27ème journée Avranches -Strasbourg

Vendredi le 3/04/2015 a 20h
vont t'il gagné a l'extérieur

Racing : Lienard et Sikimic aptes pour Avranches
Touchés vendredi dernier contre Chambly et ménagés en début de semaine, l’attaquant Dimitri Lienard et le défenseur central Milovan Sikimic sont du voyage pour le match du Racing demain (20h) à Avranches lors de la 27e journée de National.
On ne change pas une équipe qui gagne. Ou seulement si les circonstances l’imposent. Ce matin, à l’issue de la séance de veille de match à laquelle participaient 18 joueurs, l’entraîneur du Racing Jacky Duguépéroux en a conservé 17 pour le déplacement de demain (20h) à Avranches à l’occasion de la 27e journée de National et n’a que très peu retouché son groupe.

Des seize alignés la semaine passée contre Chambly (succès 2-0), seul disparaît le meilleur buteur Alassane N’Diaye (6 buts), suspendu pour une accumulation de cartons jaunes. Les quinze autres sont rejoints par le meneur de jeu Abdelhak Belahmeur et le défenseur axial Mamadou Camara. Préservés en début de semaine après avoir été respectivement touchés à la cheville gauche et au mollet, l’attaquant Dimitri Lienard (4 buts, 6 passes décisives en championnat) et le défenseur central serbe Milovan Sikimic se sont entraînés normalement et ont été déclarés aptes. Ils décollent ce midi avec leurs partenaires à destination de Rennes, via Lyon.
Le groupe : Oukidja, Gauclin, Chrétien, Seka, Sikimic, Ndour, Aguemon, Grimm, N’Doye, Sabo, Lienard, Blayac, Bahoken, Salmier, Amofa, Camara, Belahmeur.

Absents : N’Diaye (suspendu), Oliveira (pied), Schmittheissler (fracture du poignet), Fachan, Donzelot, Binder, Munch, Ieraci, Vencel (choix de l’entraîneur).
alsace

Le
programme des concurrents

Red Star (1er, 50 pts, -1 match) - Le Poiré

Colomiers – Paris FC (2e, 48 pts)

Istres – Bourg-Péronnas (3e, 47 pts + 1, diff. buts particulière)

Luçon (8e, 39 pts) – Boulogne-sur-Mer (5e, 41 pts)

Dunkerque (6e, 41 pts) – CA Bastia

Fréjus (7e, 40 pts, -1 match) – Marseille-Consolat

http://www.totalsportlive.com/alsace/02042015-racing-la-resurrection-passe-par-la-manche-60453/

http://www.dna.fr/sports/2015/04/03/en-voyage-d-affaires

http://www.lalsace.fr/sport/2015/04/03/racing-s-accrocher-a-avranches

A vrai dire, malgré l'aspect champêtre de l'enceinte normande, on a presque cru être à Bernabeu et au Camp Nou, puisqu'à un quart d'heure du coup d'envoi, la feuille de match n'est toujours pas disponible. Les deux entraîneurs se sont lancés dans une nouvelle partie de poker menteur en refusant de dévoiler leurs remplaçants. Il va donc falloir patienter un peu. Toutefois, du côté du Racing, les choses sont plus claires, puisque les remplaçants ont fini par s'échauffer à part.

Voici donc la compo du Racing:
Racing : 30. Alexandre Oukidja – 28. Mickaël Chrétien, 22. Ernest Seka (cap), 21. Yoann Salmier, 3. Abdallah Ndour – 7. Yannick Aguemon, 6. Jérémy Grimm, 18. Mayoro N’Doye, 26. Jean-Philippe Sabo – 13. Jérémy Blayac, 11. Dimitri Lienard.
Remplaçants : 4. Mamadou Camara, 10. Abdelhak Belahmeur, 12. Brian Amofa, 19. Stéphane Bahoken, 1. Guillaume Gauclin (g). Entraîneur : Jacky Duguépéroux.

