20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
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20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
Toulouse FC-Racing le dimanche 13 janvier à 17h00
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 20e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Toulouse FC et le Racing se déroulera le dimanche 13 janvier à 17 heures au Stadium dans le cadre de la 20e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS 1.
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 20e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Toulouse FC et le Racing se déroulera le dimanche 13 janvier à 17 heures au Stadium dans le cadre de la 20e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS 1.
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Re: 20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
Avant Toulouse - Racing dimanche : Reynet, droit dans ses bois
Le gardien de Toulouse Baptiste Reynet, 28 ans, a quitté cet été son cocon dijonnais pour évoluer au Toulouse FC. À quelques heures de la réception du Racing, il revient sur la saison du TFC, marquée par un match aller un peu houleux à la Meinau.
Baptiste Reynet, 28 ans, n’est pas le gardien le plus “médiatique” qui soit en Ligue 1. Mais cela n’empêche pas le joueur venu de la Drôme – né à Romans et originaire de Mours-Saint-Eusèbe – de se forger, en toute discrétion, une belle carrière. Et pourtant, celui qui compte près de 250 matches en pro (Ligue 1 et Ligue 2 confondues) aurait très bien pu ne jamais porter de gants.
« Je suis quelqu’un de respectueux »
« J’ai débuté en tant qu’attaquant dans mon club de village (l’US Moursoise, ndlr) , raconte-t-il. Mais un jour, je devais avoir sept ou huit ans, il manquait quelqu’un dans les buts. Moi, j’aimais bien le rugby. Du coup, jouer avec les mains et aller au contact, ça ne me faisait pas peur ».
Après un passage par Martigues, en CFA, Baptiste Reynet rejoint Dijon en 2011. Le début d’une belle histoire de six ans, juste entrecoupée par un transfert raté au FC Lorient (2013-2014).
« J’ai tout connu avec Dijon : une belle montée, deux maintiens… J’ai beaucoup appris avec Olivier Dall’Oglio (lire ci-dessous) et Laurent Weber (entraîneur des gardiens) , que vous connaissez bien en Alsace, raconte Reynet. Mais là j’avais envie de changer, de me mettre en danger pour continuer à progresser. J’avais vraiment l’impression d’être au bout d’un cycle ».
Contacté dès le mois de mai par le Toulouse FC, le gardien n’est d’abord « pas emballé ». « Sur le coup, vu les résultats (le TFC s’est maintenu en passant par les barrages, ndlr) , je n’étais pas décidé, expose le gardien. Mais j’ai discuté avec le coach (Alain Casanova) , il m’a expliqué sa philosophie de jeu, son projet pour le club… Je ne le connaissais pas avant, mais je lui ai fait confiance. Le projet du club et son discours me plaisaient ».
Quant à l’intérêt porté par le Racing Strasbourg à son encontre, en juin, il le confirme. « Strasbourg m’a contacté, en effet, mais c’était plus tard. Et je m’étais déjà engagé verbalement avec Toulouse, donc je n’ai pas donné suite », souligne Baptiste Reynet.
Son choix de venir à Toulouse, il ne le regrette pas, même si la saison du TFC n’est pas de tout repos. Et après des débuts compliqués, les “Violets” redressent doucement la tête. Ils ont terminé l’année 2018 par un succès de prestige à Lille (1-2), avant de débuter 2019 par une victoire en Coupe de France face à Nice (4-1).
Bref, cela va mieux qu’au milieu de l’automne, où les hommes d’Alain Casanova accumulaient les déconvenues. Sauf peut-être lors de ce match nul décroché à la Meinau (1-1), le 3 novembre, qui a largement contenté les attentes toulousaines. « Le point qu’on avait décroché à la Meinau, c’était le point du courage, rembobine le gardien. On n’avait vraiment pas fait un beau match, on était venu pour ne pas perdre, c’était le seul objectif ».
En tout cas, Baptiste Reynet se souvient parfaitement de son dernier passage en Alsace, un peu houleux. Un peu beaucoup même. La raison ? Une altercation verbale avec une supportrice , qui a «pris des proportions disproportionnées » comme le souligne le portier.
Et Baptiste Reynet, d’ajouter : « Je sais que sur le terrain, on doit montrer l’exemple. Je n’aurais peut-être pas dû réagir et je m’excuse si j’ai blessé des gens. Mais nous les footballeurs, on reste des humains. Et je ne suis pas une machine... »
L’affaire aurait pu en rester là. Mais les supporteurs du Racing se sont ensuite déchaînés sur les réseaux sociaux à l’encontre du gardien. Et surtout, de sa famille. « Je n’ai pas réagi à ces insultes, parce que ça a pris des proportions dingues. Et je trouve ça dommage, surtout que je n’ai jamais eu de soucis à la Meinau. D’ailleurs je n’en ai toujours pas, j’ai juste eu un problème avec une personne. C’est vraiment un cas isolé ».
Pour Baptiste Reynet, ce incident est clos. Et son seul objectif sera de prendre des points, dimanche à domicile, face au Racing, pour continuer le redressement toulousain. Sans esprit de revanche. Simplement avec l’envie de bien faire...
MATCHES FIXÉS. – La demi-finale de la Coupe de la Ligue a été fixée. Elle se déroulera à la Meinau le mercredi 30 janvier, à 21h05, face à Bordeaux. Le match de Ligue 1 face de la 22e journée, face aux mêmes Girondins, a lui aussi été fixé au samedi 26 janvier à 20h. Par ailleurs, la 23e journée a elle aussi été fixée: le Racing se déplacera à Saint-Etienne le dimanche 3 février à 17h
dna
Le gardien de Toulouse Baptiste Reynet, 28 ans, a quitté cet été son cocon dijonnais pour évoluer au Toulouse FC. À quelques heures de la réception du Racing, il revient sur la saison du TFC, marquée par un match aller un peu houleux à la Meinau.
Baptiste Reynet, 28 ans, n’est pas le gardien le plus “médiatique” qui soit en Ligue 1. Mais cela n’empêche pas le joueur venu de la Drôme – né à Romans et originaire de Mours-Saint-Eusèbe – de se forger, en toute discrétion, une belle carrière. Et pourtant, celui qui compte près de 250 matches en pro (Ligue 1 et Ligue 2 confondues) aurait très bien pu ne jamais porter de gants.
« Je suis quelqu’un de respectueux »
« J’ai débuté en tant qu’attaquant dans mon club de village (l’US Moursoise, ndlr) , raconte-t-il. Mais un jour, je devais avoir sept ou huit ans, il manquait quelqu’un dans les buts. Moi, j’aimais bien le rugby. Du coup, jouer avec les mains et aller au contact, ça ne me faisait pas peur ».
Après un passage par Martigues, en CFA, Baptiste Reynet rejoint Dijon en 2011. Le début d’une belle histoire de six ans, juste entrecoupée par un transfert raté au FC Lorient (2013-2014).
« J’ai tout connu avec Dijon : une belle montée, deux maintiens… J’ai beaucoup appris avec Olivier Dall’Oglio (lire ci-dessous) et Laurent Weber (entraîneur des gardiens) , que vous connaissez bien en Alsace, raconte Reynet. Mais là j’avais envie de changer, de me mettre en danger pour continuer à progresser. J’avais vraiment l’impression d’être au bout d’un cycle ».
Contacté dès le mois de mai par le Toulouse FC, le gardien n’est d’abord « pas emballé ». « Sur le coup, vu les résultats (le TFC s’est maintenu en passant par les barrages, ndlr) , je n’étais pas décidé, expose le gardien. Mais j’ai discuté avec le coach (Alain Casanova) , il m’a expliqué sa philosophie de jeu, son projet pour le club… Je ne le connaissais pas avant, mais je lui ai fait confiance. Le projet du club et son discours me plaisaient ».
Quant à l’intérêt porté par le Racing Strasbourg à son encontre, en juin, il le confirme. « Strasbourg m’a contacté, en effet, mais c’était plus tard. Et je m’étais déjà engagé verbalement avec Toulouse, donc je n’ai pas donné suite », souligne Baptiste Reynet.
Son choix de venir à Toulouse, il ne le regrette pas, même si la saison du TFC n’est pas de tout repos. Et après des débuts compliqués, les “Violets” redressent doucement la tête. Ils ont terminé l’année 2018 par un succès de prestige à Lille (1-2), avant de débuter 2019 par une victoire en Coupe de France face à Nice (4-1).
Bref, cela va mieux qu’au milieu de l’automne, où les hommes d’Alain Casanova accumulaient les déconvenues. Sauf peut-être lors de ce match nul décroché à la Meinau (1-1), le 3 novembre, qui a largement contenté les attentes toulousaines. « Le point qu’on avait décroché à la Meinau, c’était le point du courage, rembobine le gardien. On n’avait vraiment pas fait un beau match, on était venu pour ne pas perdre, c’était le seul objectif ».
En tout cas, Baptiste Reynet se souvient parfaitement de son dernier passage en Alsace, un peu houleux. Un peu beaucoup même. La raison ? Une altercation verbale avec une supportrice , qui a «pris des proportions disproportionnées » comme le souligne le portier.
