4ème journée: Racing-FC Nantes
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4ème journée: Racing-FC Nantes
Racing-FC Nantes le samedi 1er septembre à 20 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 4e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le FC Nantes se déroulera le samedi 1er septembre à 20 heures au stade de la Meinau en ouverture de la 4e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS.
SO
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 4e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le FC Nantes se déroulera le samedi 1er septembre à 20 heures au stade de la Meinau en ouverture de la 4e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS.
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
Des retours avant une arrivée ?
En attendant un renfort en attaque, l’effectif du Racing se remplume doucement, avec, entre autres, les retours de Benjamin Corgnet et Abdallah Ndour. Seul contretemps : la blessure d’Idriss Saadi.
Comme toujours ou presque, Thierry Laurey était dans les gradins du Stadium de Molsheim où la réserve du Racing a partagé les points samedi avec son homologue troyenne (1-1).
« Leur permettre de renouer avec la compétition »
Comme toujours aussi, l’entraîneur strasbourgeois a suivi de près la performance des pros présents sur le gazon pour l’occasion. Notamment de ceux dont la préparation a été grandement perturbée : le meneur de jeu Benjamin Corgnet, victime d’une entorse de la cheville le 20 juillet contre Nancy en amical à Guebwiller, le latéral gauche Abdallah Ndour, qui s’est fait retirer cet été de la jambe droite la plaque métallique qui lui avait été posée après sa fracture tibia-péroné début mai 2017, et l’avant-centre Idriss Saadi, amoindri par un virus durant l’avant-saison.
« L’objectif était de leur permettre de renouer avec la compétition, commente le coach du Racing. Abdallah, lui, avait déjà joué à Nancy la semaine précédente (défaite de la réserve 2-1, ndlr). Il faut le faire monter en régime, car c’est un garçon qui a besoin d’être bien physiquement. De son côté, Benjamin revenait et je ne pensais pas qu’il ferait les 90 minutes. Il semble bien. Pour eux et même pour Bingourou (Kamara) et Jérémy (Grimm) , c’était l’occasion, face à une réserve professionnelle qui jouait bien au ballon avec des jeunes, de faire un match correct et retrouver des sensations. »
Sans l’entorse de la cheville droite contractée par Idriss Saadi en début de partie, le tableau serait presque idyllique. « Le gros coup dur, c’est Idriss », convient le technicien de nouveau privé de son attaquant algérien « de dix à quinze jours », selon les premières estimations.
« Son début de saison ne peut pas être plus noir. C’est malheureux pour lui. Il est un peu poursuivi par la poisse, poursuit l’entraîneur du Racing. C’est rageant, car il avait fait un bon début de match. Il était bien dans l’esprit. On est content que des joueurs reviennent, mais on aurait bien voulu qu’Idriss puisse revenir lui aussi. »
Tandis que l’ancien Stéphanois et Clermontois a regagné l’infirmerie, Benjamin Corgnet, lui, ne nie pas son plaisir d’avoir rejoué. Ce détour par la case National 3 lui a été profitable. « Je me suis senti bien physiquement. Le but, c’était de tenir 90 minutes et retrouver des repères. Même si je me suis arrêté quatre semaines, j’ai bien bossé dès le lendemain de ma blessure pour ne pas être à la ramasse, mais j’avais besoin de ce match. Je ne l’ai pas du tout pris comme une punition, assure l’intéressé. Je savais que ça pouvait m’être bénéfique et cela a été le cas. J’attaque maintenant ma deuxième semaine d’entraînement collectif après avoir fait deux semaines de prépa avant. C’est suffisant pour que je retrouve un bon niveau. Je suis content. Je me sens prêt. »
Benjamin Corgnet ne cache pas « avoir désormais hâte de fouler de nouveau un terrain en Ligue 1 ». Mais moins pour s’inscrire dans le jeu de la concurrence que pour apporter un plus à l’équipe. « Je ne vois pas mon retour comme une lutte avec certains de mes coéquipiers. J’ai surtout envie d’apporter ce que je sais faire, même si, au début, ce sera peut-être sur des bouts de match. »
Avec l’arrivée, souhaitée ardemment par Thierry Laurey et sa direction, d’un attaquant supplémentaire avant la fin du mercato vendredi à minuit, la concurrence sera exacerbée dans tous les secteurs de jeu.
dna
En attendant un renfort en attaque, l’effectif du Racing se remplume doucement, avec, entre autres, les retours de Benjamin Corgnet et Abdallah Ndour. Seul contretemps : la blessure d’Idriss Saadi.
Comme toujours ou presque, Thierry Laurey était dans les gradins du Stadium de Molsheim où la réserve du Racing a partagé les points samedi avec son homologue troyenne (1-1).
« Leur permettre de renouer avec la compétition »
Comme toujours aussi, l’entraîneur strasbourgeois a suivi de près la performance des pros présents sur le gazon pour l’occasion. Notamment de ceux dont la préparation a été grandement perturbée : le meneur de jeu Benjamin Corgnet, victime d’une entorse de la cheville le 20 juillet contre Nancy en amical à Guebwiller, le latéral gauche Abdallah Ndour, qui s’est fait retirer cet été de la jambe droite la plaque métallique qui lui avait été posée après sa fracture tibia-péroné début mai 2017, et l’avant-centre Idriss Saadi, amoindri par un virus durant l’avant-saison.
« L’objectif était de leur permettre de renouer avec la compétition, commente le coach du Racing. Abdallah, lui, avait déjà joué à Nancy la semaine précédente (défaite de la réserve 2-1, ndlr). Il faut le faire monter en régime, car c’est un garçon qui a besoin d’être bien physiquement. De son côté, Benjamin revenait et je ne pensais pas qu’il ferait les 90 minutes. Il semble bien. Pour eux et même pour Bingourou (Kamara) et Jérémy (Grimm) , c’était l’occasion, face à une réserve professionnelle qui jouait bien au ballon avec des jeunes, de faire un match correct et retrouver des sensations. »
Sans l’entorse de la cheville droite contractée par Idriss Saadi en début de partie, le tableau serait presque idyllique. « Le gros coup dur, c’est Idriss », convient le technicien de nouveau privé de son attaquant algérien « de dix à quinze jours », selon les premières estimations.
« Idriss est poursuivi par la poisse »
« On ne savait pas trop où il en était. Après son virus, il a parfois eu du mal à récupérer quand il a repris l’entraînement. C’est pour ça qu’avec lui, il faut marcher sur des œufs. On voulait voir comment il allait pouvoir travailler et récupérer au bout de 45 minutes, une heure, peut-être plus. On attendait qu’il nous fasse part de ses sensations. Mais il n’a même pas eu le temps de se fatiguer, parce qu’il a été blessé au bout de onze minutes », regrette Thierry Laurey.« Son début de saison ne peut pas être plus noir. C’est malheureux pour lui. Il est un peu poursuivi par la poisse, poursuit l’entraîneur du Racing. C’est rageant, car il avait fait un bon début de match. Il était bien dans l’esprit. On est content que des joueurs reviennent, mais on aurait bien voulu qu’Idriss puisse revenir lui aussi. »
Tandis que l’ancien Stéphanois et Clermontois a regagné l’infirmerie, Benjamin Corgnet, lui, ne nie pas son plaisir d’avoir rejoué. Ce détour par la case National 3 lui a été profitable. « Je me suis senti bien physiquement. Le but, c’était de tenir 90 minutes et retrouver des repères. Même si je me suis arrêté quatre semaines, j’ai bien bossé dès le lendemain de ma blessure pour ne pas être à la ramasse, mais j’avais besoin de ce match. Je ne l’ai pas du tout pris comme une punition, assure l’intéressé. Je savais que ça pouvait m’être bénéfique et cela a été le cas. J’attaque maintenant ma deuxième semaine d’entraînement collectif après avoir fait deux semaines de prépa avant. C’est suffisant pour que je retrouve un bon niveau. Je suis content. Je me sens prêt. »
Benjamin Corgnet ne cache pas « avoir désormais hâte de fouler de nouveau un terrain en Ligue 1 ». Mais moins pour s’inscrire dans le jeu de la concurrence que pour apporter un plus à l’équipe. « Je ne vois pas mon retour comme une lutte avec certains de mes coéquipiers. J’ai surtout envie d’apporter ce que je sais faire, même si, au début, ce sera peut-être sur des bouts de match. »
Avec l’arrivée, souhaitée ardemment par Thierry Laurey et sa direction, d’un attaquant supplémentaire avant la fin du mercato vendredi à minuit, la concurrence sera exacerbée dans tous les secteurs de jeu.
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
Cœur canari
Adrien Thomasson a passé trois saisons à Nantes avant de poser son balluchon en Alsace cet été. Le milieu de terrain âgé de 24 ans profite donc de la venue de son ancien club à la Meinau pour ouvrir la boîte à souvenirs.
Adrien Thomasson, natif de Bourg-Saint-Maurice, a découvert le foot pro près de chez lui, à Evian-Thonon Gaillard, lors de la saison 2014-2015. Mais c’est bien à l’autre bout de la France, non loin de la côte Atlantique, que le milieu offensif s’est construit comme joueur de Ligue 1.
« Mon passage à Nantes a été une étape importante dans ma carrière, avance d’emblée le joueur de 24 ans. J’ai progressé au point de vue sportif. Et humainement parlant, j’ai appris beaucoup de choses ».
L’aventure nantaise débute pour lui il y a trois ans. « J’ai signé à l’été 2015, après six mois de L 1, se remémore-t-il. Le coach de l’époque était Michel Der Zakarian et ma venue s’est faite presque naturellement. »
« C’est surtout un match important à jouer »
Naturellement, à l’instar de son acclimatation loin de ses montagnes natales. « J’avais évolué à Vannes une saison (en National, saison 2013-2014, sous forme de prêt) , donc je connaissais un peu le Nord-Ouest, se marre le joueur. Débarquer à Nantes, ce n’était pas trop dépaysant ».
Adrien Thomasson se fait vite une place dans le onze canari. Et se plaît au sein d’un club pourtant agité extra sportivement, entre changements d’entraîneurs et humeurs diverses et variées du président Waldemar Kita.
« Honnêtement, pour moi, tout s’est toujours bien passé. Je ne garde que des bons souvenirs de ces trois saisons, expose Thomasson. J’ai connu beaucoup d’entraîneurs, c’est vrai, mais cela m’a permis d’apprendre des choses. Même si ce n’est pas courant d’en avoir quatre en trois ans, c’était enrichissant ».
Quand on lui demande si un événement, ou une rencontre, l’a particulièrement marqué lors de ces trois saisons en jaune et vert, il coupe immédiatement. « Je pourrais parler de tel match ou de tel but que j’ai marqué, mais le meilleur souvenir que je garde de Nantes, ce sont les rencontres, expose le milieu offensif. J’ai eu affaire à des gens bien, que ce soit dans le staff, au niveau des employés ou de mes coéquipiers ».
Mais pas question de donner un nom en particulier. Pas par pudeur, mais par peur « d’oublier tous les autres », comme le précise Adrien Thomasson dans un sourire.
Côté bons souvenirs, le Savoyard en a aussi conservé de la Beaujoire. « Je suis quelqu’un de plutôt calme et discret, raconte-t-il. Mais j’ai toujours eu beaucoup de respect pour les supporteurs et je pense qu’ils le savent ».
Samedi soir, Adrien Thomasson va donc retrouver pas mal de connaissances, sur le terrain, le banc et dans les tribunes. Et il l’avoue volontiers : ça lui fait plaisir. « Quand on a eu le calendrier, j’ai regardé quand on recevait Nantes, bien sûr, et je suis très content de revoir tout le monde, raconte-t-il posément. Mais c’est surtout un match important à jouer ».
« Beaucoup d’attente »
Adrien Thomasson l’assure : en bon pro, il ne fera pas de sentiments face à ses anciens coéquipiers. « Quand je joue, je joue et j’oublie qui est en face », assure-t-il.
