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L'Alsace et son Histoire

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L'Alsace et son Histoire - Page 2 Empty Re: L'Alsace et son Histoire

Message  Torchis Mar 14 Jan - 20:47

Le 3 août, l'Allemagne déclare la guerre à la France. 220 000 Alsaciens Lorrains sont mobilisés dans l'armée allemande. La plupart ira se battre sur le front de l’Est. La loi sur la dictature est rétablie, donnant tout pouvoir au Statthalter le comte Karl von Wedel, en poste depuis 1907.

Dès le 5 août, déboulant par la vallée de la Thur, l'armée Française de Bonneau se rue sur Mulhouse, prise le 8 août, malgré un semi échec sur Altkirch où l'artillerie allemande arrête une division de cavalerie progressant vers Huningue. Les Allemands de Diemling contre-attaquent, reprennent Mulhouse le 10 août, obligeant Bonneau à se retirer sur Thann. Le 13 août, Bonneau est limogé.

Le 14 août, le général Pau lance simultanément deux offensives sur l'Alsace: la première par la trouée de Belfort, la seconde par les principales vallées Vosgiennes: Thann, Guebwiller, Munster, Sainte Marie, Urbès, Steige, Schirmeck. Dès le 14, les Allemands sont défaits à Saint Blaise et évacuent la vallée de Schirmeck. Le 19 les combats font rage à Altkirch où tombe Plessier, le premier général français tué au combat, à Dornach, Flaxlanden, Luemschwiller. Les Allemands reculent et Pau entre à Mulhouse puis à Colmar. Mais la bataille de Sarrebourg est perdue par le Général Castelnau. Pau fait évacuer la Haute Alsace le 24 août. Les Allemands reviennent sur leurs positions antérieures, mais la vallée de Thann reste aux Français. Thann est déclarée capitale provisoire de l'Alsace française.

A l'automne, une terrible bataille est déclenchée au col du Bonhomme, objet de l'attention du haut Etat Major Français... et de l'artillerie allemande. C'est la bataille de la Tête des Faux.
5 janvier 1915: Bataille de Steinbach: Le 152è RI enlève le village de Steinbach, près de Cernay, pour assurer le contrôle de Thann. La bataille fait 1 500 victimes, dont 800 fantassins français.

18 janvier 1915: Début de la bataille du Vieil Armand ou Hartmanswillerkopf (HWK), petit poste d'observation des chasseurs alpins que les Allemands veulent contrôler. D'un intérêt stratégique relatif, le HWK va devenir une sinistre boucherie par pur prestige militaire. Pendant un an ce champ de bataille relativement étriqué (6km2) va voir attaques et contre-attaques se succéder (particulièrement fin mars et fin décembre) sans aucun gain stratégique. Le front ne se stabilise qu'en janvier 1916. La bataille aura couté la vie d’au moins 15 000 jeunes gens.

Avril 1915: Voulant prendre Munster en tenaille, Joffre ordonne la prise de trois sommets charnière défendant le vallée: le Lingekopf, le Schratzmaennelé, le Barrenkopf, particulièrement bien fortifiés par les Allemands. Jusqu'à octobre vont se succéder attaques et contre-attaques, particulièrement en juillet et en août. La journée du 4 août verra 40 000 obus allemands enterrer morts et vivants... Le Linge sera le "cimetière des chasseur Alpins". En octobre les Allemands reprennent ce qu'avaient conquis les français et le front se stabilise. 30 000 soldats ont payé de leur vie la tragique erreur et l’obstination du haut commandement français. Jusqu'en 1918, le front de la "ligne bleue de Vosges" restera stabilisé.
Le 10 novembre 1918, alors que le front allemand s'écroule, arrive au petit matin à Strasbourg un train de matelots venat de Kiel. Des conseils de soldats se forment, les prisons sont ouvertes. Le conseil municipal réuni en session extraordinaire élit Jacques Peirotes comme maire à la place de Schwander, le Stadthalter. Rebholz, élu président du conseil des soldats, et Peirotes proclament la République sur la place Kléber.

Le 11 novembre les députés du Landtag se proclament conseil national, présidé par Eugène Ricklin. Le 12, démission de Schwander, de Stadthalter et de Hauss, chef du gouvernement alsacien. Peirotes remplace Ricklin à la tête du gouvernement. Le lendemain, le drapeau rouge est hissé sur la cathédrale et trois jours plus tard arrive à Strasbourg un nombre important de marins révoltés.