« Je ne suis pas une machine »
« Je suis quelqu’un de respectueux, lance-t-il quand on évoque cet épisode. Surtout envers les supporteurs strasbourgeois. On ne peut qu’admirer un tel public. À la Meinau, c’est chaud, il y a de la ferveur et ça doit être génial de jouer dans une telle ambiance. Mais pendant tout le match, une personne (une femme, ndlr) m’a copieusement insulté. Je n’ai rien répondu, mais quand on a égalisé, je me suis retourné vers elle pour lui faire un clin d’œil. Et à la fin du match, je lui ai envoyé un bisou. Honnêtement, je l’ai chambré, mais il n’y avait rien de mal. En aucun cas je ne voulais lui manquer de respect ».Et Baptiste Reynet, d’ajouter : « Je sais que sur le terrain, on doit montrer l’exemple. Je n’aurais peut-être pas dû réagir et je m’excuse si j’ai blessé des gens. Mais nous les footballeurs, on reste des humains. Et je ne suis pas une machine... »
L’affaire aurait pu en rester là. Mais les supporteurs du Racing se sont ensuite déchaînés sur les réseaux sociaux à l’encontre du gardien. Et surtout, de sa famille. « Je n’ai pas réagi à ces insultes, parce que ça a pris des proportions dingues. Et je trouve ça dommage, surtout que je n’ai jamais eu de soucis à la Meinau. D’ailleurs je n’en ai toujours pas, j’ai juste eu un problème avec une personne. C’est vraiment un cas isolé ».
Pour Baptiste Reynet, ce incident est clos. Et son seul objectif sera de prendre des points, dimanche à domicile, face au Racing, pour continuer le redressement toulousain. Sans esprit de revanche. Simplement avec l’envie de bien faire...
MATCHES FIXÉS. – La demi-finale de la Coupe de la Ligue a été fixée. Elle se déroulera à la Meinau le mercredi 30 janvier, à 21h05, face à Bordeaux. Le match de Ligue 1 face de la 22e journée, face aux mêmes Girondins, a lui aussi été fixé au samedi 26 janvier à 20h. Par ailleurs, la 23e journée a elle aussi été fixée: le Racing se déplacera à Saint-Etienne le dimanche 3 février à 17h
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Re: 20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
Strasbourg avec Kenny Lala, sans Lebo Mothiba ni Lionel Carole contre Toulouse
Kenny Lala fait partie du groupe de Strasbourg pour le match contre Toulouse, dimanche (17 heures). Lebo Mothiba et Lionel Carole sont toujours absents.
Sorti en début de partie contre Lyon (2-1), en quarts de finale de Coupe de la Ligue mardi, Kenny Lala souffre d'un « pincement au dos » mais figure bien dans le groupe de Strasbourg pour le voyage à Toulouse. Touché à un genou, Lebo Mothiba n'est pas là. Le meilleur buteur alsacien (8), déjà absent mardi, devrait aussi faire l'impasse sur le déplacement à Grenoble en Coupe de France mercredi prochain. En défense, Lionel Carole (ischio-jambiers) a repris l'entraînement mais n'effectuera pas son retour à la compétition ce dimanche.
Le groupe de Strasbourg
Sels, Bi. Kamara - Martinez, L. Koné, Mitrovic, Caci, Lala, Aaneba - Zemzemi, J. Martin, Corgnet, Liénard, A. Gonçalves, I. Sissoko, Thomasson, Yo. Fofana - Zohi, Ajorque, Da Costa.
equipe
Kenny Lala fait partie du groupe de Strasbourg pour le match contre Toulouse, dimanche (17 heures). Lebo Mothiba et Lionel Carole sont toujours absents.
Sorti en début de partie contre Lyon (2-1), en quarts de finale de Coupe de la Ligue mardi, Kenny Lala souffre d'un « pincement au dos » mais figure bien dans le groupe de Strasbourg pour le voyage à Toulouse. Touché à un genou, Lebo Mothiba n'est pas là. Le meilleur buteur alsacien (8), déjà absent mardi, devrait aussi faire l'impasse sur le déplacement à Grenoble en Coupe de France mercredi prochain. En défense, Lionel Carole (ischio-jambiers) a repris l'entraînement mais n'effectuera pas son retour à la compétition ce dimanche.
Le groupe de Strasbourg
Sels, Bi. Kamara - Martinez, L. Koné, Mitrovic, Caci, Lala, Aaneba - Zemzemi, J. Martin, Corgnet, Liénard, A. Gonçalves, I. Sissoko, Thomasson, Yo. Fofana - Zohi, Ajorque, Da Costa.
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Re: 20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
Bonifier l’ordinaire
Cinq jours après sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue à Lyon (2-1), un Racing en verve retrouve le pain quotidien de la Ligue 1 chez un Toulouse FC en net regain de forme.
C’est, déjà, le troisième déplacement de l’année. Le troisième en une semaine. Le premier, un 32e de finale de Coupe de France, reporté l’autre vendredi à Grenoble, a compté pour du beurre. Le deuxième, un quart de Coupe de la Ligue remporté mardi à Lyon (2-1), a mis du beurre dans les épinards : le Racing est assuré de récolter 1,343 million d’euros pour sa participation aux demi-finales.
Le troisième, un voyage à Toulouse, permettra-t-il d’améliorer l’ordinaire des Bleus en Ligue 1, eux qui ont déjà souvent fait bombance depuis le début de saison ?
Les hommes de Thierry Laurey n’ont en effet perdu que deux de leurs quinze dernières rencontres officielles (0-1 contre Nîmes et 2-1 à Reims en L1) et, comme le soulignait le coach toulousain Alain Casanova vendredi, «ont tenu Paris en échec et sont allés battre Marseille et Lyon. Ils sont dans une dynamique positive, mais nous aussi.»
Le Téfécé a en effet raflé sept points lors des quatre dernières journées, ne concédant leur seul revers qu’à la… 99e’ , à Caen, le 18 décembre (2-1).
«Ils viennent de cartonner contre Nice en Coupe de France (4-1). Ça veut quand même dire quelque chose», appuie Laurey. C’est une équipe assez compliquée à jouer, qui ne nous réussit pas beaucoup. À l’aller à la Meinau, Toulouse avait joué très bas. J’espère que cette fois, ce sera un peu plus ouvert.»
Pour leur dernière visite au Stadium, en mars dernier, les Racingmen avaient échappé sur le fil à la défaite “grâce” à un but de Steeve Yago contre son camp, à la 95e’ (2-2).
En gagnant tout à l’heure, l’équipe d’Alain Casanova reviendrait à deux longueurs d’eux. Un calcul que Thierry Laurey se refuse à faire. «On ne s’occupe pas du classement des adversaires, plutôt du nôtre et encore, pas toujours. L’important, c’est de savoir ce qu’on va proposer sur le terrain. On va jouer pour prendre des points.»
«On voyage mieux que l’an passé»
Après avoir achevé hier soir leur stage à San Pedro Del Pinatar, les Strasbourgeois ont rallié la Ville rose en confiance, mais sans excès.
Si Alain Casanova voit en eux «une équipe très dangereuse, partie pour faire une bonne saison et qui, je pense, terminera dans les dix premiers», Thierry Laurey en a autant au service de son collègue haut-garonnais.
«Leur défense à trois axiaux a permis aux Toulousains de retrouver une certaine sérénité. La forme de Gradel et Dossevi est importante pour eux en ce moment […]. Quand tu regardes leur effectif, il y a de quoi faire une belle équipe. Mais on a montré qu’on savait mieux voyager que l’an passé. Ça ne veut pas dire qu’on voyage bien, mais on voyage mieux. Notre équipe est beaucoup plus compacte, plus difficile à manœuvrer. Ce n’est pas un cadeau pour nos adversaires.»
Toulouse ne l’est pas non plus pour les siens. C’est pour cette raison que le technicien alsacien ne fanfaronne pas. «On a la chance d’être en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Mais il faudrait ramener quelque chose de Toulouse parce que le championnat est notre pain quotidien et notre objectif numéro 1. Les Coupes, ce sont la Chantilly et la cerise sur le gâteau.»
Avant de goûter bientôt à ces deux plaisirs sucrés, les Strasbourgeois tenteront ce d’abord d’éviter que le cassoulet toulousain ne leur reste sur l’estomac.
dna
Cinq jours après sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue à Lyon (2-1), un Racing en verve retrouve le pain quotidien de la Ligue 1 chez un Toulouse FC en net regain de forme.
C’est, déjà, le troisième déplacement de l’année. Le troisième en une semaine. Le premier, un 32e de finale de Coupe de France, reporté l’autre vendredi à Grenoble, a compté pour du beurre. Le deuxième, un quart de Coupe de la Ligue remporté mardi à Lyon (2-1), a mis du beurre dans les épinards : le Racing est assuré de récolter 1,343 million d’euros pour sa participation aux demi-finales.
Le troisième, un voyage à Toulouse, permettra-t-il d’améliorer l’ordinaire des Bleus en Ligue 1, eux qui ont déjà souvent fait bombance depuis le début de saison ?
Les hommes de Thierry Laurey n’ont en effet perdu que deux de leurs quinze dernières rencontres officielles (0-1 contre Nîmes et 2-1 à Reims en L1) et, comme le soulignait le coach toulousain Alain Casanova vendredi, «ont tenu Paris en échec et sont allés battre Marseille et Lyon. Ils sont dans une dynamique positive, mais nous aussi.»
Le Téfécé a en effet raflé sept points lors des quatre dernières journées, ne concédant leur seul revers qu’à la… 99e’ , à Caen, le 18 décembre (2-1).
«Ils viennent de cartonner contre Nice en Coupe de France (4-1). Ça veut quand même dire quelque chose», appuie Laurey. C’est une équipe assez compliquée à jouer, qui ne nous réussit pas beaucoup. À l’aller à la Meinau, Toulouse avait joué très bas. J’espère que cette fois, ce sera un peu plus ouvert.»
