, 5 titularisations, 1 but, 1 passe, 520’ minutes de jeu, 5,33).
C’est la bonne surprise de cette première moitié de saison. Le jeune Ivoiro-Malien Kevin Zohi, issu de l’équipe réserve alsacienne, a fait son trou dans l’effectif pro.
Virevoltant, rapide et capable de jouer devant comme sur un côté, Zohi a déjà apporté de précieux points aux siens. Notamment à Guingamp, où il a inscrit son premier but en Ligue 1, synonyme de match nul pour le Racing.
Sa marge de progression semble importante et, avec Caci ou Fofana, il est l’une des révélations de cette première moitié de saison du côté des jeunes.
Saadi enfin épargné par les blessures ?
➤ IDRISS SAADI (1 match, 9’ minutes de jeu). La saison passée, le bulldozer formé à Saint-Étienne avait globalement déçu.
Cette saison, le calvaire continue. L’exercice 2018/2019 semble en effet tout aussi mal parti que le précédent pour l’attaquant passé par la Belgique. Blessé, puis malade, puis blessé à nouveau, Saadi peut-il être le joker de la deuxième partie de saison ? Pas impossible, à condition que son corps le laisse enfin un peu tranquille…
* Les notes indiquées sont la moyenne de celles décernées par la rubrique football
dna
L’attaque du Racing a fait belle impression lors de la première moitié de saison. Entre confirmation (Nuno Da Costa), révélation (Kevin Zohi) et recrues de qualité (Ludovic Ajorque, Lebo Mothiba), le secteur offensif alsacien fait pour l’instant le boulot.
Avec 30 buts inscrits en 19 rencontres de Ligue 1, le Racing pointe à une jolie deuxième place au classement général des attaques, derrière l’intouchable Paris SG (50 buts), à égalité avec Lyon et Marseille.
Les avants-centres alsaciens ont inscrit un peu moins que la moitié de ce total – 13 buts exactement – signe que ce secteur est à la hauteur. Passage en revue des artilleurs strasbourgeois.
Kevin Zohi, la révélation
➤ LEBO MOTHIBA (16 matches, 10 titularisations, 7 buts, 1 passe, 980’ minutes de jeu, 5,2*).
Arrivé en toute fin de mercato, en août, le Sud-Africain Lebo Mothiba a rapidement fait l’unanimité au sein du vestiaire alsacien et dans les gradins de la Meinau. Souriant, travailleur et bourré de talent, l’international Bafana Bafana trône en tête des buteurs du Racing, avec sept réalisations.
Sa complicité avec Nuno Da Costa est un vrai plus. Même s’il a eu un peu moins de réussite devant les cages en décembre, Mothiba est bien le “facteur X” de l’attaque strasbourgeoise depuis son arrivée.
➤ NUNO DA COSTA (18 matches, 12 titularisations, 4 buts, 3 passes, 1 129’ minutes de jeu, 5,08).
Enfin débarrassé des problèmes physiques qui l’avaient enquiquiné en fin de saison dernière, le Cap-Verdien a réalisé une demi-saison plus qu’intéressante.
Il s’est parfois sacrifié seul en pointe, comme face au PSG, il a parfois régalé avec son complice Mothiba, comme à Angers. Mais quelle que soit la configuration du onze alsacien, il a fait le job. Un peu moins en vue depuis le début de l’hiver, quand Thierry Laurey l’a souvent fait débuter sur le banc, il reste une valeur sûre de l’attaque alsacienne.
➤ LUDOVIC AJORQUE (8 matches, 5 titularisations, 1 but, 363’ minutes de jeu, 5).
Après une préparation réussie, le grand attaquant arrivé de Ligue 2 n’a pas été très chanceux pour ses débuts en Ligue 1.
Touché à l’épaule, puis à la cuisse, le Réunionnais n’a pas encore beaucoup pu s’exprimer, passant plus de temps aux soins que sur le terrain.
Mais les quelques apparitions qu’il a faites sont pleines de promesses pour la suite. S’il est épargné par les blessures, son profil de pivot peut s’avérer très intéressant, notamment aux côtés de petits gabarits rapides comme Da Costa, Mothiba ou Zohi.
➤ KEVIN ZOHI (18 matches, 5 titularisations, 1 but, 1 passe, 520’ minutes de jeu, 5,33).
C’est la bonne surprise de cette première moitié de saison. Le jeune Ivoiro-Malien Kevin Zohi, issu de l’équipe réserve alsacienne, a fait son trou dans l’effectif pro.
Virevoltant, rapide et capable de jouer devant comme sur un côté, Zohi a déjà apporté de précieux points aux siens. Notamment à Guingamp, où il a inscrit son premier but en Ligue 1, synonyme de match nul pour le Racing.
Sa marge de progression semble importante et, avec Caci ou Fofana, il est l’une des révélations de cette première moitié de saison du côté des jeunes.
Saadi enfin épargné par les blessures ?
➤ IDRISS SAADI (1 match, 9’ minutes de jeu). La saison passée, le bulldozer formé à Saint-Étienne avait globalement déçu.
Cette saison, le calvaire continue. L’exercice 2018/2019 semble en effet tout aussi mal parti que le précédent pour l’attaquant passé par la Belgique. Blessé, puis malade, puis blessé à nouveau, Saadi peut-il être le joker de la deuxième partie de saison ? Pas impossible, à condition que son corps le laisse enfin un peu tranquille…
* Les notes indiquées sont la moyenne de celles décernées par la rubrique football
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Re: Le bilan du Racing
Des tauliers bien “tankés”
Principales recrues du Racing à l’été 2018, le défenseur serbe Stefan Mitrovic et le gardien belge Matz Sels ont joué un rôle important dans la bonne saison strasbourgeoise. Et le duo ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Il est un peu temps de jeter un regard dans le rétroviseur. Il est presque l’heure des bilans qui seront bons. Mais il n’est pas question pour eux de s’attarder trop longtemps sur ce qu’il s’est passé. Dans leur esprit, le plus intéressant est nécessairement à venir et l’envie de mieux faire domine allègrement les belles images d’une saison plus que satisfaisante.
« On sait se montrer critique quand c’est nécessaire »
C’est peut-être le lot de l’expérience. C’est sans doute le fruit de parcours qui leur ont fait enchaîner des sommets, vivre quelques galères. Aussi, Stefan Mitrovic et Matz Sels ressemblent-ils à des phares dans l’effectif de Thierry Laurey. Le Racing avait cassé sa tirelire, l’été dernier, déboursé sept millions d’euros, il y a un peu moins d’un an, pour renforcer une défense qui en avait bavé pour le retour en Ligue 1. Les 67 buts encaissés en championnat n’avaient pas été loin de ramener le club strasbourgeois vers l’échelon inférieur.
Avec les internationaux belge dans la cage et serbe en capitaine et “GO” de la défense, les Bleus en ont encaissé plus de vingt de moins à deux matches de la fin du championnat. Il ne s’agit pas encore de sabrer le champagne pour les deux joueurs d’expérience.
« Je suis content de la saison, admet Stefan Mitrovic, débauché de La Gantoise. Mais nous avons manqué d’ambition à la fin. Se retrouver sur une série d’une victoire en quatorze matches, en prenant beaucoup de buts, cela ne me rend pas content. »
Matz Sels, transfuge de Newcastle, décèle une source de progression pour les semaines et les mois à venir, la preuve sans doute qu’il apprécie l’environnement alsacien. « On se retrouve dans un club familial, pas encore au top niveau, mais qui se développe et je suis là pour faire grandir le club, explique le n°4 dans la hiérarchie des gardiens d’outre-Quiévrain. Il faut faire attention à tous les détails et on sait qu’il y a plein de choses qui doivent évoluer, le stade, les terrains d’entraînement. Si on améliore toutes les petites choses, il y aura une progression. »
Il y a un idéal de perfectionnement dans l’esprit de deux joueurs qui font souffler un vent de rigueur. Matz et “Mitro” étaient attendus comme des guides dans le cap à franchir pour s’installer en Ligue 1.
Les deux compères ont fait corps et leur solidarité s’est révélée contagieuse. « On sait les gros efforts que le club avait faits pour nous recruter », souligne de concert le tandem qui s’applique à bonifier son français.
« J’essaye de donner quelque chose, à chaque occasion, d’être à 100%, poursuit le gardien de 27 ans. Maintenant, il y a l’Europa League qui nous attend. Et il sera important de se qualifier pour la phase de groupes. Cela permettra d’avoir plus d’expérience, cela doit amener à grandir. »
L’attention de son comparse ne se porte pas tout de suite sur ce qui attend le Racing samedi. « Les derniers matches n’ont pas été bons, mais la saison a tout de même été fantastique, considère le défenseur de bientôt 29 ans. Il y a eu la coupe de la Ligue et il y a cette place dans le Top 10. Heu non, en fait, on est onzième, mais il faut qu’on retourne dans le Top 10. »
L’un et l’autre affichent ces temps-ci un visage épanoui. Un temps d’adaptation a été nécessaire pour pleinement correspondre aux attentes. Stefan Mitrovic a couru après sa forme et après une longue période à soigner une cheville, Matz Sels ne s’est pas senti décisif avant la 9e journée de Ligue 1 et un point glané à Angers. « Tu ne peux faire que le boulot qu’on te donne », sourit ce dernier.
« Matz, c’est différent de moi parce qu’il nous a vraiment fait gagner beaucoup de points, souligne le capitaine. J’ai essayé d’apporter avec mon expérience, en abordant par exemple avec relâchement les moments difficiles. Mais je peux améliorer mon niveau. Je suis confiant là-dessus pour la saison prochaine. L’équipe va sans doute un peu changer et je suis ambitieux par rapport à ce qui nous attend. »
Les deux compères, qui ont évolué ensemble sous le maillot de La Gantoise (2015-2016) avec une campagne de Ligue des champions à la clé, une victoire à Lyon ou face au FC Valence au passage, ne risquent pas de se transformer en donneurs de leçon pour autant. Leur complicité, sincère, est à la mesure de leur lucidité. « Je n’ai pas beaucoup d’amis dans le foot mais je peux dire que Matz sera mon ami pour la vie, indique le natif de Belgrade. Je suis très content qu’il soit là. Il est positif quand ça ne va pas. »
« Et on sait se montrer critique quand c’est nécessaire, cela amène à s’améliorer, prolonge l’enfant de Lint, dans la province d’Anvers. Être ami, c’est aussi se dire les vérités. De temps en temps, on crie pour faire avancer les choses et toujours on discute beaucoup. »
Des principes qui permettront au Racing de continuer à avancer
Ce n’est pas pour autant dans un rapport exclusif qu’ils envisagent la suite. « C’est vrai que les valeurs dans le foot changent, avec beaucoup d’argent, avec beaucoup de jeunes qui veulent tout, tout de suite, constate Stefan Mitrovic. Je garde en tête les moments difficiles que j’ai connus dans ma carrière, mais je sais aussi que j’apprends tous les jours. »
« On doit filtrer les remarques qu’on nous fait, mais dans l’autre sens, je ne suis pas Buffon, rappelle Matz Sels. Chaque jour, tu dois te remettre en question. Je donne peut-être des conseils, parfois, mais cela me va bien aussi d’en recevoir. »
Cela ressemble à quelques principes qui ont permis et permettront au Racing de continuer à avancer.
dna
Principales recrues du Racing à l’été 2018, le défenseur serbe Stefan Mitrovic et le gardien belge Matz Sels ont joué un rôle important dans la bonne saison strasbourgeoise. Et le duo ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Il est un peu temps de jeter un regard dans le rétroviseur. Il est presque l’heure des bilans qui seront bons. Mais il n’est pas question pour eux de s’attarder trop longtemps sur ce qu’il s’est passé. Dans leur esprit, le plus intéressant est nécessairement à venir et l’envie de mieux faire domine allègrement les belles images d’une saison plus que satisfaisante.
« On sait se montrer critique quand c’est nécessaire »
C’est peut-être le lot de l’expérience. C’est sans doute le fruit de parcours qui leur ont fait enchaîner des sommets, vivre quelques galères. Aussi, Stefan Mitrovic et Matz Sels ressemblent-ils à des phares dans l’effectif de Thierry Laurey. Le Racing avait cassé sa tirelire, l’été dernier, déboursé sept millions d’euros, il y a un peu moins d’un an, pour renforcer une défense qui en avait bavé pour le retour en Ligue 1. Les 67 buts encaissés en championnat n’avaient pas été loin de ramener le club strasbourgeois vers l’échelon inférieur.
Avec les internationaux belge dans la cage et serbe en capitaine et “GO” de la défense, les Bleus en ont encaissé plus de vingt de moins à deux matches de la fin du championnat. Il ne s’agit pas encore de sabrer le champagne pour les deux joueurs d’expérience.
« Je suis content de la saison, admet Stefan Mitrovic, débauché de La Gantoise. Mais nous avons manqué d’ambition à la fin. Se retrouver sur une série d’une victoire en quatorze matches, en prenant beaucoup de buts, cela ne me rend pas content. »
Matz Sels, transfuge de Newcastle, décèle une source de progression pour les semaines et les mois à venir, la preuve sans doute qu’il apprécie l’environnement alsacien. « On se retrouve dans un club familial, pas encore au top niveau, mais qui se développe et je suis là pour faire grandir le club, explique le n°4 dans la hiérarchie des gardiens d’outre-Quiévrain. Il faut faire attention à tous les détails et on sait qu’il y a plein de choses qui doivent évoluer, le stade, les terrains d’entraînement. Si on améliore toutes les petites choses, il y aura une progression. »
Il y a un idéal de perfectionnement dans l’esprit de deux joueurs qui font souffler un vent de rigueur. Matz et “Mitro” étaient attendus comme des guides dans le cap à franchir pour s’installer en Ligue 1.
Les deux compères ont fait corps et leur solidarité s’est révélée contagieuse. « On sait les gros efforts que le club avait faits pour nous recruter », souligne de concert le tandem qui s’applique à bonifier son français.
« J’essaye de donner quelque chose, à chaque occasion, d’être à 100%, poursuit le gardien de 27 ans. Maintenant, il y a l’Europa League qui nous attend. Et il sera important de se qualifier pour la phase de groupes. Cela permettra d’avoir plus d’expérience, cela doit amener à grandir. »
L’attention de son comparse ne se porte pas tout de suite sur ce qui attend le Racing samedi. « Les derniers matches n’ont pas été bons, mais la saison a tout de même été fantastique, considère le défenseur de bientôt 29 ans. Il y a eu la coupe de la Ligue et il y a cette place dans le Top 10. Heu non, en fait, on est onzième, mais il faut qu’on retourne dans le Top 10. »
L’un et l’autre affichent ces temps-ci un visage épanoui. Un temps d’adaptation a été nécessaire pour pleinement correspondre aux attentes. Stefan Mitrovic a couru après sa forme et après une longue période à soigner une cheville, Matz Sels ne s’est pas senti décisif avant la 9e journée de Ligue 1 et un point glané à Angers. « Tu ne peux faire que le boulot qu’on te donne », sourit ce dernier.
« Matz, c’est différent de moi parce qu’il nous a vraiment fait gagner beaucoup de points, souligne le capitaine. J’ai essayé d’apporter avec mon expérience, en abordant par exemple avec relâchement les moments difficiles. Mais je peux améliorer mon niveau. Je suis confiant là-dessus pour la saison prochaine. L’équipe va sans doute un peu changer et je suis ambitieux par rapport à ce qui nous attend. »
Les deux compères, qui ont évolué ensemble sous le maillot de La Gantoise (2015-2016) avec une campagne de Ligue des champions à la clé, une victoire à Lyon ou face au FC Valence au passage, ne risquent pas de se transformer en donneurs de leçon pour autant. Leur complicité, sincère, est à la mesure de leur lucidité. « Je n’ai pas beaucoup d’amis dans le foot mais je peux dire que Matz sera mon ami pour la vie, indique le natif de Belgrade. Je suis très content qu’il soit là. Il est positif quand ça ne va pas. »
« Et on sait se montrer critique quand c’est nécessaire, cela amène à s’améliorer, prolonge l’enfant de Lint, dans la province d’Anvers. Être ami, c’est aussi se dire les vérités. De temps en temps, on crie pour faire avancer les choses et toujours on discute beaucoup. »
Des principes qui permettront au Racing de continuer à avancer
Ce n’est pas pour autant dans un rapport exclusif qu’ils envisagent la suite. « C’est vrai que les valeurs dans le foot changent, avec beaucoup d’argent, avec beaucoup de jeunes qui veulent tout, tout de suite, constate Stefan Mitrovic. Je garde en tête les moments difficiles que j’ai connus dans ma carrière, mais je sais aussi que j’apprends tous les jours. »
« On doit filtrer les remarques qu’on nous fait, mais dans l’autre sens, je ne suis pas Buffon, rappelle Matz Sels. Chaque jour, tu dois te remettre en question. Je donne peut-être des conseils, parfois, mais cela me va bien aussi d’en recevoir. »
Cela ressemble à quelques principes qui ont permis et permettront au Racing de continuer à avancer.
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Re: Le bilan du Racing
Le bilan pour la saison 2018-2019 (épisode 1/3) :
Gardiens : le patron, c’est Sels
❏ MATZ SELS (37 matches, 3330 minutes de jeu. Note : 5,73). Le Belge a réussi une première saison étincelante en bleu. Sans verser dans le clinquant, il a fait tomber nombre de points dans l’escarcelle alsacienne même si cela n’a pas tout de suite sauté aux yeux.
Le gardien a connu son déclic à Angers, début octobre, où la paternité du point du nul lui revient. Il n’a jamais été noté en dessous de la moyenne, sauf peut-être face à Caen, début décembre. Mais son calme et sa solidité ont constitué une assurance appréciable dans un groupe où sa maturité a irradié. Au final, le coût de son transfert – 4 millions d’euros, ce qui s’avère conséquent pour un gardien – a été clairement rentable pour le Racing. D’autant que l’international a été en mesure de réaliser une saison absolument complète. Mais le coach Laurey a décidé de faire un geste à destination du gardien n°3.
❏ EJI KAWASHIMA (1 match, 90 minutes de temps de jeu. Note : 5). L’international japonais, concerné par la Copa America dans les semaines à venir, n’a pas raté son unique sortie, à Nantes, où il a réalisé un clean sheet sans avoir été démesurément sollicité. Le peu qu’il a eu à faire, il l’a bien fait.
Matz Sels a donc laissé des miettes à ses doublures. Mais on peut relever que BINGOUROU KAMARA , 32 fois remplaçant en Ligue 1, en a fait le meilleur pain en contribuant à la conquête de la troisième coupe de la Ligue du Racing
la défense La révolution judicieuse du Racing
La défense strasbourgeoise avait bougrement souffert pour le retour du Racing en Ligue 1. En changeant les hommes et l’organisation, Thierry Laurey a haussé le niveau d’une ligne bouleversée avec efficacité.
Le Racing de Thierry Laurey a bouclé sa deuxième saison de Ligue 1 par un succès à Nantes, vendredi dernier (0-1), ce qui lui permet de boucler l’exercice à la 11e place.
Avec 48 buts encaissés, l’équipe présente aussi la 9e défense du championnat. Revue de détails de ce secteur clé.
❏ PABLO MARTINEZ (32 matches de Ligue 1, 2817 minutes, 3 buts, 1 passe, 6 cartons jaunes. Note moyenne (*) : 5,47). Il était l’un des rescapés de la saison passée et, objectivement, cela ne semblait pas une garantie rassurante tant le joueur n’avait pas convaincu en 2017-2018.
Cependant, l’ancien Angevin a affiché un autre visage dès le début de saison et a rayonné pour se mettre la plupart des attaquants de Ligue 1 dans la poche.
Sobre, brillant quand il l’a pu, comme en décembre et un enchaînement de trois matches de haut niveau à Rennes, face au PSG et à Caen, le joueur en fin de contrat a également affiché une constance opportune, qui tranche avec ses ratés un an auparavant.
Le stoppeur gauche a tiré sur la corde au point de se mettre sur la voie de garage pour soigner un corps qu’il n’a pas ménagé. Emblème d’une transformation individuelle, à l’image de tout un collectif, Martinez, qui ne devrait pas manquer de sollicitations cet été, a une moyenne aux notes de plus d’un demi-point supérieure – il a fini avec un médiocre 4,72 la saison passée. Et lorsque le trentenaire a été sur le terrain, le Racing a inscrit 15 buts de plus que son adversaire.
Mitrovic, capitaine et homme de base
❏ STEFAN MITROVIC (34 matches, 3028 minutes, 7 jaunes, 2 rouges. Note : 5,06). Le capitaine serbe a mis du temps à se mettre en route, la faute à une longue période d’inactivité avant son arrivée, liée à une blessure au pied.
Il lui a fallu s’adapter à un environnement en même temps que courir après sa forme tout en assumant moult responsabilités. Au début, l’ancien de la Gantoise a pu ressembler à une erreur de casting mais il s’est refusé à lâcher l’affaire et a fini par convaincre.
Dans la défense à cinq, la science du placement de l’international a fait des merveilles et sa fin de saison lui a permis d’enchaîner les interventions décisives, tandis que ses coéquipiers tiraient la langue. Ainsi, il a augmenté sa moyenne d’un demi-point au cours du cycle retour et sera un homme de base rassurant pour la saison prochaine.
Seule ombre au tableau, une propension à être “cartonné” par les arbitres, mais cela peut s’arranger.
❏ KENNY LALA (34 matches, 3060 minutes, 5 buts, 9 passes, 4 jaunes. Note : 5,44). Il est à peu près sûr qu’on va le regretter. Kenny Lala a été l’auteur d’une saison de (très) haut niveau qui l’a même conduit dans le onze type de la Ligue 1, seulement peuplé de Parisiens et de Lillois.
Le latéral a régné sur son couloir droit jusqu’en janvier. Les victoires face à Amiens en septembre (un but, une passe décisive), Monaco en octobre (un but) ou Nice en décembre (deux passes décisives) ont été marquées de son empreinte. Et la reprise de volée splendide inscrite en toute fin de match reste dans toutes les mémoires.
Caci, l’avenir devant lui
Mais quand on est capable de tels éclairs, on suscite l’attente et on peut finir par décevoir. À partir de février, l’ancien Lensois a clairement piqué du nez et perdu en spontanéité.
Le Niçois Allan Saint-Maximin ou le Guingampais Marcus Thuram lui ont donné du fil à retordre, et il n’a pas été époustouflant lors de la finale de la coupe de la Ligue. Dans cette période, il a au moins eu le mérite de la lucidité.
❏ ANTHONY CACI (29 matches, 2316 minutes, 1 jaune. Note : 5,27). Cette saison a ressemblé à un rêve éveillé pour le natif de Forbach. Pur produit du centre de formation strasbourgeois, le “couteau suisse” défensif a dépanné avec efficacité et a fini par s’imposer en profitant de la réorganisation à trois défenseurs centraux.
Incarnation d’une certaine polyvalence chère à Thierry Laurey, le garçon de 21 ans a fait preuve d’une capacité d’adaptation assez épatante et a su se construire quelques matches référence comme à Toulouse (1-2).
Récompensé d’une sélection en équipe de France espoirs en cette fin de saison, il a assurément tout l’avenir devant lui.
❏ LAMINE KONÉ (27 matches, 2148 minutes, 1 passe, 2 jaunes. Note : 5,05). Son physique de déménageur a contribué à la solidité de l’ensemble alsacien, d’autant qu’il a veillé à jouer la sécurité avec le virevoltant Kenny Lala à sa droite.
Le joueur prêté par Sunderland, où il ne rêve sans doute pas de retourner tant les supporters l’y ont pris à partie, n’a évidemment pas tout bien fait. Il a mis un petit temps à s’installer dans le haut de la hiérarchie défensive, enquiquiné par une blessure à l’adducteur.
L’Ivoirien s’impose à l’automne, convaincant par exemple à Rennes lors d’un joli succès. Son cycle retour s’avère un peu plus poussif, un enchaînement de bévues le transformant en héros malheureux des nuls à Nîmes ou face à Lyon. Mais sa contribution en coupe de la Ligue, avec un crucial but lors de la qualification au Parc OL, nourrit l’indulgence.
❏ LIONEL CAROLE (23 matches, 1729 minutes, 3 passes, 2 jaunes. Note : 4,8). Il incarne l’une des énigmes de l’effectif alsacien. Installé sur le côté gauche de la défense dès son arrivée, le joueur formé à Nantes a mis un petit peu de temps à prendre ses marques avant de réussir quelques fulgurances, à Angers, face au PSG à la Meinau en décembre ou encore lors de séquences intéressantes début avril, lors de la victoire face à Reims ou du nul au Parc.
Ndour, le grand retour
Sa qualité de centre est une promesse mais le rendement de Lala, son pendant côté droit, un miroir cruel. Quatre mois sans beaucoup jouer en raison de pépins de santé, voilà qui constitue une vraie circonstance atténuante.
Mais sa fin de saison est quelconque et il devra convaincre à la reprise pour entrer dans la catégorie des tauliers indiscutables.
❏ ISMAÏL AANEBA (3 matches, 210 minutes, 3 cartons jaunes. Note : 5). Il a incarné une solution de dépannage quand les titulaires habituels venaient à manquer et a plutôt bien fait le job, à Lille par exemple quand il s’était agi de sortir le parapluie.
Aligné dans les coupes, le latéral droit a pu ressembler à une sorte de talisman puisqu’avec lui, la défense strasbourgeoise n’encaissait pas le moindre but.
Le charme a été rompu à Geoffroy-Guichard, en février, quand, comme toute l’équipe, il a pris la marée.
❏ ABDALLAH NDOUR (4 matches, 295 minutes. Note : 4,75). Le Sénégalais a au moins prouvé qu’il était redevenu un joueur de foot. Ce n’était pas gagné au regard des galères qu’il a traversées, depuis sa grave blessure du printemps 2017. L’ancien Messin sort néanmoins d’un exercice tronqué par les pépins de santé mais sa dernière ligne droite est encourageante. Complètement dépassé sur son côté gauche pour sa première de la saison à Saint-Etienne, il a été plus convaincant en toute fin de saison.