Mais pas question de prendre son ancienne équipe à la légère, malgré son début de saison moyen (deux défaites, un nul). « Je trouve que les gens s’emballent trop vite concernant le FC Nantes, explique-t-il. L’an passé, c’était la même chose : on avait perdu les deux premiers matches de la saison et ça ne nous a pas empêchés de terminer à une place honorable (9e de L1, ndlr). Mais c’est comme ça à Nantes, l’équipe a eu un beau palmarès et il y a toujours beaucoup d’attente, que ce soit du public ou des dirigeants ».
Lui est persuadé que cette équipe canari va monter en puissance au fil de la saison. « Le groupe est encore jeune, avec beaucoup de joueurs issus du centre et pas mal de recrues, du coup, il y a un temps d’adaptation, mais je ne m’inquiète pas du tout pour eux ».
Et Adrien Thomasson d’ajouter : « Et il ne faut pas oublier que c’est une équipe qui a complètement changé de philosophie de jeu (Miguel Cardoso a remplacé Claudio Ranieri à l’intersaison, ndlr). Leur style, c’est d’avoir le ballon. J’ai vu leurs trois derniers matches, ils étaient à 60 % de possession, tout en souffrant d’un manque d’efficacité. Mais cette équipe a beaucoup de talents et ça va être un match très difficile ».
Du coup, Adrien Thomasson se méfie. « Je pense que les deux équipes se valent et à mon avis, c’est celle qui sera le plus fort mentalement qui va s’imposer », pronostique-t-il.
Après un match nul frustrant concédé face à Saint-Etienne (1-1) pour sa première sortie sur sa nouvelle pelouse, Adrien Thomasson espère donc offrir une victoire au public alsacien. Même si ça ne sera pas sa première à la Meinau. « Parce que j’ai déjà gagné ici avec le maillot nantais », rappelle-t-il en rigolant.
C’était le 24 septembre 2017 et le milieu offensif avait bien aidé les siens à piéger les Bleus en marquant le premier but visiteur, à la 13e minute (score final 1-2). Mais si jamais Thomasson avait dans l’idée de récidiver samedi soir, personne ne s’en plaindra, cette fois, côté strasbourgeois…
dna
Adrien Thomasson a passé trois saisons à Nantes avant de poser son balluchon en Alsace cet été. Le milieu de terrain âgé de 24 ans profite donc de la venue de son ancien club à la Meinau pour ouvrir la boîte à souvenirs.
Adrien Thomasson, natif de Bourg-Saint-Maurice, a découvert le foot pro près de chez lui, à Evian-Thonon Gaillard, lors de la saison 2014-2015. Mais c’est bien à l’autre bout de la France, non loin de la côte Atlantique, que le milieu offensif s’est construit comme joueur de Ligue 1.
« Mon passage à Nantes a été une étape importante dans ma carrière, avance d’emblée le joueur de 24 ans. J’ai progressé au point de vue sportif. Et humainement parlant, j’ai appris beaucoup de choses ».
L’aventure nantaise débute pour lui il y a trois ans. « J’ai signé à l’été 2015, après six mois de L 1, se remémore-t-il. Le coach de l’époque était Michel Der Zakarian et ma venue s’est faite presque naturellement. »
« C’est surtout un match important à jouer »
Naturellement, à l’instar de son acclimatation loin de ses montagnes natales. « J’avais évolué à Vannes une saison (en National, saison 2013-2014, sous forme de prêt) , donc je connaissais un peu le Nord-Ouest, se marre le joueur. Débarquer à Nantes, ce n’était pas trop dépaysant ».
Adrien Thomasson se fait vite une place dans le onze canari. Et se plaît au sein d’un club pourtant agité extra sportivement, entre changements d’entraîneurs et humeurs diverses et variées du président Waldemar Kita.
« Honnêtement, pour moi, tout s’est toujours bien passé. Je ne garde que des bons souvenirs de ces trois saisons, expose Thomasson. J’ai connu beaucoup d’entraîneurs, c’est vrai, mais cela m’a permis d’apprendre des choses. Même si ce n’est pas courant d’en avoir quatre en trois ans, c’était enrichissant ».
Quand on lui demande si un événement, ou une rencontre, l’a particulièrement marqué lors de ces trois saisons en jaune et vert, il coupe immédiatement. « Je pourrais parler de tel match ou de tel but que j’ai marqué, mais le meilleur souvenir que je garde de Nantes, ce sont les rencontres, expose le milieu offensif. J’ai eu affaire à des gens bien, que ce soit dans le staff, au niveau des employés ou de mes coéquipiers ».
Mais pas question de donner un nom en particulier. Pas par pudeur, mais par peur « d’oublier tous les autres », comme le précise Adrien Thomasson dans un sourire.
Côté bons souvenirs, le Savoyard en a aussi conservé de la Beaujoire. « Je suis quelqu’un de plutôt calme et discret, raconte-t-il. Mais j’ai toujours eu beaucoup de respect pour les supporteurs et je pense qu’ils le savent ».
Samedi soir, Adrien Thomasson va donc retrouver pas mal de connaissances, sur le terrain, le banc et dans les tribunes. Et il l’avoue volontiers : ça lui fait plaisir. « Quand on a eu le calendrier, j’ai regardé quand on recevait Nantes, bien sûr, et je suis très content de revoir tout le monde, raconte-t-il posément. Mais c’est surtout un match important à jouer ».
« Beaucoup d’attente »
Adrien Thomasson l’assure : en bon pro, il ne fera pas de sentiments face à ses anciens coéquipiers. « Quand je joue, je joue et j’oublie qui est en face », assure-t-il.
Mais pas question de prendre son ancienne équipe à la légère, malgré son début de saison moyen (deux défaites, un nul). « Je trouve que les gens s’emballent trop vite concernant le FC Nantes, explique-t-il. L’an passé, c’était la même chose : on avait perdu les deux premiers matches de la saison et ça ne nous a pas empêchés de terminer à une place honorable (9e de L1, ndlr). Mais c’est comme ça à Nantes, l’équipe a eu un beau palmarès et il y a toujours beaucoup d’attente, que ce soit du public ou des dirigeants ».
Lui est persuadé que cette équipe canari va monter en puissance au fil de la saison. « Le groupe est encore jeune, avec beaucoup de joueurs issus du centre et pas mal de recrues, du coup, il y a un temps d’adaptation, mais je ne m’inquiète pas du tout pour eux ».
Et Adrien Thomasson d’ajouter : « Et il ne faut pas oublier que c’est une équipe qui a complètement changé de philosophie de jeu (Miguel Cardoso a remplacé Claudio Ranieri à l’intersaison, ndlr). Leur style, c’est d’avoir le ballon. J’ai vu leurs trois derniers matches, ils étaient à 60 % de possession, tout en souffrant d’un manque d’efficacité. Mais cette équipe a beaucoup de talents et ça va être un match très difficile ».
Du coup, Adrien Thomasson se méfie. « Je pense que les deux équipes se valent et à mon avis, c’est celle qui sera le plus fort mentalement qui va s’imposer », pronostique-t-il.
Après un match nul frustrant concédé face à Saint-Etienne (1-1) pour sa première sortie sur sa nouvelle pelouse, Adrien Thomasson espère donc offrir une victoire au public alsacien. Même si ça ne sera pas sa première à la Meinau. « Parce que j’ai déjà gagné ici avec le maillot nantais », rappelle-t-il en rigolant.
C’était le 24 septembre 2017 et le milieu offensif avait bien aidé les siens à piéger les Bleus en marquant le premier but visiteur, à la 13e minute (score final 1-2). Mais si jamais Thomasson avait dans l’idée de récidiver samedi soir, personne ne s’en plaindra, cette fois, côté strasbourgeois…
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
Du monde au portillon
Avec deux arrivées cette semaine (Kawashima et Mothiba) et des retours de blessure (Corgnet), Thierry Laurey a dû faire des choix. L'entraîneur alsacien a gardé 19 joueurs après le dernier entraînement de la semaine, vendredi après-midi, pour composer son groupe.
Pour la première fois de la saison (ou presque), Thierry Laurey a eu l'embarras du choix à l'heure de composer son groupe et son onze de départ. Avec les arrivées de Kawashima, Mothiba (qui est qualifié) et les retours de blessure de Corgnet et Lienard ce sont quatre joueurs supplémentaires qui postulaient vendredi à une place dans le groupe des 18 par rapport au déplacement à Bordeaux.
Thierry Laurey a finalement décidé de garder 19 joueurs à l'issue du dernier entraînement. Des nouveaux arrivants, seul l'attaquant venu de Lille sera dans le groupe. Kawashima, lui, verra ses coéquipiers depuis les tribunes, statut de numéro 3 oblige. "Pour l'instant, Sels est numéro 1, Kamara numéro 2 et Kawashima numéro 3. Pour l'instant, car la hiérarchie peut évoluer comme c'est le cas pour les joueurs de champ", a indiqué Thierry Laurey à ce sujet, vendredi, lors du point presse.
Du côté des joueurs de champ justement, Corgnet fait sa première apparition dans le groupe de la saison (il avait été touché face à Nancy en amical). Autre nouvelle tête: celle de Mothiba, qui fait bien partie du groupe retenu par Laurey.
Mais rien n'a filtré cette semaine sur l'organisation que l'entraîneur compte mettre en place. A priori, les pronostics sont en faveur d'un retour du 4-4-2 en losange, avec Sissoko à la récupération et Martin en soutien des attaquants. Sur les côtés, Lienard (revenu de blessure), Thomasson et Gonçalves devraient se disputer les deux places restantes. Idem devant, où le trio Ajorque - Da Costa - Mothiba se disputera les deux postes de titulaires.
Derrière, Caci pourrait céder sa place à Carole au poste d'arrière gauche (à voir, car le jeune joueur formé au club s'est montré performant) et Koné conserver son poste de titulaire au détriment de Martinez, aux côtés du capitaine Mitrovic. Mais là encore, rien de sûr... Réponse samedi, vers 20h...
Le groupe de 19: Sels, Kamara – Lala, Caci, Martinez, Koné, Mitrovic(cap), Carole – Grimm, Gonçalves, Thomasson, Sissoko, Martin, Lienard, Corgnet– Ajorque, Da Costa, Mothiba, Zohi
Absents : Saadi (contusion au pied), Tchamba (ischio-jambiers), Kawashima, Ndour, Aaneba, Fofana, Zemzemi (choix)
dna
Avec deux arrivées cette semaine (Kawashima et Mothiba) et des retours de blessure (Corgnet), Thierry Laurey a dû faire des choix. L'entraîneur alsacien a gardé 19 joueurs après le dernier entraînement de la semaine, vendredi après-midi, pour composer son groupe.
Pour la première fois de la saison (ou presque), Thierry Laurey a eu l'embarras du choix à l'heure de composer son groupe et son onze de départ. Avec les arrivées de Kawashima, Mothiba (qui est qualifié) et les retours de blessure de Corgnet et Lienard ce sont quatre joueurs supplémentaires qui postulaient vendredi à une place dans le groupe des 18 par rapport au déplacement à Bordeaux.
Thierry Laurey a finalement décidé de garder 19 joueurs à l'issue du dernier entraînement. Des nouveaux arrivants, seul l'attaquant venu de Lille sera dans le groupe. Kawashima, lui, verra ses coéquipiers depuis les tribunes, statut de numéro 3 oblige. "Pour l'instant, Sels est numéro 1, Kamara numéro 2 et Kawashima numéro 3. Pour l'instant, car la hiérarchie peut évoluer comme c'est le cas pour les joueurs de champ", a indiqué Thierry Laurey à ce sujet, vendredi, lors du point presse.
Du côté des joueurs de champ justement, Corgnet fait sa première apparition dans le groupe de la saison (il avait été touché face à Nancy en amical). Autre nouvelle tête: celle de Mothiba, qui fait bien partie du groupe retenu par Laurey.