Pour leur dernière visite au Stadium, en mars dernier, les Racingmen avaient échappé sur le fil à la défaite “grâce” à un but de Steeve Yago contre son camp, à la 95e’ (2-2).
En gagnant tout à l’heure, l’équipe d’Alain Casanova reviendrait à deux longueurs d’eux. Un calcul que Thierry Laurey se refuse à faire. «On ne s’occupe pas du classement des adversaires, plutôt du nôtre et encore, pas toujours. L’important, c’est de savoir ce qu’on va proposer sur le terrain. On va jouer pour prendre des points.»
«On voyage mieux que l’an passé»
Après avoir achevé hier soir leur stage à San Pedro Del Pinatar, les Strasbourgeois ont rallié la Ville rose en confiance, mais sans excès.
Si Alain Casanova voit en eux «une équipe très dangereuse, partie pour faire une bonne saison et qui, je pense, terminera dans les dix premiers», Thierry Laurey en a autant au service de son collègue haut-garonnais.
«Leur défense à trois axiaux a permis aux Toulousains de retrouver une certaine sérénité. La forme de Gradel et Dossevi est importante pour eux en ce moment […]. Quand tu regardes leur effectif, il y a de quoi faire une belle équipe. Mais on a montré qu’on savait mieux voyager que l’an passé. Ça ne veut pas dire qu’on voyage bien, mais on voyage mieux. Notre équipe est beaucoup plus compacte, plus difficile à manœuvrer. Ce n’est pas un cadeau pour nos adversaires.»
Toulouse ne l’est pas non plus pour les siens. C’est pour cette raison que le technicien alsacien ne fanfaronne pas. «On a la chance d’être en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Mais il faudrait ramener quelque chose de Toulouse parce que le championnat est notre pain quotidien et notre objectif numéro 1. Les Coupes, ce sont la Chantilly et la cerise sur le gâteau.»
Avant de goûter bientôt à ces deux plaisirs sucrés, les Strasbourgeois tenteront ce d’abord d’éviter que le cassoulet toulousain ne leur reste sur l’estomac.
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Re: 20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue au Stadium de Toulouse où le Racing va entamer son cycle retour en Ligue 1. Pour rappel, il a terminé la première phase avec un total de 26 points, autant dire qu'il est plus que dans les temps pour se maintenir dans l'élite.
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A l'aller, le 3 novembre dernier, le Racing avait concédé un nul rageant car il avait copieusement dominé le Téfécé. Mothiba avait ouvert le score avant que Gradel n'égalise sur un coup franc "offert" par Da Costa.
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Depuis la rencontre à la Meinau, Toulouse s'est légèrement rebiffé. Avant la trêve, il est allé s'imposer à Lille, excusez du peu, et à Reims. Et pour débuter l'année, il a atomisé Nice en Coupe de France (4-1). Voilà le Racing prévenu.
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Les compos des deux équipes
TOULOUSE: Reynet - Moreira, Amian, Jullien, Moubandje, Sylla - Bostock, Garcia - Dossevi, Sanogo, Gradel (cap.). Entraîneur: Alain Casanova.
RACING: Sels - Lala, Kone, Mitrovic (cap.), Martinez, Caci - Thomasson, Sissoko, Martin, Lienard - Ajorque. Entraîneur: Thierry Laurey.
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Le Racing n'a perdu qu'un seul de ses dix derniers matches au Stadium, en 2005, pour six nuls et trois succès. Pourvu que la bonne série se poursuive cet après-midi.
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C'est pas la folie des grands jours au Stadium. Mais cela n'est pas une grande surprise sur les terres de l'ovalie. Le Racing ne va donc pas jouer dans une ambiance étouffante. A lui de calmer les ardeurs toulousaines pour que le Stadium ne se réveille pas.
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Vu la compo strasbourgeoise, le Racing devrait évoluer en 5-4-1 avec un milieu en losange avec Thomasson derrière Ajorque seul en pointe. Une formule qui a déjà démontré sa solidité à l'extérieur.
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La Racing a perdu deux places au classement au jeu des matches de vendredi et samedi. Reims, Rennes et Nice lui sont passés devant. S'il devait s'imposer tout à l'heure, il pourrait reprendre sa place dans le premier tiers de la Ligue 1.
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Une soixantaine de supporters strasbourgeois ont pris place dans le parcage visiteur. Et dès qu'ils se mettent à chanter, on n'entend plus qu'eux...
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Il ne fait pas trop froid à Toulouse ce qui devrait convenir aux Alsaciens qui reviennent d'un stage de quatre jours à San Pedro del Pinatar en Espagne. Espérons que cette escapade de l'autre côté des Pyrénées leur a permis de récupérer après les efforts consentis à Lyon mardi pour décrocher une qualification en demi-finale de la Coupe de la Ligue.
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C'est parti
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Ca commence fort pour le Téfécé. Sur un débordement de Dossevi , Sylla remet de la tête dans les six mètres ce qui génère un premier dégagement alsacien avant que Garcia ne place une seconde tête que Sels vient déloger de sous sa barre.
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Cette première frayeur a mis immédiatement le Racing dans le bain. Toulouse se montre toujours entreprenant à l'image de cette tête de Sylla sur ce nouveau centre de Dossevi.
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La frappe contrée de Sissoko offre un premier corner au Racing.
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Le corner tiré vers Thomasson à l'entrée de al surface en donne rien mais l'ex-Nantais obtient une faute dans l'axe, à 25m du but de Reynet, après une faute contestable de Bostock.
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Lienard est à la manœuvre mais ouvre beaucoup trop son pied gauche. Le ballon part directement en tribune.
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Ca va mieux pour le Racing qui arrive à poser le jeu malgré quelques approximations techniques.
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Le jeu toulousain penche à droite avec Moreira et Dossevi qui combinent plutôt bien dans leur couloir pour des centres de l'ex-Messin à l'arrivée.
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L'énorme occasion de Sylla sur un mauvais dégagement de Lala dans la surface. Le latéral gauche en profite pour se décaler et lâcher une mine à l'entrée des six mètres: ça file pour un rien à côté. Le Racing a eu très, très chaud.
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But d'Ajorque pour le Racing!!!!!
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But d'Ajorque pour le Racing!!!!! Mitrovic alerte AJorque dans la profondeur. Après un relais avec Thomasson, le Réunionnais s'ouvre le chemin du but en éliminant Amian avant de fusiller Reynet. Le Racing trouve l'ouverture sur sa première occasion.
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Un peu comme à Lyon mardi en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, le Racing a su se montrer ultra efficace pour faire mouche sur sa première opportunité.
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Le Stadium réclame deux fois penalty pour une première intervention de Mitrovic dans la surface face à Sanogo et surtout pour un contact entre Martin et Gradel. M. Ben El Hadj ne bronche pas, à raison.
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L'arbitre décide finalement d'aller consulter la VAR. Mitrovic aurait tiré le maillot de Sanogo...
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Penalty pour Toulouse! M. Ben El Hadj considère que le contact entre Martin et Gradel, léger mais bien réel, est suffisant pour changer sa décision.
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Sanogo égalise pour le Téfécé sur penalty en prenant Sels à contre-pied.
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Galvanisé par l'égalisation, le Téfécé reprend le contrôle des opérations. C'est vraiment dommage que le Racing n'a pas réussi à tenir le score plus longtemps.
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Bonne séquence strasbourgeoise. Les Alsaciens font bien circuler le ballon sans réussir pour autant à se montrer dangereux.
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Martin est averti pour une faute sur Garcia.
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Gradel met le feu devant la surface bas-rhinoise avec ses crochets courts avant d'écarter sur Dossevi. Heureusement le centre toulousain ne donne rien.
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Bostock échappe, lui, au carton jaune après un tacle à retardement sur Thomasson.
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Corner toulousain obtenu par Sylla. Celui-ci, très mal joué, ne donne rien.
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Gradel trouve Sanogio entre les défenseurs mais heureusement que l'ex-Gunner se loupe complètement en armant sa frappe.
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Sylla offre un corner au Racing qui n'en profite pas.
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Il y aura au minimum quatre minutes de temps additionnel.
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Le Racing se porte à l'avant mais la passe pour Lienard est un poil trop forte.
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Dossevi obtient un nouveau corner. Mais c'est une nouvelle fois tiré bizarrement.
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Bostock prend sa biscotte pour avoir poussé Martin dans le dos.
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C'est la pause au Stadium où le Racing et Toulouse se neutralisent assez logiquement pour le moment. S'il a eu la chance d'ouvrir le score, le RCS a vite été rejoint au score sur penalty. Offensivement, c'est trop timide pour le moment pour espérer mieux.
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mi temps 1-1
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A l'aller, le 3 novembre dernier, le Racing avait concédé un nul rageant car il avait copieusement dominé le Téfécé. Mothiba avait ouvert le score avant que Gradel n'égalise sur un coup franc "offert" par Da Costa.
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Depuis la rencontre à la Meinau, Toulouse s'est légèrement rebiffé. Avant la trêve, il est allé s'imposer à Lille, excusez du peu, et à Reims. Et pour débuter l'année, il a atomisé Nice en Coupe de France (4-1). Voilà le Racing prévenu.
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Les compos des deux équipes
TOULOUSE: Reynet - Moreira, Amian, Jullien, Moubandje, Sylla - Bostock, Garcia - Dossevi, Sanogo, Gradel (cap.). Entraîneur: Alain Casanova.