(*) : La note indiquée est la moyenne de celles attribuées par les journalistes en charge du Racing aux DNA et à L’Alsace
Épisode 2, demain : le milieu de terrain
dna
Gardiens : le patron, c’est Sels
❏ MATZ SELS (37 matches, 3330 minutes de jeu. Note : 5,73). Le Belge a réussi une première saison étincelante en bleu. Sans verser dans le clinquant, il a fait tomber nombre de points dans l’escarcelle alsacienne même si cela n’a pas tout de suite sauté aux yeux.
Le gardien a connu son déclic à Angers, début octobre, où la paternité du point du nul lui revient. Il n’a jamais été noté en dessous de la moyenne, sauf peut-être face à Caen, début décembre. Mais son calme et sa solidité ont constitué une assurance appréciable dans un groupe où sa maturité a irradié. Au final, le coût de son transfert – 4 millions d’euros, ce qui s’avère conséquent pour un gardien – a été clairement rentable pour le Racing. D’autant que l’international a été en mesure de réaliser une saison absolument complète. Mais le coach Laurey a décidé de faire un geste à destination du gardien n°3.
❏ EJI KAWASHIMA (1 match, 90 minutes de temps de jeu. Note : 5). L’international japonais, concerné par la Copa America dans les semaines à venir, n’a pas raté son unique sortie, à Nantes, où il a réalisé un clean sheet sans avoir été démesurément sollicité. Le peu qu’il a eu à faire, il l’a bien fait.
Matz Sels a donc laissé des miettes à ses doublures. Mais on peut relever que BINGOUROU KAMARA , 32 fois remplaçant en Ligue 1, en a fait le meilleur pain en contribuant à la conquête de la troisième coupe de la Ligue du Racing
la défense La révolution judicieuse du Racing
La défense strasbourgeoise avait bougrement souffert pour le retour du Racing en Ligue 1. En changeant les hommes et l’organisation, Thierry Laurey a haussé le niveau d’une ligne bouleversée avec efficacité.
Le Racing de Thierry Laurey a bouclé sa deuxième saison de Ligue 1 par un succès à Nantes, vendredi dernier (0-1), ce qui lui permet de boucler l’exercice à la 11e place.
Avec 48 buts encaissés, l’équipe présente aussi la 9e défense du championnat. Revue de détails de ce secteur clé.
❏ PABLO MARTINEZ (32 matches de Ligue 1, 2817 minutes, 3 buts, 1 passe, 6 cartons jaunes. Note moyenne (*) : 5,47). Il était l’un des rescapés de la saison passée et, objectivement, cela ne semblait pas une garantie rassurante tant le joueur n’avait pas convaincu en 2017-2018.
Cependant, l’ancien Angevin a affiché un autre visage dès le début de saison et a rayonné pour se mettre la plupart des attaquants de Ligue 1 dans la poche.
Sobre, brillant quand il l’a pu, comme en décembre et un enchaînement de trois matches de haut niveau à Rennes, face au PSG et à Caen, le joueur en fin de contrat a également affiché une constance opportune, qui tranche avec ses ratés un an auparavant.
Le stoppeur gauche a tiré sur la corde au point de se mettre sur la voie de garage pour soigner un corps qu’il n’a pas ménagé. Emblème d’une transformation individuelle, à l’image de tout un collectif, Martinez, qui ne devrait pas manquer de sollicitations cet été, a une moyenne aux notes de plus d’un demi-point supérieure – il a fini avec un médiocre 4,72 la saison passée. Et lorsque le trentenaire a été sur le terrain, le Racing a inscrit 15 buts de plus que son adversaire.
Mitrovic, capitaine et homme de base
❏ STEFAN MITROVIC (34 matches, 3028 minutes, 7 jaunes, 2 rouges. Note : 5,06). Le capitaine serbe a mis du temps à se mettre en route, la faute à une longue période d’inactivité avant son arrivée, liée à une blessure au pied.
Il lui a fallu s’adapter à un environnement en même temps que courir après sa forme tout en assumant moult responsabilités. Au début, l’ancien de la Gantoise a pu ressembler à une erreur de casting mais il s’est refusé à lâcher l’affaire et a fini par convaincre.
Dans la défense à cinq, la science du placement de l’international a fait des merveilles et sa fin de saison lui a permis d’enchaîner les interventions décisives, tandis que ses coéquipiers tiraient la langue. Ainsi, il a augmenté sa moyenne d’un demi-point au cours du cycle retour et sera un homme de base rassurant pour la saison prochaine.
Seule ombre au tableau, une propension à être “cartonné” par les arbitres, mais cela peut s’arranger.
❏ KENNY LALA (34 matches, 3060 minutes, 5 buts, 9 passes, 4 jaunes. Note : 5,44). Il est à peu près sûr qu’on va le regretter. Kenny Lala a été l’auteur d’une saison de (très) haut niveau qui l’a même conduit dans le onze type de la Ligue 1, seulement peuplé de Parisiens et de Lillois.
Le latéral a régné sur son couloir droit jusqu’en janvier. Les victoires face à Amiens en septembre (un but, une passe décisive), Monaco en octobre (un but) ou Nice en décembre (deux passes décisives) ont été marquées de son empreinte. Et la reprise de volée splendide inscrite en toute fin de match reste dans toutes les mémoires.
Caci, l’avenir devant lui
Mais quand on est capable de tels éclairs, on suscite l’attente et on peut finir par décevoir. À partir de février, l’ancien Lensois a clairement piqué du nez et perdu en spontanéité.
Le Niçois Allan Saint-Maximin ou le Guingampais Marcus Thuram lui ont donné du fil à retordre, et il n’a pas été époustouflant lors de la finale de la coupe de la Ligue. Dans cette période, il a au moins eu le mérite de la lucidité.
❏ ANTHONY CACI (29 matches, 2316 minutes, 1 jaune. Note : 5,27). Cette saison a ressemblé à un rêve éveillé pour le natif de Forbach. Pur produit du centre de formation strasbourgeois, le “couteau suisse” défensif a dépanné avec efficacité et a fini par s’imposer en profitant de la réorganisation à trois défenseurs centraux.
Incarnation d’une certaine polyvalence chère à Thierry Laurey, le garçon de 21 ans a fait preuve d’une capacité d’adaptation assez épatante et a su se construire quelques matches référence comme à Toulouse (1-2).
Récompensé d’une sélection en équipe de France espoirs en cette fin de saison, il a assurément tout l’avenir devant lui.
❏ LAMINE KONÉ (27 matches, 2148 minutes, 1 passe, 2 jaunes. Note : 5,05). Son physique de déménageur a contribué à la solidité de l’ensemble alsacien, d’autant qu’il a veillé à jouer la sécurité avec le virevoltant Kenny Lala à sa droite.
Le joueur prêté par Sunderland, où il ne rêve sans doute pas de retourner tant les supporters l’y ont pris à partie, n’a évidemment pas tout bien fait. Il a mis un petit temps à s’installer dans le haut de la hiérarchie défensive, enquiquiné par une blessure à l’adducteur.
L’Ivoirien s’impose à l’automne, convaincant par exemple à Rennes lors d’un joli succès. Son cycle retour s’avère un peu plus poussif, un enchaînement de bévues le transformant en héros malheureux des nuls à Nîmes ou face à Lyon. Mais sa contribution en coupe de la Ligue, avec un crucial but lors de la qualification au Parc OL, nourrit l’indulgence.
❏ LIONEL CAROLE (23 matches, 1729 minutes, 3 passes, 2 jaunes. Note : 4,8). Il incarne l’une des énigmes de l’effectif alsacien. Installé sur le côté gauche de la défense dès son arrivée, le joueur formé à Nantes a mis un petit peu de temps à prendre ses marques avant de réussir quelques fulgurances, à Angers, face au PSG à la Meinau en décembre ou encore lors de séquences intéressantes début avril, lors de la victoire face à Reims ou du nul au Parc.
Ndour, le grand retour
Sa qualité de centre est une promesse mais le rendement de Lala, son pendant côté droit, un miroir cruel. Quatre mois sans beaucoup jouer en raison de pépins de santé, voilà qui constitue une vraie circonstance atténuante.
Mais sa fin de saison est quelconque et il devra convaincre à la reprise pour entrer dans la catégorie des tauliers indiscutables.
❏ ISMAÏL AANEBA (3 matches, 210 minutes, 3 cartons jaunes. Note : 5). Il a incarné une solution de dépannage quand les titulaires habituels venaient à manquer et a plutôt bien fait le job, à Lille par exemple quand il s’était agi de sortir le parapluie.
Aligné dans les coupes, le latéral droit a pu ressembler à une sorte de talisman puisqu’avec lui, la défense strasbourgeoise n’encaissait pas le moindre but.
Le charme a été rompu à Geoffroy-Guichard, en février, quand, comme toute l’équipe, il a pris la marée.
❏ ABDALLAH NDOUR (4 matches, 295 minutes. Note : 4,75). Le Sénégalais a au moins prouvé qu’il était redevenu un joueur de foot. Ce n’était pas gagné au regard des galères qu’il a traversées, depuis sa grave blessure du printemps 2017. L’ancien Messin sort néanmoins d’un exercice tronqué par les pépins de santé mais sa dernière ligne droite est encourageante. Complètement dépassé sur son côté gauche pour sa première de la saison à Saint-Etienne, il a été plus convaincant en toute fin de saison.
(*) : La note indiquée est la moyenne de celles attribuées par les journalistes en charge du Racing aux DNA et à L’Alsace
Épisode 2, demain : le milieu de terrain
dna
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Re: Le bilan du Racing
Le bilan du Racing pour la saison 2018-2019 (épisode 2/3) : les milieux de terrain Entre hauts et bas, le bilan des milieux de terrain du Racing
La blessure du métronome du Racing, Jonas Martin, le 19 janvier à Monaco a altéré au cycle retour le rendement d’un entrejeu que le tonique Anthony Gonçalves a ragaillardi en fin de saison.
Souvent brillant en première partie de saison, plus à la peine après la blessure de son chef d’orchestre Jonas Martin, le milieu de terrain n’est pas pour rien dans la 11e place du Racing en Ligue 1.
❏ JONAS MARTIN (23 matches, 2059 minutes, 3 buts, 1 passe, 9 jaunes. Note (*) : 5,7). – L’homme aux trois poumons s’est blessé le 19 janvier à Monaco et n’a rejoué que trois matches fin avril – début mai avant de regagner l’infirmerie. La passe plus délicate du Racing correspond peu ou prou à son absence et ça ne saurait être le fruit du hasard. Après une première saison durant laquelle il était monté en puissance avant de se blesser – déjà – sur la fin, il est devenu le patron de l’entrejeu alsacien.
❏ BENJAMIN CORGNET (17 matches, 669 minutes, 1 but, 2 passes. Note : 4,86). – Il a disputé presqu’autant de matches qu’en 2017-2018 (18), mais ses titularisations (6 contre 15) et son temps de jeu (1376 minutes la saison passée) ont été divisés par deux. Il ne fait plus partie des choix prioritaires de Thierry Laurey. Au cycle retour, il n’a ainsi été aligné d’entrée qu’à Caen mi-février. Le meneur de jeu a 32 ans et une année de contrat. La question de son avenir en Alsace se pose.
❏ ADRIEN THOMASSON (34 matches, 2479 minutes, 5 buts, 7 passes, 1 rouge, 5 jaunes. Note : 5,46). – Le transfuge de Nantes, arrivé libre l’été dernier, a mis un peu de temps à trouver la bonne carburation. Il a ensuite connu une période faste en décembre-janvier (4 buts, 3 passes), mais a souffert d’un déficit de réussite et de réalisme en fin de saison. Il estime qu’il peut mieux faire. Certes. Mais pour une première année en Bleu, son bilan est plus qu’honnête.
Il ne faut jamais enterrer “Gonzo”
❏ SANJIN PRCIC (13 matches, 1053 minutes, 2 buts, 2 passes, 1 jaune. Note : 5,33). – Il a attendu d’entrer à la 91e à Nantes vendredi pour goûter enfin aux joies de la victoire en Ligue 1 sous la tunique bas-rhinoise (1-0). Jusque-là, en 12 titularisations, il avait été le chat noir de l’effectif (6 nuls, 6 défaites). Mais le réduire à cette stat serait inique. Enrôlé en prêt fin janvier pour compenser la longue indisponibilité de Jonas Martin, le Bosnien a souvent fait parler sa justesse technique. Il a même inscrit 2 buts et délivré 2 passes.
Les ronchons lui reprocheront d’avoir beaucoup joué dans la latéralité. Ce n’est pas faux. Mais dans l’ensemble, il s’est acquitté avec succès de la mission de régulateur pour laquelle il avait été engagé dans l’urgence.
❏ ANTHONY GONÇALVES (18 matches, 1059 minutes, 5 buts, 2 passes, 3 jaunes. Note : 5,93). – Il ne faut jamais enterrer “Gonzo”. Longtemps cantonné à un rôle subalterne, au point de ne pas jouer la finale de la Coupe de la Ligue, le Chartrain a remonté la pente quand son équipe la descendait. En avril-mai, il a souvent secoué le cocotier. À 33 ans, il affiche des stats inédites pour lui. Il est toujours le prototype parfait du joueur de club. Qui en doutait ?
❏ IBRAHIMA SISSOKO (32 matches, 2665 minutes, 3 buts, 1 passe, 9 jaunes. Note : 5,17). – L’international espoirs, qui avait démarré sur les chapeaux de roue, a un peu fini sur la jante. Décidée pour lui épargner une possible suspension en finale de la Coupe de la Ligue, sa sortie du groupe début mars l’a davantage pénalisé que servi. Il a peiné à renouer le fil. Il reste perfectible et l’Euro-2019 en Italie lui apportera un opportun surcroît d’expérience.
❏ DIMITRI LIENARD (22 matches, 1291 minutes, 2 passes, 1 jaune. Note : 5). Depuis 2013, “Dim” a gravi tous les échelons et su élever son niveau, du National au sacre en Coupe de la Ligue qu’il a illuminé d’une Panenka culottée aux tirs au but, alors qu’il n’était entré qu’à la 118e. Un peu “baladé” à tous les postes, le couteau suisse a fini par voir son temps de jeu décroître. Il n’est plus un titulaire indiscutable, mais reste, comme Anthony Gonçalves, l’un des garants d’un certain état d’esprit.
❏ JÉRÉMY GRIMM (5 matches, 168 minutes, 2 jaunes. Note : 4). – L’observation ci-dessus vaut aussi pour l’Ostheimois. À cette différence près qu’il a disparu dès la fin novembre sur blessure et n’a pas rejoué. Le club va prolonger d’un an son “vieux” soldat (32 ans). Une juste récompense pour lui qui, quoi qu’il arrive, aura réalisé son rêve : jouer en Ligue 1 après un parcours presque aussi atypique que celui de son pote Lienard.
❏ YOUSSOUF FOFANA (17 matches, 912 minutes, 2 buts, 1 passe. Note : 5,2). Il a découvert la L1 cette saison. Buteur dès sa première titularisation en pros en Coupe de la Ligue contre Lille, il a aussi frappé deux fois en championnat. Il a beaucoup appris, peut-être plus d’ailleurs lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté, ce qui lui est parfois arrivé. Il a pour lui un atout dont il doit veiller à ce qu’il ne se retourne pas contre lui : il ne doute pas de ses qualités.
❏ Moataz Zemzemi (2 matches, 2 minutes). – Le Tunisien avait joué deux minutes au cycle aller. On ne l’a pas vu lors de la phase retour, excepté en Coupe de France à Grenoble ou Paris. Les mauvaises langues ne retiendront que sa triple faute qui a entraîné indirectement et involontairement la blessure de Neymar le 23 janvier au Parc. Présélectionné avec la Tunisie par Alain Giresse, il devrait être prêté.
(*) La note indiquée est la moyenne de celles attribuées par les journalistes en charge du Racing aux DNA et à L’Alsace.
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La blessure du métronome du Racing, Jonas Martin, le 19 janvier à Monaco a altéré au cycle retour le rendement d’un entrejeu que le tonique Anthony Gonçalves a ragaillardi en fin de saison.
Souvent brillant en première partie de saison, plus à la peine après la blessure de son chef d’orchestre Jonas Martin, le milieu de terrain n’est pas pour rien dans la 11e place du Racing en Ligue 1.
❏ JONAS MARTIN (23 matches, 2059 minutes, 3 buts, 1 passe, 9 jaunes. Note (*) : 5,7). – L’homme aux trois poumons s’est blessé le 19 janvier à Monaco et n’a rejoué que trois matches fin avril – début mai avant de regagner l’infirmerie. La passe plus délicate du Racing correspond peu ou prou à son absence et ça ne saurait être le fruit du hasard. Après une première saison durant laquelle il était monté en puissance avant de se blesser – déjà – sur la fin, il est devenu le patron de l’entrejeu alsacien.
❏ BENJAMIN CORGNET (17 matches, 669 minutes, 1 but, 2 passes. Note : 4,86). – Il a disputé presqu’autant de matches qu’en 2017-2018 (18), mais ses titularisations (6 contre 15) et son temps de jeu (1376 minutes la saison passée) ont été divisés par deux. Il ne fait plus partie des choix prioritaires de Thierry Laurey. Au cycle retour, il n’a ainsi été aligné d’entrée qu’à Caen mi-février. Le meneur de jeu a 32 ans et une année de contrat. La question de son avenir en Alsace se pose.
❏ ADRIEN THOMASSON (34 matches, 2479 minutes, 5 buts, 7 passes, 1 rouge, 5 jaunes. Note : 5,46). – Le transfuge de Nantes, arrivé libre l’été dernier, a mis un peu de temps à trouver la bonne carburation. Il a ensuite connu une période faste en décembre-janvier (4 buts, 3 passes), mais a souffert d’un déficit de réussite et de réalisme en fin de saison. Il estime qu’il peut mieux faire. Certes. Mais pour une première année en Bleu, son bilan est plus qu’honnête.
Il ne faut jamais enterrer “Gonzo”
❏ SANJIN PRCIC (13 matches, 1053 minutes, 2 buts, 2 passes, 1 jaune. Note : 5,33). – Il a attendu d’entrer à la 91e à Nantes vendredi pour goûter enfin aux joies de la victoire en Ligue 1 sous la tunique bas-rhinoise (1-0). Jusque-là, en 12 titularisations, il avait été le chat noir de l’effectif (6 nuls, 6 défaites). Mais le réduire à cette stat serait inique. Enrôlé en prêt fin janvier pour compenser la longue indisponibilité de Jonas Martin, le Bosnien a souvent fait parler sa justesse technique. Il a même inscrit 2 buts et délivré 2 passes.
Les ronchons lui reprocheront d’avoir beaucoup joué dans la latéralité. Ce n’est pas faux. Mais dans l’ensemble, il s’est acquitté avec succès de la mission de régulateur pour laquelle il avait été engagé dans l’urgence.
❏ ANTHONY GONÇALVES (18 matches, 1059 minutes, 5 buts, 2 passes, 3 jaunes. Note : 5,93). – Il ne faut jamais enterrer “Gonzo”. Longtemps cantonné à un rôle subalterne, au point de ne pas jouer la finale de la Coupe de la Ligue, le Chartrain a remonté la pente quand son équipe la descendait. En avril-mai, il a souvent secoué le cocotier. À 33 ans, il affiche des stats inédites pour lui. Il est toujours le prototype parfait du joueur de club. Qui en doutait ?
❏ IBRAHIMA SISSOKO (32 matches, 2665 minutes, 3 buts, 1 passe, 9 jaunes. Note : 5,17). – L’international espoirs, qui avait démarré sur les chapeaux de roue, a un peu fini sur la jante. Décidée pour lui épargner une possible suspension en finale de la Coupe de la Ligue, sa sortie du groupe début mars l’a davantage pénalisé que servi. Il a peiné à renouer le fil. Il reste perfectible et l’Euro-2019 en Italie lui apportera un opportun surcroît d’expérience.
❏ DIMITRI LIENARD (22 matches, 1291 minutes, 2 passes, 1 jaune. Note : 5). Depuis 2013, “Dim” a gravi tous les échelons et su élever son niveau, du National au sacre en Coupe de la Ligue qu’il a illuminé d’une Panenka culottée aux tirs au but, alors qu’il n’était entré qu’à la 118e. Un peu “baladé” à tous les postes, le couteau suisse a fini par voir son temps de jeu décroître. Il n’est plus un titulaire indiscutable, mais reste, comme Anthony Gonçalves, l’un des garants d’un certain état d’esprit.
❏ JÉRÉMY GRIMM (5 matches, 168 minutes, 2 jaunes. Note : 4). – L’observation ci-dessus vaut aussi pour l’Ostheimois. À cette différence près qu’il a disparu dès la fin novembre sur blessure et n’a pas rejoué. Le club va prolonger d’un an son “vieux” soldat (32 ans). Une juste récompense pour lui qui, quoi qu’il arrive, aura réalisé son rêve : jouer en Ligue 1 après un parcours presque aussi atypique que celui de son pote Lienard.
❏ YOUSSOUF FOFANA (17 matches, 912 minutes, 2 buts, 1 passe. Note : 5,2). Il a découvert la L1 cette saison. Buteur dès sa première titularisation en pros en Coupe de la Ligue contre Lille, il a aussi frappé deux fois en championnat. Il a beaucoup appris, peut-être plus d’ailleurs lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté, ce qui lui est parfois arrivé. Il a pour lui un atout dont il doit veiller à ce qu’il ne se retourne pas contre lui : il ne doute pas de ses qualités.
❏ Moataz Zemzemi (2 matches, 2 minutes). – Le Tunisien avait joué deux minutes au cycle aller. On ne l’a pas vu lors de la phase retour, excepté en Coupe de France à Grenoble ou Paris. Les mauvaises langues ne retiendront que sa triple faute qui a entraîné indirectement et involontairement la blessure de Neymar le 23 janvier au Parc. Présélectionné avec la Tunisie par Alain Giresse, il devrait être prêté.
(*) La note indiquée est la moyenne de celles attribuées par les journalistes en charge du Racing aux DNA et à L’Alsace.
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Re: Le bilan du Racing
le bilan du Racing pour la saison 2018/2019 (épisode 3/3) :
les attaquants Le bilan des attaquants du Racing : un trio d'enfer
Deux recrues – Ludovic Ajorque, Lebo Mothiba – et un ancien de la maison – Nuno Da Costa – ont mené tour à tour l’attaque du Racing, où un “petit jeune”, Kevin Zohi, a affiché quelques belles promesses pour l’avenir.
Avec les départs conjugués de Jérémy Blayac et Stéphane Bahoken – sans oublier celui de Martin Terrier –, le secteur offensif du Racing a connu un sérieux lifting à l’intersaison. Mais Ludovic Ajorque et Lebo Mothiba (9 buts chacun) ont su prendre le relais des deux anciens chouchous de la Meinau, alors que Nuno Da Costa (8 réalisations) a su briller par intermittence.
➤ LUDOVIC AJORQUE (25 matches de Ligue 1, 1 537 minutes, 9 buts, 1 passe, 5 jaunes. Note moyenne : 5,65). – Le grand attaquant (1,97 m), arrivé l’été dernier en provenance de Clermont (Ligue 2) s’est parfaitement adapté à la Ligue 1.
Idriss Saadi, saison blanche
Malgré des débuts compliqués, en raison d’une blessure à l’épaule contractée lors de la première journée, à Bordeaux (suivie de quelques autres pépins physiques), le Réunionnais s’est rattrapé lors d’une deuxième partie de saison bien plus convaincante.
À partir de janvier, le joueur formé à Angers a en effet pris son envol : sur ses 9 buts inscrits, 8 l’ont été après la trêve de Noël. Une réussite devant les cages qui n’est pas étrangère à la bonne santé du Racing l’hiver dernier.
Il a aussi été l’auteur de trois doublés (à Monaco, face à Lyon et Guingamp) pour signer, au final, une très belle première saison de Ligue 1.
➤ NUNO DA COSTA (34 matches, 2 055 minutes, 8 buts, 5 passes, 3 jaunes. Note : 5,36). – L’ancien ailier de Valenciennes avait vu sa fin de saison 2017/2018 plombée par les blessures. Mais le Cap-Verdien était en pleine forme à la reprise, l’été dernier, et il a été l’homme du début de saison.
Entre l’arrivée tardive de Lebo Mothiba en provenance de Lille et les absences d’Ajorque et Saadi, il a tenu la baraque, avec quatre buts inscrits lors des huit premiers matches.
Après avoir un peu disparu cet hiver, il est revenu en forme en fin de saison, inscrivant un doublé face à Reims, puis un but au Parc, lors du match de gala contre le PSG (2-2). Son bilan est donc plus que correct, même s’il a parfois manqué de régularité.
➤ LEBO MOTHIBA (32 matches, 1 768 minutes, 9 buts (plus un avec Lille), 2 passes, 3 jaunes. Note : 4,84). – Arrivé en toute fin de mercato, le Sud-Africain au sourire permanent a eu, à l’image d’Ajorque, deux parties de saison bien distinctes. La première, particulièrement prolifique, durant l’automne et l’hiver (7 buts inscrits entre la 5e et la 17e journée), et une plus terne, après la trêve de Noël.
Mais cela n’a pas empêché l’attaquant arrivé en provenance de Lille de terminer meilleur buteur du club strasbourgeois. Reste qu’à l’image de Nuno Da Costa, le natif de Johannesbourg va devoir se montrer plus régulier pour devenir un titulaire incontournable.
➤ IDRISS SAADI (1 match, 9 minutes, 0 but, 0 passe, 0 carton. Non noté). – Idriss Saadi a joué de malchance, en accumulant les pépins (maladie, blessures à répétition) toute l’année. Une saison blanche, à oublier pour celui qui avait déjà galéré lors de l’exercice précédent.
➤ KEVIN ZOHI (20 matches, 619 minutes, 1 but, 1 passe. Note : 5,29). – Souvent enquiquiné par les pépins physiques la saison passée, le jeune espoir a su tirer son épingle du jeu pour gratter du temps sur le terrain.
Avec 20 matches de Ligue 1 au compteur, ponctués d’un but et d’une passe décisive, l’Ivoiro-malien a rendu une copie correcte pour sa découverte de la Ligue 1. Des progrès à confirmer pour devenir plus qu’un joker.