Mais rien n'a filtré cette semaine sur l'organisation que l'entraîneur compte mettre en place. A priori, les pronostics sont en faveur d'un retour du 4-4-2 en losange, avec Sissoko à la récupération et Martin en soutien des attaquants. Sur les côtés, Lienard (revenu de blessure), Thomasson et Gonçalves devraient se disputer les deux places restantes. Idem devant, où le trio Ajorque - Da Costa - Mothiba se disputera les deux postes de titulaires.
Derrière, Caci pourrait céder sa place à Carole au poste d'arrière gauche (à voir, car le jeune joueur formé au club s'est montré performant) et Koné conserver son poste de titulaire au détriment de Martinez, aux côtés du capitaine Mitrovic. Mais là encore, rien de sûr... Réponse samedi, vers 20h...
Le groupe de 19: Sels, Kamara – Lala, Caci, Martinez, Koné, Mitrovic(cap), Carole – Grimm, Gonçalves, Thomasson, Sissoko, Martin, Lienard, Corgnet– Ajorque, Da Costa, Mothiba, Zohi
Absents : Saadi (contusion au pied), Tchamba (ischio-jambiers), Kawashima, Ndour, Aaneba, Fofana, Zemzemi (choix)
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
L’envol à la Meinau?
Face à des Canaris nantais qui peinent à décoller et sont déjà sous pression, le Racing espère s’offrir son premier succès domestique ce soir (20h) à la Meinau et bonifier ainsi son bon début de saison.
Le mercato estival s’est achevé la nuit dernière à minuit et Thierry Laurey n’en est pas marri. « D’une certaine façon, c’est un soulagement parce qu’on ne parle que de ça. » Son traditionnel point-presse de veille de match, hier, n’a pas échappé à la règle. Il a en effet davantage été question de la campagne de recrutement du Racing, riche de neuf recrues (Matz Sels, Eiji Kawashima, Lamine Koné, Stefan Mitrovic, Lionel Carole, Adrien Thomasson, Ludovic Ajorque, Ibrahima Sissoko et Lebo Mothiba), que de la réception de Nantes.
Les questions sur ce marché estival, le coach ne les a néanmoins pas éludées. Sans doute parce que les nouveaux venus correspondent à ses attentes. Notamment le dernier, Lebo Mothiba ( lire page suivante ). « D’autres garçons auraient pu coller au profil d’attaquant que nous recherchions. Ils ont préféré rester dans leur club où ils auront beaucoup de mal à jouer. Mais ils y resteront ( rires ). »
« Etre capables de gérer nos trous d’air »
L’entraîneur bas-rhinois a également accepté d’évoque la concurrence entre ses trois gardiens, en confirmant la hiérarchie annoncée aux intéressés, mais en précisant qu’elle n’était pas figée: «Matz Sels n°1, Bingourou Kamara n°2 et Eiji Kawashima (l’international japonais aux 88 sélections enrôlé mercredi) n°3: c’est la hiérarchie du moment. On verra si ce sera la même dans deux mois, six mois ou en fin de saison (…). Pour en avoir discuté avec lui, je sais qu’Eiji ne vient pas ici pour être n°3 toute l’année. C’est pour ça que nous l’avons fait venir : concurrencer nos deux autres gardiens de manière forte et les obliger à être performants.»
Aujourd’hui, le technicien se retrouve à la tête d’un effectif – dit-il – « cohérent après trois journées. On savait que les blessés allaient revenir et que les dirigeants feraient le nécessaire pour recruter. »
Ce vendredi, après huit longues minutes consacrées aux transferts, une bonne âme a fini par lui signaler qu’il y avait « accessoirement un match » aujourd’hui à la Meinau contre Nantes.
« Non, il y a d’abord un match et, accessoirement, la fin du mercato », a aussitôt rectifié le coach du Racing qui n’a qu’une idée en tête. « On a à cœur de remporter notre première victoire à domicile. On sait que ça va être très compliqué. Le style de jeu du FC Nantes est ambitieux et très intéressant. Il n’a pas eu les résultats escomptés en rapport avec ses prestations (1 nul, 2 défaites), mais va être difficile à manœuvrer. Il a les moyens de ses ambitions et a lui aussi enregistré pas mal de mouvements cette semaine. L’équipe qui va débarquer à la Meinau sera un peu différente de celle qui a démarré le championnat. Il faudra s’en méfier doublement. »
Un intéressant révélateur
Nanti du même bilan comptable qu’en 2017-2018 (4 points en 3 rencontres), le Racing aborde face aux Canaris un virage qu’il n’avait pas su négocier il y a un an. « On avait ensuite enchaîné quatre défaites », rappelle son entraîneur, « C’est pour être capables de gérer ces trous d’air que nous avons recruté des joueurs d’expérience. On espère prendre des points dans les quatre matches à venir pour améliorer notre total de l’an passé (4 points en 7 journées). »
On en revient donc toujours à un mercato qui doit permettre aux Bleus de franchir un cap. « Cette saison, il y a beaucoup moins de prêts, note encore Thierry Laurey. Des garçons se sont engagés pour plusieurs années. Grâce à eux, on va essayer d’installer le club en L1 et de gravir les échelons. »
Après Bordeaux (succès 2-0 en Gironde), Saint-Etienne (1-1) et Lyon (échec 2-0 au Parc OL), la venue des Nantais, victorieux l’an dernier à la Meinau (2-1) comme à la Beaujoire (1-0), aura de ce fait valeur d’intéressant révélateur.
dna
Face à des Canaris nantais qui peinent à décoller et sont déjà sous pression, le Racing espère s’offrir son premier succès domestique ce soir (20h) à la Meinau et bonifier ainsi son bon début de saison.
Le mercato estival s’est achevé la nuit dernière à minuit et Thierry Laurey n’en est pas marri. « D’une certaine façon, c’est un soulagement parce qu’on ne parle que de ça. » Son traditionnel point-presse de veille de match, hier, n’a pas échappé à la règle. Il a en effet davantage été question de la campagne de recrutement du Racing, riche de neuf recrues (Matz Sels, Eiji Kawashima, Lamine Koné, Stefan Mitrovic, Lionel Carole, Adrien Thomasson, Ludovic Ajorque, Ibrahima Sissoko et Lebo Mothiba), que de la réception de Nantes.
Les questions sur ce marché estival, le coach ne les a néanmoins pas éludées. Sans doute parce que les nouveaux venus correspondent à ses attentes. Notamment le dernier, Lebo Mothiba ( lire page suivante ). « D’autres garçons auraient pu coller au profil d’attaquant que nous recherchions. Ils ont préféré rester dans leur club où ils auront beaucoup de mal à jouer. Mais ils y resteront ( rires ). »
« Etre capables de gérer nos trous d’air »
L’entraîneur bas-rhinois a également accepté d’évoque la concurrence entre ses trois gardiens, en confirmant la hiérarchie annoncée aux intéressés, mais en précisant qu’elle n’était pas figée: «Matz Sels n°1, Bingourou Kamara n°2 et Eiji Kawashima (l’international japonais aux 88 sélections enrôlé mercredi) n°3: c’est la hiérarchie du moment. On verra si ce sera la même dans deux mois, six mois ou en fin de saison (…). Pour en avoir discuté avec lui, je sais qu’Eiji ne vient pas ici pour être n°3 toute l’année. C’est pour ça que nous l’avons fait venir : concurrencer nos deux autres gardiens de manière forte et les obliger à être performants.»
Aujourd’hui, le technicien se retrouve à la tête d’un effectif – dit-il – « cohérent après trois journées. On savait que les blessés allaient revenir et que les dirigeants feraient le nécessaire pour recruter. »
Ce vendredi, après huit longues minutes consacrées aux transferts, une bonne âme a fini par lui signaler qu’il y avait « accessoirement un match » aujourd’hui à la Meinau contre Nantes.
« Non, il y a d’abord un match et, accessoirement, la fin du mercato », a aussitôt rectifié le coach du Racing qui n’a qu’une idée en tête. « On a à cœur de remporter notre première victoire à domicile. On sait que ça va être très compliqué. Le style de jeu du FC Nantes est ambitieux et très intéressant. Il n’a pas eu les résultats escomptés en rapport avec ses prestations (1 nul, 2 défaites), mais va être difficile à manœuvrer. Il a les moyens de ses ambitions et a lui aussi enregistré pas mal de mouvements cette semaine. L’équipe qui va débarquer à la Meinau sera un peu différente de celle qui a démarré le championnat. Il faudra s’en méfier doublement. »
Un intéressant révélateur
Nanti du même bilan comptable qu’en 2017-2018 (4 points en 3 rencontres), le Racing aborde face aux Canaris un virage qu’il n’avait pas su négocier il y a un an. « On avait ensuite enchaîné quatre défaites », rappelle son entraîneur, « C’est pour être capables de gérer ces trous d’air que nous avons recruté des joueurs d’expérience. On espère prendre des points dans les quatre matches à venir pour améliorer notre total de l’an passé (4 points en 7 journées). »
On en revient donc toujours à un mercato qui doit permettre aux Bleus de franchir un cap. « Cette saison, il y a beaucoup moins de prêts, note encore Thierry Laurey. Des garçons se sont engagés pour plusieurs années. Grâce à eux, on va essayer d’installer le club en L1 et de gravir les échelons. »
Après Bordeaux (succès 2-0 en Gironde), Saint-Etienne (1-1) et Lyon (échec 2-0 au Parc OL), la venue des Nantais, victorieux l’an dernier à la Meinau (2-1) comme à la Beaujoire (1-0), aura de ce fait valeur d’intéressant révélateur.
dna
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
L’adversaire - Rongier vu par Thomasson De la même couvée
Le Strasbourgeois Adrien Thomasson et le Nantais Valentin Rongier ont pris ensemble leur envol avec les Canaris de 2015 à 2018 et sont restés proches.
Ils ont fait les beaux jours du FC Nantes ensemble durant trois saisons, de 2015 à 2018. Complices sur le terrain, mais pas seulement. Dans la vie aussi. Le néo-Strasbourgeois Adrien Thomasson (24 ans) et le Nantais Valentin Rongier (23 ans) s’affronteront ce soir pour la première fois, après avoir été si souvent associés chez les “Canaris”.
Explications balle au pied
En réalité, ils s’étaient déjà croisés lors d’un Nantes - Évian-Thonon-Gaillard le 14 mars 2015 (2-1). Mais ce jour-là, Rongier, pur produit de la formation nantaise, était resté sur le banc, alors que Thomasson, natif de Bourg Saint-Maurice, portait le maillot du club haut-savoyard.
Ce soir, les chemins des deux milieux de terrain jumeaux par leurs caractéristiques se croiseront souvent sur la pelouse de la Meinau.
Ils s’expliqueront balle au pied, eux qui ont soigneusement évité de s’appeler cette semaine.
« On va se concentrer sur le match. On se chambrera sûrement après, confie l’une des neuf recrues du Racing. Avec Valentin, nous étions et sommes toujours très proches, sur le terrain et en dehors. On possède un peu les mêmes qualités. Nous nous sommes rapprochés à travers le jeu, mais aussi sur un plan personnel. Je suis toujours en contact avec lui. »
Après avoir partagé son quotidien durant trois saisons sur les bords de l’Erdre, le Strasbourgeois voit en son ancien coéquipier « l’emblème » du FC Nantes.
« D’une certaine manière, il l’est. Il y a fait toutes classes. C’est un chouette garçon doublé d’un très bon joueur, très à l’aise techniquement, très beau à voir jouer. Avec Sergio Conceiçao (l’ex-coach portugais, ndlr) , il a survolé notre équipe pendant une saison (2016-2017) et, à la limite, survolé le championnat aussi. Petit à petit, il est devenu capitaine et quand on l’est, on a forcément plus de responsabilités, mais je ne me fais pas de souci pour lui. »
Il espère ne pas avoir à s’en faire non plus contre lui en soirée.
dna
Le Strasbourgeois Adrien Thomasson et le Nantais Valentin Rongier ont pris ensemble leur envol avec les Canaris de 2015 à 2018 et sont restés proches.
