Ibrahima Sissoko
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Ibrahima Sissoko
Ibrahima Sissoko arrive
Le Racing Strasbourg Alsace et le Stade Brestois 29 se sont mis d’accord pour le transfert d’Ibrahima Sissoko (20 ans). Le jeune milieu de terrain, international U20, s’est engagé pour une durée de quatre ans.
Tout a commencé à Meaux où il est né le 27 octobre 1997. Les premiers dribbles dans le quartier de Beauval où, déjà, « Ibou » dit « ne vivre que pour le football ». Il se fait remarquer dans les équipes de jeunes meldoises avant de signer à Torcy à 16 ans. Une saison plus loin, ses qualités de joueur et de combattant n’échappent pas aux dirigeants brestois. De l’équipe de CFA à l’effectif professionnel, le pas est vite franchi.
A tout juste 19 ans, Ibrahima Sissoko signe son premier contrat et s’installe en équipe première où sa technique et sa hargne, alliées à un gabarit impressionnant (1,93m, 88 kg), n’échappent pas aux sélectionneurs nationaux. Il s’envole avec les U20 français pour participer à la Coupe du Monde de sa catégorie d’âge en Corée du Sud.
Très convoité, ce jeune espoir du football français reconnait que « la signature au Racing est devenue une évidence. Les dirigeants strasbourgeois me suivent depuis des mois. Dès janvier, j’ai rencontré Loïc Désiré, le responsable du recrutement. Ensuite, les contacts ont été réguliers. J’ai également été en contact téléphonique avec le président, Monsieur Keller, et Thierry Laurey, l’entraîneur. Ce sont des choses importantes qui vont faciliter mon intégration ».
Garçon discret dans la vie, capable d’évoluer à plusieurs postes au milieu, Ibrahima rêve de suivre les traces de Jean-Eudes Aholou, « un joueur qui est arrivé comme espoir à Strasbourg et qui a réussi à s’imposer ».
Pour Loïc Désiré, « Ibrahima est un garçon très calme dans la vie mais très motivé. Il peut jouer comme relayeur mais aussi en pointe basse au milieu. Malgré sa grande taille, il est très habile balle au pied. C’est un joueur plein d’avenir que nous suivons depuis les U19 à Brest. Les contacts se sont accélérés depuis le mois de janvier. Je sais qu’il a suivi tous nos matches cette année et qu’il fera tout pour progresser encore au Racing ».
SO
Le Racing Strasbourg Alsace et le Stade Brestois 29 se sont mis d’accord pour le transfert d’Ibrahima Sissoko (20 ans). Le jeune milieu de terrain, international U20, s’est engagé pour une durée de quatre ans.
Tout a commencé à Meaux où il est né le 27 octobre 1997. Les premiers dribbles dans le quartier de Beauval où, déjà, « Ibou » dit « ne vivre que pour le football ». Il se fait remarquer dans les équipes de jeunes meldoises avant de signer à Torcy à 16 ans. Une saison plus loin, ses qualités de joueur et de combattant n’échappent pas aux dirigeants brestois. De l’équipe de CFA à l’effectif professionnel, le pas est vite franchi.
A tout juste 19 ans, Ibrahima Sissoko signe son premier contrat et s’installe en équipe première où sa technique et sa hargne, alliées à un gabarit impressionnant (1,93m, 88 kg), n’échappent pas aux sélectionneurs nationaux. Il s’envole avec les U20 français pour participer à la Coupe du Monde de sa catégorie d’âge en Corée du Sud.
Très convoité, ce jeune espoir du football français reconnait que « la signature au Racing est devenue une évidence. Les dirigeants strasbourgeois me suivent depuis des mois. Dès janvier, j’ai rencontré Loïc Désiré, le responsable du recrutement. Ensuite, les contacts ont été réguliers. J’ai également été en contact téléphonique avec le président, Monsieur Keller, et Thierry Laurey, l’entraîneur. Ce sont des choses importantes qui vont faciliter mon intégration ».
Garçon discret dans la vie, capable d’évoluer à plusieurs postes au milieu, Ibrahima rêve de suivre les traces de Jean-Eudes Aholou, « un joueur qui est arrivé comme espoir à Strasbourg et qui a réussi à s’imposer ».