RACING: Sels - Lala, Kone, Mitrovic (cap.), Martinez, Caci - Thomasson, Sissoko, Martin, Lienard - Ajorque. Entraîneur: Thierry Laurey.
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Le Racing n'a perdu qu'un seul de ses dix derniers matches au Stadium, en 2005, pour six nuls et trois succès. Pourvu que la bonne série se poursuive cet après-midi.
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C'est pas la folie des grands jours au Stadium. Mais cela n'est pas une grande surprise sur les terres de l'ovalie. Le Racing ne va donc pas jouer dans une ambiance étouffante. A lui de calmer les ardeurs toulousaines pour que le Stadium ne se réveille pas.
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Vu la compo strasbourgeoise, le Racing devrait évoluer en 5-4-1 avec un milieu en losange avec Thomasson derrière Ajorque seul en pointe. Une formule qui a déjà démontré sa solidité à l'extérieur.
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La Racing a perdu deux places au classement au jeu des matches de vendredi et samedi. Reims, Rennes et Nice lui sont passés devant. S'il devait s'imposer tout à l'heure, il pourrait reprendre sa place dans le premier tiers de la Ligue 1.
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Une soixantaine de supporters strasbourgeois ont pris place dans le parcage visiteur. Et dès qu'ils se mettent à chanter, on n'entend plus qu'eux...
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Il ne fait pas trop froid à Toulouse ce qui devrait convenir aux Alsaciens qui reviennent d'un stage de quatre jours à San Pedro del Pinatar en Espagne. Espérons que cette escapade de l'autre côté des Pyrénées leur a permis de récupérer après les efforts consentis à Lyon mardi pour décrocher une qualification en demi-finale de la Coupe de la Ligue.
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C'est parti
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Ca commence fort pour le Téfécé. Sur un débordement de Dossevi , Sylla remet de la tête dans les six mètres ce qui génère un premier dégagement alsacien avant que Garcia ne place une seconde tête que Sels vient déloger de sous sa barre.
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Cette première frayeur a mis immédiatement le Racing dans le bain. Toulouse se montre toujours entreprenant à l'image de cette tête de Sylla sur ce nouveau centre de Dossevi.
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La frappe contrée de Sissoko offre un premier corner au Racing.
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Le corner tiré vers Thomasson à l'entrée de al surface en donne rien mais l'ex-Nantais obtient une faute dans l'axe, à 25m du but de Reynet, après une faute contestable de Bostock.
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Lienard est à la manœuvre mais ouvre beaucoup trop son pied gauche. Le ballon part directement en tribune.
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Ca va mieux pour le Racing qui arrive à poser le jeu malgré quelques approximations techniques.
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Le jeu toulousain penche à droite avec Moreira et Dossevi qui combinent plutôt bien dans leur couloir pour des centres de l'ex-Messin à l'arrivée.
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L'énorme occasion de Sylla sur un mauvais dégagement de Lala dans la surface. Le latéral gauche en profite pour se décaler et lâcher une mine à l'entrée des six mètres: ça file pour un rien à côté. Le Racing a eu très, très chaud.
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But d'Ajorque pour le Racing!!!!!
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But d'Ajorque pour le Racing!!!!! Mitrovic alerte AJorque dans la profondeur. Après un relais avec Thomasson, le Réunionnais s'ouvre le chemin du but en éliminant Amian avant de fusiller Reynet. Le Racing trouve l'ouverture sur sa première occasion.
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Un peu comme à Lyon mardi en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, le Racing a su se montrer ultra efficace pour faire mouche sur sa première opportunité.
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Le Stadium réclame deux fois penalty pour une première intervention de Mitrovic dans la surface face à Sanogo et surtout pour un contact entre Martin et Gradel. M. Ben El Hadj ne bronche pas, à raison.
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L'arbitre décide finalement d'aller consulter la VAR. Mitrovic aurait tiré le maillot de Sanogo...
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Penalty pour Toulouse! M. Ben El Hadj considère que le contact entre Martin et Gradel, léger mais bien réel, est suffisant pour changer sa décision.
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Sanogo égalise pour le Téfécé sur penalty en prenant Sels à contre-pied.
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Galvanisé par l'égalisation, le Téfécé reprend le contrôle des opérations. C'est vraiment dommage que le Racing n'a pas réussi à tenir le score plus longtemps.
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Bonne séquence strasbourgeoise. Les Alsaciens font bien circuler le ballon sans réussir pour autant à se montrer dangereux.
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Martin est averti pour une faute sur Garcia.
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Gradel met le feu devant la surface bas-rhinoise avec ses crochets courts avant d'écarter sur Dossevi. Heureusement le centre toulousain ne donne rien.
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Bostock échappe, lui, au carton jaune après un tacle à retardement sur Thomasson.
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Corner toulousain obtenu par Sylla. Celui-ci, très mal joué, ne donne rien.
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Gradel trouve Sanogio entre les défenseurs mais heureusement que l'ex-Gunner se loupe complètement en armant sa frappe.
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Sylla offre un corner au Racing qui n'en profite pas.
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Il y aura au minimum quatre minutes de temps additionnel.
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Le Racing se porte à l'avant mais la passe pour Lienard est un poil trop forte.
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Dossevi obtient un nouveau corner. Mais c'est une nouvelle fois tiré bizarrement.
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Bostock prend sa biscotte pour avoir poussé Martin dans le dos.
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C'est la pause au Stadium où le Racing et Toulouse se neutralisent assez logiquement pour le moment. S'il a eu la chance d'ouvrir le score, le RCS a vite été rejoint au score sur penalty. Offensivement, c'est trop timide pour le moment pour espérer mieux.
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mi temps 1-1
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Re: 20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
C'est reparti
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Première occasion du Racing. Sur une remise d'Ajorque, Lienard crochète et ouvre son pied droit, ça passe à côté.
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Suite à une bonne récupération de balle alsacienne à 35 mètres, Thomasson se recentre et lâche une frappe tendue que Reynet maîtrise sans problème sur sa ligne.
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Ajorque proche du doublé! Sur un décalage de Sissoko dans la surface, Ajorque défie Reynet en angle fermé qui remporte son duel.
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Sangaré remplace Bostock à Toulouse.
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La bonne intervention de Martinez alors que Dossevi arrivait lancé plein axe.
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Coup franc lointain tiré par Lala, la défense toulousaine repousse le danger.
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Coup franc lointain tiré par Lala, la défense toulousaine repousse le danger.
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Le Racing a très bien démarré cette seconde période. Il ne manque qu'un but pour concrétiser ce temps fort.
.
Quel arrêt de Sels. Dossevi mert la misère à Caci côté gauche. Son centre arrive dans les pieds de Moreira à l'entrée de la surface qui ouvre parfaitement son pied. Tout le monde la voit au fond sauf Sels qui s'offre une parade majuscule.
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BUUUUUUUUUT 1-2
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But de Sissoko!!! Le Racing repasse devant! Sur un corner de Lienard, Reynet juge mal la trajectoire du ballon et Sissoko place une tête qui vient mourir au fond des filets avec l'aide du poteau.
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C'est parfait pour l'instant pour le Racing qui prend un avantage mérité au vu de la seconde période.
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Deuxième changement toulousain avec la sortie de Sanogo et l'entrée de Leya Iseka.
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Thomasson part en contre. Il y a un bon deux contre deux à jouer mais l'ex-Nantais est finalement rattrapé juste devant la surface toulousaine.
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Heureusement que Gradel manque sa passe à destination de Leya Iseka qui était démarqué dans la surface.
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Le gros raté de Gradel! Dossevi est trouvé en profondeur. Sa passe en retrait arrive sur Gradel qui, lancé, catapulte le ballon au-dessus de la barre.
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Premier changement du Racing. Ajorque, qui a beaucoup donné, cède sa place à Da Costa.
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Dernier changement toulousain: Durmaz remplace Garcia.
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Le Racing a quelques ballons de contre mais ils sont mal négociés pour le moment.
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Da Costa part en contre-attaque et chipe le ballon de la tête à Amian. Sa course effrénée vers le but de Reynet est finalement stoppée par Jullien.
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Gradel obtient un corner sur lequel un cafouillage met toute la défense du Racing en émoi. C'est dégagé, fort heureusement.
.
Petit solo de Thomasson qui termine son slalom par une frappe non cadrée.
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Lienard cède sa place à Fofana côté Racing.
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Le Téfécé pousse et le Racing résiste tant bien que mal. Les trois défenseurs centraux font le job sur les centres qui arrivent de toute part.
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Dernier changement des Ciel et Blanc: Thomasson out, Gonçalves in.
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Trois minutes de temps additionnel minimum.
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Bon coup franc pour Toulouse. Tiré par Durmaz et dégagé de la tête par Fofana.
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Sangare trouve les étoiles alors qu'un ballon chaud bouillant ressortait de la surface alsacienne.
.
La frappe de Da Costa repoussée par Reynet sur une bonne récupération de Fofana.
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C'est terminé au Stadium! Le Racing s'impose pour la troisième fois de la saison à l'extérieur. Ce n'est pas immérité même si Toulouse méritait peut-être mieux. Le Racing est sixième en attendant la OM-Monaco ce soir. Que du bonheur!!!
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Première occasion du Racing. Sur une remise d'Ajorque, Lienard crochète et ouvre son pied droit, ça passe à côté.
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Suite à une bonne récupération de balle alsacienne à 35 mètres, Thomasson se recentre et lâche une frappe tendue que Reynet maîtrise sans problème sur sa ligne.