Ils ont fait les beaux jours du FC Nantes ensemble durant trois saisons, de 2015 à 2018. Complices sur le terrain, mais pas seulement. Dans la vie aussi. Le néo-Strasbourgeois Adrien Thomasson (24 ans) et le Nantais Valentin Rongier (23 ans) s’affronteront ce soir pour la première fois, après avoir été si souvent associés chez les “Canaris”.
Explications balle au pied
En réalité, ils s’étaient déjà croisés lors d’un Nantes - Évian-Thonon-Gaillard le 14 mars 2015 (2-1). Mais ce jour-là, Rongier, pur produit de la formation nantaise, était resté sur le banc, alors que Thomasson, natif de Bourg Saint-Maurice, portait le maillot du club haut-savoyard.
Ce soir, les chemins des deux milieux de terrain jumeaux par leurs caractéristiques se croiseront souvent sur la pelouse de la Meinau.
Ils s’expliqueront balle au pied, eux qui ont soigneusement évité de s’appeler cette semaine.
« On va se concentrer sur le match. On se chambrera sûrement après, confie l’une des neuf recrues du Racing. Avec Valentin, nous étions et sommes toujours très proches, sur le terrain et en dehors. On possède un peu les mêmes qualités. Nous nous sommes rapprochés à travers le jeu, mais aussi sur un plan personnel. Je suis toujours en contact avec lui. »
Après avoir partagé son quotidien durant trois saisons sur les bords de l’Erdre, le Strasbourgeois voit en son ancien coéquipier « l’emblème » du FC Nantes.
« D’une certaine manière, il l’est. Il y a fait toutes classes. C’est un chouette garçon doublé d’un très bon joueur, très à l’aise techniquement, très beau à voir jouer. Avec Sergio Conceiçao (l’ex-coach portugais, ndlr) , il a survolé notre équipe pendant une saison (2016-2017) et, à la limite, survolé le championnat aussi. Petit à petit, il est devenu capitaine et quand on l’est, on a forcément plus de responsabilités, mais je ne me fais pas de souci pour lui. »
Il espère ne pas avoir à s’en faire non plus contre lui en soirée.
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
Bonsoir à toutes et à tous. Bienvenu au stade de la Meinau pour la 4e journée de Ligue 1 qui voit le Racing accueillir le FC Nantes. Les deux équipes sont à l'échauffement. Le kop est en place. Le reste du stade est encore clairsemé mais va se remplir petit à petit. On devrait encore quasiment faire le plein, sachant que le quart de virage des visiteurs est investi par les 200 supporters nantais autorisés. Pas un de plus hélas.
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Auteur d'un bon début de saison, le Racing espère engranger ce soir une première victoire à domicile après être passé tout près, à savoir à cinq minutes près, devant Saint-Etienne. L'adversaire du soir est actuellement barragiste, soit 18e avec un seul point. Mais voilà qui ne veut rien dire après trois journées à peine.
.
Loin de nous l’envie de jouer les oiseaux de mauvais augure. N’empêche, les Racing – Nantes de septembre ne rappellent pas les meilleurs souvenirs. Ne serait-ce que la saison écoulée, les Strasbourgeois s’étaient inclinés (2-1) le 24 septembre, la rapide ouverture du score de Nuno Da Costa n’ayant pas suffi. Adrien Thomasson, tiens, tiens, avait égalisé, Dubois avait offert la victoire à des Nantais pourtant copieusement dominés.
Mais que dire du 23 septembre 1980. Ceux qui l’ont vécu n’oublieront jamais cette Meinau en feu après la défaite (1-2 déjà) correspondant surtout avec le limogeage de l’icône du moment, Gilbert Gress, l’homme de l’unique titre, à peine 15 mois auparavant, sur fond de désaccord avec le président André Bord.
Que l’on se rassure. Demeurons optimiste. La dernière victoire sur les Canaris à la Meinau a aussi été vécue en septembre. Oui mais voilà qui nous ramène au 28 septembre… 2003 ! Quinze ans donc que le Racing n’a pas battu le FC Nantes au bord du Krimeri. Quinze ans, voilà qui a assez duré !
.
Revenons en 2018. Thierry Laurey et le Racing se méfient terriblement de ce FC Nantes estampillé Miguel Cardoso. Finie l’ère Claudio Ranieri, à la tête de canaris recroquevillés pour mieux contrer. Cardoso le Portugais prône le jeu et la possession de balle. Celle-ci s’est chiffrée à 65% samedi dernier devant Caen. Pas suffisant pour l’emporter, mais assez pour décrocher un premier point en trois matches (1-1) et surtout matérialiser une montée en puissance évidente que les Nantais espèrent concrétiser ce soir…
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Voici la composition des équipes :
RACING : Sels ; Carole, Mitrovic (cap.), Martinez, Lala ; Lienard, Sissoko, Thomasson, Martin ; Ajorque, Da Costa.
NANTES : Tatarusanu ; Lima, Santos Silva, Miazga, Kwateng ; Evangelista, Krhin, Rongier (cap.), Moutoussamy ; Waris, Sala.
Le Racing évoluera dans la configuration évoquée ce matin dans votre journal à une exception près. Pablo Martinez retrouve sa place en défense centrale à la place de Lamine Koné qui avait effectué ses débuts sous le maillot bleu à Lyon.
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La rencontre sera dirigée par Olivier Thual, 42 ans, qui en sera à son second match de Ligue 1 cette saison après Rennes – Angers (1-0) lors de la 2e journée, au cours duquel il a distribué trois cartons jaunes, soit en-dessous de sa moyenne (4,06 cartons jaunes et 0,48 cartons rouges par rencontre).
Pour le natif de Brest, mais officiant pour la Ligue d’Aquitaine, pardon, de Nouvelle Aquitaine, il s'agit ce soir de son 235e match de Ligue 1 au total. Sa première remonte au 16 août 2003, un Toulouse – Lille remporté par les Nordistes (0-3). Sa deuxième ? Un certain Le Mans – Racing deux semaines plus tard et un excellent souvenir pour les Bleus, eux aussi vainqueur 0-3, grâce à un doublé de Mamadou Niang et un 3e but de Danijel Ljuboja. Une autre époque…
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Lamine Koné à l'échauffement, remplaçant ce soir.
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L'entrée des équipes, dans une Meinau quasiment pleine.
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C'est parti. Le Racing joue direction tribune des familles en première période et finira donc en attaquant au pied du kop.
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Première faute sifflée après 2'55''. Plutôt correct comme début de match.
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Le coup franc est frappé côté gauche à 35m par Lionel Carole. La reprise du gauche d'Ibrahima Sissoko au 2e poteau ne passe guère loin du cadre.
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Le flan droit de la défense strasbourgeoise est prise à revers deux fois de soite en quelques instants, avec Waris puis Lima en bonne position. Sur le centre de ce dernier, Matz Sels se montre le roi des airs.
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Le Racing récupère le ballon assez haut. Thomasson se retrouve démarqué à droite et a tout le temps pour ajuster son centre avec du monde dans la surface. Hélas, l'ex-Nantais rate son centre.
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Bon, les intentions sont là, des deux côtés d'ailleurs, mais tout ça part assez doucettement.
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Quand ça joue, c'est pas mal, mais il y a trop de temps morts, ce qui empêche la partie de démarrer réellement.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-0
.
Ludovic Ajorque! Son premier but sous le maillot du Racing en Ligue 1.
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M. Thual consulte son oreillette. Hors Jeu d'Ajorque? Bien sûr que non! Le Racing mène bien 1-0
.
Lala avait intercepté une mauvaise relance de Lima. Le latéral a servi Thomasson qui, à la sortie d'un une-deux avec Da Costa, a centré au second poteau où la tête à bout portant d'Ajorque a fait mouche. Encore un beau mouvement collectif, comme sur le 2e but à Bordeaux, lors de la 1re journée.
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Tout vient côté gauche dans le camp nantais. Sur un nouveau centre de Waris, Sala est devancé dans le duel aérien.
.
Nantes semble entamer une phase de domination. Comme à Lyon, le Racing joue du coup assez bas, mais pour se projeter rapidement une fois le ballon récupéré. Comme sur cette ouverture de l'extérieur du pied de Jonas Martin pour Dimitri Lienard, dont le centre est contré.
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Nuno Da Costa déboule côté droit. Son centre trouve les gants de Tatarusanu, le gardien roumain des Canaris.
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Nantes multiplie les centre, sans mettre en danger la défense centrale alsacienne.
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but 1-1
.
L'égalisation malencontreuse!
.
La frappe de Rongier est tout sauf cadrée. Mitrovic la détourne malencontreusement au fond. Pas verni, le Racing, sur le coup. N'empêche que cela venait encore du côté droit de la défense strasbourgeoise, où Nantes arrive constamment à créer le déséquilibre avec le surnombre apporté par Lima.
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La frappe sèche de Martin de l'entrée de la surface est bloquée avec autorité par Tatarusanu.
.
Lala dédouble sur l'aile droite avec Da Costa avant d'être fauché par Lima qui écope du premier carton jaune de la partie.
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Le coup franc excentré est frappé directement par Lienard. Lima, bien placé au premier poteau, dégage de la tête.
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Une minute de temps additionnel.
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Alors que Sissoko réclame un penalty, Nantes part en contre avec Rongier à la baguette. Démarqué à l'entrée de la surface, Evangelista enroule un amour de ballon qui ne laisse aucune chance à Sels. On jouait depuis 46 minutes et 30 secondes alors qu'une minute de temps additionnel seulement était annoncé. Et on ne voit pas ce qui justifiait une rallonge!
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Sur ce , c'est la mi-temps. Si le nul était logique, malgré l'égalisation heureuse des Nantais, ce score de 1-2 ne reflète finalement pas une partie équilibrée.
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Auteur d'un bon début de saison, le Racing espère engranger ce soir une première victoire à domicile après être passé tout près, à savoir à cinq minutes près, devant Saint-Etienne. L'adversaire du soir est actuellement barragiste, soit 18e avec un seul point. Mais voilà qui ne veut rien dire après trois journées à peine.
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Loin de nous l’envie de jouer les oiseaux de mauvais augure. N’empêche, les Racing – Nantes de septembre ne rappellent pas les meilleurs souvenirs. Ne serait-ce que la saison écoulée, les Strasbourgeois s’étaient inclinés (2-1) le 24 septembre, la rapide ouverture du score de Nuno Da Costa n’ayant pas suffi. Adrien Thomasson, tiens, tiens, avait égalisé, Dubois avait offert la victoire à des Nantais pourtant copieusement dominés.
Mais que dire du 23 septembre 1980. Ceux qui l’ont vécu n’oublieront jamais cette Meinau en feu après la défaite (1-2 déjà) correspondant surtout avec le limogeage de l’icône du moment, Gilbert Gress, l’homme de l’unique titre, à peine 15 mois auparavant, sur fond de désaccord avec le président André Bord.
Que l’on se rassure. Demeurons optimiste. La dernière victoire sur les Canaris à la Meinau a aussi été vécue en septembre. Oui mais voilà qui nous ramène au 28 septembre… 2003 ! Quinze ans donc que le Racing n’a pas battu le FC Nantes au bord du Krimeri. Quinze ans, voilà qui a assez duré !
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Revenons en 2018. Thierry Laurey et le Racing se méfient terriblement de ce FC Nantes estampillé Miguel Cardoso. Finie l’ère Claudio Ranieri, à la tête de canaris recroquevillés pour mieux contrer. Cardoso le Portugais prône le jeu et la possession de balle. Celle-ci s’est chiffrée à 65% samedi dernier devant Caen. Pas suffisant pour l’emporter, mais assez pour décrocher un premier point en trois matches (1-1) et surtout matérialiser une montée en puissance évidente que les Nantais espèrent concrétiser ce soir…
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Voici la composition des équipes :
RACING : Sels ; Carole, Mitrovic (cap.), Martinez, Lala ; Lienard, Sissoko, Thomasson, Martin ; Ajorque, Da Costa.
NANTES : Tatarusanu ; Lima, Santos Silva, Miazga, Kwateng ; Evangelista, Krhin, Rongier (cap.), Moutoussamy ; Waris, Sala.