➤ SAMUEL GRANDSIR (8 matches, 233 minutes, 0 but, 0 passe, 1 rouge. Note : 4). – Autant le prêt de Sanjin Prcic a été une réussite, autant celui du Monégasque Samuel Grandsir a été un échec total. Sur un poste d’ailier pas forcément taillé pour le système du Racing à cinq défenseurs, l’ancien Troyen n’a jamais trouvé sa place sous le maillot bleu.
(*) la note indiquée est la moyenne de celles attribuées par les journalistes en charge du Racing aux DNA et à L’Alsace.
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les attaquants Le bilan des attaquants du Racing : un trio d'enfer
Deux recrues – Ludovic Ajorque, Lebo Mothiba – et un ancien de la maison – Nuno Da Costa – ont mené tour à tour l’attaque du Racing, où un “petit jeune”, Kevin Zohi, a affiché quelques belles promesses pour l’avenir.
Avec les départs conjugués de Jérémy Blayac et Stéphane Bahoken – sans oublier celui de Martin Terrier –, le secteur offensif du Racing a connu un sérieux lifting à l’intersaison. Mais Ludovic Ajorque et Lebo Mothiba (9 buts chacun) ont su prendre le relais des deux anciens chouchous de la Meinau, alors que Nuno Da Costa (8 réalisations) a su briller par intermittence.
➤ LUDOVIC AJORQUE (25 matches de Ligue 1, 1 537 minutes, 9 buts, 1 passe, 5 jaunes. Note moyenne : 5,65). – Le grand attaquant (1,97 m), arrivé l’été dernier en provenance de Clermont (Ligue 2) s’est parfaitement adapté à la Ligue 1.
Idriss Saadi, saison blanche
Malgré des débuts compliqués, en raison d’une blessure à l’épaule contractée lors de la première journée, à Bordeaux (suivie de quelques autres pépins physiques), le Réunionnais s’est rattrapé lors d’une deuxième partie de saison bien plus convaincante.
À partir de janvier, le joueur formé à Angers a en effet pris son envol : sur ses 9 buts inscrits, 8 l’ont été après la trêve de Noël. Une réussite devant les cages qui n’est pas étrangère à la bonne santé du Racing l’hiver dernier.
Il a aussi été l’auteur de trois doublés (à Monaco, face à Lyon et Guingamp) pour signer, au final, une très belle première saison de Ligue 1.
➤ NUNO DA COSTA (34 matches, 2 055 minutes, 8 buts, 5 passes, 3 jaunes. Note : 5,36). – L’ancien ailier de Valenciennes avait vu sa fin de saison 2017/2018 plombée par les blessures. Mais le Cap-Verdien était en pleine forme à la reprise, l’été dernier, et il a été l’homme du début de saison.
Entre l’arrivée tardive de Lebo Mothiba en provenance de Lille et les absences d’Ajorque et Saadi, il a tenu la baraque, avec quatre buts inscrits lors des huit premiers matches.
Après avoir un peu disparu cet hiver, il est revenu en forme en fin de saison, inscrivant un doublé face à Reims, puis un but au Parc, lors du match de gala contre le PSG (2-2). Son bilan est donc plus que correct, même s’il a parfois manqué de régularité.
➤ LEBO MOTHIBA (32 matches, 1 768 minutes, 9 buts (plus un avec Lille), 2 passes, 3 jaunes. Note : 4,84). – Arrivé en toute fin de mercato, le Sud-Africain au sourire permanent a eu, à l’image d’Ajorque, deux parties de saison bien distinctes. La première, particulièrement prolifique, durant l’automne et l’hiver (7 buts inscrits entre la 5e et la 17e journée), et une plus terne, après la trêve de Noël.
Mais cela n’a pas empêché l’attaquant arrivé en provenance de Lille de terminer meilleur buteur du club strasbourgeois. Reste qu’à l’image de Nuno Da Costa, le natif de Johannesbourg va devoir se montrer plus régulier pour devenir un titulaire incontournable.
➤ IDRISS SAADI (1 match, 9 minutes, 0 but, 0 passe, 0 carton. Non noté). – Idriss Saadi a joué de malchance, en accumulant les pépins (maladie, blessures à répétition) toute l’année. Une saison blanche, à oublier pour celui qui avait déjà galéré lors de l’exercice précédent.
➤ KEVIN ZOHI (20 matches, 619 minutes, 1 but, 1 passe. Note : 5,29). – Souvent enquiquiné par les pépins physiques la saison passée, le jeune espoir a su tirer son épingle du jeu pour gratter du temps sur le terrain.
Avec 20 matches de Ligue 1 au compteur, ponctués d’un but et d’une passe décisive, l’Ivoiro-malien a rendu une copie correcte pour sa découverte de la Ligue 1. Des progrès à confirmer pour devenir plus qu’un joker.
➤ SAMUEL GRANDSIR (8 matches, 233 minutes, 0 but, 0 passe, 1 rouge. Note : 4). – Autant le prêt de Sanjin Prcic a été une réussite, autant celui du Monégasque Samuel Grandsir a été un échec total. Sur un poste d’ailier pas forcément taillé pour le système du Racing à cinq défenseurs, l’ancien Troyen n’a jamais trouvé sa place sous le maillot bleu.
(*) la note indiquée est la moyenne de celles attribuées par les journalistes en charge du Racing aux DNA et à L’Alsace.
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Re: Le bilan du Racing
Un si long chemin parcouru !
Depuis plus de dix années désormais, le chemin parcouru par le Racing Club de Strasbourg a été semé d'embûches. Descente en Ligue 2 puis en National, dépôt de bilan suivi de plusieurs remontées avant de redescendre sportivement en CFA, etc etc... on retrace ici quelques grandes lignes du Racing Club de Strasbourg et cela depuis 2005 !2004/2005 : Une saison en apothéose
Comme cette saison 2018/2019, le Racing Club de Strasbourg terminait à une honorable onzième place avec 48 points à son actif (49 la saison passée). Comme cette année, le RCS remportait la Coupe de la Ligue, la troisième de son histoire (2 lors de la nouvelle formule). À l'époque, la victoire en Coupe de la Ligue offrait la qualification pour la phase de poule de la coupe UEFA. Tout portait à croire au renouveau strasbourgeois et à une nouvelle grande épopée du club alsacien...
2005/2006 : Désillusion strasbourgeoise
Le parcours du RCS en Coupe UEFA pouvait rendre fier ses supporters. Effectivement, le Racing se faisait éliminer en huitième de finale de la compétition par le club suisse de Bâle. En Ligue 1, c'est un cauchemar qu'ont vécu les amoureux du Racing. Avant-dernier du championnat, le RC Strasbourg retrouvait la Ligue 2 quatre années après avoir retrouvé l'élite.
2006/2007 : Remontée immédiate
Il n'aura fallu qu'une seule petite saison pour que le Racing retrouve la première division. Porté par un Eric Mouloungui en feu (11 buts), Strasbourg fait donc comme lors de la saison 2001/2002 et ne fait qu'un passage éclair dans l'antichambre du football français. À souligner que le club est alors entraîné par Jean-Pierre Papin. Ce dernier quittera le club durant l'été suite à un désaccord avec le président du moment, Philippe Ginestet
2007/2008 : Le début de la fin
À nouveau relégué en Ligue 2, le Racing et ses fans ne se doutent pas un seul instant qu'il s'agirait d'une lente agonie vers les profondeurs du foot français. Avec à sa tête Jean-Marc Furlan, le Racing enregistre un bien triste record de 11 défaites consécutives. Condamnant ainsi le club à la Ligue 2.
2008/2009 : Des espoirs douchés
Un point, c'est ce qu'il a manqué à Strasbourg pour remonter en L1. Lens terminait champion de Ligue 2 avec 68 points, suivaient Montpellier et Boulogne avec 66, tandis que le Racing n'avait que 65 points. Jean-Marc Furlan quitte alors le club alsacien (licenciement) et Leonard Specht devient le nouveau président strasbourgeois (il remplace Philippe Ginestet).
2009/2010 : Le Racing implose
Si Leonard Specht prend la présidence, celui-ci fait appel à une ancienne gloire strasbourgeoise, Gilbert Gress. Une prise de pouvoir qui ne pouvait se passer plus mal. Le nouvel entraîneur se met une grande partie des joueurs cadres à dos et perd le contrôle de son effectif. Après un premier tour de Coupe de la Ligue où les joueurs décident de lâcher la rencontre (le Racing s'incline 6-1 face à Istres). Deux mois après sa nomination à la tête du club, Leonard Specht présente sa démission en conseil d'administration. Gilbert Gress est licencié au même moment et se voit remplacé par Pascal Janin. Un mois plus tard, Philippe Ginestet reprend la tête du club en tant que président.
- En décembre 2009, Philippe Ginestet cède pour 1,6 million d'euros la société Racing Investissements, qui possède 54,6 % des parts du club, à la société anglaise FC Football Capital Limited du financier Alain Fontenla, qui en revend 15 % à la société Carousel Finance pour 1,5 million d'euros un mois plus tard (Wikipédia)
Sportivement, le Racing Club de Strasbourg termine à une bien triste 19ème place et rejoint le championnat de National pour la première fois. Plus rien ne sauve le club alsacien qui est en totale perdition et qui voit Jafar Hilali arriver dans le paysage du Racing.
2010/2011 : Le RCS est renommé "Dallas"
Le nom de la célèbre série américaine aurait pu être prêtée au Racing Club de Strasbourg. La date du 10 novembre 2010 ne vous évoque sans doute pas grand chose, cependant, c'est la date de son arrêt de mort.. En effet, c'est ce jour que Jafar Hilali prend la présidence du club alsacien, remplaçant ainsi Jean-Claude Plessis. Le nouvel homme fort s'illustrera tout au long de la saison par de multiples sorties médiatiques dignes d'un film de science fiction. Pour le dernier match à la Meinau, "Hilali" souhaitait rejoindre le stade en hélicoptère avec un atterrissage sur le pelouse (il a finalement renoncé à le faire).
Le Racing luttait alors pour la montée en Ligue 2. Dans un communiqué diffusé sur le site officiel, le président du RCS faisait part de sa volonté que d'offrir une prime exceptionnelle de 200 000 euros aux joueurs de Rouen, sous condition de s'imposer face à Guingamp, alors à la lutte avec Strasbourg pour le montée en L2.
L'été est particulièrement mouvementé et Jafar Hilali décide finalement de revendre le Racing pour un euro symbolique à un supporter strasbourgeois, le club est parallèlement relégué en CFA.
2011/2012 : Vent d'espoir sur Strasbourg
Relégué en CFA, Frédéric Sitterlé prend alors la tête du club et redonne espoir à des milliers de supporters. Le nouvel homme fort décide finalement de repartir de CFA2. Un choix qui s'explique du fait que si Strasbourg n'avait pas terminé premier de son groupe en CFA, il aurait été relégué en CFA2. François Keller, frère de l'actuel président, Marc Keller, prend la tête de l'équipe et compose une équipe dans un délai plus que limité. Sébastien Roi, entraîneur à Molsheim, décide d'aider François Keller dans cette grande aventure.
À l'issue de cette saison, le Racing monte en CFA. En 30 rencontres, le Racing s'est imposé 21 fois, a concédé 7 nuls et s'est incliné 2 fois. Le Racing s'offre de multiples records d'affluences lors de cette saison. La plus forte affluence de l'histoire du CFA2 : 10 883 spectateurs face à Schiltigheim.
2012/2013 : Le Racing sur sa lancée
En coulisses, l'été fut une nouvelle fois mouvementé. Marc Keller prend alors la présidence, il est accompagné par plusieurs investisseurs (Les onze investisseurs sont Marc Keller, l’ex-président Egon Gindorf, Pierre Schmidt, Thierry Herrmann, Paul Adam, Thierry Wendling, Ivan Hasek, le recruteur du VfB Stuttgart Christophe Rempp, Pierre-Emmanuel Weil, l’ex-vice-président Patrick Adler et le champion du monde de rallye Sébastien Loeb).
Sur le plan sportif, après avoir acquis sa montée assez facilement en CFA, le Racing a dû lutter pour enchaîner une seconde accession consécutive. À égalité avec Raon-l'Étape, Strasbourg s'offre la montée grâce à sa différence de but particulière et retrouve le National deux saisons après l'avoir quitté ! Avec 20 044 spectateurs face au FC Mulhouse, le Racing explose le record dans cette division.
2013/2014 : Le Racing trébuche
Pour son retour en National, le Racing a des difficultés à tenir le rythme et vit une saison compliquée. Marc Keller décide de se séparer de son frère (François Keller) et fait appel à Jacky Duguépéroux pour tenter de sauver le club et d'éviter la relégation. Le retour de Jacky Duguépéroux est malheureusement insuffisant pour maintenir le club en National. Strasbourg est relégué sportivement. Comme souvent, l'été se veut plus que mouvementé et le Racing est finalement repêché au profit d'une équipe de Luzenac interdit de montée...
2014/2015 : À un point du podium
Belle saison du Racing Club de Strasbourg qui n'est malheureusement pas couronnée d'une montée en fin de saison. Avec 65 points à son actif, le Racing échoue au pied du podium. Tout le monde se souviendra du faux espoir lors de la toute dernière rencontre à domicile face Colomiers (victoire 2-0).
Avec 27 820 spectateurs, Strasbourg a toujours le record en National. Il faut souligner que les huit premières places sont prises par le Racing.
2015/2016 : Le Racing retrouve le monde pro
Jacky Duguépéroux reste à la tête de l'équipe strasbourgeoise et se voit récompensé avec une montée en Ligue 2. Une montée synonyme de retour dans le monde pro et cela cinq années après l'avoir quitté. De son côté, l'emblématique entraîneur du Racing n'est pas conservé. Pour le retour dans monde pro, Marc Keller fait appel à Thierry Laurey.
2016/2017 : Une petite saison et puis s'en va !
Première saison de Thierry Laurey sur le banc strasbourgeois et déjà une montée à son actif ! Une très belle saison couronnée par le titre de champion de France de Ligue 2. Le Racing retrouve l'élite du football français.
2017/2018 : Un maintien difficile
L'objectif était simple pour Strasbourg, le maintien. Il aura fallu attendre la dernière journée de la saison à domicile pour voir le Racing s'offrir le maintien au terme d'une rencontre complètement folle face à Lyon (victoire 3-2) et ce fameux coup-franc inscrit par Dimitri Lienard à la 94ème minute de jeu. Il faut également souligner l'énorme exploit du RCS qui a fait tomber le grand PSG pour la toute première fois de la saison.
2018/2019 : Un nouveau trophée !
Pour sa seconde saison consécutive en Ligue 1, le Racing Club de Strasbourg frappe fort. Cinquième à l'issue de la 22ème journée, le club alsacien se hisse même en finale de la Coupe de la Ligue après avoir éliminé Lille, Marseille, Lyon et Bordeaux. En finale le RCS était opposé à Guingamp au Stade Pierre Mauroy de Lille. Ce sont près de 35 000 supporters strasbourgeois qui ont effectué le déplacement dans le Nord de la France. Le Racing s'impose dans la douleur au terme de la séance des tirs au but. Une victoire qui permet à Strasbourg de retrouver l'Europe en intégrant la compétition lors du second tour de qualification de la compétition.
2019/2020 : Parfum d'Europe sur Strasbourg
Le Racing a retrouvé l'Europe ce jeudi soir treize années après son dernier match face à Bâle en huitième de finale de cette même Coupe d'Europe ! Le Racing Club de Strasbourg s'impose 3-1 pour son retour dans la compétition. Une victoire au terme d'une rencontre animée.
directracing
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
Zoom | Les chiffres qui inquiètent Un affaissement quantifiable
Depuis sa qualification en finale de la Coupe de la Ligue le 30 janvier, le Racing tourne à moins d’un point par match en Ligue 1. Lors des neuf premières journées 2019-2020, il a notamment péché par inefficacité et marqué presque trois fois moins qu’en 2018-2019.
➤ 1. Une victoire sur ses douze derniers déplacements en L1 (contre 5 nuls et 6 défaites) : tel est le bilan, bien faiblard, du club alsacien hors de son cocon meinovien depuis son tonitruant succès à Monaco le 19 janvier (5-1). « À l’extérieur, on n’y arrive pas et on doit tirer la sonnette d’alarme, peste le milieu de terrain Dimitri Lienard. Ça fait douze ou treize déplacements. Je ne veux pas compter le dernier à Nantes la saison passée parce que c’était un match anodin (succès 1-0). Hormis Nantes, je suis incapable de dire à quand remonte notre dernière victoire à l’extérieur. Monaco en janvier ? Nous ne sommes pas le PSG, mais pas des novices non plus. Nous connaissons la Ligue 1 et devons être capables de voyager mieux que ça. »
➤ 6. C’est le nombre de buts inscrits en neuf rencontres de Ligue 1 par le Racing, 19e attaque. Tous l’ont été lors de ses cinq rendez-vous à la Meinau. L’an passé, après la 9e journée, les Bleus avaient fait trembler les filets adverses à 16 reprises.
« Un déclic pour que les choses tournent »
« Les joueurs sont sensiblement les mêmes, l’animation aussi, et pourtant, l’an dernier, on marquait à l’extérieur, constate Thierry Laurey. Il va falloir du travail et une remise en cause de tout le monde pour inverser la tendance. Un déclic pour que les choses tournent, c’est évident. On manque d’efficacité offensive, notamment à l’extérieur. Pourtant, à la Meinau, on marque. Pourquoi ça fonctionne à la maison, mais pas à l’extérieur, c’est toute la question. »
➤ 6 (bis). En 2019-2020, les Strasbourgeois ont joué six heures à l’extérieur et n’y ont toujours pas marqué. Ils sont la seule équipe de Ligue 1 à n’avoir pas inscrit le moindre but hors de ses bases, ce qui, samedi soir au stade Gaston-Gérard, a soutiré ce commentaire amer à un Dimitri Lienard aussi agacé que dépité : « Ce n’est pas possible de ne pas faire preuve de plus de révolte. On n’est pas assez… (il marque un temps d’arrêt sans trouver le bon qualificatif). Je ne sais pas quoi dire, mais il manque un truc. De tout : de la maturité, de la niaque, de la technique. Chaque chose qu’on fait, moi le premier, est tirée par les cheveux. Si on veut espérer mieux, il faut faire mieux. Il faut un déclic. C’est à nous, les joueurs, de nous prendre en main et de nous dire les choses entre adultes. Parce que sinon, ça n’ira pas. Ce que je dis va peut-être déplaire, mais il n’est pas possible de continuer comme ça, sauf à vouloir vivre une saison galère jusqu’au bout. »
➤ 23. Depuis leur démonstration en Principauté, les hommes de Thierry Laurey ont disputé 25 matches de championnat pour une maigre récolte de 23 points (4 victoires, 11 nuls, 10 défaites), soit 0,92 par journée. Un ratio qui ne dit rien de leur révolte contre Lille (de 0-1 à 1-1) ou Lyon (de 0-2 à 2-2) à la Meinau en fin d’hiver, ni du bon nul rapporté de Paris un peu plus tard (2-2), mais en dit tout de même long. « À l’extérieur cette saison, on a joué des équipes qui ne sont pas les premières venues, argumente Laurey. Jouer à Reims, Paris et Lille, ce n’est pas évident. »
Mais les chiffres sont têtus et le technicien le sait mieux que quiconque. « Le nœud du problème, c’est peut-être ce manque de détermination dans la surface pour enfoncer le clou. Parce que si on ne marque pas, on ne gagnera pas. Je n’invente rien en le disant. »
Zoom | Les chiffres qui inquiètent Un affaissement quantifiable
Depuis sa qualification en finale de la Coupe de la Ligue le 30 janvier, le Racing tourne à moins d’un point par match en Ligue 1. Lors des neuf premières journées 2019-2020, il a notamment péché par inefficacité et marqué presque trois fois moins qu’en 2018-2019.
➤ 1. Une victoire sur ses douze derniers déplacements en L1 (contre 5 nuls et 6 défaites) : tel est le bilan, bien faiblard, du club alsacien hors de son cocon meinovien depuis son tonitruant succès à Monaco le 19 janvier (5-1). « À l’extérieur, on n’y arrive pas et on doit tirer la sonnette d’alarme, peste le milieu de terrain Dimitri Lienard. Ça fait douze ou treize déplacements. Je ne veux pas compter le dernier à Nantes la saison passée parce que c’était un match anodin (succès 1-0). Hormis Nantes, je suis incapable de dire à quand remonte notre dernière victoire à l’extérieur. Monaco en janvier ? Nous ne sommes pas le PSG, mais pas des novices non plus. Nous connaissons la Ligue 1 et devons être capables de voyager mieux que ça. »
➤ 6. C’est le nombre de buts inscrits en neuf rencontres de Ligue 1 par le Racing, 19e attaque. Tous l’ont été lors de ses cinq rendez-vous à la Meinau. L’an passé, après la 9e journée, les Bleus avaient fait trembler les filets adverses à 16 reprises.
« Un déclic pour que les choses tournent »
« Les joueurs sont sensiblement les mêmes, l’animation aussi, et pourtant, l’an dernier, on marquait à l’extérieur, constate Thierry Laurey. Il va falloir du travail et une remise en cause de tout le monde pour inverser la tendance. Un déclic pour que les choses tournent, c’est évident. On manque d’efficacité offensive, notamment à l’extérieur. Pourtant, à la Meinau, on marque. Pourquoi ça fonctionne à la maison, mais pas à l’extérieur, c’est toute la question. »
➤ 6 (bis). En 2019-2020, les Strasbourgeois ont joué six heures à l’extérieur et n’y ont toujours pas marqué. Ils sont la seule équipe de Ligue 1 à n’avoir pas inscrit le moindre but hors de ses bases, ce qui, samedi soir au stade Gaston-Gérard, a soutiré ce commentaire amer à un Dimitri Lienard aussi agacé que dépité : « Ce n’est pas possible de ne pas faire preuve de plus de révolte. On n’est pas assez… (il marque un temps d’arrêt sans trouver le bon qualificatif). Je ne sais pas quoi dire, mais il manque un truc. De tout : de la maturité, de la niaque, de la technique. Chaque chose qu’on fait, moi le premier, est tirée par les cheveux. Si on veut espérer mieux, il faut faire mieux. Il faut un déclic. C’est à nous, les joueurs, de nous prendre en main et de nous dire les choses entre adultes. Parce que sinon, ça n’ira pas. Ce que je dis va peut-être déplaire, mais il n’est pas possible de continuer comme ça, sauf à vouloir vivre une saison galère jusqu’au bout. »
➤ 23. Depuis leur démonstration en Principauté, les hommes de Thierry Laurey ont disputé 25 matches de championnat pour une maigre récolte de 23 points (4 victoires, 11 nuls, 10 défaites), soit 0,92 par journée. Un ratio qui ne dit rien de leur révolte contre Lille (de 0-1 à 1-1) ou Lyon (de 0-2 à 2-2) à la Meinau en fin d’hiver, ni du bon nul rapporté de Paris un peu plus tard (2-2), mais en dit tout de même long. « À l’extérieur cette saison, on a joué des équipes qui ne sont pas les premières venues, argumente Laurey. Jouer à Reims, Paris et Lille, ce n’est pas évident. »
Mais les chiffres sont têtus et le technicien le sait mieux que quiconque. « Le nœud du problème, c’est peut-être ce manque de détermination dans la surface pour enfoncer le clou. Parce que si on ne marque pas, on ne gagnera pas. Je n’invente rien en le disant. »
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
le bilan du Racing à mi-saison (épisode 1/3) 2019/2020
Les gardiens
Matz SELS (19 matches, 19 titularisations, 1 710 minutes. Note : 5,58)
En début de saison, quand l’équipe ne tournait pas encore rond, l’international belge était l’un des seuls à évoluer au niveau exigé, ce qui a permis au Racing de glaner ses premiers points et d’éviter les gadins.
À 27 ans, et pour sa deuxième saison en Ligue 1 avec le Racing, Sels est devenu incontournable. Il est d’ailleurs le seul Strasbourgeois à avoir disputé l’intégralité des 19 matches du cycle aller.
Que lui reprocher ? Peut-être une relance un poil lente sur les passes en retrait. Mais là, on chipote.
Bingourou KAMARA (aucun match)
Comme la saison passée, le numéro 2 n’a que la Coupe de la Ligue pour s’exprimer. Et pour son entrée en lice, le portier de 23 ans a été décisif et brillant, l’autre jour à Nantes (0-1). Puisse le parcours du Racing être aussi long et passionnant que l’hiver dernier.
Eiji KAWASHIMA (aucun match)
À 36 ans, l’international japonais est un sage, sorte de modèle de travail et de discrétion sachant qu’il n’a aucune chance de jouer, si ce n’est lors de l’ultime journée, comme la saison passée. Même s’il n’a pas de contrat pro, Louis Pelletier (19 ans) s’entraîne au quotidien avec le groupe et les trois autres gardiens sans jamais figurer sur une feuille de match.
Les défenseurs du Racing : Simakan a tout d’un grand
La onzième défense de Ligue 1 (24 buts encaissés) n’a pas toujours été irréprochable mais peut s’appuyer sur des garçons de qualité, à l’image de sa recrue estivale Alexander Djiku ou sa pépite Mohamed Simakan.
S’il n’y avait pas eu la vilaine sortie de route à Brest, début décembre, (5-0, 16e journée), la défense du Racing serait au niveau de celles de Montpellier, Lille, ou Marseille, soit dans le haut du tableau.
Avec 24 buts encaissés – contre 23 l’an dernier et 31 voilà deux ans à pareille époque –, Stefan Mitrovic et les siens restent toutefois dans les clous pour assurer un maintien paisible. Revue de détails.
Kenny LALA (17 matches, 14 titularisations, 1 323 minutes de jeu, 1 but. Note : 4,43*)
Porté disparu en début de saison, celui qui se voyait poursuivre l’aventure dans un club plus huppé a mis du temps à retrouver ses esprits et son allant. Le latéral droit (28 ans), qui compilait trois buts et six passes décisives l’an dernier au même moment, affiche un bilan famélique : un penalty et puis c’est tout.
Son retour au premier plan ces dernières semaines correspond-il à une envie de se relancer avec le Racing ou à une volonté d’attirer le regard d’autres clubs ? Réponse en janvier.