1-0 Rémi Bonenfant!!!!!!!

Le Racing ne parvient pas à réagir et se retrouve embarqué dans une galère avec cette ouverture du score. A noter que les locaux ont inscrit leur premier but à domicile depuis la mi-décembre.

Cabon défenseur central, Bonenfant latéral droit: la défense avranchinaise est pour beaucoup dans cette ouverture du score. Notre confrère de "Ouest France", assis à nos côtés, vient de nous glisser à l'oreille qu'Avranches n'a jamais perdu après avoir ouvert le score (9 victoires, 4 nuls). Pas très rassurant.

La réplique strasbourgeoise est elle aussi venue sur coup franc. Un coup franc très lointain de Lienard, enveloppé du gauche et repris au coeur de la surface de réparation par Jérémy Blayac. Mais l'extérieur du droit de l'ancien Angevin est parti dans les nuages.

C'est la mi-temps à Avranches. Les Normands mènent logiquement 1-0 face à un Racing qui a raté sa première période dans les grandes largeurs et montré le même visage inquiétant qu'au CA Bastia il y a trois semaines. Rendez-vous dans un petit quart d'heure pour un deuxième acte qu'on espère meilleur pour les Bleus d'Alsace.

Cette 27e journée risque de peser lourd lors du décompte final. Car les trois équipes de tête ont pris des points. Bourg-Péronnas, longtemps mené 1-0, s'est imposé 2-1 à Istres. Le Paris FC l'a emporté 1-0 à Colomiers. Seul le leader, le Red Star, tenu en échec à domicile par le Poiré-sur-Vie (0-0) une semaine avant sa visite à la Meinau (le 10 avril à 20 h 30), ne l'a pas emporté. A sept journées de la fin, le Racing accuse six points de retard - sept en comptant la différence de buts particulière - sur le 3e, Bourg-Péronnas. En un match, les Bleus se sont considérablement compliqué la tâche.

2-1

27eme journée
Vendredi 03 avril 2015
Amiens SC2 - 1Colmar
EFC Fréjus-St Raphaël0 - 2Consolat Marseille
Luçon2 - 0Boulogne-sur-Mer
Istres1 - 2Bourg-Péronnas
US Colomiers0 - 1Paris FC
USL Dunkerque3 - 0CA Bastia
Chambly2 - 1Epinal
Red Star0 - 0Poiré-sur-Vie
US Avranches2 - 1Strasbourg

27eme journée

1 Red Star 51
2 Paris FC 51
3 Bourg-Péronnas 50
4 USL Dunkerque 44
5 Strasbourg 44
6 Luçon 42
7 Boulogne-sur-Mer 41
8 EFC Fréjus-St Raphaël 40
9 Amiens SC 38
10 US Avranches 37
11 Consolat Marseille 34
12 Chambly 32
13 Colmar 30
14 Poiré-sur-Vie 27
15 US Colomiers 27
16 CA Bastia 26
17 Istres 15
18 Epinal 15

Ça sent le sapin !
En s’inclinant pour la 2e fois de la saison face à Avranches hier soir en Basse-Normandie (2-1), le Racing a presque enterré ses chances d’accession en Ligue 2. Il pointe ce matin à six points (plus la différence de buts particulière défavorable) du podium, à seulement sept journées de la fin.
L’histoire du football est truffée de contre-exemples qui invitent à se méfier des sentences trop définitives. Et on n’écrira donc pas ce matin que la messe est dite et que les carottes sont cuites. Mais comme le disait Dimitri Lienard ce vendredi soir après la 7e défaite du Racing, « il faudrait un miracle » désormais pour que le Racing s’invite dans le trio de tête le 22 mai au soir, lors du baisser de rideau 2014-2015.