Le Racing évoluera dans la configuration évoquée ce matin dans votre journal à une exception près. Pablo Martinez retrouve sa place en défense centrale à la place de Lamine Koné qui avait effectué ses débuts sous le maillot bleu à Lyon.
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La rencontre sera dirigée par Olivier Thual, 42 ans, qui en sera à son second match de Ligue 1 cette saison après Rennes – Angers (1-0) lors de la 2e journée, au cours duquel il a distribué trois cartons jaunes, soit en-dessous de sa moyenne (4,06 cartons jaunes et 0,48 cartons rouges par rencontre).
Pour le natif de Brest, mais officiant pour la Ligue d’Aquitaine, pardon, de Nouvelle Aquitaine, il s'agit ce soir de son 235e match de Ligue 1 au total. Sa première remonte au 16 août 2003, un Toulouse – Lille remporté par les Nordistes (0-3). Sa deuxième ? Un certain Le Mans – Racing deux semaines plus tard et un excellent souvenir pour les Bleus, eux aussi vainqueur 0-3, grâce à un doublé de Mamadou Niang et un 3e but de Danijel Ljuboja. Une autre époque…
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Lamine Koné à l'échauffement, remplaçant ce soir.
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L'entrée des équipes, dans une Meinau quasiment pleine.
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C'est parti. Le Racing joue direction tribune des familles en première période et finira donc en attaquant au pied du kop.
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Première faute sifflée après 2'55''. Plutôt correct comme début de match.
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Le coup franc est frappé côté gauche à 35m par Lionel Carole. La reprise du gauche d'Ibrahima Sissoko au 2e poteau ne passe guère loin du cadre.
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Le flan droit de la défense strasbourgeoise est prise à revers deux fois de soite en quelques instants, avec Waris puis Lima en bonne position. Sur le centre de ce dernier, Matz Sels se montre le roi des airs.
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Le Racing récupère le ballon assez haut. Thomasson se retrouve démarqué à droite et a tout le temps pour ajuster son centre avec du monde dans la surface. Hélas, l'ex-Nantais rate son centre.
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Bon, les intentions sont là, des deux côtés d'ailleurs, mais tout ça part assez doucettement.
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Quand ça joue, c'est pas mal, mais il y a trop de temps morts, ce qui empêche la partie de démarrer réellement.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-0
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Ludovic Ajorque! Son premier but sous le maillot du Racing en Ligue 1.
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M. Thual consulte son oreillette. Hors Jeu d'Ajorque? Bien sûr que non! Le Racing mène bien 1-0
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Lala avait intercepté une mauvaise relance de Lima. Le latéral a servi Thomasson qui, à la sortie d'un une-deux avec Da Costa, a centré au second poteau où la tête à bout portant d'Ajorque a fait mouche. Encore un beau mouvement collectif, comme sur le 2e but à Bordeaux, lors de la 1re journée.
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Tout vient côté gauche dans le camp nantais. Sur un nouveau centre de Waris, Sala est devancé dans le duel aérien.
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Nantes semble entamer une phase de domination. Comme à Lyon, le Racing joue du coup assez bas, mais pour se projeter rapidement une fois le ballon récupéré. Comme sur cette ouverture de l'extérieur du pied de Jonas Martin pour Dimitri Lienard, dont le centre est contré.
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Nuno Da Costa déboule côté droit. Son centre trouve les gants de Tatarusanu, le gardien roumain des Canaris.
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Nantes multiplie les centre, sans mettre en danger la défense centrale alsacienne.
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but 1-1
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L'égalisation malencontreuse!
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La frappe de Rongier est tout sauf cadrée. Mitrovic la détourne malencontreusement au fond. Pas verni, le Racing, sur le coup. N'empêche que cela venait encore du côté droit de la défense strasbourgeoise, où Nantes arrive constamment à créer le déséquilibre avec le surnombre apporté par Lima.
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La frappe sèche de Martin de l'entrée de la surface est bloquée avec autorité par Tatarusanu.
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Lala dédouble sur l'aile droite avec Da Costa avant d'être fauché par Lima qui écope du premier carton jaune de la partie.
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Le coup franc excentré est frappé directement par Lienard. Lima, bien placé au premier poteau, dégage de la tête.
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Une minute de temps additionnel.
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Alors que Sissoko réclame un penalty, Nantes part en contre avec Rongier à la baguette. Démarqué à l'entrée de la surface, Evangelista enroule un amour de ballon qui ne laisse aucune chance à Sels. On jouait depuis 46 minutes et 30 secondes alors qu'une minute de temps additionnel seulement était annoncé. Et on ne voit pas ce qui justifiait une rallonge!
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Sur ce , c'est la mi-temps. Si le nul était logique, malgré l'égalisation heureuse des Nantais, ce score de 1-2 ne reflète finalement pas une partie équilibrée.
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
Les joueurs sont prêts. M. Thual refait surface, sous la bronca de la Meinau.
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C 'est parti pour cette deuxième mi-temps
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le kop n'a pas arrêté de chanter durant toute la pause. Et repart de plus belle.
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Remuons une dernière fois le couteau dans la plaie avant, espérons-le, le réveil du Racing. Sur le 2e but nantais, Matz Sels a beau se détendre de tous son long. Il est trop court. La frappe d'Evangelista est parfaite. Imparable.
.
Ce n'est pas pour plomber plus encore l'ambiance, mais pour l'heure, le Racing n'y arrive pas. Pas de réaction pour l'instant. Au contraire, supérieur collectivement et dans la maîtrise, Nantes joue de mieux en mieux. Son meilleur match peut-être depuis la reprise début août, alors que le Racing semble bien empêtré dans sa production la plus pâle. Le sentiment d'impuissance est criant.
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Kwateng voit jaune pour un tacle sur Lienard. Carole aussi pour avoir réclamé ce jaune avec trop de véhémence.
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But 1-3
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Sala corse l'addition!
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Il faut bien tenter quelque chose. Lebo Mothiba fait sa première apparition, remplaçant Dimitri Lienard.
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Rongier a combiné côté gauche avec Lima dont le centre trouvait la tête de Sala, qui marquait de près, tandis que Martinez était battu dans les airs. N'empêche, toujours ce côté gauche qui fait si mal sans que le Racing ne parvienne à trouve la parade.
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Bref, l'heure est grave. A ce stade, il n'y a plus rien à dire, y compris sur l'ampleur du score.
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Le kop insiste tandis que des sifflets s'élèvent par ailleurs. Comme sur cette action Sissoko - Thomasson, les deux hommes ne se trouvant pas. L'ex-Nantais est en train de passer à côté de son match face à ses anciens coéquipiers. Sur ce fameux côté droit de la défense alsacienne, c'est bien lui qui est trop souvent en retard lorsque Lima apporte le surnombre.
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Sels capte une frappe cadrée de l'extérieur de la surface de Sala.
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Lamine Koné entre à la place... d'Adrien Thomasson. Il prend place en défense centrale pour une défense à trois. Le Racing passe en 3 - 4 - 3avec Mothiba, Ajorque et Da Costa en pointe.
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Gabriel Boschilia supplée Evangelista, l'auteur du 2e but nantais.
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Mothiba sert Da Costa dans la surface, dont la frappe excentrée est boxée par Tatarusanu.
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Samuel Moutoussamy cède sa place à Abdoulaye Touré.
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L'exploit de Matz Sels. Sans quoi cela tournerait à la correction. Le gardien belge détourne la puissante reprise de l'excellent Rongier sur un centre de la droite de Kwateng.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUT 2-3
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Sissoko profite d'une erreur de Touré à 20m de ses buts. Il s'infiltre côté droit et centre en retrait pour Da Costa qui, tout seul, n'a plus qu'à pousser au fond.
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Mothiba est stoppé côté droit, mais la Meinau gronde à nouveau.
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A quitte ou double. Le Racing pousse, les contres font peur. La frappe de Boschilia frise la lucarne de Sels. Mais c'est le jeu. Y'a plus le choix.
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Dernier changement à Nantes: Limbombe pour Waris.
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Trois minutes de temps additionnel. Trois minutes d'espoir.
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C'est fini. Une dernière ruade de Da Costa venait d'être contrée.
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
Les pieds dans le tapis
Au terme d’un match dominé par des Nantais mieux organisés et plus efficaces, le Racing s’est incliné (2-3). Les dix dernières minutes de folie n’ont pas suffi pour renverser la vapeur.
Le Racing avait un souhait, pour sa première sortie du mois de septembre à la Meinau : vaincre Nantes et ajouter trois points supplémentaires dans sa besace.
Las, les Alsaciens ont subi la loi de Canaris plus efficaces, qui se sont imposés hier soir à la Meinau, grâce à un but contre son camp de Mitrovic et deux d’Evangelista et Sala, contre deux réalisations d’Ajorque et Da Costa (2-3).
Les débuts sont prudents, côté alsacien, dans un système en losange utilisé pour la première fois de la saison. En face, les Nantais mettent le pied sur le ballon. Pressing haut, liaisons ultra rapides… les Canaris débutent la rencontre à 100 à l’heure.
Un avantage mal exploité
Durant le premier quart d’heure, les Bleus ont du mal à sortir de leur camp. Martinez et les autres sont vigilants, à défaut de se montrer dangereux. « On a souvent eu la balle, mais on n’a pas su l’utiliser », exposait Thierry Laurey à l’issue des débats.
C’est presque contre le cours du jeu que les Strasbourgeois trouvent la faille. Lala, Da Costa et Thomasson combinent côté droit. Le dernier nommé centre pour Ajorque, qui devance Diego Carlos pour tromper Tatarusanu de la tête (1-0, 21e ).
Ce but, le premier pour l’ancien Clermontois sous les couleurs alsaciennes, a le don de “booster” les hommes de Laurey. Ils enchaînent alors quelques mouvements bien sentis. Martin renverse le jeu pour Lienard, dont le centre est mal exploité (29e ), avant que Da Costa ne voie son centre capté par Tatarusanu (30e ).
Reste qu’en face, les Nantais continuent leur travail de sape. Alors que le kop alsacien fustige la LFP et la Préfecture dans les tribunes – « Interdictions partout, dialogue nulle part », voilà leur message –, Valentin Rongier déborde tout le milieu alsacien. Il lâche une frappe côté gauche, détournée par Mitrovic dans ses propres buts (1-1, 34e ).
Et les Alsaciens vont même se faire piéger une deuxième fois, juste avant la mi-temps. Alors que Sissoko réclame (à tort) un penalty après être tombé dans la surface, les Nantais répliquent sur contre. Rongier, toujours lui, lance Waris. Seul côté gauche, il sert Evangelista, qui enroule aux 16m une frappe imparable pour Sels (1-2, 45e ).
« À un partout, à une minute de la fin du temps additionnel, on n’a aucune raison de se précipiter, aucune raison de se mettre en danger, il fallait gérer mais on perd le ballon », pestait le coach au sujet du deuxième but encaissé par ses troupes.
Tout est à refaire pour les petits Bleus à la sortie des vestiaires. Mais ce sont les joueurs tout de jaune vêtus qui accaparent le cuir. Avec, toujours, un Rongier en tenu de gala. Lienard et les autres courent derrière le ballon. Et, par la même occasion, perdent un peu leurs nerfs, comme en témoigne ce geste d’humeur de Martin, sanctionné d’un jaune (57e ).
Sur l’action qui suit, Lima prend tout le monde de vitesse côté gauche, pour offrir un amour de centre à Sala. L’Argentin saute plus haut que Martinez pour tromper Sels pour la troisième fois de la soirée (1-3, 59e ).
Dès lors, les carottes semblent cuites. Mais à vingt minutes du terme, Thierry Laurey tente un ultime coup tactique, en rentrant Koné à la place de Thomasson. Le Racing passe alors en 3-4-3, avec trois centraux et deux latéraux qui se transforment en ailiers.