Lamine KONÉ (13 matches, 12 titularisations, 1 080 minutes, 5,08)
Le vice-capitaine a été embarqué dans quelques sales soirées (défaite à Dijon, raclée à Brest), et écarté des terrains en novembre – blessure, suspension, maladie – avant de revenir en force lors des trois derniers succès de l’année en championnat. L’Ivoirien reste un roc, en dépit d’une technique fruste.
Stefan MITROVIC (15 matches, 15 titularisations, 1 333 minutes, 4,53)
Le capitaine est lucide : « Je sais que je n’étais pas à mon niveau », disait-il après son trou noir à Brest (défaite 5-0) puis sa non-titularisation à Toulouse (succès 4-2). Mais en capitaine d’expérience, le Serbe sait se remettre en question. Il lui faudra retrouver tout son sang-froid et éviter des tacles de renégat, comme samedi dernier contre Saint-Étienne…
Alexander DJIKU (17 matches, 17 titularisations, 1 485 minutes, 1 passe, 5)
Le renfort arrivé cet été de Caen pour remplacer Pablo Martinez s’est imposé, sans faire de bruit, dans le onze strasbourgeois.
Qu’il joue dans l’axe, son poste de prédilection, ou alors en sentinelle devant la défense – à quatre reprises depuis la première victorieuse à Amiens (0-4) – le joueur de champ le plus utilisé par Thierry Laurey se montre efficace. Une bonne pioche.
Mohamed SIMAKAN (14 matches, 13 titularisations, 1 160 minutes, 5,54)
Il devait déjà éblouir la Ligue 1 l’an dernier. Mais le minot marseillais avait été stoppé par une vilaine blessure qui l’avait éloigné des terrains toute la saison.
Utilisé comme latéral droit en début d’exercice, “Momo” s’est installé dans l’axe avec aplomb. À 19 ans, la pépite du Racing liée au club jusqu’en 2023 a l’avenir qui lui appartient. Il lui faudra simplement se relever d’une nouvelle blessure (genou) qui va l’éloigner des terrains jusqu’à mi-janvier.
Anthony CACI (8 matches, 8 titularisations, 691 minutes, 1 but, 4 passes, 5,75)
Révélation de la saison écoulée, le défenseur multitâche de 22 ans n’est revenu en jeu qu’en octobre, après trois mois de blessure. Mais à partir de là, il est devenu incontournable dans le couloir gauche.
Avec un but et quatre passes en seulement huit matches, “Titi” est le défenseur le plus décisif. Un régal.
Lionel CAROLE (12 matches, 9 titularisations, 802 minutes, 4,22)
L’expérimenté latéral de 28 ans s’est égaré en chemin, son début de saison en pente douce (ou plutôt raide) lui faisant perdre sa place de titulaire au profit de Caci. Malgré un regain de forme en fin d’année, on ne le sent que moyennement impliqué dans le projet du Racing.
Abdallah NDOUR (4 matches, 4 titularisations, 352 minutes, 4,50)
Depuis le printemps 2017 et sa fracture tibia-péroné, le Sénégalais du couloir gauche court après le temps perdu. Cette saison, il a vécu quatre titularisations en L1, une autre en Coupe de la Ligue. S’il n’a jamais démérité, le garçon de 26 ans reste très fragile.
Ismaïl AANEBA (0 match)
Le jeune Franco-Marocain a disputé une mi-temps, la première de la saison contre le Maccabi Haïfa en tour préliminaire de la Ligue Europa (3-1), avant de disparaître de la circulation.
le bilan du Racing à mi-saison (épisode 1/3) 2019/2020
Les gardiens
Matz SELS (19 matches, 19 titularisations, 1 710 minutes. Note : 5,58)
En début de saison, quand l’équipe ne tournait pas encore rond, l’international belge était l’un des seuls à évoluer au niveau exigé, ce qui a permis au Racing de glaner ses premiers points et d’éviter les gadins.
À 27 ans, et pour sa deuxième saison en Ligue 1 avec le Racing, Sels est devenu incontournable. Il est d’ailleurs le seul Strasbourgeois à avoir disputé l’intégralité des 19 matches du cycle aller.
Que lui reprocher ? Peut-être une relance un poil lente sur les passes en retrait. Mais là, on chipote.
Bingourou KAMARA (aucun match)
Comme la saison passée, le numéro 2 n’a que la Coupe de la Ligue pour s’exprimer. Et pour son entrée en lice, le portier de 23 ans a été décisif et brillant, l’autre jour à Nantes (0-1). Puisse le parcours du Racing être aussi long et passionnant que l’hiver dernier.
Eiji KAWASHIMA (aucun match)
À 36 ans, l’international japonais est un sage, sorte de modèle de travail et de discrétion sachant qu’il n’a aucune chance de jouer, si ce n’est lors de l’ultime journée, comme la saison passée. Même s’il n’a pas de contrat pro, Louis Pelletier (19 ans) s’entraîne au quotidien avec le groupe et les trois autres gardiens sans jamais figurer sur une feuille de match.
Les défenseurs du Racing : Simakan a tout d’un grand
La onzième défense de Ligue 1 (24 buts encaissés) n’a pas toujours été irréprochable mais peut s’appuyer sur des garçons de qualité, à l’image de sa recrue estivale Alexander Djiku ou sa pépite Mohamed Simakan.
S’il n’y avait pas eu la vilaine sortie de route à Brest, début décembre, (5-0, 16e journée), la défense du Racing serait au niveau de celles de Montpellier, Lille, ou Marseille, soit dans le haut du tableau.
Avec 24 buts encaissés – contre 23 l’an dernier et 31 voilà deux ans à pareille époque –, Stefan Mitrovic et les siens restent toutefois dans les clous pour assurer un maintien paisible. Revue de détails.
Kenny LALA (17 matches, 14 titularisations, 1 323 minutes de jeu, 1 but. Note : 4,43*)
Porté disparu en début de saison, celui qui se voyait poursuivre l’aventure dans un club plus huppé a mis du temps à retrouver ses esprits et son allant. Le latéral droit (28 ans), qui compilait trois buts et six passes décisives l’an dernier au même moment, affiche un bilan famélique : un penalty et puis c’est tout.
Son retour au premier plan ces dernières semaines correspond-il à une envie de se relancer avec le Racing ou à une volonté d’attirer le regard d’autres clubs ? Réponse en janvier.
Lamine KONÉ (13 matches, 12 titularisations, 1 080 minutes, 5,08)
Le vice-capitaine a été embarqué dans quelques sales soirées (défaite à Dijon, raclée à Brest), et écarté des terrains en novembre – blessure, suspension, maladie – avant de revenir en force lors des trois derniers succès de l’année en championnat. L’Ivoirien reste un roc, en dépit d’une technique fruste.
Stefan MITROVIC (15 matches, 15 titularisations, 1 333 minutes, 4,53)
Le capitaine est lucide : « Je sais que je n’étais pas à mon niveau », disait-il après son trou noir à Brest (défaite 5-0) puis sa non-titularisation à Toulouse (succès 4-2). Mais en capitaine d’expérience, le Serbe sait se remettre en question. Il lui faudra retrouver tout son sang-froid et éviter des tacles de renégat, comme samedi dernier contre Saint-Étienne…
Alexander DJIKU (17 matches, 17 titularisations, 1 485 minutes, 1 passe, 5)
Le renfort arrivé cet été de Caen pour remplacer Pablo Martinez s’est imposé, sans faire de bruit, dans le onze strasbourgeois.
Qu’il joue dans l’axe, son poste de prédilection, ou alors en sentinelle devant la défense – à quatre reprises depuis la première victorieuse à Amiens (0-4) – le joueur de champ le plus utilisé par Thierry Laurey se montre efficace. Une bonne pioche.
Mohamed SIMAKAN (14 matches, 13 titularisations, 1 160 minutes, 5,54)
Il devait déjà éblouir la Ligue 1 l’an dernier. Mais le minot marseillais avait été stoppé par une vilaine blessure qui l’avait éloigné des terrains toute la saison.
Utilisé comme latéral droit en début d’exercice, “Momo” s’est installé dans l’axe avec aplomb. À 19 ans, la pépite du Racing liée au club jusqu’en 2023 a l’avenir qui lui appartient. Il lui faudra simplement se relever d’une nouvelle blessure (genou) qui va l’éloigner des terrains jusqu’à mi-janvier.
Anthony CACI (8 matches, 8 titularisations, 691 minutes, 1 but, 4 passes, 5,75)
Révélation de la saison écoulée, le défenseur multitâche de 22 ans n’est revenu en jeu qu’en octobre, après trois mois de blessure. Mais à partir de là, il est devenu incontournable dans le couloir gauche.
Avec un but et quatre passes en seulement huit matches, “Titi” est le défenseur le plus décisif. Un régal.
Lionel CAROLE (12 matches, 9 titularisations, 802 minutes, 4,22)
L’expérimenté latéral de 28 ans s’est égaré en chemin, son début de saison en pente douce (ou plutôt raide) lui faisant perdre sa place de titulaire au profit de Caci. Malgré un regain de forme en fin d’année, on ne le sent que moyennement impliqué dans le projet du Racing.
Abdallah NDOUR (4 matches, 4 titularisations, 352 minutes, 4,50)
Depuis le printemps 2017 et sa fracture tibia-péroné, le Sénégalais du couloir gauche court après le temps perdu. Cette saison, il a vécu quatre titularisations en L1, une autre en Coupe de la Ligue. S’il n’a jamais démérité, le garçon de 26 ans reste très fragile.
Ismaïl AANEBA (0 match)
Le jeune Franco-Marocain a disputé une mi-temps, la première de la saison contre le Maccabi Haïfa en tour préliminaire de la Ligue Europa (3-1), avant de disparaître de la circulation.
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
le bilan du Racing à mi-saison (épisode 2/3) Les milieux du Racing : Thomasson, le chaînon marquant
Avec sept buts et trois passes décisives toutes compétitions confondues, le meneur de jeu savoyard Adrien Thomasson est l’un des hommes forts de l’effectif strasbourgeois. Par ses incessants déplacements entre les lignes, il lézarde souvent les blocs adverses.
C’est le secteur de jeu le plus fourni, avec 11 des 28 pros – y compris Jonas Martin, transféré à Rennes après quatre journées – de l’équipe première. L’homogénéité de cet entrejeu étoffé permet à Thierry Laurey de varier les formules pour compenser blessures, suspensions ou baisses de forme. Décisif et régulier, Adrien Thomasson sort toutefois nettement du lot.
Jeanricner BELLEGARDE (16 matches, 11 titularisations, 989 minutes de jeu. Note : 4,36*)
Arrivé de Lens cet été pour 2 millions d’euros, “Jeanjean” a laissé entrevoir de belles promesses, au point d’être appelé en équipe de France espoirs à l’automne (3 sélections). Son indéniable pouvoir d’accélération peine cependant à être efficace. Stoppé par sa blessure au genou le 3 décembre à Brest, il reviendra après la trêve en quête de confirmation et de constance, lui que son coach n’a pour l’instant pas fixé à un poste.
Youssouf FOFANA (11 matches, 10 titularisations, 828 minutes, 1 but, 5,11)
Fauché après quelque 18 minutes de jeu lors de la 1re journée par un tacle non maîtrisé du Messin Thomas Delaine, il a mis deux mois à récupérer de son entorse de la cheville gauche et a effectué sa rentrée à Marseille le 20 octobre. Depuis, il n’a plus quitté le onze de départ, sauf contre Toulouse, et a lui aussi débuté chez les Bleuets le 19 novembre en Suisse. Buteur de l’inutile devant Lyon le 30 novembre (1-2), il jouit de la confiance de Thierry Laurey et possède une longueur d’avance sur ses concurrents récupérateurs ou relayeurs.
Ibrahima SISSOKO (16 matches, 12 titularisations, 1056 minutes, 4,31)
Bien moins influent que lors de sa première saison en Bleu (3 buts, 1 passe en 2018-2019), l’ex-Brestois, desservi par un déchet important, a chuté dans la hiérarchie. La blessure de Bellegarde lui a rouvert la porte et il a relevé la tête dans sa mission défensive, notamment à Bordeaux. Il lui reste à retrouver de l’allant et une aisance technique souvent en berne.
Dimitri LIÉNARD (16 matches, 11 titularisations, 1067 minutes, 2 buts, 3 passes, 5,42)
Après une saison « de merde » en 2018-2019 – c’est lui qui le dit –, le “paysan de Belfort”, comme il se nomme lui-même avec autodérision, a retrouvé son rendement. Ses stats en attestent, mais pas seulement. Toujours transcendé par la Meinau, il y a honoré 8 de ses 11 titularisations en L1. Thierry Laurey ménage souvent à l’extérieur son “grognard” qui, à bientôt 32 ans, demeure le garant de l’esprit club.
Sanjin PRCIC (3 matches, 1 titularisation, 78 minutes, 4)
Arrivé en prêt en janvier pour remplacer un Jonas Martin blessé, le Bosnien a été recruté en fin de mercato estival pour pallier le transfert de ce dernier à Rennes. À court de préparation, il n’a pas été aidé par la mauvaise passe de l’équipe, puis a été freiné par des douleurs dorsales et une entorse de la cheville droite. L’ex-Sochalien, relancé à Nantes le 18 décembre en Coupe de la Ligue où il est entré à la 68e , aura une revanche à prendre au cycle retour, d’abord sur lui-même.
Jérémy GRIMM (0 match)
En respect de la promesse que lui avait faite le président Marc Keller, le seul Alsacien de l’effectif a été prolongé d’un an malgré sa grave lésion à une cuisse fin novembre 2018. Il n’a cependant plus joué avec les pros depuis le 30 octobre 2018 (2-0 contre Lille en 16es de Coupe de la Ligue). Appelé trois fois dans le groupe (à Lille, Amiens et Nantes dans cette même Coupe de la Ligue), il n’est pas sorti du banc. À près de 33 ans, il ne fait plus partie des priorités et encadre surtout les jeunes de la réserve (9 matches, 1 but).
Benjamin CORGNET (5 matches, 3 titularisations, 252 minutes, 4)
Comme “Jérem” Grimm, le meneur de jeu n’apparaît plus en tête de gondole. Et comme l’Ostheimois, “Ben” Corgnet ne dit rien et bosse. Évidemment, quand on patiente près de trois mois entre deux titularisations, il n’est pas simple de montrer qu’on existe. Lui l’a néanmoins bien fait en fin d’année à Bordeaux, où son jeu en une touche a contribué à la préservation du succès 1-0, puis à Nantes en Coupe de la Ligue (1-0).
Adrien THOMASSON (17 matches, 16 titularisations, 1362 minutes, 6 buts, 1 passe, 5,63)
Il est LE chaînon marquant du Racing. Venu de Nantes en 2018, le Savoyard avait mis un peu de temps à trouver ses marques la saison passée. Ce qui ne l’avait pas empêché de marquer cinq fois, autant qu’avec les Canaris en 2017-2018, et d’offrir sept passes. Aujourd’hui, “Adri” Thomasson met, par l’intelligence de ses mouvements, de l’huile dans les rouages. Avec six buts (sept, Ligue Europa comprise), il a déjà battu son record. Indispensable !
Moataz ZEMZEMI (1 match, 23 minutes)
Deux ans après son arrivée, l’international olympique tunisien ne s’est toujours pas imposé. Son apparition de 23 minutes contre Rennes (0-2 le 25 août à la Meinau) est restée sans suite. Blessé à l’entraînement avec la réserve le 1er novembre, il a tout juste fini de soigner sa lésion au quadriceps gauche. Difficile de lui voir un avenir, au moins à court terme, à Strasbourg.
Adrien LEBEAU (1 match, 12 minutes)
Le jeune Lorrain (20 ans), passé pro pour un an au printemps, avait séduit lors des matches amicaux de l’été. Mais juste après son baptême en L1 (12 minutes face au Stade rennais), il s’est blessé au quadriceps droit en réserve le 11 septembre à Sarre-Union et a manqué deux mois. Entré à la 87e à Nantes en Coupe de la Ligue, il mérite d’être revu.
Jonas MARTIN (3 matches, 3 titularisations, 247 minutes, 1 but en Ligue Europa, 4,33)
Certains supporters n’ont pas digéré son départ à Rennes le 2 septembre, contre une indemnité de 4 millions, en contradiction, selon eux, avec ses déclarations d’amour au club bas-rhinois. Les plus radicaux le surnomment même désormais “Judas” Martin. C’est oublier un peu vite l’implication sans faille du vice-capitaine durant deux ans, malgré deux grosses blessures. Malheureusement pour lui, il collectionne aussi les pépins physiques en Bretagne. On ne peut que lui souhaiter un prompt rétablissement.
* La moyenne des notes attribuées dans nos colonnes depuis le début de saison à chaque joueur ayant disputé au moins une mi-temps
le bilan du Racing à mi-saison (épisode 2/3) Les milieux du Racing : Thomasson, le chaînon marquant
Avec sept buts et trois passes décisives toutes compétitions confondues, le meneur de jeu savoyard Adrien Thomasson est l’un des hommes forts de l’effectif strasbourgeois. Par ses incessants déplacements entre les lignes, il lézarde souvent les blocs adverses.
C’est le secteur de jeu le plus fourni, avec 11 des 28 pros – y compris Jonas Martin, transféré à Rennes après quatre journées – de l’équipe première. L’homogénéité de cet entrejeu étoffé permet à Thierry Laurey de varier les formules pour compenser blessures, suspensions ou baisses de forme. Décisif et régulier, Adrien Thomasson sort toutefois nettement du lot.
Jeanricner BELLEGARDE (16 matches, 11 titularisations, 989 minutes de jeu. Note : 4,36*)
Arrivé de Lens cet été pour 2 millions d’euros, “Jeanjean” a laissé entrevoir de belles promesses, au point d’être appelé en équipe de France espoirs à l’automne (3 sélections). Son indéniable pouvoir d’accélération peine cependant à être efficace. Stoppé par sa blessure au genou le 3 décembre à Brest, il reviendra après la trêve en quête de confirmation et de constance, lui que son coach n’a pour l’instant pas fixé à un poste.
Youssouf FOFANA (11 matches, 10 titularisations, 828 minutes, 1 but, 5,11)
Fauché après quelque 18 minutes de jeu lors de la 1re journée par un tacle non maîtrisé du Messin Thomas Delaine, il a mis deux mois à récupérer de son entorse de la cheville gauche et a effectué sa rentrée à Marseille le 20 octobre. Depuis, il n’a plus quitté le onze de départ, sauf contre Toulouse, et a lui aussi débuté chez les Bleuets le 19 novembre en Suisse. Buteur de l’inutile devant Lyon le 30 novembre (1-2), il jouit de la confiance de Thierry Laurey et possède une longueur d’avance sur ses concurrents récupérateurs ou relayeurs.
Ibrahima SISSOKO (16 matches, 12 titularisations, 1056 minutes, 4,31)
Bien moins influent que lors de sa première saison en Bleu (3 buts, 1 passe en 2018-2019), l’ex-Brestois, desservi par un déchet important, a chuté dans la hiérarchie. La blessure de Bellegarde lui a rouvert la porte et il a relevé la tête dans sa mission défensive, notamment à Bordeaux. Il lui reste à retrouver de l’allant et une aisance technique souvent en berne.
Dimitri LIÉNARD (16 matches, 11 titularisations, 1067 minutes, 2 buts, 3 passes, 5,42)
Après une saison « de merde » en 2018-2019 – c’est lui qui le dit –, le “paysan de Belfort”, comme il se nomme lui-même avec autodérision, a retrouvé son rendement. Ses stats en attestent, mais pas seulement. Toujours transcendé par la Meinau, il y a honoré 8 de ses 11 titularisations en L1. Thierry Laurey ménage souvent à l’extérieur son “grognard” qui, à bientôt 32 ans, demeure le garant de l’esprit club.
Sanjin PRCIC (3 matches, 1 titularisation, 78 minutes, 4)
Arrivé en prêt en janvier pour remplacer un Jonas Martin blessé, le Bosnien a été recruté en fin de mercato estival pour pallier le transfert de ce dernier à Rennes. À court de préparation, il n’a pas été aidé par la mauvaise passe de l’équipe, puis a été freiné par des douleurs dorsales et une entorse de la cheville droite. L’ex-Sochalien, relancé à Nantes le 18 décembre en Coupe de la Ligue où il est entré à la 68e , aura une revanche à prendre au cycle retour, d’abord sur lui-même.
Jérémy GRIMM (0 match)
En respect de la promesse que lui avait faite le président Marc Keller, le seul Alsacien de l’effectif a été prolongé d’un an malgré sa grave lésion à une cuisse fin novembre 2018. Il n’a cependant plus joué avec les pros depuis le 30 octobre 2018 (2-0 contre Lille en 16es de Coupe de la Ligue). Appelé trois fois dans le groupe (à Lille, Amiens et Nantes dans cette même Coupe de la Ligue), il n’est pas sorti du banc. À près de 33 ans, il ne fait plus partie des priorités et encadre surtout les jeunes de la réserve (9 matches, 1 but).
Benjamin CORGNET (5 matches, 3 titularisations, 252 minutes, 4)
Comme “Jérem” Grimm, le meneur de jeu n’apparaît plus en tête de gondole. Et comme l’Ostheimois, “Ben” Corgnet ne dit rien et bosse. Évidemment, quand on patiente près de trois mois entre deux titularisations, il n’est pas simple de montrer qu’on existe. Lui l’a néanmoins bien fait en fin d’année à Bordeaux, où son jeu en une touche a contribué à la préservation du succès 1-0, puis à Nantes en Coupe de la Ligue (1-0).
Adrien THOMASSON (17 matches, 16 titularisations, 1362 minutes, 6 buts, 1 passe, 5,63)
Il est LE chaînon marquant du Racing. Venu de Nantes en 2018, le Savoyard avait mis un peu de temps à trouver ses marques la saison passée. Ce qui ne l’avait pas empêché de marquer cinq fois, autant qu’avec les Canaris en 2017-2018, et d’offrir sept passes. Aujourd’hui, “Adri” Thomasson met, par l’intelligence de ses mouvements, de l’huile dans les rouages. Avec six buts (sept, Ligue Europa comprise), il a déjà battu son record. Indispensable !
Moataz ZEMZEMI (1 match, 23 minutes)
Deux ans après son arrivée, l’international olympique tunisien ne s’est toujours pas imposé. Son apparition de 23 minutes contre Rennes (0-2 le 25 août à la Meinau) est restée sans suite. Blessé à l’entraînement avec la réserve le 1er novembre, il a tout juste fini de soigner sa lésion au quadriceps gauche. Difficile de lui voir un avenir, au moins à court terme, à Strasbourg.
Adrien LEBEAU (1 match, 12 minutes)
Le jeune Lorrain (20 ans), passé pro pour un an au printemps, avait séduit lors des matches amicaux de l’été. Mais juste après son baptême en L1 (12 minutes face au Stade rennais), il s’est blessé au quadriceps droit en réserve le 11 septembre à Sarre-Union et a manqué deux mois. Entré à la 87e à Nantes en Coupe de la Ligue, il mérite d’être revu.
Jonas MARTIN (3 matches, 3 titularisations, 247 minutes, 1 but en Ligue Europa, 4,33)
Certains supporters n’ont pas digéré son départ à Rennes le 2 septembre, contre une indemnité de 4 millions, en contradiction, selon eux, avec ses déclarations d’amour au club bas-rhinois. Les plus radicaux le surnomment même désormais “Judas” Martin. C’est oublier un peu vite l’implication sans faille du vice-capitaine durant deux ans, malgré deux grosses blessures. Malheureusement pour lui, il collectionne aussi les pépins physiques en Bretagne. On ne peut que lui souhaiter un prompt rétablissement.
* La moyenne des notes attribuées dans nos colonnes depuis le début de saison à chaque joueur ayant disputé au moins une mi-temps
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
Le bilan du Racing à mi-saison (épisode 3/3, les attaquants)
Les attaquants du Racing : Ajorque, le réveil de la force
Longtemps muette, notamment à l’extérieur, l’attaque strasbourgeoise a mis du temps à faire preuve de réalisme face aux filets adverses. Symbole du retour aux affaires du Racing, une fois la campagne européenne digérée, Ludovic Ajorque a imprimé le rythme de la fin d’année.
Il aura fallu attendre la sixième journée – et la première victoire de la saison en championnat (2-1 contre Nantes à la Meinau, le 20 septembre) – pour que l’un des cinq attaquants du Racing trouve le chemin des filets. Le but était signé Ludovic Ajorque sur penalty en toute fin de match. Plus tardif que celui du grand Réunionnais, le réveil de Lebo Mothiba a participé au redressement de la situation de Racingmen mal embarqués à la 10e journée.
Ludovic AJORQUE (18 matches, 16 titularisations, 1371 minutes de jeu, 7 buts, 3 passes. Note : 5,56*)
Il a beau être le premier à ne pas vouloir le répéter, c’est devenu le gimmick de cette première partie de saison : quand Ludovic Ajorque marque, le Racing gagne. La maxime n’a été contredite qu’une fois au cours de l’été lors de la défaite à Haifa (2-1) au 2e tour retour de Ligue Europa mais son second but de la campagne européenne – il a inscrit le premier à l’aller à la Meinau (3-1) – avait permis d’assurer la qualification pour les barrages contre Francfort.
Par contre, il aura fallu patienter avant que la formule s’exporte sur les terrains de Ligue 1. Le tube aurait pu claquer une première fois dans l’enceinte médiatiquement surboostée du Parc le 14 septembre, mais à deux reprises Keylor Navas s’était interposé avec classe, prélude au show final signé Neymar dans les arrêts de jeu (1-0).
C’est donc le public de la Meinau qui a été le premier à entendre le refrain, moins d’une semaine plus tard contre Nantes grâce à un penalty à la 89e minute qui offrait au Racing son premier succès de la saison en Ligue 1 (2-1). La bande à Thierry Laurey a remporté sept matches de championnat depuis cette victoire si attendue et il n’y a que lors de celle décrochée contre Nice le 26 novembre que le grand Réunionnais n’a pas marqué (1-0, but de Thomasson).
Avec un but et deux passes (pour Mothiba), son match contre Nîmes (4-1) quinze jours plus tard est sans doute le plus abouti, mais son opportunisme à Bordeaux a été tout aussi précieux le 15 décembre pour offrir les trois points au Racing.