La situation se tend, et le 17, à l'initiative du conseil de soldats et d'ouvriers se tiennent des réunions publiques sous le mot d'ordre "Vive l'internationalisme socialiste" et le conseil de soldats se dissout dans le conseil d'ouvriers. A la demande de Peirotes, des émissaires du Grand quartier général français font savoir au conseil de Strasbourg que l'armée française ne saurait le reconnaître.
Après la libération, la scène politique alsacienne est partagée entre trois formations politiques: l'UPR (Union Populaire Républicaine), résurgence de l'ancien Zentrum catholique veut défendre les intérêts régionaux alsaciens (Election d'une assemblée régionale, décentralisation, bilinguisme, écoles confessionnelles, maintien du droit local); les leaders en sont le Comte de Leusse, l'abbé Eugène Muller, Thomas Seltz, Camille Bilger, Joseph Pfleger.

Le PRD (Parti Républicain Démocratique) est une émanation des démocrates libéraux protestants (décentralisation administrative, bilinguisme, enseignement interconfessionnel, maintien du statut concordataire; les leaders en sont Charles Altorffer, Charles Frey, René Baradé.

La SFIO, socialiste, est affiliée à la SFIO nationale (Assimilation rapide et totale, introduction intégrale de la législation française, séparation de l'Eglise et de l'Etat, laïcisation de l'enseignement, pas de bilinguisme scolaire).

Fédéralistes et Autonomistes restent des mouvements très minoritaires.

Ce clivage politique reflète le "Malaise" alsacien: française de coeur, la région tient fermement à ses acquis et privilèges, d'autant plus qu'une politique maladroite de l'administration "parisienne" accumule erreurs et vexations à l'endroit des Alsaciens, imposant souvent à la hussarde un retour forcené à la "culture" française...

Amené au pouvoir par le Cartel des Gauches, Edouard Herriot déclare introduire en Alsace-Lorraine l'ensemble de la législation républicaine, signifiant l'abandon du Concordat Napoléonien de 1801: séparation de l'Eglise et de l'Etat, application de la Loi Combe contre les ordres religieux, promulgation de l'école publique et laïque.

Aussitôt Mgr Ruch (évêque de Strasbourg de 1919 à 1945) mobilise les catholiques et l'UPR et toutes les communes à majorité catholique se prononcent contre le projet alors que les conseils municipaux de Strasbourg, Colmar, Mulhouse, Riquewihr, Beblenheim, Bischheim, Bouxwiller, où dominent les protestants, se prononcent pour. Pendant 6 mois se succèdent meetings, manifestations, campagnes de signatures...

Herriot ajourne le projet en février 1925 mais relance une seconde bataille le même mois, celui de l'introduction de l'école interconfessionnelle, rencontrant la même opposition. Painlevé qui lui succède enterre le projet.
Remis en selle par la politique Herriot, le mouvement autonomiste lance un tonitruant manifeste en faveur d'une autonomie législative et administrative de l'Alsace Lorraine "dans le cadre de la France". Partisans du maintien du Concordat et du système scolaire, les 100 signataires (56 Bas- Rhinois, 27 Mosellans, 17 Haut - Rhinois) exigent le retour à l'allemand, une administration dirigée uniquement par des autochtones, le développement de la législation sociale de l'ancien occupant... Occasion pour l'ancien président autonomiste du "Landtag d'Alsace-Lorraine", Eugène Ricklin, de refaire surface et de fonder la "Heimatbewegung" qui rédige le manifeste.

Rapidement l'UPR prend ses distances vis-à-vis du Heimatbund, d'autant plus que de nombreux signataires sont des anciens de l'aile autonomiste de l'UPR: les abbés Xavier Haegy, Fashauer et Gromer, Joseph Rossé, Herbert de Wissembourg, Michel Walter... Le garde des Sceaux, Pierre Laval, prend des sanctions contre les signataires qui sont fonctionnaires.

En septembre 1927 est créé le parti autonomiste d'Alsace-Lorraine à Strasbourg, dont le secrétaire général est Karl Roos. En novembre, le parti fusionne avec le "Bloc de l'opposition" du Baron Claus Zorn de Bulach, violemment anti-français et donne naissance au "Parti régional indépendant" qui dispose de deux organes de presse, la "Volksstimme" et la "Wahrheit". Ces journaux sont rapidement interdits. En décembre, La police arrête une certain nombre de militants autonomistes: l'abbé Fashauer, Paul Schall, René Schlaegel, Charles Philippe Heil, Conrad Schneider, Thomann, Hertling, Joseph Rossé, le baron Zorn de Bulach...

Peintre, sculpteur, décorateur et poète né à Strasbourg, élève des Arts décoratifs de Strasbourg, Hans Arp (1887-1966) étudie ensuite à Weimar. Ami de Kandinsky, il expose au Blaue Reiter et est un des fondateurs du mouvement dada à Cologne et Zürich.