Cela redonne de l’allant au secteur offensif alsacien. Mais Tatarusanu veille, comme sur cette volée de Da Costa (72e ), ce centre tir de Mothiba (73e ) ou cette frappe de Da Costa dans un angle fermé (75e ). Les Alsaciens vont tout de même être récompensés de leurs efforts. Sissoko gratte un ballon dans les pieds de Touré et centre pour Da Costa, qui ajuste Tatarusanu (2-3, 82e ).
Le stade reprend alors vie et les Bleus poussent. Dans une fin de match un peu folle, les Nantais sont près du K.-O. et les Strasbourgeois pas loin de l’égalisation. Mais le score en reste là.
« La déception domine ce soir (hier) , car on a tout de même marqué deux buts, on a eu des possibilités, mais à un moment donné on a fait des ajustements défensifs pas bons, soulignait encore Laurey. Il va falloir resserrer les boulons défensivement et travailler les automatismes ».
Les Strasbourgeois ont désormais quinze jours devant eux – trêve internationale oblige – pour le faire.
dna
Au terme d’un match dominé par des Nantais mieux organisés et plus efficaces, le Racing s’est incliné (2-3). Les dix dernières minutes de folie n’ont pas suffi pour renverser la vapeur.
Le Racing avait un souhait, pour sa première sortie du mois de septembre à la Meinau : vaincre Nantes et ajouter trois points supplémentaires dans sa besace.
Las, les Alsaciens ont subi la loi de Canaris plus efficaces, qui se sont imposés hier soir à la Meinau, grâce à un but contre son camp de Mitrovic et deux d’Evangelista et Sala, contre deux réalisations d’Ajorque et Da Costa (2-3).
Les débuts sont prudents, côté alsacien, dans un système en losange utilisé pour la première fois de la saison. En face, les Nantais mettent le pied sur le ballon. Pressing haut, liaisons ultra rapides… les Canaris débutent la rencontre à 100 à l’heure.
Un avantage mal exploité
Durant le premier quart d’heure, les Bleus ont du mal à sortir de leur camp. Martinez et les autres sont vigilants, à défaut de se montrer dangereux. « On a souvent eu la balle, mais on n’a pas su l’utiliser », exposait Thierry Laurey à l’issue des débats.
C’est presque contre le cours du jeu que les Strasbourgeois trouvent la faille. Lala, Da Costa et Thomasson combinent côté droit. Le dernier nommé centre pour Ajorque, qui devance Diego Carlos pour tromper Tatarusanu de la tête (1-0, 21e ).
Ce but, le premier pour l’ancien Clermontois sous les couleurs alsaciennes, a le don de “booster” les hommes de Laurey. Ils enchaînent alors quelques mouvements bien sentis. Martin renverse le jeu pour Lienard, dont le centre est mal exploité (29e ), avant que Da Costa ne voie son centre capté par Tatarusanu (30e ).
Reste qu’en face, les Nantais continuent leur travail de sape. Alors que le kop alsacien fustige la LFP et la Préfecture dans les tribunes – « Interdictions partout, dialogue nulle part », voilà leur message –, Valentin Rongier déborde tout le milieu alsacien. Il lâche une frappe côté gauche, détournée par Mitrovic dans ses propres buts (1-1, 34e ).
Et les Alsaciens vont même se faire piéger une deuxième fois, juste avant la mi-temps. Alors que Sissoko réclame (à tort) un penalty après être tombé dans la surface, les Nantais répliquent sur contre. Rongier, toujours lui, lance Waris. Seul côté gauche, il sert Evangelista, qui enroule aux 16m une frappe imparable pour Sels (1-2, 45e ).
« À un partout, à une minute de la fin du temps additionnel, on n’a aucune raison de se précipiter, aucune raison de se mettre en danger, il fallait gérer mais on perd le ballon », pestait le coach au sujet du deuxième but encaissé par ses troupes.
Tout est à refaire pour les petits Bleus à la sortie des vestiaires. Mais ce sont les joueurs tout de jaune vêtus qui accaparent le cuir. Avec, toujours, un Rongier en tenu de gala. Lienard et les autres courent derrière le ballon. Et, par la même occasion, perdent un peu leurs nerfs, comme en témoigne ce geste d’humeur de Martin, sanctionné d’un jaune (57e ).
Sur l’action qui suit, Lima prend tout le monde de vitesse côté gauche, pour offrir un amour de centre à Sala. L’Argentin saute plus haut que Martinez pour tromper Sels pour la troisième fois de la soirée (1-3, 59e ).
Dès lors, les carottes semblent cuites. Mais à vingt minutes du terme, Thierry Laurey tente un ultime coup tactique, en rentrant Koné à la place de Thomasson. Le Racing passe alors en 3-4-3, avec trois centraux et deux latéraux qui se transforment en ailiers.
Cela redonne de l’allant au secteur offensif alsacien. Mais Tatarusanu veille, comme sur cette volée de Da Costa (72e ), ce centre tir de Mothiba (73e ) ou cette frappe de Da Costa dans un angle fermé (75e ). Les Alsaciens vont tout de même être récompensés de leurs efforts. Sissoko gratte un ballon dans les pieds de Touré et centre pour Da Costa, qui ajuste Tatarusanu (2-3, 82e ).
Le stade reprend alors vie et les Bleus poussent. Dans une fin de match un peu folle, les Nantais sont près du K.-O. et les Strasbourgeois pas loin de l’égalisation. Mais le score en reste là.
« La déception domine ce soir (hier) , car on a tout de même marqué deux buts, on a eu des possibilités, mais à un moment donné on a fait des ajustements défensifs pas bons, soulignait encore Laurey. Il va falloir resserrer les boulons défensivement et travailler les automatismes ».
Les Strasbourgeois ont désormais quinze jours devant eux – trêve internationale oblige – pour le faire.
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
Le fait du match Un côté droit sur le flanc
S’il a apporté offensivement et est d’ailleurs impliqué sur l’ouverture du score strasbourgeoise, le flanc droit du Racing a failli dans sa mission défensive par manque de coordination. C’est de ce côté que sont venus les trois buts nantais.
Le déséquilibre a tout de suite sauté aux yeux. Sans doute parce que les Strasbourgeois qui évoluaient hier soir dans les couloirs n’ont ni les mêmes caractéristiques, ni les mêmes qualités. L’arrière gauche Lionel Carole, arrivé il y a peu, hésite encore à s’engouffrer le long de la ligne et se concentre avant tout sur sa mission défensive.
Devant lui, dans le 4-4-2 avec milieu en losange utilisé par Thierry Laurey pour la première fois de la saison, Dimitri Lienard n’hésite jamais à venir défendre à la perte du ballon et, ainsi, à prêter main forte à son latéral, mais aussi à la sentinelle de l’entrejeu Ibrahima Sissoko.
Son pendant à droite, Adrien Thomasson, est moins rompu aux exigences de ce repli souvent jugé ingrat, au contraire, par exemple, d’un Anthony Gonçalves relégué ce samedi en tribune et dont l’abnégation dans le travail de compensation est régulièrement louée.
Un cran plus bas, Kenny Lala s’est forgé au fil des ans une réputation de latéral entreprenant dont l’enthousiasme peut parfois avoir des répercussions néfastes sur sa tâche prioritaire : l’annihilation des attaques adverses.
Hier soir, Lala et Thomasson ont tous les deux été impliqués sur l’ouverture du score de Ludovic Ajorque. Mais c’est aussi de leur côté que les Nantais ont sans cesse, ou presque, ouvert des brèches. C’est bien simple : le latéral gauche Lima a été leur premier pourvoyeur de centres. Preuve que la coordination entre ses deux chiens de garde strasbourgeois était loin d’être optimale.
Avec le soutien de l’électron libre Valentin Rongier et l’apport d’un Majeed Waris dévorant les espaces entre les lignes, la division offensive nantaise a souvent attaqué en surnombre sur son aile gauche. Par ricochet, Lala, guère aidé par ses partenaires, s’est tout aussi souvent retrouvé en infériorité numérique.
Lima, le latéral devenu ailier
Sur le premier but nantais, Thomasson – que son entraîneur a rappelé sur le banc à un quart d’heure de la fin – a laissé à son ancien coéquipier nantais et ami Rongier cinq mètres d’avance et tout le temps de se remettre sur son pied droit pour armer un tir non cadré malencontreusement détourné par le capitaine serbe du Racing Stefan Mitrovic dans le but de Matz Sels (34e ).
Sur le deuxième, Waris, alerté par un Rongier au four, au moulin et même à la baguette, s’est intercalé côté gauche dans le dispositif bas-rhinois et, d’un habile renversement de jeu, a permis au Brésilien Evangelista de tromper le portier belge d’une impeccable frappe enroulée du droit dans le coin opposé (45e +2).
Après le repos, ce déficit défensif dans le couloir droit n’a jamais été résorbé. Véritable talon d’Achille des Bleus en cette 4e journée, il a causé leur perte. Comme un symbole, le Brésilien Lima, souvent libre comme l’air et de ses mouvements, a parachevé son œuvre en déposant un caviar sur la tête d’Emiliano Sala juste avant l’heure de jeu pour le but du 3-1 (59e ).
Vendredi en conférence de presse, Thierry Laurey avait été le premier à souligner que ce Racing 2018-2019 restait perfectible et qu’il y avait « encore beaucoup de choses à améliorer ». Cette défaite contre Nantes, la deuxième de la saison, n’aura finalement eu qu’une vertu : mettre en perspective l’un de ses prochains axes de travail.
dna
S’il a apporté offensivement et est d’ailleurs impliqué sur l’ouverture du score strasbourgeoise, le flanc droit du Racing a failli dans sa mission défensive par manque de coordination. C’est de ce côté que sont venus les trois buts nantais.
Le déséquilibre a tout de suite sauté aux yeux. Sans doute parce que les Strasbourgeois qui évoluaient hier soir dans les couloirs n’ont ni les mêmes caractéristiques, ni les mêmes qualités. L’arrière gauche Lionel Carole, arrivé il y a peu, hésite encore à s’engouffrer le long de la ligne et se concentre avant tout sur sa mission défensive.
Devant lui, dans le 4-4-2 avec milieu en losange utilisé par Thierry Laurey pour la première fois de la saison, Dimitri Lienard n’hésite jamais à venir défendre à la perte du ballon et, ainsi, à prêter main forte à son latéral, mais aussi à la sentinelle de l’entrejeu Ibrahima Sissoko.
Son pendant à droite, Adrien Thomasson, est moins rompu aux exigences de ce repli souvent jugé ingrat, au contraire, par exemple, d’un Anthony Gonçalves relégué ce samedi en tribune et dont l’abnégation dans le travail de compensation est régulièrement louée.
Un cran plus bas, Kenny Lala s’est forgé au fil des ans une réputation de latéral entreprenant dont l’enthousiasme peut parfois avoir des répercussions néfastes sur sa tâche prioritaire : l’annihilation des attaques adverses.
Hier soir, Lala et Thomasson ont tous les deux été impliqués sur l’ouverture du score de Ludovic Ajorque. Mais c’est aussi de leur côté que les Nantais ont sans cesse, ou presque, ouvert des brèches. C’est bien simple : le latéral gauche Lima a été leur premier pourvoyeur de centres. Preuve que la coordination entre ses deux chiens de garde strasbourgeois était loin d’être optimale.
Avec le soutien de l’électron libre Valentin Rongier et l’apport d’un Majeed Waris dévorant les espaces entre les lignes, la division offensive nantaise a souvent attaqué en surnombre sur son aile gauche. Par ricochet, Lala, guère aidé par ses partenaires, s’est tout aussi souvent retrouvé en infériorité numérique.
Lima, le latéral devenu ailier
Sur le premier but nantais, Thomasson – que son entraîneur a rappelé sur le banc à un quart d’heure de la fin – a laissé à son ancien coéquipier nantais et ami Rongier cinq mètres d’avance et tout le temps de se remettre sur son pied droit pour armer un tir non cadré malencontreusement détourné par le capitaine serbe du Racing Stefan Mitrovic dans le but de Matz Sels (34e ).