Pour Loïc Désiré, « Ibrahima est un garçon très calme dans la vie mais très motivé. Il peut jouer comme relayeur mais aussi en pointe basse au milieu. Malgré sa grande taille, il est très habile balle au pied. C’est un joueur plein d’avenir que nous suivons depuis les U19 à Brest. Les contacts se sont accélérés depuis le mois de janvier. Je sais qu’il a suivi tous nos matches cette année et qu’il fera tout pour progresser encore au Racing ».
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Re: Ibrahima Sissoko
Sissoko pour quatre ans au Racing
Le milieu de terrain, Ibrahima Sissoko, sera la troisième recrue du Racing de l'intersaison. Transfuge de Brest, il doit s'engager avec le Racing pour un contrat de quatre ans.
Il s'agissait de l'une des premières pistes explorées par le Racing en cette intersaison. Finalement, Ibrahima Sissoko, milieu de Brest, n'aura pas constitué la première recrue strasbourgeoise dans la perspective de la saison 2018-2019 mais la troisième. Depuis le début de semaine, le Racing s'est assuré les services de Ludovic Ajorque (Clermont) et de Stefan Mitrovic (La Gantoise). Comme ses deux prédécesseurs, le jeune (18 ans) international espoirs doit s'engager avec le Racing pour un contrat de quatre ans. Les dirigeants alsaciens ont négocié son transfert avec leurs homologues de Brest depuis plusieurs jours.
Marc Keller et la cellule de recrutement avaient été les premiers à exprimer concrètement leur intérêt pour le joueur. Quelques concurrents sont entrés dans la danse pour séduire le joueur qui sort d'une saison fort intéressante en Ligue 2. Le Racing a accédé aux exigences bretonnes - de l'ordre de deux millions d'euros - pour intégrer le joueur à son effectif.
dna
Le milieu de terrain, Ibrahima Sissoko, sera la troisième recrue du Racing de l'intersaison. Transfuge de Brest, il doit s'engager avec le Racing pour un contrat de quatre ans.
Il s'agissait de l'une des premières pistes explorées par le Racing en cette intersaison. Finalement, Ibrahima Sissoko, milieu de Brest, n'aura pas constitué la première recrue strasbourgeoise dans la perspective de la saison 2018-2019 mais la troisième. Depuis le début de semaine, le Racing s'est assuré les services de Ludovic Ajorque (Clermont) et de Stefan Mitrovic (La Gantoise). Comme ses deux prédécesseurs, le jeune (18 ans) international espoirs doit s'engager avec le Racing pour un contrat de quatre ans. Les dirigeants alsaciens ont négocié son transfert avec leurs homologues de Brest depuis plusieurs jours.
Marc Keller et la cellule de recrutement avaient été les premiers à exprimer concrètement leur intérêt pour le joueur. Quelques concurrents sont entrés dans la danse pour séduire le joueur qui sort d'une saison fort intéressante en Ligue 2. Le Racing a accédé aux exigences bretonnes - de l'ordre de deux millions d'euros - pour intégrer le joueur à son effectif.
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Re: Ibrahima Sissoko
Sissoko, ascension express
Arrivé en Alsace pour tenter de faire oublier Jean-Eudes Aholou, le jeune milieu défensif Ibrahima Sissoko n’a pas raté ses grands débuts en Ligue 1, sur la pelouse de Bordeaux. Reste le plus difficile: confirmer ses belles promesses sur la durée…
Pour Ibrahima Sissoko, tout a commencé dans les “city stades” de Meaux, en Seine-et-Marne. Né de parents maliens, le costaud du milieu (1,93m pour 88 kg) aurait d’ailleurs pu en rester là, à arpenter les pelouses de sa commune avec ses potes.
« Je jouais pour m’amuser, rembobine le joueur âgé de 20 ans. Dès que je sortais de l’école, je jouais au foot. Tous les jours. » Et le gaillard d’ajouter en rigolant : « Des ballons, j’en ai perdu pas mal, j’en ai crevé beaucoup aussi ».
« Continuer à progresser »
C’est finalement son cousin Ismaël qui l’emmène au CS Meaux, alors qu’il est âgé de 9 ans. Il commence en poussin et fait ses classes dans le club de sa ville natale jusqu’à l’âge de 15 ans.