En, 1921, il épouse le peintre abstrait Sophie Taüber (1889-1943) et s'installe à partir de 1926 à Meudon. A Strasbourg, il créé plusieurs oeuvres de sculpture et décore l'Aubette avec son épouse et Théo Van Doesbourg. Cette oeuvre sera détruite par les nazis, qualifiée d'art dégénéré.

En avril 1928, Les élections législatives donnent les résultais suivants: 10 UPR dont Rossé en prison; 2 socialistes (dont Peirotes), 1 communiste (Mourer), 1 démocrate, 1 autonomiste radical-socialiste, 1 autonomiste (Ricklin, en prison).

Le 1 mai s'ouvre à Colmar le procès des autonomistes: ils sont 21, dont sept sont en fuite. Le procès est d'ampleur nationale, l'accusation défendant la thèse du complot et soupçonnant les autonomistes de vouloir à terme rattacher l'Alsace à l'Allemagne. Le 28 mai, le verdict tombe: Ricklin, Rossé, Fashauer et Schall sont condamnés à 1 an de prison et à 5 ans d'interdiction de séjour. Les autres sont acquittés au bénéfice du doute. L'élection de Ricklin et Rossé est invalidée.

Le 23 juillet, Mr Gaston Doumergue gracie les quatre condamnés.

Quant aux sept accusés absents ou en fuite, il sont condamnés à de lourde peines: 20 ans pour René César Ley, 15 pour Karl Roos, Robert Ernst, Emile Pinck, 10 ans pour Schmidlin, le pasteur Hirtzel et Eugène Zadok. Roos vient se livrer, mais sera acquitté lors d'un second procès, le 22 juin 1929. Il finira fusillé à Nancy le 7 février 1940 en tant qu'agent travaillant pour la Gestapo.

Le ministre de la Guerre, André Maginot fait voter la loi prévoyant la construction d'une ligne de forts le long de la frontière franco-allemande.

En Alsace, le secteur des Vosges du Nord sera doté de deux énormes ouvrages de défense, véritables cuirassés, le Hochwald et le Schoenenbourg.

Mais tout le long du Rhin des centaines d’ouvrages, casemates, bunkers, observatoires, abris et forts seront construits, de Huningue à Fort Louis.

1932 marque la fin des travaux du grand canal d'Alsace. Ils débutent en 1928 avec la construction du bief de Kembs mais s'arrêteront en 1959 par celui de Vogelgrün. 52 Km auront été réalisés. Car l'eau du Rhin alimentant le canal a fait baisser la nappe phréatique, contrariant l'approvisionnement en eau des cités d'Alsace du sud, menaçant l'équilibre de la forêt rhénane, et fragilisant les fondations de la cathédrale de Strasbourg...

L'achèvement du Grand canal est abandonné et on créera simplement des biefs en feston permettant de rendre au fleuve en aval l'eau nécessaire pour la production hydroélectrique prélevée en amont. Ainsi sont créés les biefs de Marckolsheim, Rhinau, Gerstheim et Strasbourg, ce dernier achevé en 1970.

Le 10 octobre 1936, les lois Blum sur la scolarisation jettent le trouble en Alsace, déjà ébranlée par la montée du nazisme en Allemagne. Si la majorité du mouvement politique alsacien reste attaché à son statut religieux et scolaire (le décret d'octobre de Blum sera finalement retiré), elle reste divisée sur la question autonomiste.

En fait, fin des années 30 le mouvement autonomiste régresse et l'UPR est déchirée entre les radicaux de Rossé et les modérés, plus "régionalistes, mais nationaux". En 1938, une partie des autonomistes jette le masque en se déclarant ouvertement germanophiles, et bientôt nazie: les Roos, Bickler, Schall, Mourer, Hueber, Ernst...


Source : http://www.alsace.lib-expression.fr/histoire/histoire.php

Torchis
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Message  Torchis Mar 14 Jan - 20:51

Le 2 septembre 1939, 374 000 Alsaciens habitant 172 communes sont évacués de la ligne Maginot: les habitants des 106 communes du Bas Rhin se retrouvent en Dordogne, Haute Vienne et Indre; ceux des 66 communes du Haut Rhin en Landes, Gers et Lot et Garonne. La plupart (320 000) reviendront à partir d'août 1940.

Au même moment, 17 autonomistes alsaciens et lorrains sont arrêtés et emprisonnés à Nancy, soupçonnés de connivence politique avec l'Allemagne hitlérienne. Ils rejoignent Karl Roos, arrêté depuis le 4 février, et qui sera fusillé pour haute trahison.