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Ajorque proche du doublé! Sur un décalage de Sissoko dans la surface, Ajorque défie Reynet en angle fermé qui remporte son duel.
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Sangaré remplace Bostock à Toulouse.
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La bonne intervention de Martinez alors que Dossevi arrivait lancé plein axe.
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Coup franc lointain tiré par Lala, la défense toulousaine repousse le danger.
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Coup franc lointain tiré par Lala, la défense toulousaine repousse le danger.
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Le Racing a très bien démarré cette seconde période. Il ne manque qu'un but pour concrétiser ce temps fort.
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Quel arrêt de Sels. Dossevi mert la misère à Caci côté gauche. Son centre arrive dans les pieds de Moreira à l'entrée de la surface qui ouvre parfaitement son pied. Tout le monde la voit au fond sauf Sels qui s'offre une parade majuscule.
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BUUUUUUUUUT 1-2
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But de Sissoko!!! Le Racing repasse devant! Sur un corner de Lienard, Reynet juge mal la trajectoire du ballon et Sissoko place une tête qui vient mourir au fond des filets avec l'aide du poteau.
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C'est parfait pour l'instant pour le Racing qui prend un avantage mérité au vu de la seconde période.
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Deuxième changement toulousain avec la sortie de Sanogo et l'entrée de Leya Iseka.
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Thomasson part en contre. Il y a un bon deux contre deux à jouer mais l'ex-Nantais est finalement rattrapé juste devant la surface toulousaine.
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Heureusement que Gradel manque sa passe à destination de Leya Iseka qui était démarqué dans la surface.
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Le gros raté de Gradel! Dossevi est trouvé en profondeur. Sa passe en retrait arrive sur Gradel qui, lancé, catapulte le ballon au-dessus de la barre.
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Premier changement du Racing. Ajorque, qui a beaucoup donné, cède sa place à Da Costa.
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Dernier changement toulousain: Durmaz remplace Garcia.
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Le Racing a quelques ballons de contre mais ils sont mal négociés pour le moment.
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Da Costa part en contre-attaque et chipe le ballon de la tête à Amian. Sa course effrénée vers le but de Reynet est finalement stoppée par Jullien.
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Gradel obtient un corner sur lequel un cafouillage met toute la défense du Racing en émoi. C'est dégagé, fort heureusement.
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Petit solo de Thomasson qui termine son slalom par une frappe non cadrée.
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Lienard cède sa place à Fofana côté Racing.
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Le Téfécé pousse et le Racing résiste tant bien que mal. Les trois défenseurs centraux font le job sur les centres qui arrivent de toute part.
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Dernier changement des Ciel et Blanc: Thomasson out, Gonçalves in.
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Trois minutes de temps additionnel minimum.
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Bon coup franc pour Toulouse. Tiré par Durmaz et dégagé de la tête par Fofana.
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Sangare trouve les étoiles alors qu'un ballon chaud bouillant ressortait de la surface alsacienne.
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La frappe de Da Costa repoussée par Reynet sur une bonne récupération de Fofana.
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C'est terminé au Stadium! Le Racing s'impose pour la troisième fois de la saison à l'extérieur. Ce n'est pas immérité même si Toulouse méritait peut-être mieux. Le Racing est sixième en attendant la OM-Monaco ce soir. Que du bonheur!!!
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Re: 20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
Strasbourg enchaîne et bat Toulouse au Stadium
Après avoir éliminé l'OL mardi en Coupe de la Ligue, Strasbourg a enchaîné en Championnat en battant Toulouse au Stadium (2-1) dimanche, lors de la 20e journée de Ligue 1. Les Alsaciens sont provisoirement sixièmes, à quatre points du podium.
Le match : 1-2
Strasbourg a très bien entamé son enchaînement de quatre déplacements au programme de son copieux début d'année. Vainqueurs à Lyon (2-1) mardi en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, les hommes de Thierry Laurey se sont imposés dimanche à Toulouse sur le même score, et peuvent envisager avec sérénité leurs voyages de mercredi à Grenoble (L 2) en Coupe de France, puis de samedi à Monaco en L 1.
Plutôt animée, la première période a été surtout marquée par le réalisme strasbourgeois et par une intervention salvatrice du VAR. Grâce à un Ludovic Ajorque inspiré, auteur d'un superbe une-deux avec Adrien Thomasson et d'une frappe du gauche entre les jambes de Baptiste Reynet (0-1, 17e), les Alsaciens ont en effet ouvert le score sur leur seule occasion des 45 premières minutes.
Les Toulousains, eux, en ont eu plusieurs nettes, par Manu Garcia (1re), Issiaga Sylla (5e, 13e) et Yaya Sanogo (41e). Mais il a donc fallu un long recours à l'assistance vidéo à l'arbitrage pour que M. Ben El-Hadj leur accorde le penalty qui s'imposait, pour une faute de Jonas Martin sur Max-Alain Gradel. Cela a permis à Sanogo d'égaliser logiquement (1-1, 29e).
Après une reprise un peu compliquée où Thomasson (49e) et surtout Ajorque (stoppé par Reynet, 51e), les ont menacés, les hommes d'Alain Casanova ont tenté de remettre la machine en route. Mais Sels a réussi une parade de grande classe face à Moreira (62e), et Sissoko les a refroidis dans la foulée de la tête (sur un corner de Liénard), en profitant d'une bourde de Reynet (1-2, 64e).
Puis les efforts de Dossevi, très actif, de Gradel, trop imprécis (73e, 82e, 87e) et de Sangaré, qui a tiré juste à côté (75e), sont finalement restés vains. Et le Racing s'est imposé à l'extérieur pour la troisième fois de la saison.
Le joueur : Sissoko leur a fait doublement mal
Le jeune et athlétique milieu alsacien (21 ans, 1,93 m, 88 kg), s'est d'emblée imposé en L 1 depuis cet été et son arrivée de Brest (L 2). Il a nettement confirmé cette impression à Toulouse, où il a fait mal aux Violets par son impact au milieu. Et surtout par son but de la tête, certes un peu chanceux (64e) - son deuxième après celui inscrit dès la première journée à Bordeaux (2-0, le 12 août) - mais qui a offert une précieuse victoire à Strasbourg.
Le chiffre : 9
Soit le (faible) nombre de points de Toulouse cette saison en autant de matches à domicile en Ligue 1, avec deux succès, trois nuls et désormais quatre défaites...
equipe
Après avoir éliminé l'OL mardi en Coupe de la Ligue, Strasbourg a enchaîné en Championnat en battant Toulouse au Stadium (2-1) dimanche, lors de la 20e journée de Ligue 1. Les Alsaciens sont provisoirement sixièmes, à quatre points du podium.
Le match : 1-2
Strasbourg a très bien entamé son enchaînement de quatre déplacements au programme de son copieux début d'année. Vainqueurs à Lyon (2-1) mardi en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, les hommes de Thierry Laurey se sont imposés dimanche à Toulouse sur le même score, et peuvent envisager avec sérénité leurs voyages de mercredi à Grenoble (L 2) en Coupe de France, puis de samedi à Monaco en L 1.
Plutôt animée, la première période a été surtout marquée par le réalisme strasbourgeois et par une intervention salvatrice du VAR. Grâce à un Ludovic Ajorque inspiré, auteur d'un superbe une-deux avec Adrien Thomasson et d'une frappe du gauche entre les jambes de Baptiste Reynet (0-1, 17e), les Alsaciens ont en effet ouvert le score sur leur seule occasion des 45 premières minutes.
Les Toulousains, eux, en ont eu plusieurs nettes, par Manu Garcia (1re), Issiaga Sylla (5e, 13e) et Yaya Sanogo (41e). Mais il a donc fallu un long recours à l'assistance vidéo à l'arbitrage pour que M. Ben El-Hadj leur accorde le penalty qui s'imposait, pour une faute de Jonas Martin sur Max-Alain Gradel. Cela a permis à Sanogo d'égaliser logiquement (1-1, 29e).
Après une reprise un peu compliquée où Thomasson (49e) et surtout Ajorque (stoppé par Reynet, 51e), les ont menacés, les hommes d'Alain Casanova ont tenté de remettre la machine en route. Mais Sels a réussi une parade de grande classe face à Moreira (62e), et Sissoko les a refroidis dans la foulée de la tête (sur un corner de Liénard), en profitant d'une bourde de Reynet (1-2, 64e).
Puis les efforts de Dossevi, très actif, de Gradel, trop imprécis (73e, 82e, 87e) et de Sangaré, qui a tiré juste à côté (75e), sont finalement restés vains. Et le Racing s'est imposé à l'extérieur pour la troisième fois de la saison.
Le joueur : Sissoko leur a fait doublement mal
Le jeune et athlétique milieu alsacien (21 ans, 1,93 m, 88 kg), s'est d'emblée imposé en L 1 depuis cet été et son arrivée de Brest (L 2). Il a nettement confirmé cette impression à Toulouse, où il a fait mal aux Violets par son impact au milieu. Et surtout par son but de la tête, certes un peu chanceux (64e) - son deuxième après celui inscrit dès la première journée à Bordeaux (2-0, le 12 août) - mais qui a offert une précieuse victoire à Strasbourg.
Le chiffre : 9
Soit le (faible) nombre de points de Toulouse cette saison en autant de matches à domicile en Ligue 1, avec deux succès, trois nuls et désormais quatre défaites...
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Re: 20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
Un bond en avant
En signant hier après-midi à Toulouse sa troisième victoire à l’extérieur (2-1), le Racing a confirmé sa très bonne passe actuelle et s’est un peu plus ancré dans le peloton de tête de la Ligue 1. Une opération très juteuse.