« Je suis alors parti à Torcy. J’avais des amis là-bas et je voulais progresser. Chez nous, il n’y avait pas de U17 nationaux ».
S’il joue toujours pour s’amuser et tripoter ce ballon qu’il aime tant, Ibrahima Sissoko commence à rêver plus grand. « J’ai fait des tests, des détections », rappelle-t-il. Il essuie refus sur refus, jusqu’à ce que le Stade Brestois le repère.
L’ascension express est en marche pour le jeune banlieusard. «Je suis arrivé en juin 2014 en Bretagne, pour jouer avec les U19 nationaux», raconte-t-il. Il y passera six mois à peine avant d’être “promu” dans l’équipe de CFA du SB 29. Dès janvier 2015, il paraphe un contrat de stagiaire. Qui se transforme en premier contrat pro en juillet de la même année. «C’est allé vite… Oui et non, avance le joueur sans perdre son sourire. Il ne faut pas oublier qu’avant d’arriver à Brest, j’avais beaucoup travaillé pour y arriver.»
Lors de sa première saison (2015-2016), il fait quelques apparitions en Ligue 2 sous les couleurs rouge et blanc du club du Finistère. La saison suivante, il s’installe un peu plus au sein de l’effectif dirigé par Jean-Marc Furlan, en participant notamment aux matches de Coupe.
La saison 2017-2018 sera celle de la confirmation. Dix-neuf matches, un but… Voilà le bilan d’Ibrahima Sissoko pour sa troisième saison en Ligue 2, la première en tant que titulaire. Il n’y en aura pas de deuxième – du moins, pas tout de suite – le Racing contactant le récupérateur fin mai.
«Quand j’ai reçu un coup de fil de Strasbourg, j’étais vraiment surpris qu’on s’intéresse à moi, avance le joueur avec sincérité. Mais je n’ai pas trop hésité. C’est un club historique, qui joue en Ligue 1 et c’est l’endroit parfait pour continuer à progresser.»
Après avoir joué sous les ordres de Jean-Marc Furlan, réputé pour son style “joueur”, le récupérateur s’est vite adapté aux exigences de Thierry Laurey. «On joue au foot pour avoir le ballon. À Strasbourg, c’est un peu la même philosophie qu’à Brest et j’aime ça, même si c’est souvent plus difficile de jouer en ayant la possession.»
Pour sa première saison de Ligue 1, Ibrahima Sissoko ne se fixe pas d’autre objectif que de «continuer à progresser». Avec humilité. «Ici, c’est un club familial, où les valeurs importantes sont l’envie et l’investissement. Il faut travailler tout en prenant du plaisir, et surtout être sérieux et rigoureux», avance le numéro 6.
Car il ne faut pas s’y tromper : Ibrahima est aussi souriant dans la vie que sérieux sur un terrain. «Après, je ne change pas : je suis quelqu’un de joyeux et j’espère simplement qu’ici, tout va bien se passer», lâche cet admirateur de Yaya Touré et Sergio Busquets.
dna
Arrivé en Alsace pour tenter de faire oublier Jean-Eudes Aholou, le jeune milieu défensif Ibrahima Sissoko n’a pas raté ses grands débuts en Ligue 1, sur la pelouse de Bordeaux. Reste le plus difficile: confirmer ses belles promesses sur la durée…
Pour Ibrahima Sissoko, tout a commencé dans les “city stades” de Meaux, en Seine-et-Marne. Né de parents maliens, le costaud du milieu (1,93m pour 88 kg) aurait d’ailleurs pu en rester là, à arpenter les pelouses de sa commune avec ses potes.
« Je jouais pour m’amuser, rembobine le joueur âgé de 20 ans. Dès que je sortais de l’école, je jouais au foot. Tous les jours. » Et le gaillard d’ajouter en rigolant : « Des ballons, j’en ai perdu pas mal, j’en ai crevé beaucoup aussi ».
« Continuer à progresser »
C’est finalement son cousin Ismaël qui l’emmène au CS Meaux, alors qu’il est âgé de 9 ans. Il commence en poussin et fait ses classes dans le club de sa ville natale jusqu’à l’âge de 15 ans.