Transférés dans le sud de la France, ils seront recherchés après la défaite par l’Abwehr, hébergés dans un hôtel aux Trois Epis et fêtés comme "Martyrs de Nancy": parmi eux Marcel Sturmel, député d'Altkirch, J.P. Mourer, député, l'abbé Brauner, directeur des Archives municipales de Strasbourg, Joseph Oster, directeur des Hospices civils, René Hauss, ancien député de Haguenau, Paul Schall, René Schlegel, Hermann Bickler, Rudi Lang, Edmond Nussbaum, Pierre Bieber, Jean Keppi, Joseph Rossé, Camille Meyer...

Ils deviennent d'inconditionnels nazis et réclame au Fuhrer l’annexion pure et simple.

15 juin 1940: opération "Kleinbär" ou Petit Ours: des détachements de la VIIè armée Allemande franchissent le Rhin en quatre endroits: Schönau, Marckolsheim, Neuf Brisach et Geiswasser. Le 16, les 15 000 défenseurs français ont ordre de décrocher, laissant l'Alsace sans défense. Seuls résistent avec succès les ouvrages de la ligne Maginot du côté de Wissembourg.

Le 4 juillet, L'ancienne frontière de 1871 est rétablie. Robert Wagner, un compagnon d'armes de première heure de Hitler, est nommé Gauleiter de Bade-Alsace. Robert Ernst, l'ancien autonomiste est l'adjoint de Wagner et devient maire de Strasbourg. Le concordat est aboli, la cathédrale n'est plus affectée au culte catholique (ni protestant), l'allemand est seule langue autorisée en public et privé. La presse est mise au pas, l’abonnement à un journal national - socialiste est obligatoire.

Bon nombre d'Alsaciens "Indésirables" sont expulsés sans ménagement en France. Parmi eux: 22 000 juifs alsaciens (Les 16 000 juifs évacués en septembre 1939 n'ont plus le droit de revenir), les Français immigrés d'autres départements depuis 1918, les Alsaciens francophiles militants de mouvements patriotiques, les anciens des Brigades Rouges, les Alsaciens ayant combattu par presse et radio les nazis et les autonomistes, les déserteurs de l'armée allemande de 14-18, les personnes de race étrangère, les droit communs, les gitans et romanichels...

Le 5 septembre 1940, les nazis ouvrent à Schirmeck-Vorbrück un camp d'internement et de rééducation politique pour les Alsaciens récalcitrants et peu sûrs. Le camp est tenu non par la SS, mais par la police politique. En septembre 1942, il y aura 1400 détenus dans le camp.

Sur demande de Himmler, les SS aménagent le camp de concentration de Natzwiller-Struthof, avec régime de type "Nacht und Nebel", régime qui doit faire disparaître dans "La nuit et le Brouillard" tout opposant au nazisme. Il est prévu pour héberger 6000 prisonniers: prisonniers de guerre soviétiques, résistants de tous les pays occupés, particulièrement polonais et français.

Les bagnards fournissent la main d'oeuvre à l'entreprise nazie "Deutsche Erd-und Steinwerke" et travaillent à une carrière proche. En 1942 le camp est doté d'un crématoire et en 1943 d'une chambre à gaz, ainsi qu'un laboratoire d'expériences médicales.

Le camp comporte de nombreux petits Kommandos extérieurs en Alsace et dans le pays de Bade, qui travaillent dans des usines pour le compte du Reich. Entre 40 et 45 000 personnes seront internées dans ce camp.

Le Gauleiter Robert Wagner introduit en Alsace-Lorraine le service militaire obligatoire dans l'armée allemande. Cette mesure concerne tous les Alsaciens de 17 à 38 ans. Ceux qui refusent sont considérés comme déserteurs, voient leur famille déportée et sont passés par les armes.

Il y aura pour l'Alsace-Lorraine 130 000 mobilisés, les « Malgré Nous ». 25 000 seront tués et 22 000 portés disparus, surtout sur le front Est. 40 000 réussissent à déserter, soit avant l'incorporation, soit durant leurs campagnes au front. Un certain nombre d'Alsaciens seront plus tard enrôlés de force dans les Waffen SS. Quelques-uns dans la division SS "Das Reich" commandée par Lammerding, qui se rendra tristement célèbre à Tulle et Oradour sur Glâne...

Beaucoup d’entre eux seront fait prisonniers sur le front de l’est par l’Armée Rouge, et se retrouveront dans des camps d’internement en Union Soviétique, dont le plus célèbre est celui de Tambow, où la vie leur sera rendue très dure…

Wagner fera aussi mobiliser 3 000 femmes « Malgré Elles » pour travailler dans des usines d’armement et servir dans la DCA… 1 000 d’entre elles ne reviendront pas.