Hier, à Avranches, les Bleus ont sombré pour la 2e fois de suite à l’extérieur. Pour résumer leur première période, il suffirait presque de faire un copier-coller de celle qu’ils ont produite le 13 mars au CA Bastia : insipide, sans inspiration, ni agressivité. Ils l’ont vite payé sur un coup de pied arrêté.
On joue la 21e et il ne s’est pas passé grand-chose, sinon deux tirs cadrés de Sabo et Lienard dans la même minute, bien trop mous pour surprendre Beuve (8e ). Avranches n’est guère plus gaillard. Mais les hommes de Richard Déziré vont trouver l’ouverture sur un coup franc excentré à gauche de Barreto, prolongé par Cabon et repris au 2e poteau par le latéral droit Rémi Bonenfant, hors de portée d’Oukidja.

La défense bas-rhinoise prend l’eau, guère aidée par un entrejeu qui multiplie les pertes de balle. Créhin « amuse » Seka d’un grand pont, mais manque de discernement dans le dernier geste (31e ). Schur slalome dans l’arrière-garde alsacienne, mais, en bout de course, ne peut donner suffisamment de puissance à son extérieur du droit pour tromper Oukidja (40e ).
L’inutile chef d’œuvre de Lienard

Pourtant, contrairement à ce qui s’était passé à Bastia le 13 mars, Seka et les autres vont revenir sur la pelouse avec d’autres intentions. Pour dynamiser son équipe, J. Duguépéroux lance simultanément à la 57e Bahoken et Belhameur à la place de ses deux hommes de couloir, Aguemon et Sabo. Le duo va amener du sang neuf. Et sitôt l’heure de jeu, après un premier sauvetage miraculeux de Beuve sur une tête à bout portant de N’Doye, Dimitri Lienard va une nouvelle fois tirer une grosse épine du pied à son équipe. Sa volée croisée du gauche après un long changement d’aile est un modèle du genre. Son 5e but semble remettre définitivement le RCSA sur les rails (61e ). D’autant que Seka, d’un coup de tête de peu hors cadre deux minutes plus tard, fait de nouveau trembler le gros millier de supporters normands (63e ).
Les Manchots semblent piocher physiquement, mais un contre va leur suffire à assurer leur 2e victoire de la saison face au Racing. Servi par Créhin, Schur échappe côté gauche à Chrétien pour aller battre de près un Oukidja livré à lui-même, mais qui n’a qu’imparfaitement bouché son angle (70e ).

Le coup est rude. Bien sûr, les Racingmen pousseront 20 minutes avec l’énergie du désespoir, mais la reprise du droit de N’Doye, qui semblait filer au fond, sera stoppée sur la ligne des 5,50 m par Cabon (89e ).

« J’y croyais quand on a égalisé. Je pensais même vraiment que nous allions gagner, mais le 2e but nous a assommés » , regrette Mickaël Chrétien. Même si le Red Star, leader, a cédé deux points chez lui contre le Poiré-sur-Vie (0-0), cette 27e journée est « catastrophique » (dixit Lienard) pour le Racing. Bourg-Péronnas et le Paris FC ont gagné à l’extérieur, respectivement à Istres (2-1) et Colomiers (1-0). Les Bleus replongent à six longueurs du podium (7 même, en comptant la différence de buts particulière défavorable sur Bourg-Péronnas, 3e ).
Hier, ils ont clairement hypothéqué leurs chances d’accession en Ligue 2. « Tant que c’est mathématiquement possible, il faut y croire », insiste tout de même Chrétien. « Il reste 21 points à prendre » , lui fait écho Jacky Duguépéroux, « Mais il est certain que la réception du Red Star vendredi sera le dernier virage où il ne faudra pas déraper. On a perdu six points face à Avranches cette saison. Ce sont les six points qui nous empêchent d’être là où nous aimerions être. »

Et qui risquent fort de maintenir le Racing dans ce National où il souhaiterait tant ne pas s’éterniser.
Alsace

27e journée : le Racing rechute à Avranches (2-1) La défaite de trop ?
Seulement impliqué durant une demi-heure, hier à Avranches, le Racing n’a pu éviter une deuxième défaite de rang en déplacement. Les perspectives de montée deviennent un peu plus hypothétiques.
Il sera sans doute écrit que les Strasbourgeois se sont montrés trop irréguliers pour retrouver le monde pro à la fin de la saison. Hier, comme souvent, ils ont réagi après avoir été très médiocres. Ils ont failli être récompensés pour la demi-heure de jeu proposée. Cela aurait-il été mérité ?