Son entente dans le jeu avec Adrien Thomasson est indéniable, même si ce dernier ne lui a délivré qu’une passe (contre Nîmes) quand Anthony Caci a vu deux de ses centres être exploités à merveille par la tête de “Ludo” (contre Toulouse le 7 décembre et contre Saint-Étienne le 21).
À 25 ans, Ludovic Ajorque a pris une envergure encore plus grande. Sous contrat jusqu’en 2022, le Racing ne le laissera pas filer sans le gros chèque qui avec.
Lebo a pu rallumer le groupe électrogène
Lebo MOTHIBA (17 matches, 11 titularisations, 941 minutes, 3 buts, 3 passes, 4)
Revenu émoussé de la Coupe d’Afrique des Nations, le Sud-Africain a peiné pour retrouver le niveau affiché à même époque la saison passée. L’international bafana bafana n’en a pas pour autant perdu son sourire ni son abnégation sur le terrain. Mais son style peu académique peut agacer quand la réussite n’est pas au bout des efforts déployés.
Ceux-ci ont été récompensés un soir d’allégresse contre les Crocos nîmois avec un doublé sur deux passes d’Ajorque. Le groupe électrogène rallumé (sa géniale célébration de but), Lebo Mothiba a ajouté un but (contre Toulouse le 7 décembre lors du succès 4-2) et deux passes à sa collection. Déjà au service pour Thomasson lors du succès contre Nice, il a en effet délivré une autre offrande à ce dernier contre Toulouse et offert à Anthony Caci, à Amiens, son premier but en Ligue 1 le 23 novembre.
Il a toutefois eu du mal à garder le même rythme en décembre, devant en plus céder sa place sur blessure à Nuno Da Costa à la mi-temps contre Saint-Étienne lors du dernier match de l’année, samedi dernier.
Nuno DA COSTA (14 matches, 4 titularisations, 528 minutes, 1 but, 4,20)
Le Cap-verdien a vu son temps de jeu fondre de plus de moitié par rapport à la première partie de la saison passée (1129 minutes contre 528). Forcément, ses statistiques en pâtissent avec un seul but inscrit en Ligue 1 et aucune passe délivrée (contre 4 buts et 3 passes en fin de cycle aller il y a un an).
Exception faite de son but à Nantes en 8e de finale de la coupe de la Ligue le 18 décembre (1-0), il n’a pas vraiment su saisir sa chance quand Thierry Laurey lui a donné plus de temps de jeu. Un mois de janvier chargé en cas de réussite dans les deux coupes pourrait lui offrir d’autres occasions de le faire. À moins qu’il profite du mercato pour tenter de se relancer ailleurs…
Ivann BOTELLA (0 match)
Pas épargné par les pépins physiques (infection intestinale en novembre, fracture du troisième métatarse du pied gauche en décembre), il devrait reprendre début février. Il a trouvé trois fois le chemin des filets avec la réserve.
* La moyenne des notes attribuées dans nos colonnes depuis le début de la saison à chaque joueur ayant disputé au moins une mi-temps
Kévin ZOHI (9 matches, 0 titularisation, 113 minutes)
Blessé contre Monaco début septembre, l’Ivoiro-Malien se contente d’apparitions en fin de matches en Ligue 1 depuis son retour mi-octobre, lui qui a inscrit cet été deux buts en Ligue Europa (contre Plovdiv et Francfort).
Auteur d’un doublé en National 3 lors de sa seule apparition avec la réserve, il est resté muet à Nantes en coupe de la Ligue alors qu’il a pu jouer l’intégralité du match.
Le bilan du Racing à mi-saison (épisode 3/3, les attaquants)
Les attaquants du Racing : Ajorque, le réveil de la force
Longtemps muette, notamment à l’extérieur, l’attaque strasbourgeoise a mis du temps à faire preuve de réalisme face aux filets adverses. Symbole du retour aux affaires du Racing, une fois la campagne européenne digérée, Ludovic Ajorque a imprimé le rythme de la fin d’année.
Il aura fallu attendre la sixième journée – et la première victoire de la saison en championnat (2-1 contre Nantes à la Meinau, le 20 septembre) – pour que l’un des cinq attaquants du Racing trouve le chemin des filets. Le but était signé Ludovic Ajorque sur penalty en toute fin de match. Plus tardif que celui du grand Réunionnais, le réveil de Lebo Mothiba a participé au redressement de la situation de Racingmen mal embarqués à la 10e journée.
Ludovic AJORQUE (18 matches, 16 titularisations, 1371 minutes de jeu, 7 buts, 3 passes. Note : 5,56*)
Il a beau être le premier à ne pas vouloir le répéter, c’est devenu le gimmick de cette première partie de saison : quand Ludovic Ajorque marque, le Racing gagne. La maxime n’a été contredite qu’une fois au cours de l’été lors de la défaite à Haifa (2-1) au 2e tour retour de Ligue Europa mais son second but de la campagne européenne – il a inscrit le premier à l’aller à la Meinau (3-1) – avait permis d’assurer la qualification pour les barrages contre Francfort.
Par contre, il aura fallu patienter avant que la formule s’exporte sur les terrains de Ligue 1. Le tube aurait pu claquer une première fois dans l’enceinte médiatiquement surboostée du Parc le 14 septembre, mais à deux reprises Keylor Navas s’était interposé avec classe, prélude au show final signé Neymar dans les arrêts de jeu (1-0).
C’est donc le public de la Meinau qui a été le premier à entendre le refrain, moins d’une semaine plus tard contre Nantes grâce à un penalty à la 89e minute qui offrait au Racing son premier succès de la saison en Ligue 1 (2-1). La bande à Thierry Laurey a remporté sept matches de championnat depuis cette victoire si attendue et il n’y a que lors de celle décrochée contre Nice le 26 novembre que le grand Réunionnais n’a pas marqué (1-0, but de Thomasson).
Avec un but et deux passes (pour Mothiba), son match contre Nîmes (4-1) quinze jours plus tard est sans doute le plus abouti, mais son opportunisme à Bordeaux a été tout aussi précieux le 15 décembre pour offrir les trois points au Racing.
Son entente dans le jeu avec Adrien Thomasson est indéniable, même si ce dernier ne lui a délivré qu’une passe (contre Nîmes) quand Anthony Caci a vu deux de ses centres être exploités à merveille par la tête de “Ludo” (contre Toulouse le 7 décembre et contre Saint-Étienne le 21).
À 25 ans, Ludovic Ajorque a pris une envergure encore plus grande. Sous contrat jusqu’en 2022, le Racing ne le laissera pas filer sans le gros chèque qui avec.
Lebo a pu rallumer le groupe électrogène
Lebo MOTHIBA (17 matches, 11 titularisations, 941 minutes, 3 buts, 3 passes, 4)
Revenu émoussé de la Coupe d’Afrique des Nations, le Sud-Africain a peiné pour retrouver le niveau affiché à même époque la saison passée. L’international bafana bafana n’en a pas pour autant perdu son sourire ni son abnégation sur le terrain. Mais son style peu académique peut agacer quand la réussite n’est pas au bout des efforts déployés.
Ceux-ci ont été récompensés un soir d’allégresse contre les Crocos nîmois avec un doublé sur deux passes d’Ajorque. Le groupe électrogène rallumé (sa géniale célébration de but), Lebo Mothiba a ajouté un but (contre Toulouse le 7 décembre lors du succès 4-2) et deux passes à sa collection. Déjà au service pour Thomasson lors du succès contre Nice, il a en effet délivré une autre offrande à ce dernier contre Toulouse et offert à Anthony Caci, à Amiens, son premier but en Ligue 1 le 23 novembre.
Il a toutefois eu du mal à garder le même rythme en décembre, devant en plus céder sa place sur blessure à Nuno Da Costa à la mi-temps contre Saint-Étienne lors du dernier match de l’année, samedi dernier.
Nuno DA COSTA (14 matches, 4 titularisations, 528 minutes, 1 but, 4,20)
Le Cap-verdien a vu son temps de jeu fondre de plus de moitié par rapport à la première partie de la saison passée (1129 minutes contre 528). Forcément, ses statistiques en pâtissent avec un seul but inscrit en Ligue 1 et aucune passe délivrée (contre 4 buts et 3 passes en fin de cycle aller il y a un an).
Exception faite de son but à Nantes en 8e de finale de la coupe de la Ligue le 18 décembre (1-0), il n’a pas vraiment su saisir sa chance quand Thierry Laurey lui a donné plus de temps de jeu. Un mois de janvier chargé en cas de réussite dans les deux coupes pourrait lui offrir d’autres occasions de le faire. À moins qu’il profite du mercato pour tenter de se relancer ailleurs…
Ivann BOTELLA (0 match)
Pas épargné par les pépins physiques (infection intestinale en novembre, fracture du troisième métatarse du pied gauche en décembre), il devrait reprendre début février. Il a trouvé trois fois le chemin des filets avec la réserve.
* La moyenne des notes attribuées dans nos colonnes depuis le début de la saison à chaque joueur ayant disputé au moins une mi-temps
Kévin ZOHI (9 matches, 0 titularisation, 113 minutes)
Blessé contre Monaco début septembre, l’Ivoiro-Malien se contente d’apparitions en fin de matches en Ligue 1 depuis son retour mi-octobre, lui qui a inscrit cet été deux buts en Ligue Europa (contre Plovdiv et Francfort).
Auteur d’un doublé en National 3 lors de sa seule apparition avec la réserve, il est resté muet à Nantes en coupe de la Ligue alors qu’il a pu jouer l’intégralité du match.
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Re: Le bilan du Racing
Le meilleur classement de première division depuis 20 ans
La saison du Racing s'est donc arrêtée brutalement et son classement a donc été officialisé ce vendredi. Les hommes de Thierry Laurey terminent à la 10ème place, le meilleur classement depuis la saison 1999/2000 :
La saison du Racing s'est donc arrêtée brutalement et son classement a donc été officialisé ce vendredi. Les hommes de Thierry Laurey terminent à la 10ème place, le meilleur classement depuis la saison 1999/2000 :
- Classement 2019/2020 : 10ème
- Classement 2018/2019 : 11ème
- Classement 2017/2018 : 15ème
- Classement 2007/2008 : 19ème
- Classement 2005/2006 : 19ème
- Classement 2004/2005 : 11ème
- Classement 2003/2004 : 13ème
- Classement 2002/2003 : 13ème
- Classement 2000/2001 : 18ème
- Classement 1999/2000 : 9ème
- Directracing
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
Le bilan du mercato strasbourgeois Un 13 porte-bonheur pour le Racing?
Mal en point(s) en Ligue 1 (18e avec cinq revers en six journées), le Racing n’a vendu personne, mais a dépensé 13 millions d’euros sur le marché estival des transferts, dont dix pour l’achat record de l’attaquant de Metz Habib Diallo, recruté lundi pour cinq ans.
Ce mercato estival 2020 à rallonge s’est enfin achevé ce 5 octobre, au cœur de l’automne. Interrompu un mois au beau milieu de l’été, il s’est étiré plus… d’un mois au-delà de la date butoir habituellement fixée dans les tout premiers jours de septembre, déstabilisant clubs, joueurs et entraîneurs, perturbés sur les plans sportif et financier, sans ordre de préférence.
La fin de la “récré” a donc été sifflée lundi à minuit pour un football français dont l’emballement du dernier jour ne traduit pas vraiment les difficultés pécuniaires supposées, celles nées de la crise sanitaire inédite apparue à la fin du premier trimestre 2020.
Simakan : négociations serrées avec le Milan AC
Le Racing n’a pas échappé à cette frénésie consumériste. Son président, Marc Keller, est allé au-delà de ce qu’il comptait investir et a cassé sa tirelire, tout en refusant de céder sa pépite Mohamed Simakan en-deçà du prix plancher qu’il avait fait passer aux représentants du défenseur axial et, par ricochet, aux clubs intéressés.
Sur le cas Simakan, un proche du dossier avait livré cette analyse prémonitoire dans notre édition du 23 septembre : « Strasbourg n’est pas contre un départ, mais pas au dernier moment, ni à n’importe quel prix […]. »
Douze jours plus tard, Marc Keller a scrupuleusement fait respecter ces deux conditions lors de négociations serrées avec un Milan AC qui n’est passé à l’offensive que lundi.
Malgré une offre lombarde finale proche des 20 millions d’euros qu’il escomptait (16,5 en fait, dont 1,5 de bonus), le président strasbourgeois a jugé le timing inadapté et décidé de conserver son défenseur international U20.
Conséquence de ce faux départ: le bilan des ventes du Racing cet été n’exige pas d’être un génie des mathématiques. Il s’élève à… zéro euro. Benjamin Corgnet, Jérémy Grimm, Abdallah Ndour et Ivann Botella sont tous partis libres. Moataz Zemzemi (Avranches, National) et Duplexe Tchamba (Stromsgodset, Norvège) ont été prêtés gratuitement.
L’économie réalisée sur Aholou réinjectée
Dans le sens des arrivées, donc des dépenses, le club alsacien était resté très raisonnable avant de céder lundi à la tentation Habib Diallo. Mehdi Chahiri avait été acheté dès janvier pour 1 million (+ 500000 € de bonus) au Red Star où il avait fini la saison 2019-2020 en prêt. Mahamé Siby était en fin de contrat à Valenciennes.
Le Racing n’avait en réalité honoré que l’option obligatoire de 2 millions qui assortissait le prêt de Majeed Waris, venu de Porto en janvier et transféré définitivement en Alsace le 1er juillet.
Puis il n’a déboursé qu’un million pour le prêt payant de Jean-Eudes Aholou par Monaco en début de semaine passée. Sur ce poste prioritaire de milieu défensif, il avait pourtant réservé une enveloppe de 5 à 6 millions.
Mais lundi, Marc Keller a dégainé le carnet de chèques pour s’offrir l’achat le plus cher de l’histoire du Racing: l’attaquant international sénégalais de Metz dont il a racheté les deux années en Lorraine pour 10 millions et quelques menus bonus. Il a ainsi multiplié la note estivale par plus de quatre.
n budget 2020-2021 sans vente de joueurs
Malgré le manque à gagner lié à l’arrêt de la saison 2019-2020 mi-mars, qu’il avait lui-même évalué à 10 millions le 2 mai dans nos colonnes, et les 4,5 millions hors taxe investis dans les deux nouveaux terrains d’entraînement, certes amortis par la cession record de Youssouf Fofana à l’AS Monaco en janvier (15 millions), le patron du Racing a franchi le pas.
En réinjectant l’épargne réalisée grâce au prêt d’Aholou, le delta avec les desideratas messins n’était plus si grand. Et pour répondre à l’urgence sportive du moment, l’ancien international a fait le choix de puiser dans les réserves.
À la fin de l’exercice 2018-2019 (*) , le club bas-rhinois disposait, après seulement deux saisons en Ligue 1, de 13 millions de fonds propres. 13 millions, c’est précisément la somme sortie de son coffre-fort durant la période de mutations 2020. Un risque en ces temps incertains ? Pas vraiment, car le budget 2020-2021 remis à la DNCG n’intègre pas de vente de joueurs.
(*) Le bilan 2019-2020 des clubs sera publié au printemps 2021.
Le bilan du mercato strasbourgeois Un 13 porte-bonheur pour le Racing?
Mal en point(s) en Ligue 1 (18e avec cinq revers en six journées), le Racing n’a vendu personne, mais a dépensé 13 millions d’euros sur le marché estival des transferts, dont dix pour l’achat record de l’attaquant de Metz Habib Diallo, recruté lundi pour cinq ans.
Ce mercato estival 2020 à rallonge s’est enfin achevé ce 5 octobre, au cœur de l’automne. Interrompu un mois au beau milieu de l’été, il s’est étiré plus… d’un mois au-delà de la date butoir habituellement fixée dans les tout premiers jours de septembre, déstabilisant clubs, joueurs et entraîneurs, perturbés sur les plans sportif et financier, sans ordre de préférence.
La fin de la “récré” a donc été sifflée lundi à minuit pour un football français dont l’emballement du dernier jour ne traduit pas vraiment les difficultés pécuniaires supposées, celles nées de la crise sanitaire inédite apparue à la fin du premier trimestre 2020.
Simakan : négociations serrées avec le Milan AC
Le Racing n’a pas échappé à cette frénésie consumériste. Son président, Marc Keller, est allé au-delà de ce qu’il comptait investir et a cassé sa tirelire, tout en refusant de céder sa pépite Mohamed Simakan en-deçà du prix plancher qu’il avait fait passer aux représentants du défenseur axial et, par ricochet, aux clubs intéressés.
Sur le cas Simakan, un proche du dossier avait livré cette analyse prémonitoire dans notre édition du 23 septembre : « Strasbourg n’est pas contre un départ, mais pas au dernier moment, ni à n’importe quel prix […]. »
Douze jours plus tard, Marc Keller a scrupuleusement fait respecter ces deux conditions lors de négociations serrées avec un Milan AC qui n’est passé à l’offensive que lundi.
Malgré une offre lombarde finale proche des 20 millions d’euros qu’il escomptait (16,5 en fait, dont 1,5 de bonus), le président strasbourgeois a jugé le timing inadapté et décidé de conserver son défenseur international U20.
Conséquence de ce faux départ: le bilan des ventes du Racing cet été n’exige pas d’être un génie des mathématiques. Il s’élève à… zéro euro. Benjamin Corgnet, Jérémy Grimm, Abdallah Ndour et Ivann Botella sont tous partis libres. Moataz Zemzemi (Avranches, National) et Duplexe Tchamba (Stromsgodset, Norvège) ont été prêtés gratuitement.
L’économie réalisée sur Aholou réinjectée
Dans le sens des arrivées, donc des dépenses, le club alsacien était resté très raisonnable avant de céder lundi à la tentation Habib Diallo. Mehdi Chahiri avait été acheté dès janvier pour 1 million (+ 500000 € de bonus) au Red Star où il avait fini la saison 2019-2020 en prêt. Mahamé Siby était en fin de contrat à Valenciennes.
Le Racing n’avait en réalité honoré que l’option obligatoire de 2 millions qui assortissait le prêt de Majeed Waris, venu de Porto en janvier et transféré définitivement en Alsace le 1er juillet.
Puis il n’a déboursé qu’un million pour le prêt payant de Jean-Eudes Aholou par Monaco en début de semaine passée. Sur ce poste prioritaire de milieu défensif, il avait pourtant réservé une enveloppe de 5 à 6 millions.
Mais lundi, Marc Keller a dégainé le carnet de chèques pour s’offrir l’achat le plus cher de l’histoire du Racing: l’attaquant international sénégalais de Metz dont il a racheté les deux années en Lorraine pour 10 millions et quelques menus bonus. Il a ainsi multiplié la note estivale par plus de quatre.
n budget 2020-2021 sans vente de joueurs
Malgré le manque à gagner lié à l’arrêt de la saison 2019-2020 mi-mars, qu’il avait lui-même évalué à 10 millions le 2 mai dans nos colonnes, et les 4,5 millions hors taxe investis dans les deux nouveaux terrains d’entraînement, certes amortis par la cession record de Youssouf Fofana à l’AS Monaco en janvier (15 millions), le patron du Racing a franchi le pas.
En réinjectant l’épargne réalisée grâce au prêt d’Aholou, le delta avec les desideratas messins n’était plus si grand. Et pour répondre à l’urgence sportive du moment, l’ancien international a fait le choix de puiser dans les réserves.
À la fin de l’exercice 2018-2019 (*) , le club bas-rhinois disposait, après seulement deux saisons en Ligue 1, de 13 millions de fonds propres. 13 millions, c’est précisément la somme sortie de son coffre-fort durant la période de mutations 2020. Un risque en ces temps incertains ? Pas vraiment, car le budget 2020-2021 remis à la DNCG n’intègre pas de vente de joueurs.
(*) Le bilan 2019-2020 des clubs sera publié au printemps 2021.
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
Le bilan 2020 du Racing: vivement 2021, vraiment
Plutôt bien engagée jusqu’à la crise du coronavirus, l’année 2020 du Racing a progressivement ripé vers les zones sombres de la Ligue 1. Retour sur douze mois de haut en bas, vus par l’entraîneur Thierry Laurey.
À un moment donné, quelque chose a dérapé. Le genre de glissades incontrôlées qui, malgré le coup de volant et le pied qui pompe sur la pédale de frein, vous conduisent tout droit dans le fossé.
C’est ce mouvement lent mais inéluctable durant lequel le temps semble suspendu qu’a vécu le Racing en 2020.
Acte I : « L’arrêt de la saison m’a perturbé »
Ainsi, à la mi-février, tout allait encore magnifiquement bien. Au soir de la 25e journée, où le Racing était allé bousculer Lyon au Parc-OL (1-1), les Bleus avaient 37 points au compteur, occupaient le septième rang et lorgnaient sans le claironner sur tous les toits les places européennes.
À cette époque lointaine, Thierry Laurey était d’humeur jouasse, le nouveau venu Majeed Waris faisait des étincelles et les adeptes de la Porte Ouverte Chrétienne convergeaient de toute la France vers Mulhouse pour un grand rassemblement de prières.
Et puis soudain, tout s’est emballé. La “grippette” qui sévissait dans la lointaine Chine s’est transformée en Covid-19 et s’est mise à affoler l’Europe en général et l’Alsace en particulier.
Le Racing, qui s’apprêtait encore à disputer son “match de l’année” contre le PSG dans une Meinau à guichets fermés, histoire de se racheter de son faux pas à Montpellier (3-0, 27e journée) fin février, ne savait pas encore que sa saison était déjà terminée, le couperet tombant mi-mars avec la mise sous cloche du pays.
« Au-delà des contraintes liées au confinement, aux tests à répétition et au Covid, on n’a pas eu une vision claire de ce qui pouvait se passer, dit l’entraîneur strasbourgeois. L’arrêt de la saison m’a perturbé. Je l’avais dit à l’époque et je le pense toujours. On aurait pu aller au bout, comme d’autres championnats l’ont fait… »
Au lieu de cela, la Ligue 1 se fige au soir de la 28e journée, que le Racing n’a donc pas disputée. Au quotient, le club se classe finalement dixième de cet exercice 2019/2020 à nul autre pareil, soit quand même le meilleur rang occupé par le technicien aubois depuis qu’il a ramené le club en élite deux ans plus tôt.
Acte II : « L’épisode de Covid n’est pas tombé au meilleur moment »
Durant deux mois, les joueurs sont mis au repos forcé et s’occupent comme ils le peuvent chez eux. En mai, le club décide de les rappeler pour deux semaines d’entraînement sans compétition, en respectant les règles de distanciation physique et le lourd protocole sanitaire.
« On a cherché à choisir la moins mauvaise solution, en reprenant quand les autres avaient stoppé leur activité (avec Rennes, le Racing avait été le seul club de Ligue 1 à retourner à l’entraînement) , rappelle le coach. Cela devait nous permettre de bien lancer la préparation pour la nouvelle saison. »
Avec un effectif quasiment inchangé – seuls Ndour, Grimm et Corgnet, soit les trois joueurs en fin de contrat, sont partis alors que Chahiri (Red Star) et Siby (Valenciennes) sont arrivés –, les Racingmen se remettent au travail. Fin juin, soit quatre mois après leur dernier match à Montpellier, ils retrouvent les terrains d’entraînement.
Le premier accroc, et pas des moindres, se produit mi-juillet. À l’entraînement, Matz Sels est victime d’une rupture du tendon d’Achille. Le gardien titulaire ne reviendra pas avant six mois, soit en janvier…
Mais le pire est encore à venir. Lors de leur stage à Évian, fin juillet, dix joueurs contractent le Covid lors d’une soirée qui s’est prolongée dans un bar de Genève. Au moment où l’équipe est censée monter en puissance, elle est à l’arrêt…
« On a eu cet épisode de Covid qui n’est pas tombé au meilleur moment, reconnaît Laurey. On n’a pas pu remettre nos premiers matches, comme d’autres ont pu le faire par la suite. C’était la mauvaise période. Du coup, on a joué des rencontres dans la difficulté et ça nous a plombés le début de championnat. »
Acte III : « On n’a pas été au niveau où l’on espérait être »
Les défaites à Lorient, contre Nice et à Saint-Etienne lancent très mal la saison. Et le succès arraché contre Dijon (1-0), le seul à ce jour à la Meinau, ne permet pas de prendre confiance. Le Racing s’enfonce durablement au classement, évitant la lanterne rouge au soir de la 12e journée seulement grâce à un goal-average favorable sur Dijon.
« On n’a pas été au niveau où l’on espérait être sur le premier quart du championnat, ce qui représente quand même pas mal de matches, indique Laurey. Mais on est parvenu à revenir tout doucement, avec une série intéressante. »
À la faveur de quatre matches sans défaite, dont deux succès à l’extérieur, les Bleus se donnent de l’air. Avant de connaître une soudaine rechute sur la fin contre Bordeaux et à Paris.
« L’année 2020, personnellement, j’ai envie qu’elle s’arrête, dit Laurey, qui a également été rattrapé par le Covid en octobre. J’ai eu suffisamment de problèmes à titre personnel. Au niveau sportif, c’était assez pénible à vivre. Il nous manque beaucoup de choses : le public, les émotions, l’enthousiasme. En y ajoutant encore l’histoire de Médiapro (la Ligue vient de récupérer la quasi-totalité de ses droits TV vendus au diffuseur sino-espagnol qui était un mauvais payeur) , on peut dire que c’est une année de merde… »
Acte IV : après « l’année de merde », et maintenant ?
Pour autant, Laurey (56 ans) n’abdique pas. « On s’est mis dans la panade tout seul. On doit s’en sortir aujourd’hui. Notre chance, c’est de ne pas se retrouver isolé dans les dernières places, parce que ce championnat est complètement atypique ».
Comme son entraîneur, Ludovic Ajorque a aussi hâte de passer à autre chose. « C’est une année à oublier, dit le buteur réunionnais. Jouer au football sans public, c’est nul. J’espère que 2021 sera nettement mieux ! »
Maintenant que le Racing a glissé dans le fossé, il va falloir en ressortir. C’est tout le mal qu’on lui souhaite pour la nouvelle année.