A Strasbourg, Le SS Hauptsturmführer August Hirt, directeur de l'Institut anatomique est chargé par l'Ahnenerbe des recherches sur la race, alors très en vogue. Il veut réunir une "collection de crânes de commissaires bolcheviks juifs". Il s'en ouvre à Sievers, chef de l'Ahnenerbe, qui s'adresse à l'Obersturmbannführer SS Brandt de l'Etat major de Himmler. Ordre est donné le 21 août 1943 à Eichmann de transférer d'Auschwitz à Natzwiller-Struthof les "spécimens" sélectionnés. Entre temps, en été 1943, au Struthof est aménagée une chambre à gaz.

Début août 1943, 80 internés arrivent d'Auschwitz. Joseph Kramer, commandant du camp se charge lui-même de les gazer. Le lendemain, les cadavres sont conduits à Strasbourg, à l'institut d'anatomie du docteur Hirt. Kramer refait deux fois encore la même opération quelques jours plus tard. Les cadavres servent donc aux médecins SS pour finir dans la collection de l'Ahnenerbe. Mais tous ne seront pas "traités": à leur arrivée les troupes alliées trouvent dans l'institut une cuve d'alcool remplie de 17 cadavres (dont ceux de 3 femmes)...

En août 1944, des convois venant des prisons d'Epinal, Nancy, Belfort et Rennes arrivent au camp. Le KZ, prévu pour 4 000 prisonniers en contient 7 000. Les SS commencent systématiquement à massacrer les détenus, particulièrement les résistants français: ainsi en 3 jours ils assassinent 250 personnes du Groupement Alliance, résistants de la région pris quelques jours auparavant, internés à Schirmeck et envoyés au KZ. Le 31 août, 2 000 détenus sont évacués sur Dachau. Les autres suivent. Darnand et ses miliciens en fuite logent au Struthof du 2 au 24 septembre. Lorsque les Américains libèrent le camp le 23 novembre 44, celui-ci est vide.

Avec les kommandos extérieurs, l'effectif du camp avoisinait les 22 000. Celui du camp lui même variait entre 5 000 et 7 000 (les derniers mois). En tout, 45 000 personnes sont passées par Natzweiler-Struthof. Le nombre de victimes avoisine les 13 000: Français (4 471), Polonais (4 500), Hollandais (508), Luxembourgeois (353), Belges (307), Norvégiens, Danois, Italiens... Il faut y ajouter un nombre important de prisonniers Soviétiques.
Le corps d'Armée de Béthouard, de l'armée De Lattre, perce le long de la frontière Suisse, prend Delle et fonce en direction de Bâle. Le 19, le Rhin est atteint à Rosenau et Mulhouse le 21. Mais les Allemands résistent du côté de Seppois, dans les Hautes Vosges et la Hardt; ils tiennent les faubourgs de Mulhouse. La bataille "de la poche de Colmar" s'embourbe dans un hiver rigoureux.

De son côté, la 2è DB de Leclerc, intégrée dans l'armée US de Patch traverse les Vosges par Cirey, suit les petites routes, surprend les Allemands à Saverne le 22 novembre, et entre dans Strasbourg le 23 à 11 heures, quasiment sans combattre.

Dans le cadre de la contre-attaque des Ardennes, Hitler déclenche l'opération "Nordwind". Objectif: la reprise de Strasbourg. Il renforce la XIXè armée qui se cramponne en Alsace moyenne autour de Colmar, jusqu'à Kembs et Erstein. Il lance six divisions parties du Palatinat vers Haguenau, fait traverser le Rhin à Gambsheim par la division Von Maur afin de prendre Strasbourg par le Nord, alors que d'Erstein la Brigade Blindée SS "Feldherrnhalle" tente de foncer sur la capitale alsacienne.

Les Alliés sont surpris et reculent. Eisenhower pense abandonner le terrain et se replier sur les Vosges, mais se heurte à la fermeté de De Gaulle. Il cède et engage des forces supplémentaires. La bataille fait rage du 7 au 23 janvier. Von Maur est dans les faubourgs de Strasbourg, mais épuisé, renonce le 25. Au Nord de Strasbourg, la bataille est terrible de la Wantzenau à Wingen, particulièrement à Hatten-Rittershoffen où une gigantesque bataille de blindés oppose les belligérants du 8 au 25 janvier, avant que les Allemands ne décrochent et ne repassent le Rhin.

Le 20 janvier 1945, la bataille de la Poche de Colmar entre dans sa dernière phase avec l'offensive générale de la première armée française soutenue de la 2è DB de Leclerc et du corps d'armée US de Milburn.