Thierry Laurey voulait que son équipe attaque 2019 sur les bases élevées qui lui avaient permis de clore 2018 sur une bonne note. C’est fait. Cinq jours après s’être qualifiés à Lyon pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue (2-1), les Strasbourgeois sont allés chercher à Toulouse une troisième victoire à l’extérieur. Elle vaudra sûrement son pesant de cacahuètes au moment du décompte final (2-1).
Car elle marque sans nul doute un tournant dans leur saison. Avec 29 points ce matin, les Bleus repoussent la zone rouge à douze longueurs, dans un classement qui, certes, manque un brin de clarté à cause des nombreux matches en retard. Mais ce pécule amassé en 20 journées, personne ne pourra le leur enlever.
Ajorque frappe encore
Hier au Stadium, ils ont su se montrer à la hauteur de leur réputation grandissante. Cohérents dans le jeu, appliqués en défense et efficaces devant, même si, de l’aveu même de leur entraîneur, ils ont « par moments été bousculés » par des Toulousains désireux de renouer avec un succès à domicile qui les fuit en Ligue 1 depuis le 25 août contre Nîmes.
Ils ont encore su faire preuve d’un froid réalisme, comme l’atteste leur ouverture du score sur leur seule action élaborée de la première mi-temps : un ballon relancé plein axe par Mitrovic, une aile de pigeon d’Ajorque pour Thomasson côté droit et une remise instantanée de l’ex-Nantais pour son avant-centre qui mystifie Amian et ouvre le score d’une frappe du gauche entre les jambes de Reynet (17e ). Son deuxième but de la semaine après Lyon où, mardi, il avait défloré le tableau d’affichage sur penalty.
« En ce moment, on traverse une période de réussite, admet Thierry Laurey. Mais on la provoque. Elle ne tombe pas du ciel. »
Pourtant, cinq minutes plus tard, un contact – involontaire, mais réel – dans la surface alsacienne entre Jonas Martin et Max-Alain Gradel va permettre aux Violets de se remettre à flot. Entre le coup de sifflet de Hakim Ben El Hadj, l’intervention du VAR, la vérification des images par l’arbitre et la transformation par Yaya Sanogo qui, d’un plat du pied droit, prend Sels à contre-pied, sept interminables minutes vont s’écouler.
Pour le Racing, cette égalisation est dure à encaisser. « Le penalty nous a fait sortir du match et ça aurait pu nous coûter cher, souligne Laurey. On s’énervait. Beaucoup de choses ne me plaisaient pas trop. À la mi-temps, on a dû se reconcentrer. Je félicite les joueurs pour la reprise en main de leur mental en deuxième période. »
D’emblée dans ce second acte, Lienard (46e ), Thomasson (49e ) et Ajorque (51e ) sonnent en effet la charge et la révolte strasbourgeoises, sans cependant trouver la faille ou la cible.
Mais les Racingmen sont à deux doigts de se faire cueillir sur un débordement et un centre en retrait de Dossevi. Moreira enveloppe alors un amour de frappe du gauche que Sels, d’une manchette main droite, extirpe de son soupirail droit (62e ).
« Il y a encore beaucoup d’embûches »
C’est l’arrêt du match. Son tournant aussi, celui qui va le faire basculer (lire page suivante). Deux minutes plus tard, le Racing, maître ès coups de pied arrêtés ces temps-ci, va repasser devant. Définitivement cette fois, sur un corner de Lienard côté droit. De la tête au deuxième poteau, Sissoko inscrit son 2e but de la saison, après celui marqué à Bordeaux le 12 août en ouverture du championnat (64e ).
Même acquis sur la plus courte des marges, ce 7e succès 2018-2019 en L1 suffit au bonheur des Racingmen et de leur entraîneur. « On est à 29 points, relève ce dernier avec satisfaction. Avoir d’autres ambitions ? Pourquoi pas, mais pour l’instant, je laisse libre cours à tous ceux qui veulent rêver, spéculer ou s’enflammer. Ce n’est pas mon cas. On a été vaccinés l’an dernier. Notre objectif se situe aux alentours de la 12e place. On va essayer de le tenir, mais il y a encore beaucoup d’embûches. »
Depuis hier, il y en a une de moins. Les Bleus peuvent donc continuer à avancer dans le calme et la quiétude sur leur chemin escarpé, particulièrement en ce mois de janvier surchargé.
dna
En signant hier après-midi à Toulouse sa troisième victoire à l’extérieur (2-1), le Racing a confirmé sa très bonne passe actuelle et s’est un peu plus ancré dans le peloton de tête de la Ligue 1. Une opération très juteuse.
Thierry Laurey voulait que son équipe attaque 2019 sur les bases élevées qui lui avaient permis de clore 2018 sur une bonne note. C’est fait. Cinq jours après s’être qualifiés à Lyon pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue (2-1), les Strasbourgeois sont allés chercher à Toulouse une troisième victoire à l’extérieur. Elle vaudra sûrement son pesant de cacahuètes au moment du décompte final (2-1).
Car elle marque sans nul doute un tournant dans leur saison. Avec 29 points ce matin, les Bleus repoussent la zone rouge à douze longueurs, dans un classement qui, certes, manque un brin de clarté à cause des nombreux matches en retard. Mais ce pécule amassé en 20 journées, personne ne pourra le leur enlever.
Ajorque frappe encore
Hier au Stadium, ils ont su se montrer à la hauteur de leur réputation grandissante. Cohérents dans le jeu, appliqués en défense et efficaces devant, même si, de l’aveu même de leur entraîneur, ils ont « par moments été bousculés » par des Toulousains désireux de renouer avec un succès à domicile qui les fuit en Ligue 1 depuis le 25 août contre Nîmes.
Ils ont encore su faire preuve d’un froid réalisme, comme l’atteste leur ouverture du score sur leur seule action élaborée de la première mi-temps : un ballon relancé plein axe par Mitrovic, une aile de pigeon d’Ajorque pour Thomasson côté droit et une remise instantanée de l’ex-Nantais pour son avant-centre qui mystifie Amian et ouvre le score d’une frappe du gauche entre les jambes de Reynet (17e ). Son deuxième but de la semaine après Lyon où, mardi, il avait défloré le tableau d’affichage sur penalty.
« En ce moment, on traverse une période de réussite, admet Thierry Laurey. Mais on la provoque. Elle ne tombe pas du ciel. »
Pourtant, cinq minutes plus tard, un contact – involontaire, mais réel – dans la surface alsacienne entre Jonas Martin et Max-Alain Gradel va permettre aux Violets de se remettre à flot. Entre le coup de sifflet de Hakim Ben El Hadj, l’intervention du VAR, la vérification des images par l’arbitre et la transformation par Yaya Sanogo qui, d’un plat du pied droit, prend Sels à contre-pied, sept interminables minutes vont s’écouler.
Pour le Racing, cette égalisation est dure à encaisser. « Le penalty nous a fait sortir du match et ça aurait pu nous coûter cher, souligne Laurey. On s’énervait. Beaucoup de choses ne me plaisaient pas trop. À la mi-temps, on a dû se reconcentrer. Je félicite les joueurs pour la reprise en main de leur mental en deuxième période. »
D’emblée dans ce second acte, Lienard (46e ), Thomasson (49e ) et Ajorque (51e ) sonnent en effet la charge et la révolte strasbourgeoises, sans cependant trouver la faille ou la cible.
Mais les Racingmen sont à deux doigts de se faire cueillir sur un débordement et un centre en retrait de Dossevi. Moreira enveloppe alors un amour de frappe du gauche que Sels, d’une manchette main droite, extirpe de son soupirail droit (62e ).
« Il y a encore beaucoup d’embûches »
C’est l’arrêt du match. Son tournant aussi, celui qui va le faire basculer (lire page suivante). Deux minutes plus tard, le Racing, maître ès coups de pied arrêtés ces temps-ci, va repasser devant. Définitivement cette fois, sur un corner de Lienard côté droit. De la tête au deuxième poteau, Sissoko inscrit son 2e but de la saison, après celui marqué à Bordeaux le 12 août en ouverture du championnat (64e ).
Même acquis sur la plus courte des marges, ce 7e succès 2018-2019 en L1 suffit au bonheur des Racingmen et de leur entraîneur. « On est à 29 points, relève ce dernier avec satisfaction. Avoir d’autres ambitions ? Pourquoi pas, mais pour l’instant, je laisse libre cours à tous ceux qui veulent rêver, spéculer ou s’enflammer. Ce n’est pas mon cas. On a été vaccinés l’an dernier. Notre objectif se situe aux alentours de la 12e place. On va essayer de le tenir, mais il y a encore beaucoup d’embûches. »
Depuis hier, il y en a une de moins. Les Bleus peuvent donc continuer à avancer dans le calme et la quiétude sur leur chemin escarpé, particulièrement en ce mois de janvier surchargé.
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Re: 20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
Fort au cœur
Si ses ailes ont été un peu en souffrance, le Racing a construit sa victoire à Toulouse en s’appuyant sur des joueurs majeurs au centre du jeu. Cela a suffi à un grand bonheur dans la ville rose.
Tous les Strasbourgeois n’ont pas été bons. Mais beaucoup ont été très bons et tous ont apporté une contribution non négligeable pour lancer 2019 sur de bonnes bases en Ligue 1.
➤ SELS (7). – Une vraie sueur froide pour commencer par une tête de Garcia à enlever de sa lucarne puis le Belge n’a pas eu un tombereau d’interventions à assurer.