Le bilan 2020 du Racing: vivement 2021, vraiment
Plutôt bien engagée jusqu’à la crise du coronavirus, l’année 2020 du Racing a progressivement ripé vers les zones sombres de la Ligue 1. Retour sur douze mois de haut en bas, vus par l’entraîneur Thierry Laurey.
À un moment donné, quelque chose a dérapé. Le genre de glissades incontrôlées qui, malgré le coup de volant et le pied qui pompe sur la pédale de frein, vous conduisent tout droit dans le fossé.
C’est ce mouvement lent mais inéluctable durant lequel le temps semble suspendu qu’a vécu le Racing en 2020.
Acte I : « L’arrêt de la saison m’a perturbé »
Ainsi, à la mi-février, tout allait encore magnifiquement bien. Au soir de la 25e journée, où le Racing était allé bousculer Lyon au Parc-OL (1-1), les Bleus avaient 37 points au compteur, occupaient le septième rang et lorgnaient sans le claironner sur tous les toits les places européennes.
À cette époque lointaine, Thierry Laurey était d’humeur jouasse, le nouveau venu Majeed Waris faisait des étincelles et les adeptes de la Porte Ouverte Chrétienne convergeaient de toute la France vers Mulhouse pour un grand rassemblement de prières.
Et puis soudain, tout s’est emballé. La “grippette” qui sévissait dans la lointaine Chine s’est transformée en Covid-19 et s’est mise à affoler l’Europe en général et l’Alsace en particulier.
Le Racing, qui s’apprêtait encore à disputer son “match de l’année” contre le PSG dans une Meinau à guichets fermés, histoire de se racheter de son faux pas à Montpellier (3-0, 27e journée) fin février, ne savait pas encore que sa saison était déjà terminée, le couperet tombant mi-mars avec la mise sous cloche du pays.
« Au-delà des contraintes liées au confinement, aux tests à répétition et au Covid, on n’a pas eu une vision claire de ce qui pouvait se passer, dit l’entraîneur strasbourgeois. L’arrêt de la saison m’a perturbé. Je l’avais dit à l’époque et je le pense toujours. On aurait pu aller au bout, comme d’autres championnats l’ont fait… »
Au lieu de cela, la Ligue 1 se fige au soir de la 28e journée, que le Racing n’a donc pas disputée. Au quotient, le club se classe finalement dixième de cet exercice 2019/2020 à nul autre pareil, soit quand même le meilleur rang occupé par le technicien aubois depuis qu’il a ramené le club en élite deux ans plus tôt.
Acte II : « L’épisode de Covid n’est pas tombé au meilleur moment »
Durant deux mois, les joueurs sont mis au repos forcé et s’occupent comme ils le peuvent chez eux. En mai, le club décide de les rappeler pour deux semaines d’entraînement sans compétition, en respectant les règles de distanciation physique et le lourd protocole sanitaire.
« On a cherché à choisir la moins mauvaise solution, en reprenant quand les autres avaient stoppé leur activité (avec Rennes, le Racing avait été le seul club de Ligue 1 à retourner à l’entraînement) , rappelle le coach. Cela devait nous permettre de bien lancer la préparation pour la nouvelle saison. »
Avec un effectif quasiment inchangé – seuls Ndour, Grimm et Corgnet, soit les trois joueurs en fin de contrat, sont partis alors que Chahiri (Red Star) et Siby (Valenciennes) sont arrivés –, les Racingmen se remettent au travail. Fin juin, soit quatre mois après leur dernier match à Montpellier, ils retrouvent les terrains d’entraînement.
Le premier accroc, et pas des moindres, se produit mi-juillet. À l’entraînement, Matz Sels est victime d’une rupture du tendon d’Achille. Le gardien titulaire ne reviendra pas avant six mois, soit en janvier…
Mais le pire est encore à venir. Lors de leur stage à Évian, fin juillet, dix joueurs contractent le Covid lors d’une soirée qui s’est prolongée dans un bar de Genève. Au moment où l’équipe est censée monter en puissance, elle est à l’arrêt…
« On a eu cet épisode de Covid qui n’est pas tombé au meilleur moment, reconnaît Laurey. On n’a pas pu remettre nos premiers matches, comme d’autres ont pu le faire par la suite. C’était la mauvaise période. Du coup, on a joué des rencontres dans la difficulté et ça nous a plombés le début de championnat. »
Acte III : « On n’a pas été au niveau où l’on espérait être »
Les défaites à Lorient, contre Nice et à Saint-Etienne lancent très mal la saison. Et le succès arraché contre Dijon (1-0), le seul à ce jour à la Meinau, ne permet pas de prendre confiance. Le Racing s’enfonce durablement au classement, évitant la lanterne rouge au soir de la 12e journée seulement grâce à un goal-average favorable sur Dijon.
« On n’a pas été au niveau où l’on espérait être sur le premier quart du championnat, ce qui représente quand même pas mal de matches, indique Laurey. Mais on est parvenu à revenir tout doucement, avec une série intéressante. »
À la faveur de quatre matches sans défaite, dont deux succès à l’extérieur, les Bleus se donnent de l’air. Avant de connaître une soudaine rechute sur la fin contre Bordeaux et à Paris.
« L’année 2020, personnellement, j’ai envie qu’elle s’arrête, dit Laurey, qui a également été rattrapé par le Covid en octobre. J’ai eu suffisamment de problèmes à titre personnel. Au niveau sportif, c’était assez pénible à vivre. Il nous manque beaucoup de choses : le public, les émotions, l’enthousiasme. En y ajoutant encore l’histoire de Médiapro (la Ligue vient de récupérer la quasi-totalité de ses droits TV vendus au diffuseur sino-espagnol qui était un mauvais payeur) , on peut dire que c’est une année de merde… »
Acte IV : après « l’année de merde », et maintenant ?
Pour autant, Laurey (56 ans) n’abdique pas. « On s’est mis dans la panade tout seul. On doit s’en sortir aujourd’hui. Notre chance, c’est de ne pas se retrouver isolé dans les dernières places, parce que ce championnat est complètement atypique ».
Comme son entraîneur, Ludovic Ajorque a aussi hâte de passer à autre chose. « C’est une année à oublier, dit le buteur réunionnais. Jouer au football sans public, c’est nul. J’espère que 2021 sera nettement mieux ! »
Maintenant que le Racing a glissé dans le fossé, il va falloir en ressortir. C’est tout le mal qu’on lui souhaite pour la nouvelle année.
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
Le bilan du Racing à mi-saison (les gardiens) : un “Kawa” très fort
N°3 depuis son arrivée en 2018, l’international japonais Eiji Kawashima a profité des circonstances pour se hisser au rang de n°1 intérimaire dans la cage strasbourgeoise. Il n’est pas pour rien dans l’embellie récente des résultats du Racing.
❏ Eiji KAWASHIMA (11 matches, 11 titularisations, 990 minutes, 5,45). Thierry Laurey a loué samedi à Lens le travail de son trio de gardiens, « trois gros bosseurs ». Ce faisant, il a aussi rendu hommage à son vétéran japonais, 38 ans en mars prochain et propulsé sur le devant de la scène en l’absence du titulaire Matz Sels (rupture du tendon d’Achille mi-juillet) après deux saisons dans l’ombre avec un seul match officiel disputé.
Les parades déterminantes du Samouraï Blue contre Metz, à Angers, devant Nîmes et à Lens l’autoriseraient à revendiquer une partie des dix points glanés sur ces quatre matches. Mais ce n’est pas le genre de la modeste maison nippone. « Il n’a eu qu’un arrêt à faire et l’a fait. Face à Nîmes, aussi. C’est ça, les grands gardiens », l’a en revanche encensé son coach au stade Bollaert. « Un mec qui a 38 ans, plus de 80 sélections (91) et a fait des Coupes du monde (3) n’est pas un perdreau de l’année. En plus, c’est un mec adorable. Mais c’est surtout un bosseur de fou. »
En fin de contrat en juin, il devrait regagner le banc lorsque Matz Sels sera de nouveau pleinement opérationnel.
❏ Bingourou KAMARA (8 matches, 8 titularisations, 720 minutes, 5,13). Après la blessure de Sels, “Bing” a logiquement été appelé. Insuffisamment remis du coronavirus, il a cédé sa place à Kawashima lors des deux premières journées. Relancé à Saint-Étienne le 12 septembre, il a enchaîné huit titularisations. Malgré quelques jolis arrêts réflexes, il a fini par payer à la fois la perméabilité de son équipe et certaines maladresses individuelles, comme sur le but du Lyonnais Tino Kadewere.
Stoppé début décembre par une inflammation du genou, il vient de reprendre l’entraînement et va s’efforcer de se remettre en selle. Pas simple.
❏ Matz SELS. Son retour dans le collectif ne devrait plus tarder. De là à le revoir très vite dans le onze de départ après une aussi grave blessure, c’est une autre histoire.
❏ Alexandre PIERRE. Arrivé l’été dernier en provenance d’Angers, le gardien de la réserve a lui aussi bénéficié des pépins de ses aînés pour apparaître à sept reprises sur une feuille de match de Ligue 1 et s’entraîner souvent avec les pros.
Le bilan du Racing à mi-saison (les gardiens) : un “Kawa” très fort
N°3 depuis son arrivée en 2018, l’international japonais Eiji Kawashima a profité des circonstances pour se hisser au rang de n°1 intérimaire dans la cage strasbourgeoise. Il n’est pas pour rien dans l’embellie récente des résultats du Racing.
❏ Eiji KAWASHIMA (11 matches, 11 titularisations, 990 minutes, 5,45). Thierry Laurey a loué samedi à Lens le travail de son trio de gardiens, « trois gros bosseurs ». Ce faisant, il a aussi rendu hommage à son vétéran japonais, 38 ans en mars prochain et propulsé sur le devant de la scène en l’absence du titulaire Matz Sels (rupture du tendon d’Achille mi-juillet) après deux saisons dans l’ombre avec un seul match officiel disputé.
Les parades déterminantes du Samouraï Blue contre Metz, à Angers, devant Nîmes et à Lens l’autoriseraient à revendiquer une partie des dix points glanés sur ces quatre matches. Mais ce n’est pas le genre de la modeste maison nippone. « Il n’a eu qu’un arrêt à faire et l’a fait. Face à Nîmes, aussi. C’est ça, les grands gardiens », l’a en revanche encensé son coach au stade Bollaert. « Un mec qui a 38 ans, plus de 80 sélections (91) et a fait des Coupes du monde (3) n’est pas un perdreau de l’année. En plus, c’est un mec adorable. Mais c’est surtout un bosseur de fou. »
En fin de contrat en juin, il devrait regagner le banc lorsque Matz Sels sera de nouveau pleinement opérationnel.
❏ Bingourou KAMARA (8 matches, 8 titularisations, 720 minutes, 5,13). Après la blessure de Sels, “Bing” a logiquement été appelé. Insuffisamment remis du coronavirus, il a cédé sa place à Kawashima lors des deux premières journées. Relancé à Saint-Étienne le 12 septembre, il a enchaîné huit titularisations. Malgré quelques jolis arrêts réflexes, il a fini par payer à la fois la perméabilité de son équipe et certaines maladresses individuelles, comme sur le but du Lyonnais Tino Kadewere.
Stoppé début décembre par une inflammation du genou, il vient de reprendre l’entraînement et va s’efforcer de se remettre en selle. Pas simple.
❏ Matz SELS. Son retour dans le collectif ne devrait plus tarder. De là à le revoir très vite dans le onze de départ après une aussi grave blessure, c’est une autre histoire.
❏ Alexandre PIERRE. Arrivé l’été dernier en provenance d’Angers, le gardien de la réserve a lui aussi bénéficié des pépins de ses aînés pour apparaître à sept reprises sur une feuille de match de Ligue 1 et s’entraîner souvent avec les pros.
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
Le bilan du Racing à mi-saison (la défense) : Simakan-Djiku, axe du renouveau
Avec 32 buts encaissés en 19 journées, le Racing ne possède que la 16e défense de Ligue 1 à mi-parcours. Mais il a su garder sa cage inviolée lors de ses deux dernières rencontres et retrouver une certaine assise. Sa charnière centrale stabilisée est un rouage essentiel de son redressement.
Quatre victoires et autant de “clean-sheets” sur les huit dernières rencontres, une moyenne de buts encaissés à peine supérieure à un par match sur la période (9 en tout), après avoir culminé à plus de deux (2,09) lors des onze premières journées (23 buts concédés) : la défense gruyère du Racing a en partie colmaté ses trous depuis son nul contre Rennes le 27 novembre à la Meinau à dix contre onze durant plus d’une mi-temps (1-1).
❏ Kenny LALA (19 matches, 19 titularisations, 1 657 minutes de jeu, 3 buts, tous sur penalty, 2 passes décisives, 1 carton jaune. Note moyenne : 4,63 *). Treize buts, dont neuf penalties, quinze passes : le latéral droit est le défenseur de Ligue 1 le plus décisif – à 28 reprises – depuis 2017-2018. Il domine les deux classements.
Mais il est aussi le recordman des ballons perdus en L1 cette saison (358). Des stats qui disent tout de l’ambivalence d’un joueur talentueux dont le rendement à géométrie variable agace certains supporters.
Il y a quelques jours, le défenseur, libre en juin, s’est d’ailleurs embrouillé sur les réseaux sociaux avec l’un d’eux à qui il a confirmé que son avenir ne s’inscrivait plus à Strasbourg, même s’il a été le joueur le plus utilisé par Thierry Laurey au cours de la phase aller.
❏ Ismaïl AANEBA (2 matches, 10 minutes). Quatre ans et demi après son arrivée, le jeune défenseur franco-marocain va achever son contrat pro sans s’être s’imposé.
Un “patron” sur le départ
❏ Mohamed SIMAKAN (19 matches, 19 titularisations, 1 618 minutes, 1 but, 1 passe, 2 cartons jaunes. Note : 5,42). Que n’a-t-on écrit sur la pépite défensive du Racing qui a su se remobiliser après son vrai-faux départ au Milan AC au dernier jour du mercato, le 5 octobre?
À l’exception d’un match raté à Montpellier et des deux penalties qu’il a concédés contre Metz, le pilier de l’axe est irréprochable et n’a cessé de prouver sa solidité. Sa cote est au top et son transfert, imminent.
❏ Lamine KONÉ (6 matches, 5 titularisations, 414 minutes, 1 carton jaune. Note : 4). Écarté du groupe à cause d’une fissure à un orteil depuis sa dernière titularisation à Montpellier le 22 novembre, le roc ivoirien, déjà ralenti par quelques soucis physiques en début de championnat, vit une délicate 3e saison en Bleu. Sa mentalité et son professionnalisme plaident pour lui, mais le vice-capitaine, dont le bail se termine en juin, a reculé dans la hiérarchie.
Des “anciens” dans le dur
❏ Stefan MITROVIC (13 matches, 12 titularisations, 1075 minutes, 1 but, 1 carton rouge, 1 jaune. Note : 4,67). Le constat ci-dessus vaut aussi pour le capitaine serbe. Son match raté à Lorient en ouverture, sa suspension de trois matches après son expulsion contre Rennes et ses prestations sinusoïdales, entre positive science du placement et pénalisant manque de vitesse, ont réduit son temps de jeu.
On lui prête des envies de départ, alors qu’il est lié au Racing jusqu’en 2022. Il est toujours un élément respecté de l’effectif, mais n’en est plus, sur le terrain, une locomotive.
❏ Alexander DJIKU (15 matches, 14 titularisations, 1 215 minutes, 5 avertissements. Note : 5,43). Il a toujours clamé ne pas vouloir s’installer au poste de milieu défensif où Thierry Laurey l’a encore utilisé avant l’arrivée de Jean-Eudes Aholou. Le voilà désormais fixé en charnière centrale où, depuis le voyage du 6 décembre à Nantes, il fait la paire avec Simakan (à l’exception du schéma à trois axiaux dessiné à Paris).
Après un début de saison mitigé, ses performances suivent une courbe ascendante. Son duo avec “Momo” est l’un des axes forts du redressement alsacien.
❏ Anthony CACI (14 matches, 13 titularisations, 1 129 minutes, 2 passes. Note : 4,69). Latéral gauche n°1 dans l’esprit de son coach, “Titi” a avoué avoir eu du mal à récupérer du Covid et revenir au niveau qui avait fait de lui un titulaire. À la peine à Saint-Etienne, contre Lille et à Montpellier, il retrouve peu à peu ses sensations. Thierry Laurey lui garde toute sa confiance.
❏ Lionel CAROLE (14 matches, 7 titularisations, 621 minutes, 1 carton jaune. Note : 4,33). Le Francilien de naissance a “profité” des déboires de Caci pour s’inviter dans la rotation sur le flanc gauche, mais il a lui aussi souffert, spécialement à Monaco. Il a toutefois refait surface en fin d’année en signant sans doute son match le plus complet avec le Racing le 16 décembre à Angers et n’a pas non plus à rougir de sa dernière titularisation à Paris, malgré la débâcle (4-0).
Il reste cependant un deuxième choix pour son entraîneur et pourrait n’avoir que peu de temps de jeu jusqu’au terme de son contrat en juin si Caci garde un niveau constant.
(*) Note moyenne établie à partir de celles attribuées par les journalistes de L’Alsace et des DNA à chaque rencontre du Racing. À suivre : les milieux de terrain et les attaquants.
Le chiffre
6
La série continue pour le Racing en 2020-2021 : il s’impose à chaque fois qu’il n’encaisse pas de but. C’est arrivé à six reprises (contre Dijon, à Brest, Nantes et Angers, face à Nîmes et à Lens), où il a inscrit seize buts sans en concéder un seul. Ses treize autres matches se sont soldés par deux nuls et onze défaites.
Le bilan du Racing à mi-saison (la défense) : Simakan-Djiku, axe du renouveau
Avec 32 buts encaissés en 19 journées, le Racing ne possède que la 16e défense de Ligue 1 à mi-parcours. Mais il a su garder sa cage inviolée lors de ses deux dernières rencontres et retrouver une certaine assise. Sa charnière centrale stabilisée est un rouage essentiel de son redressement.
Quatre victoires et autant de “clean-sheets” sur les huit dernières rencontres, une moyenne de buts encaissés à peine supérieure à un par match sur la période (9 en tout), après avoir culminé à plus de deux (2,09) lors des onze premières journées (23 buts concédés) : la défense gruyère du Racing a en partie colmaté ses trous depuis son nul contre Rennes le 27 novembre à la Meinau à dix contre onze durant plus d’une mi-temps (1-1).
❏ Kenny LALA (19 matches, 19 titularisations, 1 657 minutes de jeu, 3 buts, tous sur penalty, 2 passes décisives, 1 carton jaune. Note moyenne : 4,63 *). Treize buts, dont neuf penalties, quinze passes : le latéral droit est le défenseur de Ligue 1 le plus décisif – à 28 reprises – depuis 2017-2018. Il domine les deux classements.
Mais il est aussi le recordman des ballons perdus en L1 cette saison (358). Des stats qui disent tout de l’ambivalence d’un joueur talentueux dont le rendement à géométrie variable agace certains supporters.
Il y a quelques jours, le défenseur, libre en juin, s’est d’ailleurs embrouillé sur les réseaux sociaux avec l’un d’eux à qui il a confirmé que son avenir ne s’inscrivait plus à Strasbourg, même s’il a été le joueur le plus utilisé par Thierry Laurey au cours de la phase aller.
❏ Ismaïl AANEBA (2 matches, 10 minutes). Quatre ans et demi après son arrivée, le jeune défenseur franco-marocain va achever son contrat pro sans s’être s’imposé.
Un “patron” sur le départ
❏ Mohamed SIMAKAN (19 matches, 19 titularisations, 1 618 minutes, 1 but, 1 passe, 2 cartons jaunes. Note : 5,42). Que n’a-t-on écrit sur la pépite défensive du Racing qui a su se remobiliser après son vrai-faux départ au Milan AC au dernier jour du mercato, le 5 octobre?
À l’exception d’un match raté à Montpellier et des deux penalties qu’il a concédés contre Metz, le pilier de l’axe est irréprochable et n’a cessé de prouver sa solidité. Sa cote est au top et son transfert, imminent.
❏ Lamine KONÉ (6 matches, 5 titularisations, 414 minutes, 1 carton jaune. Note : 4). Écarté du groupe à cause d’une fissure à un orteil depuis sa dernière titularisation à Montpellier le 22 novembre, le roc ivoirien, déjà ralenti par quelques soucis physiques en début de championnat, vit une délicate 3e saison en Bleu. Sa mentalité et son professionnalisme plaident pour lui, mais le vice-capitaine, dont le bail se termine en juin, a reculé dans la hiérarchie.
Des “anciens” dans le dur
❏ Stefan MITROVIC (13 matches, 12 titularisations, 1075 minutes, 1 but, 1 carton rouge, 1 jaune. Note : 4,67). Le constat ci-dessus vaut aussi pour le capitaine serbe. Son match raté à Lorient en ouverture, sa suspension de trois matches après son expulsion contre Rennes et ses prestations sinusoïdales, entre positive science du placement et pénalisant manque de vitesse, ont réduit son temps de jeu.
On lui prête des envies de départ, alors qu’il est lié au Racing jusqu’en 2022. Il est toujours un élément respecté de l’effectif, mais n’en est plus, sur le terrain, une locomotive.
❏ Alexander DJIKU (15 matches, 14 titularisations, 1 215 minutes, 5 avertissements. Note : 5,43). Il a toujours clamé ne pas vouloir s’installer au poste de milieu défensif où Thierry Laurey l’a encore utilisé avant l’arrivée de Jean-Eudes Aholou. Le voilà désormais fixé en charnière centrale où, depuis le voyage du 6 décembre à Nantes, il fait la paire avec Simakan (à l’exception du schéma à trois axiaux dessiné à Paris).
Après un début de saison mitigé, ses performances suivent une courbe ascendante. Son duo avec “Momo” est l’un des axes forts du redressement alsacien.
❏ Anthony CACI (14 matches, 13 titularisations, 1 129 minutes, 2 passes. Note : 4,69). Latéral gauche n°1 dans l’esprit de son coach, “Titi” a avoué avoir eu du mal à récupérer du Covid et revenir au niveau qui avait fait de lui un titulaire. À la peine à Saint-Etienne, contre Lille et à Montpellier, il retrouve peu à peu ses sensations. Thierry Laurey lui garde toute sa confiance.
❏ Lionel CAROLE (14 matches, 7 titularisations, 621 minutes, 1 carton jaune. Note : 4,33). Le Francilien de naissance a “profité” des déboires de Caci pour s’inviter dans la rotation sur le flanc gauche, mais il a lui aussi souffert, spécialement à Monaco. Il a toutefois refait surface en fin d’année en signant sans doute son match le plus complet avec le Racing le 16 décembre à Angers et n’a pas non plus à rougir de sa dernière titularisation à Paris, malgré la débâcle (4-0).
Il reste cependant un deuxième choix pour son entraîneur et pourrait n’avoir que peu de temps de jeu jusqu’au terme de son contrat en juin si Caci garde un niveau constant.
(*) Note moyenne établie à partir de celles attribuées par les journalistes de L’Alsace et des DNA à chaque rencontre du Racing. À suivre : les milieux de terrain et les attaquants.
Le chiffre
6
La série continue pour le Racing en 2020-2021 : il s’impose à chaque fois qu’il n’encaisse pas de but. C’est arrivé à six reprises (contre Dijon, à Brest, Nantes et Angers, face à Nîmes et à Lens), où il a inscrit seize buts sans en concéder un seul. Ses treize autres matches se sont soldés par deux nuls et onze défaites.
67120- d'r Kàpallmaischter
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
Le bilan du Racing à mi-saison (les milieux et les attaquants) : Ajorque-Diallo, le beau duo
Depuis la période faste de l’association Pagis-Niang, voilà plus de quinze ans, le Racing ne disposait plus d’un duo d’attaque aussi performant. Avec Habib Diallo et Ludovic Ajorque, quinze buts à eux deux sur la phase aller, les Bleus sont armés pour viser un peu plus haut que leur 15e place.
Avec 28 buts inscrits lors des 19 journées du cycle aller, le Racing se situe dans la moyenne haute des attaques de Ligue 1, loin des armadas parisiennes (43) ou lyonnaises (39), mais mieux loti que Marseille, Angers ou Bordeaux, soit des équipes du Top 10.
La nouvelle marque de fabrique en 4-2-3-1
Logiquement, les hommes de Thierry Laurey peuvent aspirer à un meilleur rang final que leur 15e place à mi-parcours validée samedi dernier à Lens (victoire 1-0). Surtout si la défense continue de resserrer les mailles et si le milieu de terrain se montre aussi concentré qu’en ce début d’année, dans un système en 4-2-3-1 qui devient la nouvelle marque de fabrique alsacienne. Revue de détails.
❏ Jeanricner BELLEGARDE (17 matches, 16 titularisations, 1 198 minutes, 2 cartons jaunes. Note : 4,81). Après une première saison d’adaptation à la Ligue 1, où il n’avait pas réussi à trouver sa juste place sur le terrain, l’ex-Lensois s’est naturellement imposé à un poste de milieu gauche où ses qualités de vitesse détonnent.
Une fois lancé, “Jeanjean” est difficilement arrêtable. Le Rémois Mbuku, le Montpelliérain Pedro Mendes et le Nîmois Ahlinvi sont bien placés pour le savoir, puisqu’ils ont concédé un penalty devant le lutin bleu (1,72 m). Reste encore à franchir le dernier palier, à savoir marquer en L1.
❏ Ibrahima SISSOKO (19 matches, 16 titularisations, 1 389 minutes, 2 cartons jaunes. Note : 4,81). Un été en pente raide, puis un début d’automne à court de souffle : le grand “Ibou” a d’abord déçu dans une équipe qui cherchait son point d’équilibre.
Thierry Laurey lui a alors demandé d’arrêter de s’excuser d’être mauvais et de se concentrer sur ses qualités. Ça a fonctionné à partir du match à Nantes (victoire 4-0) où il s’est imposé comme récupérateur droit, en binôme avec Liénard ou Aholou.