Autour de Colmar, dans la vallée de Munster, jusqu'à Rhinau au nord et Chalampé au Sud, on se bat, village après village, dans un froid glacial. C'est la désolation totale. Le 2 février la poche est enfin crevée. La Wehrmacht reflue en Allemagne par Chalampé. Le 8 février les combats cessent sur les ruines des villes et villages. Seule la ville de Colmar n'aura pas souffert.



Source : http://www.alsace.lib-expression.fr/histoire/histoire.php

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Message  Torchis Mar 14 Jan - 20:56

Le retour à la France ne se fait pas sans difficultés. Le gouvernement provisoire prend de sages mesures, alliant à la fois la fermeté dans l'épuration nécessaire à la sagesse par la nomination d'hommes capables de mener à bien des retrouvailles difficiles. Ce fut la tâche de Blondel et Haelling, l'un catholique, l'autre protestant, respectivement commissaire de la République et Préfet.

La vie politique renaît avec la création en mars 1945 d'un "Parti républicain populaire" résurgence de l'UPR qui, sous l'action de Henri Meck décide dès juillet d'adhérer au M.R.P. Aux élections, le MRP présente des hommes nouveaux qui vont marquer la vie politique alsacienne pour les décennies à venir: Henri Meck, Pierre Pflimlin, Michel Walter... Quant à la SFIO, son déclin s'amorce en 1946 sauf dans sa "forteresse" de Mulhouse.

La vie politique alsacienne va, jusque dans les années 1970, osciller entre deux partis: le Parti Gaulliste (RPF) et le Parti Centriste (MRP), le second étant toujours majoritaire jusqu'en 1968 où il cède du terrain au mouvement gaulliste, pour le lui reprendre par la suite et grâce à l'action d'un homme politique d'envergure, Pierre Pflimlin.

A Strasbourg est fondé la Conseil de l'Europe. Il regroupe 39 pays d'Europe et se fixe comme objectifs la promotion des droits de l'Homme, les échanges culturels intereuropéens, une meilleure connaissance mutuelle des divers pays... Cette institution à but essentiellement judiciaire, culturel et éducatif est à ne pas à confondre avec le "Parlement Européen" qui lui aussi siège à Strasbourg.

Strasbourg accueillera d'autres institutions européennes comme le Parlement Européen, la Cour Européenne des Droits de l'Homme, le Centre Européen de la Jeunesse, la Fondation Européenne de la Science... ainsi que l'embryon de l'armée européenne, l'Eurocorps.


LES « PERES DE L’EUROPE »

Robert Schuman

Né à Clausen (Luxembourg), le 29 juin 1886, d'une mère luxembourgeoise et d'un père lorrain devenu allemand après la guerre de 1870, Robert Schuman fut élu député de la Moselle en 1919. Réélu député après la seconde guerre mondiale, il devint ministre des Finances puis président du Conseil en novembre 1947 et enfin ministre des Affaires étrangères de juillet 1948 à décembre 1952. C'est durant cette période que sera réalisé l'acte fondateur de la construction européenne le 9 mai 1950


Jean Monnet :

Né en 1888 à Cognac, au cœur de la Charente, Jean Monnet consacra sa jeunesse à parcourir le monde. A Londres, au cœur de la City, il découvrit le dynamisme et l'esprit d'entreprise. En 1919, alors qu'il n'avait que trente ans, Clemenceau et Balfour le proposèrent comme Secrétaire général adjoint de la SDN. En 1946, De Gaulle le chargea de mettre en œuvre un plan de modernisation de l'économie française. En 1950, à un moment crucial pour l'Europe, il sera nommé Commissaire général au Plan. Dans le cadre de cette fonction, il prépara la déclaration qui annonçait que le gouvernement français choisissait de placer l'ensemble de la production européenne du Charbon et de l'acier sous "une autorité commune". Il joua un rôle fondamental d'inspirateur dans la construction européenne
En 1953 s'ouvre à Bordeaux le procès des crimes SS perpétrés à Tulle et à Oradour: 12 Alsaciens, dont 10 ont été incorporés de force dans la division SS "Das Reich". La sentence condamne à tort la plupart des Alsaciens et soulève en Alsace une vague de protestation que le pouvoir parisien aura du mal à brider.

Le calme revient peu à peu, car avec la terrible épreuve subie par les Alsaciens sous la botte nazie, la "Question d'Alsace" ne se pose pratiquement plus, sauf en ce qui concerne le statut concordataire, statut d'ailleurs maintenu avec sagesse par les divers gouvernements se succédant en France.

Le sorcier de Lambaréné obtient le prix Nobel de la Paix pour son combat contre la misère et en faveur de la réconciliation entre les peuples.