Alors qu’une inédite passe de trois victoires de rang pouvait éclairer d’un grand soleil la fin de saison, le Racing a affiché un visage aussi triste que le ciel de Normandie dans un premier temps. Il y avait l’excuse d’un terrain compliqué, c’est vrai.
« Là, il faudrait un miracle »
Mais si Jacky Duguépéroux attendait un état d’esprit à la hauteur pour effacer en partie le précédent déplacement à Bastia (1-0), il en a été quitte pour se cacher les yeux et ne pas assister au triste spectacle. En manque de mordant, de précision et de justesse, son onze de départ, où Salmier avait pris la place de Sikimic, n’a d’abord rien produit.

Les coups de pied arrêtés se sont accumulés. En vain. Au cœur de la première période, les Alsaciens ont été sanctionnés sur un coup franc botté par Mickaël Baretto. Le petit ailier prêté par Troyes a encore pris des allures de cauchemars incarnés. Auteur du doublé au match aller, en octobre, il a trouvé Cabon, qui a prolongé au point de penalty. Bonenfant ne s’est pas fait prier, au deuxième poteau, pour glisser le ballon au ras du poteau.
Le Racing est à peine sorti de sa léthargie, ronronnant son foot. La pause n’a même pas eu le don de donner un coup de fouet à une équipe en manque d’inspiration. « J’étais dépité à la pause, même si je ne pense pas que l’on avait un mauvais état d’esprit, a indiqué Jacky Duguépéroux, mais il faut avoir des ambitions plus élevées, se remettre en cause à chaque fois quand on est en haut. Il y avait la place, surtout quand on voit qu’il y a eu du mieux après les changements. »

Les entrées de Belahmeur et de Bahoken ont sonné le réveil strasbourgeois et chassé l’impression de résignation. Le rythme a conduit à l’égalisation sur une ruade d’une dizaine de minutes.
Avranches était bon à prendre et Seka n’a pas été loin de doubler la mise, de la tête, sur un centre de Bahoken. Mais le Racing a finalement été puni pour son intermittence. Sur une contre-attaque, Schur s’en est allé prendre le meilleur sur Chrétien pour tromper Oukidja.

Les Strasbourgeois ont essayé de jeter toutes leurs forces dans la bataille pour au moins égaliser face à des adversaires arc-boutés en défense. Sans succès.

La défaite de Normandie s’est doublée de mauvaises nouvelles en provenance des autres terrains du National. Bourg-Péronnas et le Paris FC, eux, l’ont emporté en déplacement. Dimitri Liénard, complètement dépité, a été touchant dans son analyse : « Cette défaite, c’est plus qu’un tournant. Je n’ai pas connu le monde pro, c’est mon rêve comme pour d’autres dans ce groupe. Là, il faudrait un miracle ».
Avranches aura fait très mal dans ce championnat National. « On a perdu six points face à cette équipe et ce seront peut-être ceux qui manqueront en fin de saison », a conclu “Dugué”. Avec quasiment sept points de retard sur le podium (*), les Strasbourgeois ont perdu plus qu’une bataille hier. À quelques encablures du Mont-St-Michel, ils ont sans doute enterré leurs derniers espoirs de montée.

(*) Bourg-Péronnas, en plus de ses six points d’avance, bénéficie du goal average particulier sur le Racing
Dna

http://www.lalsace.fr/sport/2015/04/05/sept-journees-de-malheur