❏ Dimitri LIÉNARD (16 matches, 6 titularisations, 695 minutes, 1 but sur penalty, 2 passes, 1carton jaune. Note : 5,00). Onze fois titulaire l’an dernier à pareille époque, plus que six fois cette saison, et cela sans être blessé : à bientôt 33 ans, “l’âme bleue” est moins sollicitée et commence à reculer dans la hiérarchie des milieux alors que son contrat arrive à son terme en juin.
Mais quand il joue, “Dim” mouille toujours autant le maillot, à l’image de ses deux passes décisives et de son but inscrit sur penalty à Nantes. Irréprochable dans l’investissement.
❏ Jean-Eudes AHOLOU (11 matches, 10 titularisations, 855 minutes, 1 but, 1 passe, 5 cartons jaunes. Note : 5,20). Revenu en octobre sous forme de prêt en provenance de Monaco, celui qui avait constitué la première grosse opération financière de la nouvelle ère Keller – 14 millions d’euros à l’été 2018 – joue le rôle « d’essuie-glace » devant la défense.
Hormis son attirance pour la couleur jaune – déjà cinq cartons – et un coup d’arrêt subi à cause de la Covid début novembre, l’Ivoirien remplit sa mission en “musclant” l’entrejeu.
❏ Adrien THOMASSON (19 matches, 13 titularisations, 1 156 minutes, 2 buts, 1 passe, 2 cartons jaunes. Note : 5,00). Il y a eu deux Thomasson sur cette première partie de saison. D’abord un joueur râleur, emprunté et sans génie, qui a perdu sa place de titulaire au cœur de l’automne, chose inimaginable un an plus tôt.
Puis le vrai “Adri” est revenu. À partir du match contre Rennes, lors duquel il a ôté une énorme épine du pied de son coach en marquant son premier but de la saison (1-1, 12e journée), la mue s’est opérée. À nouveau inspiré, il s’évertue à briser les lignes adverses et à faire briller Ajorque et Diallo. Avec succès.
❏ Ludovic AJORQUE (18 matches, 17 titularisations, 1 501 minutes, 8 buts dont 3 penalties, 3 passes, 4 cartons jaunes. Note : 5,12). Un seul être vous manque et tout paraît dépeuplé : avant l’arrivée de Diallo, l’avant-centre n’avait inscrit qu’un but et beaucoup couru dans le vide. Puis sur les 12 matches suivants qu’il a disputés, il a fait trembler sept fois les filets…
Les deux compères se trouvent de plus en plus facilement, à l’image de leur match à Angers (0-2) – un but, une passe chacun –, comme à la belle époque de Pagis et Niang. Bientôt, la comparaison va s’imposer comme une évidence.
❏ Habib DIALLO (13 matches, 10 titularisations, 978 minutes, 7 buts dont 1 penalty, 3 passes, 1 carton jaune. Note : 5,82). « Maintenant, il vaut vingt millions ! » La plaisanterie de Thierry Laurey à l’issue du dernier succès en date, samedi à Lens (0-1), souligne les effets du retour sur investissement pour la recrue la plus chère du Racing (achetée 10M€ à Metz le 5 octobre). Diallo n’a pas besoin de cinq occasions pour marquer. Une lui suffit, qu’il joue dans l’axe ou sur un côté, souvent en faisant la différence à lui seul.
Avec 7 buts en 13 matches, plus 3 passes, le Sénégalais s’inscrit dans la lignée des grands attaquants bleus. Un seul joueur a été plus prompt au XXIe siècle (source Racing Database) en atteignant ce total en 10 rencontres : son compatriote Mamadou Niang. On y revient !
Repères
Milieux-attaquants : zoom sur les remplaçants
Certains n’ont pas su saisir leur chance, d’autres ne l’ont jamais eue, et les derniers sont encore trop tendres pour la Ligue 1 : vue plongeante sur le banc du Racing, concernant les milieux de terrain et les attaquants.
❏ Mehdi CHAHIRI (14 matches, 6 titularisations, 559 minutes, 2 buts, 1 carton jaune. Note : 4,71). Débarqué du Red Star (National), l’ailier gauche a été le premier buteur de la saison, lors de la défaite inaugurale à Lorient (1-3). De belles dispositions techniques, mais pas encore assez régulier pour s’imposer comme un recours naturel aux titulaires. Un potentiel à confirmer.
❏ Majeed WARIS (11 matches, 4 titularisations, 396 minutes, 1 but sur penalty. Note : 4,00). Le Ghanéen avait disparu de la circulation au cours d’un été marqué par la Covid. Il revient à peine dans la rotation de Thierry Laurey. Son premier but, un penalty inscrit en fin de match contre Nîmes (5-0), pourrait contribuer à son retour au premier plan.
❏ Kevin ZOHI (14 matches, 1 titularisation, 232 minutes, 1 but. Note : 4,00). Victime collatérale du recrutement de Diallo, l’attaquant ivoiro-malien doit se contenter de miettes.
Hormis son but inscrit à Nantes (4-0) , il n’a pas eu l’occasion de s’illustrer. Et on ne voit pas comment cela pourrait évoluer en sa faveur dans l’immédiat.
❏ Sanjin PRCIC (8 matches, 2 titularisations, 232 minutes, 1 carton jaune. Note : 3,50). Déjà peu utilisé par Thierry Laurey en temps normal, le milieu défensif bosnien a encore reculé dans la hiérarchie avec le retour d’Aholou. Son profil atypique entre les costauds du milieu ne correspond guère aux canons du coach, qui en a fait un joueur d’appoint.
❏ Mahamé SIBY (3 matches, 12 minutes). D’abord touchée par la Covid puis blessée, la recrue de Valenciennes, sorte de clone physique d’Aholou, n’a pas encore eu l’occasion de montrer ses qualités.
❏ Idriss SAADI (6 matches, 0 titularisation, 108 minutes). Meilleur buteur en préparation, l’Algérien n’a pas su saisir sa chance sur les bouts de match qu’il a disputés en début de saison. Il ne fait pas partie des plans de Thierry Laurey.
❏ Adrien LEBEAU. Le milieu offensif, pas épargné par les blessures, devra trouver du temps de jeu ailleurs.
❏ Lebo MOTHIBA. Opéré du genou durant la préparation estivale, l’attaquant sud-africain se rapproche d’un retour sur les terrains. « Avec Matz Sels, on peut le considérer comme une recrue », dit Thierry Laurey.
Le bilan du Racing à mi-saison (les milieux et les attaquants) : Ajorque-Diallo, le beau duo
Depuis la période faste de l’association Pagis-Niang, voilà plus de quinze ans, le Racing ne disposait plus d’un duo d’attaque aussi performant. Avec Habib Diallo et Ludovic Ajorque, quinze buts à eux deux sur la phase aller, les Bleus sont armés pour viser un peu plus haut que leur 15e place.
Avec 28 buts inscrits lors des 19 journées du cycle aller, le Racing se situe dans la moyenne haute des attaques de Ligue 1, loin des armadas parisiennes (43) ou lyonnaises (39), mais mieux loti que Marseille, Angers ou Bordeaux, soit des équipes du Top 10.
La nouvelle marque de fabrique en 4-2-3-1
Logiquement, les hommes de Thierry Laurey peuvent aspirer à un meilleur rang final que leur 15e place à mi-parcours validée samedi dernier à Lens (victoire 1-0). Surtout si la défense continue de resserrer les mailles et si le milieu de terrain se montre aussi concentré qu’en ce début d’année, dans un système en 4-2-3-1 qui devient la nouvelle marque de fabrique alsacienne. Revue de détails.
❏ Jeanricner BELLEGARDE (17 matches, 16 titularisations, 1 198 minutes, 2 cartons jaunes. Note : 4,81). Après une première saison d’adaptation à la Ligue 1, où il n’avait pas réussi à trouver sa juste place sur le terrain, l’ex-Lensois s’est naturellement imposé à un poste de milieu gauche où ses qualités de vitesse détonnent.
Une fois lancé, “Jeanjean” est difficilement arrêtable. Le Rémois Mbuku, le Montpelliérain Pedro Mendes et le Nîmois Ahlinvi sont bien placés pour le savoir, puisqu’ils ont concédé un penalty devant le lutin bleu (1,72 m). Reste encore à franchir le dernier palier, à savoir marquer en L1.
❏ Ibrahima SISSOKO (19 matches, 16 titularisations, 1 389 minutes, 2 cartons jaunes. Note : 4,81). Un été en pente raide, puis un début d’automne à court de souffle : le grand “Ibou” a d’abord déçu dans une équipe qui cherchait son point d’équilibre.
Thierry Laurey lui a alors demandé d’arrêter de s’excuser d’être mauvais et de se concentrer sur ses qualités. Ça a fonctionné à partir du match à Nantes (victoire 4-0) où il s’est imposé comme récupérateur droit, en binôme avec Liénard ou Aholou.
❏ Dimitri LIÉNARD (16 matches, 6 titularisations, 695 minutes, 1 but sur penalty, 2 passes, 1carton jaune. Note : 5,00). Onze fois titulaire l’an dernier à pareille époque, plus que six fois cette saison, et cela sans être blessé : à bientôt 33 ans, “l’âme bleue” est moins sollicitée et commence à reculer dans la hiérarchie des milieux alors que son contrat arrive à son terme en juin.
Mais quand il joue, “Dim” mouille toujours autant le maillot, à l’image de ses deux passes décisives et de son but inscrit sur penalty à Nantes. Irréprochable dans l’investissement.
❏ Jean-Eudes AHOLOU (11 matches, 10 titularisations, 855 minutes, 1 but, 1 passe, 5 cartons jaunes. Note : 5,20). Revenu en octobre sous forme de prêt en provenance de Monaco, celui qui avait constitué la première grosse opération financière de la nouvelle ère Keller – 14 millions d’euros à l’été 2018 – joue le rôle « d’essuie-glace » devant la défense.
Hormis son attirance pour la couleur jaune – déjà cinq cartons – et un coup d’arrêt subi à cause de la Covid début novembre, l’Ivoirien remplit sa mission en “musclant” l’entrejeu.
❏ Adrien THOMASSON (19 matches, 13 titularisations, 1 156 minutes, 2 buts, 1 passe, 2 cartons jaunes. Note : 5,00). Il y a eu deux Thomasson sur cette première partie de saison. D’abord un joueur râleur, emprunté et sans génie, qui a perdu sa place de titulaire au cœur de l’automne, chose inimaginable un an plus tôt.
Puis le vrai “Adri” est revenu. À partir du match contre Rennes, lors duquel il a ôté une énorme épine du pied de son coach en marquant son premier but de la saison (1-1, 12e journée), la mue s’est opérée. À nouveau inspiré, il s’évertue à briser les lignes adverses et à faire briller Ajorque et Diallo. Avec succès.
❏ Ludovic AJORQUE (18 matches, 17 titularisations, 1 501 minutes, 8 buts dont 3 penalties, 3 passes, 4 cartons jaunes. Note : 5,12). Un seul être vous manque et tout paraît dépeuplé : avant l’arrivée de Diallo, l’avant-centre n’avait inscrit qu’un but et beaucoup couru dans le vide. Puis sur les 12 matches suivants qu’il a disputés, il a fait trembler sept fois les filets…
Les deux compères se trouvent de plus en plus facilement, à l’image de leur match à Angers (0-2) – un but, une passe chacun –, comme à la belle époque de Pagis et Niang. Bientôt, la comparaison va s’imposer comme une évidence.
❏ Habib DIALLO (13 matches, 10 titularisations, 978 minutes, 7 buts dont 1 penalty, 3 passes, 1 carton jaune. Note : 5,82). « Maintenant, il vaut vingt millions ! » La plaisanterie de Thierry Laurey à l’issue du dernier succès en date, samedi à Lens (0-1), souligne les effets du retour sur investissement pour la recrue la plus chère du Racing (achetée 10M€ à Metz le 5 octobre). Diallo n’a pas besoin de cinq occasions pour marquer. Une lui suffit, qu’il joue dans l’axe ou sur un côté, souvent en faisant la différence à lui seul.
Avec 7 buts en 13 matches, plus 3 passes, le Sénégalais s’inscrit dans la lignée des grands attaquants bleus. Un seul joueur a été plus prompt au XXIe siècle (source Racing Database) en atteignant ce total en 10 rencontres : son compatriote Mamadou Niang. On y revient !
Repères
Milieux-attaquants : zoom sur les remplaçants
Certains n’ont pas su saisir leur chance, d’autres ne l’ont jamais eue, et les derniers sont encore trop tendres pour la Ligue 1 : vue plongeante sur le banc du Racing, concernant les milieux de terrain et les attaquants.
❏ Mehdi CHAHIRI (14 matches, 6 titularisations, 559 minutes, 2 buts, 1 carton jaune. Note : 4,71). Débarqué du Red Star (National), l’ailier gauche a été le premier buteur de la saison, lors de la défaite inaugurale à Lorient (1-3). De belles dispositions techniques, mais pas encore assez régulier pour s’imposer comme un recours naturel aux titulaires. Un potentiel à confirmer.
❏ Majeed WARIS (11 matches, 4 titularisations, 396 minutes, 1 but sur penalty. Note : 4,00). Le Ghanéen avait disparu de la circulation au cours d’un été marqué par la Covid. Il revient à peine dans la rotation de Thierry Laurey. Son premier but, un penalty inscrit en fin de match contre Nîmes (5-0), pourrait contribuer à son retour au premier plan.
❏ Kevin ZOHI (14 matches, 1 titularisation, 232 minutes, 1 but. Note : 4,00). Victime collatérale du recrutement de Diallo, l’attaquant ivoiro-malien doit se contenter de miettes.
Hormis son but inscrit à Nantes (4-0) , il n’a pas eu l’occasion de s’illustrer. Et on ne voit pas comment cela pourrait évoluer en sa faveur dans l’immédiat.
❏ Sanjin PRCIC (8 matches, 2 titularisations, 232 minutes, 1 carton jaune. Note : 3,50). Déjà peu utilisé par Thierry Laurey en temps normal, le milieu défensif bosnien a encore reculé dans la hiérarchie avec le retour d’Aholou. Son profil atypique entre les costauds du milieu ne correspond guère aux canons du coach, qui en a fait un joueur d’appoint.
❏ Mahamé SIBY (3 matches, 12 minutes). D’abord touchée par la Covid puis blessée, la recrue de Valenciennes, sorte de clone physique d’Aholou, n’a pas encore eu l’occasion de montrer ses qualités.
❏ Idriss SAADI (6 matches, 0 titularisation, 108 minutes). Meilleur buteur en préparation, l’Algérien n’a pas su saisir sa chance sur les bouts de match qu’il a disputés en début de saison. Il ne fait pas partie des plans de Thierry Laurey.
❏ Adrien LEBEAU. Le milieu offensif, pas épargné par les blessures, devra trouver du temps de jeu ailleurs.
❏ Lebo MOTHIBA. Opéré du genou durant la préparation estivale, l’attaquant sud-africain se rapproche d’un retour sur les terrains. « Avec Matz Sels, on peut le considérer comme une recrue », dit Thierry Laurey.
67120- d'r Kàpallmaischter
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Date d'inscription : 24/09/2009
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
Le bilan de la saison 2020/2021
Le bilan de la saison du Racing, les gardiens : Eiji Kawashima, gardien de valeur(s)
Passé du statut de n°3 à n°1 au gré des circonstances, le vétéran japonais Eiji Kawashima n’a pas seulement signé une saison honorable dans la cage strasbourgeoise. Il incarne aussi une certaine idée du professionnalisme et devrait prolonger son contrat.
Eiji Kawashima : 24 matches, 24 titularisations, 2160 minutes. Note : 5,17
L’international nippon n’avait disputé qu’un match de Ligue 1 lors de ses deux premières années au Racing. Il a été aligné 24 fois dans un championnat 2020-2021 qu’il abordait pourtant de nouveau avec le statut de n°3. La rupture du tendon d’Achille du titulaire Matz Sels mi-juillet lui avait déjà fait gagner un rang. L’entame catastrophique du club, les prestations mitigées, puis la tendinite au genou de la doublure Bingourou Kamara l’ont propulsé sur le devant d’une scène qu’il n’a quitté qu’au retour du Belge début avril.
Lui qui avait disputé les deux premiers matches de la saison alors que l’international sénégalais se remettait du Covid a néanmoins joué les deux derniers après la contamination du Belge. Même s’il n’a pas toujours été parfait, le Samurai Blue, parti en sélection le lendemain du maintien, s’est montré déterminant à des moments clefs. Contre Metz, à Angers, devant Nîmes, à Lens ou Nice, ses parades ont rapporté des points. « Je ne m’attendais pas du tout à jouer autant », a-t-il souri devant la presse avant l’ultime rendez-vous contre Lorient. Il est en fin de contrat et le club souhaite le prolonger. C’est la juste récompense de son investissement, sur et hors du terrain.
Matz Sels : 6 matches, 6 titularisations, 540 minutes. Note : 5
La saison du Belge n’avait pas commencé qu’elle était - presque - terminée. La faute à une rupture du tendon d’Achille le 15 juillet. Revenu à l’entraînement en janvier, l’indiscutable n°1 n’a rejoué qu’à Bordeaux le 4 avril, avant d’être rattrapé par le Covid et de passer son tour pour les deux dernières échéances à Nice et contre Lorient. En six matches, il a montré de belles choses, notamment à Marseille, sans être aussi rayonnant qu’avant sa longue absence, ce qui n’a rien d’illogique. Il n’en a pas moins été appelé comme n°3 chez les Diables rouges pour l’Euro.
Bingourou Kamara : 8 matches, 8 titularisations, 720 minutes. Note : 5,13
Devenu cette saison international sénégalais, il a pourtant perdu un rang dans la hiérarchie strasbourgeoise. Arrivé de Tours comme n°1 en 2017, il avait cédé sa place début 2018 à Alexandre Oukidja. Il ne l’a jamais reprise. Mais ses performances dans les deux Coupes, notamment celle de la Ligue en 2019 qu’il a grandement contribué à remporter, lui avaient redonné du crédit auprès du club. Au point de prolonger son bail, un jour de Saint-Valentin 2020, jusqu’en 2023.
L’indisponibilité de Sels aurait dû lui permettre de s’installer durablement. Il l’a fait de la 3e à la 10e journée, à une période où le RCSA enchaînait les désillusions (2 succès, 6 défaites en 8 matches). Blessé au genou en sélection début novembre, il a longtemps été handicapé par cette douleur articulaire récurrente et n’a plus du tout joué. À bientôt 25 ans, il se retrouve n°3. Lui qui a déjà exprimé le désir d’être prêté a besoin de jouer et va sans doute devoir aller chercher le bonheur dans un prêt, d’autant qu’avec Alexandre Pierre, qui vient de parapher un premier contrat pro de trois ans, le Racing a déjà une solution de rechange
Le bilan de la saison 2020/2021
Le bilan de la saison du Racing, les gardiens : Eiji Kawashima, gardien de valeur(s)
Passé du statut de n°3 à n°1 au gré des circonstances, le vétéran japonais Eiji Kawashima n’a pas seulement signé une saison honorable dans la cage strasbourgeoise. Il incarne aussi une certaine idée du professionnalisme et devrait prolonger son contrat.
Eiji Kawashima : 24 matches, 24 titularisations, 2160 minutes. Note : 5,17
L’international nippon n’avait disputé qu’un match de Ligue 1 lors de ses deux premières années au Racing. Il a été aligné 24 fois dans un championnat 2020-2021 qu’il abordait pourtant de nouveau avec le statut de n°3. La rupture du tendon d’Achille du titulaire Matz Sels mi-juillet lui avait déjà fait gagner un rang. L’entame catastrophique du club, les prestations mitigées, puis la tendinite au genou de la doublure Bingourou Kamara l’ont propulsé sur le devant d’une scène qu’il n’a quitté qu’au retour du Belge début avril.
Lui qui avait disputé les deux premiers matches de la saison alors que l’international sénégalais se remettait du Covid a néanmoins joué les deux derniers après la contamination du Belge. Même s’il n’a pas toujours été parfait, le Samurai Blue, parti en sélection le lendemain du maintien, s’est montré déterminant à des moments clefs. Contre Metz, à Angers, devant Nîmes, à Lens ou Nice, ses parades ont rapporté des points. « Je ne m’attendais pas du tout à jouer autant », a-t-il souri devant la presse avant l’ultime rendez-vous contre Lorient. Il est en fin de contrat et le club souhaite le prolonger. C’est la juste récompense de son investissement, sur et hors du terrain.
Matz Sels : 6 matches, 6 titularisations, 540 minutes. Note : 5
La saison du Belge n’avait pas commencé qu’elle était - presque - terminée. La faute à une rupture du tendon d’Achille le 15 juillet. Revenu à l’entraînement en janvier, l’indiscutable n°1 n’a rejoué qu’à Bordeaux le 4 avril, avant d’être rattrapé par le Covid et de passer son tour pour les deux dernières échéances à Nice et contre Lorient. En six matches, il a montré de belles choses, notamment à Marseille, sans être aussi rayonnant qu’avant sa longue absence, ce qui n’a rien d’illogique. Il n’en a pas moins été appelé comme n°3 chez les Diables rouges pour l’Euro.
Bingourou Kamara : 8 matches, 8 titularisations, 720 minutes. Note : 5,13
Devenu cette saison international sénégalais, il a pourtant perdu un rang dans la hiérarchie strasbourgeoise. Arrivé de Tours comme n°1 en 2017, il avait cédé sa place début 2018 à Alexandre Oukidja. Il ne l’a jamais reprise. Mais ses performances dans les deux Coupes, notamment celle de la Ligue en 2019 qu’il a grandement contribué à remporter, lui avaient redonné du crédit auprès du club. Au point de prolonger son bail, un jour de Saint-Valentin 2020, jusqu’en 2023.
L’indisponibilité de Sels aurait dû lui permettre de s’installer durablement. Il l’a fait de la 3e à la 10e journée, à une période où le RCSA enchaînait les désillusions (2 succès, 6 défaites en 8 matches). Blessé au genou en sélection début novembre, il a longtemps été handicapé par cette douleur articulaire récurrente et n’a plus du tout joué. À bientôt 25 ans, il se retrouve n°3. Lui qui a déjà exprimé le désir d’être prêté a besoin de jouer et va sans doute devoir aller chercher le bonheur dans un prêt, d’autant qu’avec Alexandre Pierre, qui vient de parapher un premier contrat pro de trois ans, le Racing a déjà une solution de rechange
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
Le bilan de la saison du Racing, les défenseurs : Alexander Djiku, tête de gondole
Joueur le mieux noté en 2020-2021 dans nos colonnes, l’axial gauche Alexander Djiku a contribué à redonner une certaine stabilité à la défense strasbourgeoise, même si sa dernière partie de saison, perturbée par une lésion aux adducteurs, a été moins flamboyante.
Trente-deux buts encaissés au cycle aller, 26 au retour : le Racing a souffert en 2020-2021 d’un défaut d’étanchéité qu’il n’a que partiellement réparé en 2e partie de saison pour terminer 14e défense de Ligue 1. La présence de sa pépite Mohamed Simakan, out durant toute la phase retour, lui aurait peut-être permis de faire mieux, même si l’association Stefan Mitrovic - Alexander Djiku a globalement fait le job dans l’axe.
■ Kenny Lala : 21 matches, 21 titularisations, 1837 minutes. 3 buts sur penalty, 3 passes. 1 avertissement. Note : 4,71
Depuis sa prolifique saison 2018-2019 (5 buts, 9 passes décisives) et son départ avorté l’été suivant, le latéral droit n’était, dans la tête, plus vraiment là. Son rendement s’en était ressenti. Pour sa 4e et dernière année à Strasbourg, il a transformé trois penalties et délivré trois passes, masquant ainsi en partie des prestations en dents de scie. Cet hiver, il a profité de l’offre de l’Olympiakos pour aller monnayer son talent ailleurs, découvrir la Champions’League et rafler le titre de champion de Grèce.
■ Ismaïl Aaneba : 2 matches, 10 minutes. Non-noté
Arrivé en janvier 2017, le Franco-Marocain, trop juste pour le très haut niveau, ne s’est jamais imposé (5 matches de L1 en tout, dont 3 titularisations en 2018-2019). Il a vécu une saison douloureuse - sa dernière au RCSA -, marquée par le décès, début 2021, de son grand-père et son père à quelques heures d’intervalle.
■ Frédéric Guilbert : 13 matches, 13 titularisations, 1115 minutes. 1 but, 4 passes. 2 avertissements. Note : 5,23
Le départ inopiné de Kenny Lala en fin de mercato hivernal a contraint le Racing à réagir dans l’urgence. Le club a déniché le Normand en prêt. L’ancien Bordelais et Caennais, qui se morfondait à Aston Villa où il est sous contrat jusqu’en 2023, a démarré très fort : 1 but capital contre Monaco (1-0, 91e ) et 3 passes lors de ses 7 premiers matches. Malgré une fin de saison moins spectaculaire, freinée, c’est vrai, par son expulsion à Nîmes, il en a ajouté une 4e avant de repartir. Le Racing aimerait récupérer sa bonne pioche de l’hiver, mais le dossier s’annonce financièrement compliqué.
■ Lamine Koné : 15 matches, 12 titularisations. 1 but. 3 avertissements. Note : 4,69
Ses pépins récurrents au genou et sa fissure à un orteil fin 2020 ont fait vaciller le roc ivoirien sur son socle. Irréprochable dans son attitude, mais inconstant dans la performance, le Parisien de naissance est devenu une simple solution de rechange dans la rotation axiale. La longue blessure de Simakan et le recours ponctuel à une défense à cinq l’ont remis dans le circuit. Son seul but, dès la 5e minute à Bordeaux le 4 avril, a ouvert la voie à un succès vital pour le maintien. En début de saison, il avait refusé la prolongation que lui offrait le Racing. Désormais libre, il aspire, à 32 ans, à vivre une 2e expérience à l’étranger, après Sunderland (Angleterre).
■ Stefan Mitrovic : 32 matches, 31 titularisations, 2785 minutes. 2 buts. 1 expulsion, 3 cartons jaunes, 3 matches de suspension. Note : 4,94
Le capitaine serbe a calé en début de saison. Son expulsion contre Rennes le 27 novembre et les trois matches de suspension qui en ont découlé lui ont coûté sa place, d’autant qu’en son absence, le duo Simakan - Djiku s’était imposé. La blessure du premier l’a relancé. Son niveau durant un cycle retour qu’il a disputé dans son intégralité a été correct et son implication dans le vestiaire a contribué à y maintenir une certaine unité. Ses deux buts contre Dijon (1-0) et à Marseille (1-1) ont pesé lourd dans le décompte final.