L'Alsace fournira encore à la science deux autres prix Nobel: Alfred Kastler, prix Nobel de Physique en 1966 et Jean Marie Lehn, Nobel de Chimie en 1987.

Pierre Pflimlin (1907-2000) est élu maire de Strasbourg. Il le restera jusqu'en 1983. Il joue un rôle politique non négligeable lors de la crise algérienne. Il est quelques jours président du Conseil de la IVè république et soutient l'arrivée au pouvoir de De Gaulle en 1958.

Il est ministre du premier cabinet de Gaulle puis du premier cabinet Pompidou. De 1963 à 1966, il préside l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe.

En 1984 il est élu président de l'Assemblée européenne et le reste jusqu'en 1987.

Suite aux lois de Régionalisation, le premier conseil régional est élu en Alsace. En 1986, il sera élu au suffrage universel. Son premier président est Daniel Hoeffel. En 1996 Adrien Zeller, maire de Saverne lui succède.

LE CONSEIL REGIONAL :
Après de nombreuses étapes, la constitution d'une collectivité territoriale à l'échelle régionale aboutit, le 2 mars 1982, grâce à la loi dite de décentralisation. Chacune des 22 Régions (dont le territoire est délimité depuis 1956) est administrée par un Conseil Régional, ayant pour exécutif le Président du Conseil Régional.

Les citoyens ont élu pour la première fois, en mars 1986, leurs Conseillers Régionaux, au scrutin proportionnel, pour une durée de 6 ans.

A l'occasion de la loi de décentralisation, différentes compétences ont été attribuées par l'Etat aux Régions. Il s'agit principalement des lycées, de l'apprentissage, de la formation professionnelle, de l'aménagement du territoire, des transports ferroviaires, des transports publics routiers interdépartementaux. Toutefois, l'Etat partage certaines de ses propres compétences avec les différentes collectivités territoriales et particulièrement avec les Régions. Le partenariat intervient notamment dans le cadre de la planification nationale et régionale et dans l'élaboration et la réalisation du Contrat de Plan, qui programme en terme de coût et de temps la réalisation d'infrastructures importantes sur l'ensemble du territoire national (TGV, Universités, autoroutes, …) .

Le Conseil Régional d'Alsace est constitué de 47 élus (27 pour le Bas-Rhin et 20 pour leHaut-Rhin). L'ensemble des Conseillers Régionaux, réunis en Assemblée Plénière, votent une fois par an le budget de la Région, qui détermine les grands axes de l'action régionale. Ils se réunissent, par ailleurs, plusieurs fois dans l'année pour examiner et affiner les orientations de ce budget.

Différentes commissions sont mises en place afin d'instruire les dossiers relevant des différentes compétences régionales et de proposer un avis au Président de Région. La Région Alsace compte 8 commissions.

Etant donné le nombre important de décisions à adopter, le Conseil Régional délègue une partie de ses attributions à la Commission Permanente. Cette commission est élue par l'ensemble des Conseillers Régionaux. Composée du Président de Conseil Régional et d'un certain nombre de Conseillers Régionaux représentatifs de l'ensemble de l'Assemblée Régionale, elle se réunit une fois par mois et assure la permanence du Conseil Régional. Elle délibère régulièrement sur toutes les questions soumises par le Président et individualise les crédits inscrits au budget.

Une assemblée consultative assurant la représentation socio-professionnelle régionale est désignée pour 6 ans. Il s'agit du Conseil Economique et Social d'Alsace. Il émet des avis sur toute question relevant des compétences de la Région et concourt par ses réflexions à l'administration de la Région.

1989, Aux élections municipales, Strasbourg, Mulhouse et d'autres petites villes d'Alsace basculent à gauche. A Strasbourg, Catherine Trautmamn succède à Marcel Rudloff qui lui même avait succédé à Pierre Pflimlin en 1983, alors qu’à Mulhouse le socialiste Jean Marie Bockel accède à la mairie. La principale réalisation de l'équipe Trautmann sera la création à Strasbourg d'un moyen de transport en commun moderne, le Tram, dont la réalisation fait l'objet de nombreuses querelles et controverses politiques.

Mme Trautmann sera réélue pour un second mandat municipal en 1995, tout comme Mr Bockel à Mulhouse. Mais en 2001, Mme Trautmann, usée par le pouvoir et discréditée dans une grande partie de l’opinion, sera lourdement battue par une autre femme, l'UDF Fabienne Keller, alors que Mr Bockel entame un troisième mandat à Mulhouse.

Alsace - Europe : Le 10 septembre 1952 se réunit pour la première fois l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier.

Depuis, les compétences de ce premier parlement européen ont été considérablement élargies et en juin 1979 ses membres sont élus au suffrage universel.