« Je suis alors parti à Torcy. J’avais des amis là-bas et je voulais progresser. Chez nous, il n’y avait pas de U17 nationaux ».
S’il joue toujours pour s’amuser et tripoter ce ballon qu’il aime tant, Ibrahima Sissoko commence à rêver plus grand. « J’ai fait des tests, des détections », rappelle-t-il. Il essuie refus sur refus, jusqu’à ce que le Stade Brestois le repère.
L’ascension express est en marche pour le jeune banlieusard. «Je suis arrivé en juin 2014 en Bretagne, pour jouer avec les U19 nationaux», raconte-t-il. Il y passera six mois à peine avant d’être “promu” dans l’équipe de CFA du SB 29. Dès janvier 2015, il paraphe un contrat de stagiaire. Qui se transforme en premier contrat pro en juillet de la même année. «C’est allé vite… Oui et non, avance le joueur sans perdre son sourire. Il ne faut pas oublier qu’avant d’arriver à Brest, j’avais beaucoup travaillé pour y arriver.»
Lors de sa première saison (2015-2016), il fait quelques apparitions en Ligue 2 sous les couleurs rouge et blanc du club du Finistère. La saison suivante, il s’installe un peu plus au sein de l’effectif dirigé par Jean-Marc Furlan, en participant notamment aux matches de Coupe.
La saison 2017-2018 sera celle de la confirmation. Dix-neuf matches, un but… Voilà le bilan d’Ibrahima Sissoko pour sa troisième saison en Ligue 2, la première en tant que titulaire. Il n’y en aura pas de deuxième – du moins, pas tout de suite – le Racing contactant le récupérateur fin mai.
«Quand j’ai reçu un coup de fil de Strasbourg, j’étais vraiment surpris qu’on s’intéresse à moi, avance le joueur avec sincérité. Mais je n’ai pas trop hésité. C’est un club historique, qui joue en Ligue 1 et c’est l’endroit parfait pour continuer à progresser.»
Après avoir joué sous les ordres de Jean-Marc Furlan, réputé pour son style “joueur”, le récupérateur s’est vite adapté aux exigences de Thierry Laurey. «On joue au foot pour avoir le ballon. À Strasbourg, c’est un peu la même philosophie qu’à Brest et j’aime ça, même si c’est souvent plus difficile de jouer en ayant la possession.»
Pour sa première saison de Ligue 1, Ibrahima Sissoko ne se fixe pas d’autre objectif que de «continuer à progresser». Avec humilité. «Ici, c’est un club familial, où les valeurs importantes sont l’envie et l’investissement. Il faut travailler tout en prenant du plaisir, et surtout être sérieux et rigoureux», avance le numéro 6.
Car il ne faut pas s’y tromper : Ibrahima est aussi souriant dans la vie que sérieux sur un terrain. «Après, je ne change pas : je suis quelqu’un de joyeux et j’espère simplement qu’ici, tout va bien se passer», lâche cet admirateur de Yaya Touré et Sergio Busquets.
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Re: Ibrahima Sissoko
Ibrahima Sissoko : "C'est un plaisir de jouer devant un tel public"
Le milieu de terrain du Racing Club de Strasbourg, Ibrahima Sissoko, s'est exprimé en conférence de presse avant le déplacement à Lyon ce vendredi (20H45) lors de la troisième journée de Ligue 1 :
"L'OL fait partie des quatre meilleures équipes de Ligue 1 Conforama. Ça va être un vrai combat, il faudra être solides et solidaires tout le match. Les Lyonnais vont être remontés après leur défaite au Stade De Reims. Il faudra tout mettre en oeuvre pour ne pas perdre demain. Le scénario de Strasbourg - Saint-Etienne est toujours dans un coin de notre tête. À nous de rester concentrés jusqu'au bout. Nabil Fekir est un très grand joueur mais je ne vais pas le regarder jouer. On va à Lyon pour essayer de jouer notre football. Le coach a confiance en moi, je lui rends sur le terrain. J'ai de grands objectifs ici. J'ai été très impressionné par l'ambiance de la #Meinau dès l'échauffement ! Les supporters ont été toujours derrière nous, c'est un plaisir de jouer devant un tel public".