Sur le deuxième, Waris, alerté par un Rongier au four, au moulin et même à la baguette, s’est intercalé côté gauche dans le dispositif bas-rhinois et, d’un habile renversement de jeu, a permis au Brésilien Evangelista de tromper le portier belge d’une impeccable frappe enroulée du droit dans le coin opposé (45e +2).
Après le repos, ce déficit défensif dans le couloir droit n’a jamais été résorbé. Véritable talon d’Achille des Bleus en cette 4e journée, il a causé leur perte. Comme un symbole, le Brésilien Lima, souvent libre comme l’air et de ses mouvements, a parachevé son œuvre en déposant un caviar sur la tête d’Emiliano Sala juste avant l’heure de jeu pour le but du 3-1 (59e ).
Vendredi en conférence de presse, Thierry Laurey avait été le premier à souligner que ce Racing 2018-2019 restait perfectible et qu’il y avait « encore beaucoup de choses à améliorer ». Cette défaite contre Nantes, la deuxième de la saison, n’aura finalement eu qu’une vertu : mettre en perspective l’un de ses prochains axes de travail.
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
MATZ SELS
« Nous avons bien commencé le match
➤ MATZ SELS : « Nous avons bien commencé le match et marqué le premier but. Ensuite, nous avons laissé trop d’espaces et l’équipe adverse est revenue dans la partie. À 1-1, il y a peut-être un penalty pour nous (les images montrent plutôt le contraire, ndlr) et on encaisse le deuxième but tout de suite après, juste avant la mi-temps. On a tout essayé pour égaliser. C’est dommage. Après le 1-0, on a trop reculé et ça nous a tués. Depuis le début de saison, on essaie de jouer. On fait plutôt bien les choses. Mais à domicile, il faut prendre les points contre ce type d’équipe. C’est une déception, surtout avant la trêve internationale. »
➤ MIGUEL CARDOSO (entraîneur du FC Nantes) : « C’est une grande satisfaction. Aujourd’hui (hier) , on a fait des choses bien, on a pressé haut, on a pris le contrôle du match et on n’a pas laissé Strasbourg jouer son jeu. On a su trouver des espaces sur les côtés et dans le dos de la défense. Après, on savait que Strasbourg allait jouer jusqu’à la fin et il fallait rester concentré. On l’a fait et on est content, mais c’était difficile, surtout quand Strasbourg a changé de tactique à la fin, en mettant trois attaquants. On a été solide, engagé, avec un très bon esprit d’équipe qui nous a donné les trois points. »
➤ WALDEMAR KITA (président du FC Nantes) : « Je suis soulagé pour les joueurs et le staff. On a joué au ballon et on s’est procuré des occasions. Le deuxième but que l’on encaisse n’est pas normal. On prend des buts comme celui-là depuis le début du championnat… On ressent parfois une petite panique que l’on pourrait éviter. Mais ce soir (hier) , j’ai vu une bonne circulation de balle, de bons mouvements. »
dna
« Nous avons bien commencé le match
➤ MATZ SELS : « Nous avons bien commencé le match et marqué le premier but. Ensuite, nous avons laissé trop d’espaces et l’équipe adverse est revenue dans la partie. À 1-1, il y a peut-être un penalty pour nous (les images montrent plutôt le contraire, ndlr) et on encaisse le deuxième but tout de suite après, juste avant la mi-temps. On a tout essayé pour égaliser. C’est dommage. Après le 1-0, on a trop reculé et ça nous a tués. Depuis le début de saison, on essaie de jouer. On fait plutôt bien les choses. Mais à domicile, il faut prendre les points contre ce type d’équipe. C’est une déception, surtout avant la trêve internationale. »
➤ MIGUEL CARDOSO (entraîneur du FC Nantes) : « C’est une grande satisfaction. Aujourd’hui (hier) , on a fait des choses bien, on a pressé haut, on a pris le contrôle du match et on n’a pas laissé Strasbourg jouer son jeu. On a su trouver des espaces sur les côtés et dans le dos de la défense. Après, on savait que Strasbourg allait jouer jusqu’à la fin et il fallait rester concentré. On l’a fait et on est content, mais c’était difficile, surtout quand Strasbourg a changé de tactique à la fin, en mettant trois attaquants. On a été solide, engagé, avec un très bon esprit d’équipe qui nous a donné les trois points. »
➤ WALDEMAR KITA (président du FC Nantes) : « Je suis soulagé pour les joueurs et le staff. On a joué au ballon et on s’est procuré des occasions. Le deuxième but que l’on encaisse n’est pas normal. On prend des buts comme celui-là depuis le début du championnat… On ressent parfois une petite panique que l’on pourrait éviter. Mais ce soir (hier) , j’ai vu une bonne circulation de balle, de bons mouvements. »
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
NUNO DA COSTA « À 1-3, on a pris la décision
❏ NUNO DA COSTA (attaquant du Racing, en photo) : « À 1-3, on a pris la décision d’aller les chercher un peu plus haut. Mais il nous a manqué du temps pour égaliser. Le deuxième but juste avant la mi-temps, après une action en notre faveur où on estime qu’il y a penalty, nous a mis un coup sur la tête. Dans leurs contres, les Nantais ont eu plus de justesse. Au moins a-t-on su réagir, même si c’était tardif, et montrer autre chose. J’avais dit qu’il fallait se méfier de cette équipe. Les Nantais étaient réglés au niveau des contres. Ils arrivaient à créer le danger avec très peu de passes et beaucoup de verticalité. Leurs options tactiques nous ont fait mal. On perd trois points à la Meinau. Aujourd’hui, les Nantais ont été meilleurs, plus réalistes. On doit montrer plus. »
❏ DIMITRI LIENARD (milieu du Racing). « On avait réussi à faire le plus dur en ouvrant le score. Mais on s’est heurté à une équipe de Nantes qui a complètement changé par rapport à la saison dernière, qui aime avoir la possession de balle et qui joue très bien. On a beaucoup souffert au milieu de terrain. On a obtenu des situations de contre pour leur faire mal, mais on encaisse deux buts évitables. Sur le deuxième, on se plaint d’un penalty et ensuite, on s’est un peu découvert… Quand on encaisse trois buts à la maison, c’est compliqué de gagner un match. Il faut que l’on soit plus propre au niveau technique et que l’on s’applique davantage dans le dernier geste. On a l’état d’esprit, on ne lâche pas, mais on est déçu de perdre à la Meinau. Si on ne prend pas de points chez nous, on sera obligé de le faire à l’extérieur. Il faut vraiment qu’on perde le moins possible à domicile. »
dna
❏ NUNO DA COSTA (attaquant du Racing, en photo) : « À 1-3, on a pris la décision d’aller les chercher un peu plus haut. Mais il nous a manqué du temps pour égaliser. Le deuxième but juste avant la mi-temps, après une action en notre faveur où on estime qu’il y a penalty, nous a mis un coup sur la tête. Dans leurs contres, les Nantais ont eu plus de justesse. Au moins a-t-on su réagir, même si c’était tardif, et montrer autre chose. J’avais dit qu’il fallait se méfier de cette équipe. Les Nantais étaient réglés au niveau des contres. Ils arrivaient à créer le danger avec très peu de passes et beaucoup de verticalité. Leurs options tactiques nous ont fait mal. On perd trois points à la Meinau. Aujourd’hui, les Nantais ont été meilleurs, plus réalistes. On doit montrer plus. »
❏ DIMITRI LIENARD (milieu du Racing). « On avait réussi à faire le plus dur en ouvrant le score. Mais on s’est heurté à une équipe de Nantes qui a complètement changé par rapport à la saison dernière, qui aime avoir la possession de balle et qui joue très bien. On a beaucoup souffert au milieu de terrain. On a obtenu des situations de contre pour leur faire mal, mais on encaisse deux buts évitables. Sur le deuxième, on se plaint d’un penalty et ensuite, on s’est un peu découvert… Quand on encaisse trois buts à la maison, c’est compliqué de gagner un match. Il faut que l’on soit plus propre au niveau technique et que l’on s’applique davantage dans le dernier geste. On a l’état d’esprit, on ne lâche pas, mais on est déçu de perdre à la Meinau. Si on ne prend pas de points chez nous, on sera obligé de le faire à l’extérieur. Il faut vraiment qu’on perde le moins possible à domicile. »
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
Rien ne sert de courir ...
La Racing, pourtant parti à point, a été dominé par une équipe nantaise à la maîtrise collective plus affirmée. Il a payé cash un trou d’une grosse demi-heure à cheval sur les deux mi-temps.
S ELS (5). – Pas sollicité, il est pourtant allé chercher deux fois le ballon au fond de ses filets en première période. Deux frappes, dont l’une déviée, sur lesquelles il ne peut rien. Pas aidé non plus sur le but de Sala, il a maintenu le Racing dans le match.
➤ LALA (4). – Son début de saison est bien moins flamboyant qu’en 2017. Toujours intéressant dès lors qu’il dévore les espaces (30e ), il a peiné à contenir Lima et les prises à deux nantaises, trop esseulé sur son flanc droit. Plus à l’aise lorsqu’il a tenu le rôle de piston.
➤ MARTINEZ (4). – À nouveau titulaire, le défenseur central s’est évertué à être rigoureux. Pas de fioriture et de la présence dans les duels en première période. Les 45 minutes suivantes ont été plus compliquées, à l’image de son intervention manquée sur le but de Sala (59e ).
Mitrovic en souffrance face à Sala et Rongier
➤ MITROVIC (3). – Le pressing nantais l’a gêné sur ses premières relances. Avec Sala, il avait un sacré client à se coltiner tout au long du match et il n’est pas sorti victorieux de ce duel. Rongier lui a fait tout aussi mal en lui tirant sur le tibia sur l’égalisation des Canaris (34e ).
➤ CAROLE (4). – Petit à petit, il prend ses marques sur le flanc gauche de la défense, n’hésitant pas à venir couper dans l’axe, notamment devant Evangelista (30e ). Auteur d’un grand pont sur Kwateng sur l’une de ses montées. Après la pause, il a eu plus de mal à fermer son couloir.
➤ SISSOKO (6). – Pour sa première en sentinelle dans un milieu en losange, l’ex-Brestois, bien aidé par les décrochages de Lienard, a plutôt tenu le choc. Sa volonté d’écarter le jeu a été louable. Intéressant dans sa capacité à réussir des interceptions et à se projeter ensuite vers l’avant (45e +1), ce qui l’a conduit à délivrer sa première passe décisive (82e ). Pas loin non plus de marquer sur coup franc (4e ).
➤ THOMASSON (4). – Son repli défensif dans un 4-4-2 en losange a été trop insuffisant. Lala a trop souvent été livré à lui-même et ce n’est pas un hasard si les trois buts nantais sont venus de son côté. Son investissement offensif a été plus précieux. Son centre bien dosé est d’ailleurs à l’origine de l’ouverture score (21e ). Remplacé par Koné (69e ) qui a pris place au sein d’une défense à trois centraux.
➤ LIENARD (4). – De la combativité comme toujours, des aides défensives précieuses, mais du déchet dans le jeu de transition. Ses coups francs sont des balles de but, dès qu’ils sont bien exécutés. Remplacé par Mothiba (60e ) qui a montré des choses intéressantes pour ses premiers pas à la Meinau.
➤ MARTIN (5). – Évoluer derrière les deux attaquants lui va comme un gant. Sa lecture du jeu lui permet de bien anticiper. Son interception dans les pieds de Kwateng a débouché sur un tir cadré (36e ). Son aisance technique est tout aussi précieuse. Mais c’est dur d’être influent quand on touche peu de ballons. Averti à la 57e pour un geste d’humeur.
➤ AJORQUE (5). – Le “target man” du Racing a bien rempli son rôle en déviation et dos au but. Il manque parfois de mobilité sur ses appels de balle mais il a surpris la défense nantaise en plongeant au deuxième poteau sur l’ouverture du score qu’il a signée d’une tête à bout portant (21e ). Il lui arrive encore de disparaître pendant un match. Remplacé par Corgnet (81e ).