■ Alexander Djiku : 30 matches, 29 titularisations, 2553 minutes. 8 avertissements, 2 matches de suspension. Note : 5,52
Le nouvel international ghanéen a franchi un cap. Il a progressé dans le timing et le tranchant de ses interventions. Intraitable sur l’homme sans être dur, il a colmaté nombre de brèches dans une arrière-garde qui prenait l’eau. Seul - petit - bémol : sa déchirure aux adducteurs le 3 mars contre Monaco qui l’a éloigné des terrains un mois et demi , a coupé son élan et lui a valu une fin de saison moins flamboyante. On pense à ce match contre Montpellier où il est impliqué sur les trois buts héraultais (2-3 à la Meinau).
■ Mohamed Simakan : 19 matches, 19 titularisations, 1618 minutes. 1 but, 1 passe. 2 avertissements. Note : 5,42
Après une saison 2028-2019 réduite à néant par une rupture des ligaments croisés et une luxation de l’épaule, puis sa révélation lors d’un championnat 2019-2020 écourté (19 matches, dont 17 comme titulaire, en 27 rencontres), l’international U20 a poursuivi son ascension durant un cycle aller dont il a disputé les 19 actes. Opéré du genou le 18 janvier en pleines négociations avec le Milan AC et Leipzig et finalement transféré fin mars pour 13,5 millions (+ 2,5 de bonus) chez le vice-champion d’Allemagne, il n’a pas rejoué.
■ Anthony Caci : 33 matches, 32 titularisations, 2803 minutes. 2 passes. Note : 4,72
Sa 10e année au club n’a paradoxalement pas été la plus aboutie pour un ‘’Titi’’ titulaire à part entière. Frappé par le virus au cœur de l’été, le latéral gauche a confié en avoir ressenti les séquelles jusque fin novembre. Mais ses performances sinusoïdales, tantôt excellentes - contre Monaco par exemple -, tantôt délicates, accréditent la thèse d’un ‘’Covid long’’, très long. Les vacances lui feront du bien pour recouvrer la plénitude de ses moyens.
■ Lionel Carole : 27 matches, 14 titularisations. 1336 minutes. 1 passe. 2 avertissements. Note : 4,62
Numéro 1 sur le côté gauche à son arrivée en 2018, le joueur formé à Nantes a peu à peu perdu la confiance de son entraîneur. Longtemps en balance avec un Caci qui peinait à remonter la pente après sa contamination, il n’a très vite plus constitué qu’une solution de repli, ne grappillant du temps de jeu qu’au fil des absences et des remaniements tactiques, comme ce repositionnement comme axial gauche contre Monaco et Lorient. Son départ à la fin de son contrat n’est pas une surprise.
Le bilan de la saison du Racing, les défenseurs : Alexander Djiku, tête de gondole
Joueur le mieux noté en 2020-2021 dans nos colonnes, l’axial gauche Alexander Djiku a contribué à redonner une certaine stabilité à la défense strasbourgeoise, même si sa dernière partie de saison, perturbée par une lésion aux adducteurs, a été moins flamboyante.
Trente-deux buts encaissés au cycle aller, 26 au retour : le Racing a souffert en 2020-2021 d’un défaut d’étanchéité qu’il n’a que partiellement réparé en 2e partie de saison pour terminer 14e défense de Ligue 1. La présence de sa pépite Mohamed Simakan, out durant toute la phase retour, lui aurait peut-être permis de faire mieux, même si l’association Stefan Mitrovic - Alexander Djiku a globalement fait le job dans l’axe.
■ Kenny Lala : 21 matches, 21 titularisations, 1837 minutes. 3 buts sur penalty, 3 passes. 1 avertissement. Note : 4,71
Depuis sa prolifique saison 2018-2019 (5 buts, 9 passes décisives) et son départ avorté l’été suivant, le latéral droit n’était, dans la tête, plus vraiment là. Son rendement s’en était ressenti. Pour sa 4e et dernière année à Strasbourg, il a transformé trois penalties et délivré trois passes, masquant ainsi en partie des prestations en dents de scie. Cet hiver, il a profité de l’offre de l’Olympiakos pour aller monnayer son talent ailleurs, découvrir la Champions’League et rafler le titre de champion de Grèce.
■ Ismaïl Aaneba : 2 matches, 10 minutes. Non-noté
Arrivé en janvier 2017, le Franco-Marocain, trop juste pour le très haut niveau, ne s’est jamais imposé (5 matches de L1 en tout, dont 3 titularisations en 2018-2019). Il a vécu une saison douloureuse - sa dernière au RCSA -, marquée par le décès, début 2021, de son grand-père et son père à quelques heures d’intervalle.
■ Frédéric Guilbert : 13 matches, 13 titularisations, 1115 minutes. 1 but, 4 passes. 2 avertissements. Note : 5,23
Le départ inopiné de Kenny Lala en fin de mercato hivernal a contraint le Racing à réagir dans l’urgence. Le club a déniché le Normand en prêt. L’ancien Bordelais et Caennais, qui se morfondait à Aston Villa où il est sous contrat jusqu’en 2023, a démarré très fort : 1 but capital contre Monaco (1-0, 91e ) et 3 passes lors de ses 7 premiers matches. Malgré une fin de saison moins spectaculaire, freinée, c’est vrai, par son expulsion à Nîmes, il en a ajouté une 4e avant de repartir. Le Racing aimerait récupérer sa bonne pioche de l’hiver, mais le dossier s’annonce financièrement compliqué.
■ Lamine Koné : 15 matches, 12 titularisations. 1 but. 3 avertissements. Note : 4,69
Ses pépins récurrents au genou et sa fissure à un orteil fin 2020 ont fait vaciller le roc ivoirien sur son socle. Irréprochable dans son attitude, mais inconstant dans la performance, le Parisien de naissance est devenu une simple solution de rechange dans la rotation axiale. La longue blessure de Simakan et le recours ponctuel à une défense à cinq l’ont remis dans le circuit. Son seul but, dès la 5e minute à Bordeaux le 4 avril, a ouvert la voie à un succès vital pour le maintien. En début de saison, il avait refusé la prolongation que lui offrait le Racing. Désormais libre, il aspire, à 32 ans, à vivre une 2e expérience à l’étranger, après Sunderland (Angleterre).
■ Stefan Mitrovic : 32 matches, 31 titularisations, 2785 minutes. 2 buts. 1 expulsion, 3 cartons jaunes, 3 matches de suspension. Note : 4,94
Le capitaine serbe a calé en début de saison. Son expulsion contre Rennes le 27 novembre et les trois matches de suspension qui en ont découlé lui ont coûté sa place, d’autant qu’en son absence, le duo Simakan - Djiku s’était imposé. La blessure du premier l’a relancé. Son niveau durant un cycle retour qu’il a disputé dans son intégralité a été correct et son implication dans le vestiaire a contribué à y maintenir une certaine unité. Ses deux buts contre Dijon (1-0) et à Marseille (1-1) ont pesé lourd dans le décompte final.
■ Alexander Djiku : 30 matches, 29 titularisations, 2553 minutes. 8 avertissements, 2 matches de suspension. Note : 5,52
Le nouvel international ghanéen a franchi un cap. Il a progressé dans le timing et le tranchant de ses interventions. Intraitable sur l’homme sans être dur, il a colmaté nombre de brèches dans une arrière-garde qui prenait l’eau. Seul - petit - bémol : sa déchirure aux adducteurs le 3 mars contre Monaco qui l’a éloigné des terrains un mois et demi , a coupé son élan et lui a valu une fin de saison moins flamboyante. On pense à ce match contre Montpellier où il est impliqué sur les trois buts héraultais (2-3 à la Meinau).
■ Mohamed Simakan : 19 matches, 19 titularisations, 1618 minutes. 1 but, 1 passe. 2 avertissements. Note : 5,42
Après une saison 2028-2019 réduite à néant par une rupture des ligaments croisés et une luxation de l’épaule, puis sa révélation lors d’un championnat 2019-2020 écourté (19 matches, dont 17 comme titulaire, en 27 rencontres), l’international U20 a poursuivi son ascension durant un cycle aller dont il a disputé les 19 actes. Opéré du genou le 18 janvier en pleines négociations avec le Milan AC et Leipzig et finalement transféré fin mars pour 13,5 millions (+ 2,5 de bonus) chez le vice-champion d’Allemagne, il n’a pas rejoué.
■ Anthony Caci : 33 matches, 32 titularisations, 2803 minutes. 2 passes. Note : 4,72
Sa 10e année au club n’a paradoxalement pas été la plus aboutie pour un ‘’Titi’’ titulaire à part entière. Frappé par le virus au cœur de l’été, le latéral gauche a confié en avoir ressenti les séquelles jusque fin novembre. Mais ses performances sinusoïdales, tantôt excellentes - contre Monaco par exemple -, tantôt délicates, accréditent la thèse d’un ‘’Covid long’’, très long. Les vacances lui feront du bien pour recouvrer la plénitude de ses moyens.
■ Lionel Carole : 27 matches, 14 titularisations. 1336 minutes. 1 passe. 2 avertissements. Note : 4,62
Numéro 1 sur le côté gauche à son arrivée en 2018, le joueur formé à Nantes a peu à peu perdu la confiance de son entraîneur. Longtemps en balance avec un Caci qui peinait à remonter la pente après sa contamination, il n’a très vite plus constitué qu’une solution de repli, ne grappillant du temps de jeu qu’au fil des absences et des remaniements tactiques, comme ce repositionnement comme axial gauche contre Monaco et Lorient. Son départ à la fin de son contrat n’est pas une surprise.
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Re: Le bilan du Racing
dna a écrit:
Le bilan du Racing, les milieux: Dimitri Liénard, le bon grognard
Dans cette saison compliquée, le Racing a manqué de stabilité pour s’appuyer sur un système fiable au milieu de terrain. Les hommes de Thierry Laurey ont eu plus de difficultés à faire le jeu, mais ils ont puisé dans d’autres ressources.
À trois devant une défense à cinq (à neuf reprises), plus souvent à quatre dans l’entrejeu (15 fois, dont 13 en losange) alors qu’un système en 4-2-3-1 a été privilégié jusqu’à début février (12 fois en 24 journées, 1 seule ensuite), le milieu du Racing a manqué d’emprise cette saison. Les hommes de Thierry Laurey ont répondu par un surplus d’engagement, guidés en fin de saison par un grognard nommé Liénard.
■ Jean-Eudes AHOLOU (27 matches, 26 titularisations, 2 151 minutes, 2 buts, 1 passe décisive, 9 cartons, 3 matches de suspension. Note : 5,08)
Prêté fin septembre (sans option d’achat) par l’AS Monaco, l’Ivoirien s’est d’abord rappelé au bon souvenir de la Meinau en réduisant le score contre Lyon (2-3, 55e ), lors du dernier match avec du public le 18 octobre. Il marque une seconde fois, contre Brest (2-2), et n’a pas eu le rendement offensif de son premier passage (5 buts). Son indiscipline l’a privé de trois matches pour accumulation de cartons. Il a fait le boulot, mais l’arrivée d’un nouvel entraîneur et ses émoluments monégasques ne plaident pas nécessairement pour un retour.
■ Ibrahima SISSOKO (36 matches, 29 titularisations, 2 585 minutes, 6 cartons, 1 match de suspension. Note : 4,83)
Le grand “Ibou” a fait ce qu’il sait faire : mettre de l’intensité dans les duels. Mais l’ancien du Stade Brestois perd trop de ballons récupérés. Parfois placé sur le côté droit du losange dans le 4-4-2, il a semblé plus à l’aise en faisant la paire à la récupération avec Aholou (8 fois) dans le système en 4-2-3-1.
Il s’est également improvisé, avec brio, défenseur central à deux reprises : contre Rennes, le 27 novembre à la Meinau (1-1) après l’expulsion de Mitrovic, puis en fin de partie à Angers, le 16 décembre, alors que Mohamed Simakan était en délicatesse avec son genou. Homme de base de Thierry Laurey, qui l’a toutefois mis sur le banc après la défaite contre Nantes (1-2), il devra séduire son nouveau coach Julien Stéphan.
■ Mahamé SIBY (7 matches, O titularisation, 20 minutes. Non noté)
Blessé puis “covidé”, le transfuge de Valenciennes n’est apparu qu’une fois dans le groupe lors des 11 premières journées. Son abnégation à l’entraînement lui a valu ensuite de ne plus le quitter et de jouer ses premières minutes en Ligue 1. Un peu perdu sur la pelouse du Vélodrome quand l’OM a égalisé une minute après son entrée en jeu (1-1, 86e ), il a pu mesurer le delta qui le sépare encore de ce niveau.
■ Sanjin PRCIC (14 matches, 3 titularisations, 351 minutes, 1 passe décisive, 1 carton. Note : 3)
Le moins que l’on puisse constater, c’est que Thierry Laurey a utilisé les services du milieu international bosnien avec parcimonie. Trois titularisations en championnat, quelques bouts de fin de matches : Prcic n’a pas été à la fête. Il aurait pu gagner un peu plus de temps de jeu en Coupe de France, mais le Racing s’est incliné dès son entrée en lice. Irréprochable dans son attitude, il a été récompensé en offrant une passe décisive à Kevin Zohi en fin de rencontre contre Montpellier en championnat. Sous contrat jusqu’en juin 2022, il ne va pas voir d’un mauvais œil l’arrivée de Julien Stéphan.
■ Jeanricner BELLEGARDE (36 matches, 25 titularisations, 2 094 minutes, 1 but, 1 passe décisive, 1 carton. Note : 4,89)
Il a mis du temps – 51 rencontres précisément –, mais “Jeanjean” a fini par marquer lors d’un match de Ligue 1. L’ironie, c’est que le milieu de poche l’a fait contre son club formateur, le RC Lens, qu’il a quitté pour découvrir l’élite avec Strasbourg en 2019. S’il a aussi délivré sa première passe décisive en L1 – pour Moïse Sahi Dion contre le PSG –, il a encore tendance à confondre vitesse (qui lui a, toutefois, permis de provoquer trois penalties) et précipitation dans le dernier geste.
Celui dont Thierry Laurey n’a pas caché « avoir du mal à lui trouver le bon poste », l’essayant même en soutien d’Ajorque au Parc, a peut-être fini par trouver son rôle. Julien Stéphan pourra regarder sa prestation aboutie en sentinelle contre Lorient pour en juger.
■ Dimitri LIENARD (34 matches, 19 titularisations, 1 822 minutes, 2 buts, 5 passes. Note : 5,25)
C’est son président Marc Keller qui l’a confessé samedi dernier, “Dim” « a terminé la saison épuisé, à plat ». Fidèle à sa réputation, le « paysan de Belfort » a tout donné dans l’emballage final pour faire en sorte que le club, avec qui il a découvert le monde professionnel en partant du National en 2013, garde sa place en Ligue 1.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Thierry Laurey, qui l’utilisait plutôt en sortie de banc lors de la première partie de saison (6 titularisations sur la phase aller), l’a mis treize fois (dont les huit derniers matches) dans le “onze de départ” sur le cycle retour. Il a distillé 5 passes et pris ses responsabilités à deux reprises sur penalty, sortant notamment (en deux temps) du pétrin un Racing réduit à dix à Nîmes (1-1). Son président a annoncé vouloir rencontrer le grognard en fin de contrat pour tenter de poursuivre l’aventure ensemble.
■ Mehdi CHAHIRI (23 matches, 8 titularisations, 798 minutes, 2 buts. Note : 5,11)
Sensation du début de saison (deux buts lors des cinq premières journées), l’ancien de Dunkerque et du Red Star est rentré progressivement dans le rang, la dernière de ses huit titularisations remontant au 31 janvier.
Le milieu offensif, sous contrat jusqu’en 2024, a du talent. Il doit sans doute encore apprendre à le canaliser pour gagner ses galons en Ligue 1.
■ Adrien LEBEAU (0 match)
Avec aucune entrée en jeu en Ligue 1 (voir le chiffre), le jeune Lorrain a connu une saison blanche. Strasbourgeois le plus actif en amical contre Nancy le 26 mars (ce n’était pas trop difficile), il n’a même pas pu le montrer à Thierry Laurey, absent ce jour-là.
Le chiffre
16
Le jeune milieu offensif Adrien Lebeau est le seul joueur de l’effectif pro, avec l’attaquant sud-africain Lebo Mothiba opéré du genou en août et indisponible toute la saison, à n’avoir pas joué la moindre minute en Ligue 1.
Victime d’une entorse de la cheville droite mi-juillet et de retour deux mois et demi plus tard, il s’est pourtant assis sur le banc à 16 reprises, mais ne l’a jamais quitté, tout comme les jeunes du centre de formation crédités de quelques présences sur la feuille de match : le gardien Alexandre Pierre (8), les défenseurs Marvin Elimbi (6), Abdoulaye Ousmane (5), Marvin Senaya (3), l’attaquant Benjamin Besic (2) et le milieu Noé Sommer (1).
■ Adrien THOMASSON (37 matches, 31 titularisations, 5 buts, 2 passes, 1 expulsion, 7 cartons, 2 matches de suspension. Note : 5,23)
Il n’aura manqué qu’une rencontre de championnat, à Marseille le 30 avril. Ayant pu purger sa suspension en Coupe de France contre Montpellier après son expulsion début février à Lyon – qui témoigne de la nervosité du Savoyard cette saison sur le terrain. Heureusement, quatre jours plus tard, il était sur le terrain pour signer un doublé ô combien précieux à Saint-Symphorien. Cette victoire dans le derby (1-2), la seule décrochée cette saison par le Racing après avoir été mené, vaut son pesant d’or dans le décompte final. Moins décisif, relégué six fois sur le banc en début de saison, Thomasson reste indispensable au Racing avec qui il est lié jusqu’en 2024.
Le bilan du Racing, les milieux: Dimitri Liénard, le bon grognard
Dans cette saison compliquée, le Racing a manqué de stabilité pour s’appuyer sur un système fiable au milieu de terrain. Les hommes de Thierry Laurey ont eu plus de difficultés à faire le jeu, mais ils ont puisé dans d’autres ressources.
À trois devant une défense à cinq (à neuf reprises), plus souvent à quatre dans l’entrejeu (15 fois, dont 13 en losange) alors qu’un système en 4-2-3-1 a été privilégié jusqu’à début février (12 fois en 24 journées, 1 seule ensuite), le milieu du Racing a manqué d’emprise cette saison. Les hommes de Thierry Laurey ont répondu par un surplus d’engagement, guidés en fin de saison par un grognard nommé Liénard.
■ Jean-Eudes AHOLOU (27 matches, 26 titularisations, 2 151 minutes, 2 buts, 1 passe décisive, 9 cartons, 3 matches de suspension. Note : 5,08)
Prêté fin septembre (sans option d’achat) par l’AS Monaco, l’Ivoirien s’est d’abord rappelé au bon souvenir de la Meinau en réduisant le score contre Lyon (2-3, 55e ), lors du dernier match avec du public le 18 octobre. Il marque une seconde fois, contre Brest (2-2), et n’a pas eu le rendement offensif de son premier passage (5 buts). Son indiscipline l’a privé de trois matches pour accumulation de cartons. Il a fait le boulot, mais l’arrivée d’un nouvel entraîneur et ses émoluments monégasques ne plaident pas nécessairement pour un retour.
■ Ibrahima SISSOKO (36 matches, 29 titularisations, 2 585 minutes, 6 cartons, 1 match de suspension. Note : 4,83)
Le grand “Ibou” a fait ce qu’il sait faire : mettre de l’intensité dans les duels. Mais l’ancien du Stade Brestois perd trop de ballons récupérés. Parfois placé sur le côté droit du losange dans le 4-4-2, il a semblé plus à l’aise en faisant la paire à la récupération avec Aholou (8 fois) dans le système en 4-2-3-1.
Il s’est également improvisé, avec brio, défenseur central à deux reprises : contre Rennes, le 27 novembre à la Meinau (1-1) après l’expulsion de Mitrovic, puis en fin de partie à Angers, le 16 décembre, alors que Mohamed Simakan était en délicatesse avec son genou. Homme de base de Thierry Laurey, qui l’a toutefois mis sur le banc après la défaite contre Nantes (1-2), il devra séduire son nouveau coach Julien Stéphan.
■ Mahamé SIBY (7 matches, O titularisation, 20 minutes. Non noté)
Blessé puis “covidé”, le transfuge de Valenciennes n’est apparu qu’une fois dans le groupe lors des 11 premières journées. Son abnégation à l’entraînement lui a valu ensuite de ne plus le quitter et de jouer ses premières minutes en Ligue 1. Un peu perdu sur la pelouse du Vélodrome quand l’OM a égalisé une minute après son entrée en jeu (1-1, 86e ), il a pu mesurer le delta qui le sépare encore de ce niveau.
■ Sanjin PRCIC (14 matches, 3 titularisations, 351 minutes, 1 passe décisive, 1 carton. Note : 3)
Le moins que l’on puisse constater, c’est que Thierry Laurey a utilisé les services du milieu international bosnien avec parcimonie. Trois titularisations en championnat, quelques bouts de fin de matches : Prcic n’a pas été à la fête. Il aurait pu gagner un peu plus de temps de jeu en Coupe de France, mais le Racing s’est incliné dès son entrée en lice. Irréprochable dans son attitude, il a été récompensé en offrant une passe décisive à Kevin Zohi en fin de rencontre contre Montpellier en championnat. Sous contrat jusqu’en juin 2022, il ne va pas voir d’un mauvais œil l’arrivée de Julien Stéphan.
■ Jeanricner BELLEGARDE (36 matches, 25 titularisations, 2 094 minutes, 1 but, 1 passe décisive, 1 carton. Note : 4,89)
Il a mis du temps – 51 rencontres précisément –, mais “Jeanjean” a fini par marquer lors d’un match de Ligue 1. L’ironie, c’est que le milieu de poche l’a fait contre son club formateur, le RC Lens, qu’il a quitté pour découvrir l’élite avec Strasbourg en 2019. S’il a aussi délivré sa première passe décisive en L1 – pour Moïse Sahi Dion contre le PSG –, il a encore tendance à confondre vitesse (qui lui a, toutefois, permis de provoquer trois penalties) et précipitation dans le dernier geste.
Celui dont Thierry Laurey n’a pas caché « avoir du mal à lui trouver le bon poste », l’essayant même en soutien d’Ajorque au Parc, a peut-être fini par trouver son rôle. Julien Stéphan pourra regarder sa prestation aboutie en sentinelle contre Lorient pour en juger.
■ Dimitri LIENARD (34 matches, 19 titularisations, 1 822 minutes, 2 buts, 5 passes. Note : 5,25)
C’est son président Marc Keller qui l’a confessé samedi dernier, “Dim” « a terminé la saison épuisé, à plat ». Fidèle à sa réputation, le « paysan de Belfort » a tout donné dans l’emballage final pour faire en sorte que le club, avec qui il a découvert le monde professionnel en partant du National en 2013, garde sa place en Ligue 1.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Thierry Laurey, qui l’utilisait plutôt en sortie de banc lors de la première partie de saison (6 titularisations sur la phase aller), l’a mis treize fois (dont les huit derniers matches) dans le “onze de départ” sur le cycle retour. Il a distillé 5 passes et pris ses responsabilités à deux reprises sur penalty, sortant notamment (en deux temps) du pétrin un Racing réduit à dix à Nîmes (1-1). Son président a annoncé vouloir rencontrer le grognard en fin de contrat pour tenter de poursuivre l’aventure ensemble.
■ Mehdi CHAHIRI (23 matches, 8 titularisations, 798 minutes, 2 buts. Note : 5,11)
Sensation du début de saison (deux buts lors des cinq premières journées), l’ancien de Dunkerque et du Red Star est rentré progressivement dans le rang, la dernière de ses huit titularisations remontant au 31 janvier.
Le milieu offensif, sous contrat jusqu’en 2024, a du talent. Il doit sans doute encore apprendre à le canaliser pour gagner ses galons en Ligue 1.
■ Adrien LEBEAU (0 match)
Avec aucune entrée en jeu en Ligue 1 (voir le chiffre), le jeune Lorrain a connu une saison blanche. Strasbourgeois le plus actif en amical contre Nancy le 26 mars (ce n’était pas trop difficile), il n’a même pas pu le montrer à Thierry Laurey, absent ce jour-là.
Le chiffre
16
Le jeune milieu offensif Adrien Lebeau est le seul joueur de l’effectif pro, avec l’attaquant sud-africain Lebo Mothiba opéré du genou en août et indisponible toute la saison, à n’avoir pas joué la moindre minute en Ligue 1.
Victime d’une entorse de la cheville droite mi-juillet et de retour deux mois et demi plus tard, il s’est pourtant assis sur le banc à 16 reprises, mais ne l’a jamais quitté, tout comme les jeunes du centre de formation crédités de quelques présences sur la feuille de match : le gardien Alexandre Pierre (8), les défenseurs Marvin Elimbi (6), Abdoulaye Ousmane (5), Marvin Senaya (3), l’attaquant Benjamin Besic (2) et le milieu Noé Sommer (1).
■ Adrien THOMASSON (37 matches, 31 titularisations, 5 buts, 2 passes, 1 expulsion, 7 cartons, 2 matches de suspension. Note : 5,23)
Il n’aura manqué qu’une rencontre de championnat, à Marseille le 30 avril. Ayant pu purger sa suspension en Coupe de France contre Montpellier après son expulsion début février à Lyon – qui témoigne de la nervosité du Savoyard cette saison sur le terrain. Heureusement, quatre jours plus tard, il était sur le terrain pour signer un doublé ô combien précieux à Saint-Symphorien. Cette victoire dans le derby (1-2), la seule décrochée cette saison par le Racing après avoir été mené, vaut son pesant d’or dans le décompte final. Moins décisif, relégué six fois sur le banc en début de saison, Thomasson reste indispensable au Racing avec qui il est lié jusqu’en 2024.
67120- d'r Kàpallmaischter
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