canalracing
Le milieu de terrain du Racing Club de Strasbourg, Ibrahima Sissoko, s'est exprimé en conférence de presse avant le déplacement à Lyon ce vendredi (20H45) lors de la troisième journée de Ligue 1 :
"L'OL fait partie des quatre meilleures équipes de Ligue 1 Conforama. Ça va être un vrai combat, il faudra être solides et solidaires tout le match. Les Lyonnais vont être remontés après leur défaite au Stade De Reims. Il faudra tout mettre en oeuvre pour ne pas perdre demain. Le scénario de Strasbourg - Saint-Etienne est toujours dans un coin de notre tête. À nous de rester concentrés jusqu'au bout. Nabil Fekir est un très grand joueur mais je ne vais pas le regarder jouer. On va à Lyon pour essayer de jouer notre football. Le coach a confiance en moi, je lui rends sur le terrain. J'ai de grands objectifs ici. J'ai été très impressionné par l'ambiance de la #Meinau dès l'échauffement ! Les supporters ont été toujours derrière nous, c'est un plaisir de jouer devant un tel public".
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Re: Ibrahima Sissoko
Questions à… - Ibrahima Sissoko «Solides et solidaires»
Ibrahima Sissoko, milieu de terrain du Racing, espère revenir avec un point dans la besace de son déplacement à Lyon. Mais pour cela, il va falloir être « solide ».
Se déplacer sur le terrain de Lyon, c’est un gros test non ?
– Bien entendu. Lyon fait partie des quatre meilleures équipes du championnat, les Lyonnais jouent la Ligue des Champions… Ce match va être un vrai combat, il faudra être solides et solidaires.
« Tout mettre en œuvre pour ne pas perdre »
– Craignez-vous l’armada offensive de l’OL ?
– Aucune équipe n’est imbattable. La preuve, c’est qu’ils ont perdu la semaine passée à Reims. Encore une fois, à nous d’être solides et confiants.
En face, ils seront très remontés après cette défaite et ils auront vraiment envie de gagner. De notre côté, il va falloir tout mettre en œuvre pour ne pas perdre.
– Vous découvrez la Ligue 1. Est-ce impressionnant de jouer dans un tel stade, face à Lyon ?
– Pour moi qui vient de Ligue 2, c’est sûr que c’est un événement exceptionnel. Mais pour tous les autres joueurs de l’effectif, c’est plus banal. Après, une fois sur le terrain, seul compte le terrain…
– Vos coéquipiers ont dû vous parler de la lourde défaite de l’an passé…
– L’environnement était différent. L’an passé, c’était l’année de la remontée et c’était le premier match de la saison.
– Vous avez été rejoints sur le fil face à Saint-Étienne dimanche. Avez-vous digéré cette déception ?
– Oui, on n’a pas le choix. Et il faut se remettre au travail, tout simplement. Après, cette fin de rencontre reste dans un coin de notre tête et c’est bien : ça nous rappelle qu’il faut rester concentré jusqu’au bout.
– Vous allez avoir Fekir en face de vous. Ce n’est pas n’importe quel client…
– C’est un très grand joueur, c’est sûr. Mais je ne vais pas le regarder avec les yeux grands ouverts. Je vais essayer de faire de mon mieux pour récupérer un maximum de ballons. On va essayer de jouer notre foot et de prendre un point.
– Quel regard jetez-vous sur vos débuts en Ligue 1 ?
– Je suis plutôt satisfait. On a un bon groupe, avec des joueurs qui m’aident beaucoup. À moi de continuer à travailler comme ça.
Jouer en Ligue 1, c’était mon objectif. Pour arriver à se faire une place, il faut travailler, être bon à l’entraînement. Après, le coach me fait confiance et j’essaie de lui rendre cette confiance sur le terrain.
Quand je suis arrivé à Strasbourg, on m’a expliqué quel devait être mon rôle sur le terrain. Mon objectif est de continuer à progresser… Je reste concentré pour être toujours performant
– Que pensez-vous de cette Ligue 1 que vous découvrez cette saison ?
– Ça va plus vite, il y a de plus grands joueurs. En plus, on a affronté deux équipes qui visent l’Europe…
– Vous avez découvert la Meinau dimanche dernier. Que pensez-vous de l’ambiance ?