➤ DA COSTA (6). – Habile dans le petit jeu, quand il s’agit de combiner dans des espaces réduits, le Cap-Verdien a souvent cherché à jouer en première intention, à l’instar de l’action qui débouche sur le but d’Ajorque. Sa volée (71e ) et sa frappe tendue (75e ) ont toutes deux trouvé Tatarusanu. Sa troisième tentative a été la bonne (82e ).
dna
La Racing, pourtant parti à point, a été dominé par une équipe nantaise à la maîtrise collective plus affirmée. Il a payé cash un trou d’une grosse demi-heure à cheval sur les deux mi-temps.
S ELS (5). – Pas sollicité, il est pourtant allé chercher deux fois le ballon au fond de ses filets en première période. Deux frappes, dont l’une déviée, sur lesquelles il ne peut rien. Pas aidé non plus sur le but de Sala, il a maintenu le Racing dans le match.
➤ LALA (4). – Son début de saison est bien moins flamboyant qu’en 2017. Toujours intéressant dès lors qu’il dévore les espaces (30e ), il a peiné à contenir Lima et les prises à deux nantaises, trop esseulé sur son flanc droit. Plus à l’aise lorsqu’il a tenu le rôle de piston.
➤ MARTINEZ (4). – À nouveau titulaire, le défenseur central s’est évertué à être rigoureux. Pas de fioriture et de la présence dans les duels en première période. Les 45 minutes suivantes ont été plus compliquées, à l’image de son intervention manquée sur le but de Sala (59e ).
Mitrovic en souffrance face à Sala et Rongier
➤ MITROVIC (3). – Le pressing nantais l’a gêné sur ses premières relances. Avec Sala, il avait un sacré client à se coltiner tout au long du match et il n’est pas sorti victorieux de ce duel. Rongier lui a fait tout aussi mal en lui tirant sur le tibia sur l’égalisation des Canaris (34e ).
➤ CAROLE (4). – Petit à petit, il prend ses marques sur le flanc gauche de la défense, n’hésitant pas à venir couper dans l’axe, notamment devant Evangelista (30e ). Auteur d’un grand pont sur Kwateng sur l’une de ses montées. Après la pause, il a eu plus de mal à fermer son couloir.
➤ SISSOKO (6). – Pour sa première en sentinelle dans un milieu en losange, l’ex-Brestois, bien aidé par les décrochages de Lienard, a plutôt tenu le choc. Sa volonté d’écarter le jeu a été louable. Intéressant dans sa capacité à réussir des interceptions et à se projeter ensuite vers l’avant (45e +1), ce qui l’a conduit à délivrer sa première passe décisive (82e ). Pas loin non plus de marquer sur coup franc (4e ).
➤ THOMASSON (4). – Son repli défensif dans un 4-4-2 en losange a été trop insuffisant. Lala a trop souvent été livré à lui-même et ce n’est pas un hasard si les trois buts nantais sont venus de son côté. Son investissement offensif a été plus précieux. Son centre bien dosé est d’ailleurs à l’origine de l’ouverture score (21e ). Remplacé par Koné (69e ) qui a pris place au sein d’une défense à trois centraux.
➤ LIENARD (4). – De la combativité comme toujours, des aides défensives précieuses, mais du déchet dans le jeu de transition. Ses coups francs sont des balles de but, dès qu’ils sont bien exécutés. Remplacé par Mothiba (60e ) qui a montré des choses intéressantes pour ses premiers pas à la Meinau.
➤ MARTIN (5). – Évoluer derrière les deux attaquants lui va comme un gant. Sa lecture du jeu lui permet de bien anticiper. Son interception dans les pieds de Kwateng a débouché sur un tir cadré (36e ). Son aisance technique est tout aussi précieuse. Mais c’est dur d’être influent quand on touche peu de ballons. Averti à la 57e pour un geste d’humeur.
➤ AJORQUE (5). – Le “target man” du Racing a bien rempli son rôle en déviation et dos au but. Il manque parfois de mobilité sur ses appels de balle mais il a surpris la défense nantaise en plongeant au deuxième poteau sur l’ouverture du score qu’il a signée d’une tête à bout portant (21e ). Il lui arrive encore de disparaître pendant un match. Remplacé par Corgnet (81e ).
➤ DA COSTA (6). – Habile dans le petit jeu, quand il s’agit de combiner dans des espaces réduits, le Cap-Verdien a souvent cherché à jouer en première intention, à l’instar de l’action qui débouche sur le but d’Ajorque. Sa volée (71e ) et sa frappe tendue (75e ) ont toutes deux trouvé Tatarusanu. Sa troisième tentative a été la bonne (82e ).
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Re: 4ème journée: Racing-FC Nantes
Du pain sur la planche
Pris au piège par une équipe nantaise plus efficace, le Racing aborde la trêve internationale avec un objectif évident : progresser, dans tous les secteurs de jeu, pour trouver un équilibre qui lui manque encore.
Il y avait beaucoup de déception sur les visages strasbourgeois, samedi, peu avant 22h. Que ce soit dans le public ou sur la pelouse de la Meinau.
Les Strasbourgeois, en quête d’un premier succès à domicile, se sont cassé les dents sur des Canaris en mode oiseaux de proie, qui ont remporté en Alsace leur premier succès de la saison (2-3).
« C’est dommage, grinçait Thierry Laurey à l’issue de la rencontre. On n’est pas tout à fait raccord, pas bien ensemble et on commet certaines erreurs de positionnement assez grossières. On a laissé trop de situations aux Nantais et on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes ».
« Par moments, il faut qu’on garde notre calme »
Comme face à Saint-Etienne lors de la deuxième journée, le Racing avait pourtant fait le plus dur en ouvrant la marque. Mais le scénario stéphanois s’est répété : les Strasbourgeois n’ont pas su tuer la rencontre. Et ils ont payé “cash” quelques errements défensifs.
« Prendre un point, ça aurait été bien. Mais on a manqué de réalisme et de pragmatisme, ajoutait encore Thierry Laurey. Il y a aussi eu beaucoup de déchets techniques, on n’a pas bien utilisé les couloirs… »
La liste des choses à corriger est longue, si l’on en croit Thierry Laurey. On ne peut guère lui donner tort. Car si le Racing avait affiché une certaine maîtrise sur le terrain de Bordeaux (0-2), face à Saint-Etienne (1-1) et même sur le terrain de Lyon (2-0) – en première mi-temps – il a semblé plus fébrile samedi. Les Strasbourgeois ont parfois confondu vitesse et précipitation, comme le coach alsacien le soulignait en prenant en exemple le deuxième but nantais, inscrit par Evangelista, juste avant la pause.
« À la 46e , on n’a aucune raison de se précipiter. Par moments, il faut qu’on garde notre calme. On est dans l’énervement parce que l’arbitre ne siffle pas de penalty (*) , mais on ne doit pas rendre la balle tout de suite, car cela a donné l’occasion aux Nantais de faire une dernière action ».
La suite, on la connaît : au lieu d’atteindre la pause à 1-1, les Bleus ont dû courir derrière le score dès le retour des vestiaires. Et à force de pousser – avec l’aide d’un public toujours aussi chaud bouillant – ils ont été punis en contre.
À 1-2 à la mi-temps, la mission était compliquée pour les Bleus. À 1-3, elle est devenue impossible, malgré une fin de match tout feu tout flamme.
« Être menés 2-1 n’était pas dramatique, mais on savait qu’il ne fallait absolument pas prendre de troisième but et on l’a pris, regrettait encore Thierry Laurey. Si on doit marquer à chaque fois quatre buts pour s’imposer, ça va être compliqué ».
En effet. Mais pour l’instant, ce Racing en pleine reconstruction est encore en quête d’équilibre. Plus tranchant offensivement face à Nantes que lors de ses trois premières sorties – avec, pour la première fois, la titularisation de deux attaquants – il s’est montré moins étanche à l’arrière que lors des trois premières journées. Il va donc falloir trouver un juste milieu. Et les quinze jours de trêve internationale tombent à pic pour y travailler.
Thierry Laurey, avant cette 4e journée, avait répété à maintes reprises que son équipe avait encore beaucoup de travail devant elle, et que le onze alsacien était loin d’être « prêt ». La défaite face à Nantes en est la parfaite illustration: le Racing a encore pas mal de pain sur la planche…
(*) A priori, il n’y avait pas faute sur Sissoko, comme l’entraîneur alsacien l’a lui même reconnu à l’issue des débats
dna
Pris au piège par une équipe nantaise plus efficace, le Racing aborde la trêve internationale avec un objectif évident : progresser, dans tous les secteurs de jeu, pour trouver un équilibre qui lui manque encore.
Il y avait beaucoup de déception sur les visages strasbourgeois, samedi, peu avant 22h. Que ce soit dans le public ou sur la pelouse de la Meinau.
Les Strasbourgeois, en quête d’un premier succès à domicile, se sont cassé les dents sur des Canaris en mode oiseaux de proie, qui ont remporté en Alsace leur premier succès de la saison (2-3).
« C’est dommage, grinçait Thierry Laurey à l’issue de la rencontre. On n’est pas tout à fait raccord, pas bien ensemble et on commet certaines erreurs de positionnement assez grossières. On a laissé trop de situations aux Nantais et on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes ».
« Par moments, il faut qu’on garde notre calme »
Comme face à Saint-Etienne lors de la deuxième journée, le Racing avait pourtant fait le plus dur en ouvrant la marque. Mais le scénario stéphanois s’est répété : les Strasbourgeois n’ont pas su tuer la rencontre. Et ils ont payé “cash” quelques errements défensifs.
« Prendre un point, ça aurait été bien. Mais on a manqué de réalisme et de pragmatisme, ajoutait encore Thierry Laurey. Il y a aussi eu beaucoup de déchets techniques, on n’a pas bien utilisé les couloirs… »
La liste des choses à corriger est longue, si l’on en croit Thierry Laurey. On ne peut guère lui donner tort. Car si le Racing avait affiché une certaine maîtrise sur le terrain de Bordeaux (0-2), face à Saint-Etienne (1-1) et même sur le terrain de Lyon (2-0) – en première mi-temps – il a semblé plus fébrile samedi. Les Strasbourgeois ont parfois confondu vitesse et précipitation, comme le coach alsacien le soulignait en prenant en exemple le deuxième but nantais, inscrit par Evangelista, juste avant la pause.
« À la 46e , on n’a aucune raison de se précipiter. Par moments, il faut qu’on garde notre calme. On est dans l’énervement parce que l’arbitre ne siffle pas de penalty (*) , mais on ne doit pas rendre la balle tout de suite, car cela a donné l’occasion aux Nantais de faire une dernière action ».
La suite, on la connaît : au lieu d’atteindre la pause à 1-1, les Bleus ont dû courir derrière le score dès le retour des vestiaires. Et à force de pousser – avec l’aide d’un public toujours aussi chaud bouillant – ils ont été punis en contre.
À 1-2 à la mi-temps, la mission était compliquée pour les Bleus. À 1-3, elle est devenue impossible, malgré une fin de match tout feu tout flamme.
« Être menés 2-1 n’était pas dramatique, mais on savait qu’il ne fallait absolument pas prendre de troisième but et on l’a pris, regrettait encore Thierry Laurey. Si on doit marquer à chaque fois quatre buts pour s’imposer, ça va être compliqué ».
En effet. Mais pour l’instant, ce Racing en pleine reconstruction est encore en quête d’équilibre. Plus tranchant offensivement face à Nantes que lors de ses trois premières sorties – avec, pour la première fois, la titularisation de deux attaquants – il s’est montré moins étanche à l’arrière que lors des trois premières journées. Il va donc falloir trouver un juste milieu. Et les quinze jours de trêve internationale tombent à pic pour y travailler.
Thierry Laurey, avant cette 4e journée, avait répété à maintes reprises que son équipe avait encore beaucoup de travail devant elle, et que le onze alsacien était loin d’être « prêt ». La défaite face à Nantes en est la parfaite illustration: le Racing a encore pas mal de pain sur la planche…
(*) A priori, il n’y avait pas faute sur Sissoko, comme l’entraîneur alsacien l’a lui même reconnu à l’issue des débats
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