Trompé sur le penalty de Sanogo, l’international est déterminant sur un splendide arrêt sur la frappe de Moreira au ras du poteau (62e ), sans doute le tournant du match (voir ci-dessous).
Sissoko dans tous les duels
➤ LALA (4). – Dominé d’emblée par Sylla sur un centre au deuxième poteau, le latéral droit n’a pas eu le temps de prendre froid. L’ancien Lensois a souvent pris son couloir mais est parfois tombé dans la facilité.
Son dégagement un peu inconsidéré dans les pieds de Sylla et dans sa propre surface (14e ) aurait pu prêter à conséquence et a témoigné d’un dimanche en dents de scie.
➤ KONÉ (6). – L’Ivoirien a été solide dans son rôle d’axial droit. Il s’est consacré à quelques montées pas inintéressantes mais a surtout brillé par sa solidité.
➤ MITROVIC (6). – Le libero strasbourgeois a inspiré une certaine sérénité devant Sels et s’est montré judicieux dans les lancements de jeu dont il a eu la responsabilité.
Tout en surveillant Yaya Sanogo, il a ainsi été à l’origine de l’ouverture du score, sa transversale vers Ajorque déclenchant le mouvement du 0-1. Le Serbe a assurément contribué à la belle copie collective dominicale.
➤ MARTINEZ (6). – Le Méridional a coupé quelques ballons en profondeur et a su verrouiller le côté gauche de l’axe défensif même quand son jeune voisin sur le terrain a vacillé.
➤ CACI (4). – A la surveillance de Mathieu Dossevi, le défenseur formé au club a opté pour une certaine prudence, d’autant qu’une action, dès la 1re minute, a pu lui faire craindre un match compliqué. Il s’est vite relevé. Sa première période a été correcte, sa seconde plus poussive quand son vis-à-vis a haussé le curseur.
➤ SISSOKO (7). – Le grand de l’entrejeu a d’emblée cherché à se projeter avec vigueur vers l’avant. Combatif au cœur du jeu, il a souvent remporté ses duels, causant quelques tracas à Bostock qui l’a parfois arrêté sur un mode illicite.
En seconde période, Manuel Garcia lui a donné du fil à retordre mais “Ibou” a mis l’énergie qu’il a fallu, sur un corner de Lienard, pour refaire pencher la balance en faveur des Strasbourgeois et inscrire son deuxième but de la saison.
➤ MARTIN (6). – Le libero du milieu de terrain a été discret en début de rencontre et sa première intervention significative n’a pas été très bénéfique pour le Racing puisqu’il a fait une faute à l’origine du penalty de l’égalisation (29e ).
Un peu nerveux, il récolte un avertissement (36e ) mais il est monté en régime pour imposer progressivement sa technique, sa vista en milieu de terrain et faire basculer le match en faveur de son équipe.
➤ THOMASSON (7). – En soutien d’Ajorque et même souvent à ses côtés, il a débordé d’énergie et multiplié les courses pour se rendre disponible entre les lignes et organiser le pressing, en première ligne.
Auteur d’une frappe cadrée pas vilaine au retour des vestiaires (49e ), l’ex-Nantais a terminé carbonisé à force de ne presque jamais s’être arrêté et a cédé sa place à Anthony Gonçalves (90e )
Ajorque rend une excellente copie
➤ LIENARD (6). – Pour sa première titularisation en Ligue 1 depuis le nul face au PSG, début décembre, l’ailier gauche a joué un rôle de premier relayeur alternant les ouvertures rapides vers l’avant et les remises plus prudentes vers l’arrière.
Il signe son début de seconde période d’une tentative vers la lucarne gauche de Reynet, finalement hors cadre (46e ), est l’auteur d’une passe vraiment décisive pour Sissoko et se montre convaincant en fin de rencontre pour ressortir du camp alsacien et éviter que le siège toulousain se montre trop étouffant. Remplacé par Youssouf Fofana (85e ).
➤ AJORQUE (7). – Le grand attaquant a fait mouche quasiment à sa première occasion. Dans son rôle de pivot en haute altitude puisque son opposant, Christopher Jullien affiche également un significatif total sous la toise (1m96), le Réunionnais a su faire souffler le bloc strasbourgeois. Et sur la belle ouverture de Mitrovic, il a déclenché un une-deux conclu d’une frappe du gauche, pour son deuxième but en cinq jours (17e ).
Son tir dans un angle fermé au retour des vestiaires est une vraie occasion pour le Racing. Il a pu sortir, remplacé par Nuno Da Costa (76e ), avec le sentiment du devoir accompli.
dna
Si ses ailes ont été un peu en souffrance, le Racing a construit sa victoire à Toulouse en s’appuyant sur des joueurs majeurs au centre du jeu. Cela a suffi à un grand bonheur dans la ville rose.
Tous les Strasbourgeois n’ont pas été bons. Mais beaucoup ont été très bons et tous ont apporté une contribution non négligeable pour lancer 2019 sur de bonnes bases en Ligue 1.
➤ SELS (7). – Une vraie sueur froide pour commencer par une tête de Garcia à enlever de sa lucarne puis le Belge n’a pas eu un tombereau d’interventions à assurer.
Trompé sur le penalty de Sanogo, l’international est déterminant sur un splendide arrêt sur la frappe de Moreira au ras du poteau (62e ), sans doute le tournant du match (voir ci-dessous).
Sissoko dans tous les duels
➤ LALA (4). – Dominé d’emblée par Sylla sur un centre au deuxième poteau, le latéral droit n’a pas eu le temps de prendre froid. L’ancien Lensois a souvent pris son couloir mais est parfois tombé dans la facilité.
Son dégagement un peu inconsidéré dans les pieds de Sylla et dans sa propre surface (14e ) aurait pu prêter à conséquence et a témoigné d’un dimanche en dents de scie.
➤ KONÉ (6). – L’Ivoirien a été solide dans son rôle d’axial droit. Il s’est consacré à quelques montées pas inintéressantes mais a surtout brillé par sa solidité.
➤ MITROVIC (6). – Le libero strasbourgeois a inspiré une certaine sérénité devant Sels et s’est montré judicieux dans les lancements de jeu dont il a eu la responsabilité.
Tout en surveillant Yaya Sanogo, il a ainsi été à l’origine de l’ouverture du score, sa transversale vers Ajorque déclenchant le mouvement du 0-1. Le Serbe a assurément contribué à la belle copie collective dominicale.
➤ MARTINEZ (6). – Le Méridional a coupé quelques ballons en profondeur et a su verrouiller le côté gauche de l’axe défensif même quand son jeune voisin sur le terrain a vacillé.
➤ CACI (4). – A la surveillance de Mathieu Dossevi, le défenseur formé au club a opté pour une certaine prudence, d’autant qu’une action, dès la 1re minute, a pu lui faire craindre un match compliqué. Il s’est vite relevé. Sa première période a été correcte, sa seconde plus poussive quand son vis-à-vis a haussé le curseur.
➤ SISSOKO (7). – Le grand de l’entrejeu a d’emblée cherché à se projeter avec vigueur vers l’avant. Combatif au cœur du jeu, il a souvent remporté ses duels, causant quelques tracas à Bostock qui l’a parfois arrêté sur un mode illicite.
En seconde période, Manuel Garcia lui a donné du fil à retordre mais “Ibou” a mis l’énergie qu’il a fallu, sur un corner de Lienard, pour refaire pencher la balance en faveur des Strasbourgeois et inscrire son deuxième but de la saison.
➤ MARTIN (6). – Le libero du milieu de terrain a été discret en début de rencontre et sa première intervention significative n’a pas été très bénéfique pour le Racing puisqu’il a fait une faute à l’origine du penalty de l’égalisation (29e ).
Un peu nerveux, il récolte un avertissement (36e ) mais il est monté en régime pour imposer progressivement sa technique, sa vista en milieu de terrain et faire basculer le match en faveur de son équipe.
➤ THOMASSON (7). – En soutien d’Ajorque et même souvent à ses côtés, il a débordé d’énergie et multiplié les courses pour se rendre disponible entre les lignes et organiser le pressing, en première ligne.
Auteur d’une frappe cadrée pas vilaine au retour des vestiaires (49e ), l’ex-Nantais a terminé carbonisé à force de ne presque jamais s’être arrêté et a cédé sa place à Anthony Gonçalves (90e )
Ajorque rend une excellente copie
➤ LIENARD (6). – Pour sa première titularisation en Ligue 1 depuis le nul face au PSG, début décembre, l’ailier gauche a joué un rôle de premier relayeur alternant les ouvertures rapides vers l’avant et les remises plus prudentes vers l’arrière.
Il signe son début de seconde période d’une tentative vers la lucarne gauche de Reynet, finalement hors cadre (46e ), est l’auteur d’une passe vraiment décisive pour Sissoko et se montre convaincant en fin de rencontre pour ressortir du camp alsacien et éviter que le siège toulousain se montre trop étouffant. Remplacé par Youssouf Fofana (85e ).
➤ AJORQUE (7). – Le grand attaquant a fait mouche quasiment à sa première occasion. Dans son rôle de pivot en haute altitude puisque son opposant, Christopher Jullien affiche également un significatif total sous la toise (1m96), le Réunionnais a su faire souffler le bloc strasbourgeois. Et sur la belle ouverture de Mitrovic, il a déclenché un une-deux conclu d’une frappe du gauche, pour son deuxième but en cinq jours (17e ).