– J’ai été très impressionné par ce public. Ils nous ont encouragés dès l’échauffement et jusqu’au bout. Ça fait vraiment plaisir d’avoir un public comme ça…
dna
Ibrahima Sissoko, milieu de terrain du Racing, espère revenir avec un point dans la besace de son déplacement à Lyon. Mais pour cela, il va falloir être « solide ».
Se déplacer sur le terrain de Lyon, c’est un gros test non ?
– Bien entendu. Lyon fait partie des quatre meilleures équipes du championnat, les Lyonnais jouent la Ligue des Champions… Ce match va être un vrai combat, il faudra être solides et solidaires.
« Tout mettre en œuvre pour ne pas perdre »
– Craignez-vous l’armada offensive de l’OL ?
– Aucune équipe n’est imbattable. La preuve, c’est qu’ils ont perdu la semaine passée à Reims. Encore une fois, à nous d’être solides et confiants.
En face, ils seront très remontés après cette défaite et ils auront vraiment envie de gagner. De notre côté, il va falloir tout mettre en œuvre pour ne pas perdre.
– Vous découvrez la Ligue 1. Est-ce impressionnant de jouer dans un tel stade, face à Lyon ?
– Pour moi qui vient de Ligue 2, c’est sûr que c’est un événement exceptionnel. Mais pour tous les autres joueurs de l’effectif, c’est plus banal. Après, une fois sur le terrain, seul compte le terrain…
– Vos coéquipiers ont dû vous parler de la lourde défaite de l’an passé…
– L’environnement était différent. L’an passé, c’était l’année de la remontée et c’était le premier match de la saison.
– Vous avez été rejoints sur le fil face à Saint-Étienne dimanche. Avez-vous digéré cette déception ?
– Oui, on n’a pas le choix. Et il faut se remettre au travail, tout simplement. Après, cette fin de rencontre reste dans un coin de notre tête et c’est bien : ça nous rappelle qu’il faut rester concentré jusqu’au bout.
– Vous allez avoir Fekir en face de vous. Ce n’est pas n’importe quel client…
– C’est un très grand joueur, c’est sûr. Mais je ne vais pas le regarder avec les yeux grands ouverts. Je vais essayer de faire de mon mieux pour récupérer un maximum de ballons. On va essayer de jouer notre foot et de prendre un point.
– Quel regard jetez-vous sur vos débuts en Ligue 1 ?
– Je suis plutôt satisfait. On a un bon groupe, avec des joueurs qui m’aident beaucoup. À moi de continuer à travailler comme ça.
Jouer en Ligue 1, c’était mon objectif. Pour arriver à se faire une place, il faut travailler, être bon à l’entraînement. Après, le coach me fait confiance et j’essaie de lui rendre cette confiance sur le terrain.
Quand je suis arrivé à Strasbourg, on m’a expliqué quel devait être mon rôle sur le terrain. Mon objectif est de continuer à progresser… Je reste concentré pour être toujours performant
– Que pensez-vous de cette Ligue 1 que vous découvrez cette saison ?
– Ça va plus vite, il y a de plus grands joueurs. En plus, on a affronté deux équipes qui visent l’Europe…
– Vous avez découvert la Meinau dimanche dernier. Que pensez-vous de l’ambiance ?
– J’ai été très impressionné par ce public. Ils nous ont encouragés dès l’échauffement et jusqu’au bout. Ça fait vraiment plaisir d’avoir un public comme ça…
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Re: Ibrahima Sissoko
Sissoko appelé chez les Espoirs
Bonne nouvelle ce dimanche pour Ibrahima Sissoko. Le jeune milieu de terrain du Racing (21 ans) vient d’être appelé par le sélectionneur Sylvain Ripoll en vue des deux matches amicaux que les Espoirs français vont disputer contre la Croatie (jeudi 15 novembre à 18 h 45, à Beauvais) et l’Espagne (lundi 19 novembre à 21 h, à Caen), en préparation de l’Euro 2019 qui aura lieu en Italie et à St-Marin au mois de juin prochain.