Depuis l'acte unique européen en 1986 et le traité de Maastricht ses pouvoirs se trouvent encore renforcés.

Aussi en 1992 les chefs d'Etats et de Gouvernement de l'Union européenne confirment Strasbourg comme siège du Parlement européen et lieu d'accueil des douze sessions annuelles de l'assemblée. Le chantier de ce nouveau parlement débute en 1994 et les travaux s'achèvent en 1999.




Source : http://www.alsace.lib-expression.fr/histoire/histoire.php
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Message  pekser Jeu 8 Mai - 18:41

Ta mémoire historique vaut le détour, mais l'histoire n'est pas exactement celle que tu racontes.

Au départ, il faut faire la différence entre " Alasace-Lorraine " et " Alsace-Moselle "; ce n'est pas pareil.

Le " Concordat " de 1801 mis en application par Napoléon le spécifie. Je reconnais qu'entre-temps les choses ont évoluées, mais il n'empêche que le statut particulier concerne l'Alsace et la Moselle ( et non pas la Lorraine ).

A l'heure où il est question de réduire les régions, il n'est pas inutile de rappeler certaines " vérités ".

Je suis d'autant plus concerné que mes parents étaient de " nationalité différente " ( mosellan pour l'un et alsacienne de l'autre ).

L' origine de la " langue alsacienne " mérite qu'on la prenne en compte. Elle n'est pas loin de celle que je cultive, le " francique ".

" L'alémanique " est l'émanation de " notre langue ", mais le " francique " est l'expression de notre pratimoine linguistisque, notamment local.

" s'krumme elsass " , de Sarre-union à la Petite Pierre en passant par Saverne, était lorraine avant de devenir alsacienne.

Vaste débat.


PS : j'en profite pour faire de la pub à un resto sarralbigeois, " fleur de sel " dont les grands-parents du chef tiennent
" le caveau " à Bichstroff. Comme quoi, les frontières sont minces.

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Message  67120 Jeu 8 Mai - 18:58

pekser a écrit:

Je suis d'autant plus concerné que mes parents étaient de " nationalité différente " ( mosellan pour l'un et alsacienne de l'autre ).

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Message  Torchis Ven 9 Mai - 17:12

pekser a écrit:Ta mémoire historique vaut le détour, mais l'histoire n'est pas exactement celle que tu racontes.

Au départ, il faut faire la différence entre " Alasace-Lorraine " et " Alsace-Moselle "; ce n'est pas pareil.

Le " Concordat " de 1801 mis en application par Napoléon le spécifie. Je reconnais qu'entre-temps les choses ont évoluées, mais il n'empêche que le statut particulier concerne l'Alsace et la Moselle ( et non pas la Lorraine ).

A l'heure où il est question de réduire les régions, il n'est pas inutile de rappeler certaines " vérités ".

Je suis d'autant plus concerné que mes parents étaient de " nationalité différente " ( mosellan pour l'un et alsacienne de l'autre ).

L' origine de la " langue alsacienne " mérite qu'on la prenne en compte. Elle n'est pas loin de celle que je cultive, le " francique ".

" L'alémanique " est l'émanation de " notre langue ", mais le " francique " est l'expression de notre pratimoine linguistisque, notamment local.

" s'krumme elsass " , de Sarre-union à la Petite Pierre en passant par Saverne, était lorraine avant de devenir alsacienne.

Vaste débat.


PS : j'en profite pour faire de la pub à un resto sarralbigeois, " fleur de sel " dont les grands-parents du chef tiennent
" le caveau " à Bichstroff. Comme quoi, les frontières sont minces.

Je crois que tu as déjà eu ce débat sous d'autres cieux. On ne va pas repartir dans ce sens ! Ce n'est pas le leitmotiv d'Elsassnews, forum réservé à ce qui est ALSACIEN !
Tu y seras le bienvenu tant que tu respecteras ce postulat.
Bonne continuation !
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Message  Torchis Ven 9 Mai - 18:01

67120 a écrit:juste pour Pekser , j'avais pendant quelques Année un copine d'Asswiller
Salut 67120, pour ne pas polluer le forum et pour le garder lisible pour le bien de tous, passez en mode "MP" pour ce genre de discussion.
Merci pour votre compréhension !
Bonne continuation.
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Message  67120 Ven 9 Mai - 18:09

Torchis a écrit:
67120 a écrit:juste pour Pekser , j'avais pendant quelques Année un copine d'Asswiller
Salut 67120, pour ne pas polluer le forum et pour le garder lisible pour le bien de tous, passez en mode "MP" pour ce genre de discussion.
Merci pour votre compréhension !
Bonne continuation.
OK
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