Son tir dans un angle fermé au retour des vestiaires est une vraie occasion pour le Racing. Il a pu sortir, remplacé par Nuno Da Costa (76e ), avec le sentiment du devoir accompli.
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Re: 20eme Journée Toulouse FC-Strasbourg
Après la victoire du Racing à Toulouse : en hauteur, les pieds sur terre
Sixième d’une Ligue 1 loin d’être à jour, le Racing, victorieux 2-1 dimanche à Toulouse, apprécie d’évoluer dans les hautes sphères, mais ne s’emballe pas. Ce mercredi déjà l’attend à Grenoble son 32e de finale de Coupe de France.
Ce n’est pas toujours le cas, parfois même après une victoire, mais Thierry Laurey était d’humeur taquine en salle de presse après le succès de ses troupes au Stadium de Toulouse. À un confrère qui observait que son équipe était sixième et possédait la quatrième attaque de Ligue 1, le coach du Racing a répliqué dans un grand sourire.
« On n’a pas la quatrième attaque, mais la deuxième ex aequo avant cette journée. Quand trois équipes sont ex aequo, je ne me mets pas quatrième, j’essaie de me mettre deuxième, de me vendre un peu ! »
« Ce ne sera pas toujours aussi rose »
Après le vingtième acte, les Bleus s’appuient toujours sur la deuxième armada offensive de L1, à égalité avec Lille et désormais devant Marseille et Lyon qui n’ont marqué qu’une fois ce week-end.
« C’est une satisfaction, admet l’entraîneur alsacien une fois son sérieux retrouvé. On travaille beaucoup sur les animations offensives […]. Ce ne sera pas toujours aussi rose. On ne marquera peut-être pas toujours autant, mais je suis content que les garçons, dont certains progressent, soient récompensés de leur abnégation. Ça vient tout doucement. Des affinités se créent. On a cette saison une équipe beaucoup plus cohérente et mature. On gère beaucoup mieux les matches. Mais ça nous arrivera encore d’avoir de temps en temps un accident. »
Pour l’heure, Stefan Mitrovic et ses camarades ont bien négocié leurs deux premiers virages de 2019. Leurs sorties à l’extérieur de mardi dernier en quart de finale de Coupe de la Ligue à Lyon – qualification 1-2 – et de dimanche à Toulouse en L1 auraient pu les déporter et les envoyer dans le décor. Au lieu de ça, ils ont tenu la route.
Et les voilà déjà en chemin vers leur quatrième destination de rang, à Grenoble ce mercredi (19h15) en 32e de finale de Coupe de France, dans ce Stade des Alpes où leur premier rendez-vous de l’année a été reporté au dernier moment le 4 janvier à cause du gel.
Pour le technicien alsacien, la victoire rapportée de la Ville rose démontre que « les garçons ont su remettre le bleu de chauffe après Lyon. » En montrant de quel bois ils savent parfois se chauffer.
À défaut de se balader – mais qui le leur demandait au Parc OL et au Stadium ? –, les hommes de Laurey font preuve d’une belle constance dans l’engagement, le sacrifice et même l’élaboration d’un jeu soigné et posé, aux antipodes du football courageux, mais à l’arrache souvent pratiqué en 2017-2018.
Cinq coups de pied arrêtés en sept buts
Même lorsqu’ils se retrouvent à court de solutions dans le jeu, ils peuvent toujours s’en remettre aux coups de pied arrêtés : dimanche, un corner de Lienard, le mardi précédent à Lyon, un penalty d’Ajorque et un autre corner du Belfortain, le 22 décembre contre Nice, un corner de Lala, le 19 décembre à Marseille, un penalty de Martin.
« C’est pour ça que j’ai fait jouer Dimitri à Toulouse, d’abord parce qu’il le méritait, ensuite parce que son pied gauche pouvait nous apporter. Ç’a encore été le cas. Ce sont des choses qu’on ne peut pas ne pas prendre en compte », justifie Thierry Laurey.
Les Racingmen ont ainsi attaqué le cycle retour par une troisième victoire à l’extérieur. Ils possèdent ce matin douze points d’avance, mais avec un match de plus, sur le potentiel barragiste, Dijon, et 15 sur le premier relégable, Monaco, où ils se rendront samedi*.
« C’est important de creuser le fossé avec les équipes du bas de tableau, on ne va pas le nier, n’élude pas leur coach. Avant de prétendre à d’autres ambitions, on va attendre que tous les matches en retard se jouent. On risque de redescendre un peu au classement. Pour l’instant, je reste sur ce que j’ai dit, ce que Marc ( Keller ) a dit et ce que les joueurs ont dit aussi : on veut se maintenir en faisant mieux que l’an passé pour pérenniser le club. Mais il reste beaucoup de chemin à parcourir. »
Assez pour garder les pieds sur terre, même quand, avec 29 points en 20 journées, on peut se targuer d’avoir pris de la hauteur.
* En matches en retard, Monaco recevra Nice ce mercredi et Dijon, le PSG le 13 mars.
dna
Sixième d’une Ligue 1 loin d’être à jour, le Racing, victorieux 2-1 dimanche à Toulouse, apprécie d’évoluer dans les hautes sphères, mais ne s’emballe pas. Ce mercredi déjà l’attend à Grenoble son 32e de finale de Coupe de France.
Ce n’est pas toujours le cas, parfois même après une victoire, mais Thierry Laurey était d’humeur taquine en salle de presse après le succès de ses troupes au Stadium de Toulouse. À un confrère qui observait que son équipe était sixième et possédait la quatrième attaque de Ligue 1, le coach du Racing a répliqué dans un grand sourire.
« On n’a pas la quatrième attaque, mais la deuxième ex aequo avant cette journée. Quand trois équipes sont ex aequo, je ne me mets pas quatrième, j’essaie de me mettre deuxième, de me vendre un peu ! »
« Ce ne sera pas toujours aussi rose »
Après le vingtième acte, les Bleus s’appuient toujours sur la deuxième armada offensive de L1, à égalité avec Lille et désormais devant Marseille et Lyon qui n’ont marqué qu’une fois ce week-end.
« C’est une satisfaction, admet l’entraîneur alsacien une fois son sérieux retrouvé. On travaille beaucoup sur les animations offensives […]. Ce ne sera pas toujours aussi rose. On ne marquera peut-être pas toujours autant, mais je suis content que les garçons, dont certains progressent, soient récompensés de leur abnégation. Ça vient tout doucement. Des affinités se créent. On a cette saison une équipe beaucoup plus cohérente et mature. On gère beaucoup mieux les matches. Mais ça nous arrivera encore d’avoir de temps en temps un accident. »
Pour l’heure, Stefan Mitrovic et ses camarades ont bien négocié leurs deux premiers virages de 2019. Leurs sorties à l’extérieur de mardi dernier en quart de finale de Coupe de la Ligue à Lyon – qualification 1-2 – et de dimanche à Toulouse en L1 auraient pu les déporter et les envoyer dans le décor. Au lieu de ça, ils ont tenu la route.
Et les voilà déjà en chemin vers leur quatrième destination de rang, à Grenoble ce mercredi (19h15) en 32e de finale de Coupe de France, dans ce Stade des Alpes où leur premier rendez-vous de l’année a été reporté au dernier moment le 4 janvier à cause du gel.
Pour le technicien alsacien, la victoire rapportée de la Ville rose démontre que « les garçons ont su remettre le bleu de chauffe après Lyon. » En montrant de quel bois ils savent parfois se chauffer.
À défaut de se balader – mais qui le leur demandait au Parc OL et au Stadium ? –, les hommes de Laurey font preuve d’une belle constance dans l’engagement, le sacrifice et même l’élaboration d’un jeu soigné et posé, aux antipodes du football courageux, mais à l’arrache souvent pratiqué en 2017-2018.
Cinq coups de pied arrêtés en sept buts
Même lorsqu’ils se retrouvent à court de solutions dans le jeu, ils peuvent toujours s’en remettre aux coups de pied arrêtés : dimanche, un corner de Lienard, le mardi précédent à Lyon, un penalty d’Ajorque et un autre corner du Belfortain, le 22 décembre contre Nice, un corner de Lala, le 19 décembre à Marseille, un penalty de Martin.
« C’est pour ça que j’ai fait jouer Dimitri à Toulouse, d’abord parce qu’il le méritait, ensuite parce que son pied gauche pouvait nous apporter. Ç’a encore été le cas. Ce sont des choses qu’on ne peut pas ne pas prendre en compte », justifie Thierry Laurey.
Les Racingmen ont ainsi attaqué le cycle retour par une troisième victoire à l’extérieur. Ils possèdent ce matin douze points d’avance, mais avec un match de plus, sur le potentiel barragiste, Dijon, et 15 sur le premier relégable, Monaco, où ils se rendront samedi*.
« C’est important de creuser le fossé avec les équipes du bas de tableau, on ne va pas le nier, n’élude pas leur coach. Avant de prétendre à d’autres ambitions, on va attendre que tous les matches en retard se jouent. On risque de redescendre un peu au classement. Pour l’instant, je reste sur ce que j’ai dit, ce que Marc ( Keller ) a dit et ce que les joueurs ont dit aussi : on veut se maintenir en faisant mieux que l’an passé pour pérenniser le club. Mais il reste beaucoup de chemin à parcourir. »
Assez pour garder les pieds sur terre, même quand, avec 29 points en 20 journées, on peut se targuer d’avoir pris de la hauteur.
* En matches en retard, Monaco recevra Nice ce mercredi et Dijon, le PSG le 13 mars.
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