« Ibou » profite des forfaits d’Abdou Diallo (Borussia Dortmund) et Olivier N’Tcham (Celtic Glasgow) pour apparaître pour la première fois dans la sélection des Espoirs après avoir connu celle des U 20
SO
Bonne nouvelle ce dimanche pour Ibrahima Sissoko. Le jeune milieu de terrain du Racing (21 ans) vient d’être appelé par le sélectionneur Sylvain Ripoll en vue des deux matches amicaux que les Espoirs français vont disputer contre la Croatie (jeudi 15 novembre à 18 h 45, à Beauvais) et l’Espagne (lundi 19 novembre à 21 h, à Caen), en préparation de l’Euro 2019 qui aura lieu en Italie et à St-Marin au mois de juin prochain.
« Ibou » profite des forfaits d’Abdou Diallo (Borussia Dortmund) et Olivier N’Tcham (Celtic Glasgow) pour apparaître pour la première fois dans la sélection des Espoirs après avoir connu celle des U 20
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Re: Ibrahima Sissoko
Zoom - Ibrahima Sissoko repositionné Virage à droite
Le milieu de terrain, Ibrahima Sissoko, a été repositionné dans l’entrejeu. D’abord sentinelle amenée à préserver la défense centrale, il a été décalé sur le côté droit et ça lui va.
Son physique de déménageur ne dépareillerait pas dans le monde de la nuit. Ibrahima Sissoko, pas loin des 1m95 et des 90 kilos, a les allures d’un videur de boîte de nuit. Il n’en a pas le sourire, ni le verbe et prouve sur les terrains qu’un grand costaud peut s’en sortir balle au pied.
Néanmoins, l’enfant de Meaux âgé de 21 ans se retrouvait dans un rôle en rapport avec son physique sur le terrain pour ses premiers pas strasbourgeois. L’international espoir a d’abord incarné l’une des principales digues pour protéger l’accès au but de Matz Sels, récupérateur devant la défense à trois défenseurs centraux organisée depuis le mois d’août par Thierry Laurey.
Cela ne l’a pas empêché d’afficher immédiatement quelques jolis talents de création et d’inspiration. À Bordeaux, pour la première de la saison, il a ouvert la marque pour son premier match en Ligue 1 et lancé la saison alsacienne sur les meilleures bases.
« Un milieu de terrain doit savoir jouer partout »
La suite a confirmé les alléchantes impressions initiales. Mais en prolongeant une méthode qui ne laisse guère ses protégés dans le confort, l’entraîneur du Racing a introduit de la nouveauté ces derniers temps. Ibrahima Sissoko a progressivement viré à droite pour laisser la place de milieu au cœur du jeu à Jonas Martin. Dimanche, face à Caen, il a combiné sur le côté avec Kenny Lala notamment pour déséquilibrer le bloc normand.
Le transfuge de Brest ne se formalise pas de l’évolution, loin de là. « C’est vrai que le coach ne me mettait pas à ce poste, a-t-il indiqué après coup. Mais j’ai beaucoup joué comme ça à Brest. Ce n’est pas nouveau pour moi. Je dois faire le pressing plus haut mais j’ai aussi été formé plus haut sur le terrain. Et un milieu, de toute façon, doit savoir jouer partout. »
Le Malien d’origine devrait pouvoir révéler une nouvelle facette de son jeu si son replacement devait se confirmer durablement. Lors de la 17e journée, s’il a semblé prendre un peu de temps pour retrouver ses marques, il a donné sa pleine mesure, notamment dans la dernière ligne droite. Si un petit jaune au passage, brandi par M. Thual, le privera du début de l’aventure en Coupe de France, début janvier, Ibrahima Sissoko paraît en mesure de s’épanouir dans un rôle de « box-to-box » (d’une surface de réparation à l’autre), à l’instar d’un Paul Pogba ou d’un Yaya Touré, l’une de ses idoles.
Sa première obsession, néanmoins, est d’évacuer une grosse frustration. « Après ce match de Caen, on se retrouve très très déçu, souligne-t-il. On avait la barre des 25 points à portée de main. Il reste deux matches avant la trêve pour la dépasser. Sur les deux derniers matches de Ligue 1, on veut au minimum trois points. » La première occasion de les récolter interviendra au stade Auguste-Delaune, samedi. Avec un Sissoko qui brille à droite ?
dna
Le milieu de terrain, Ibrahima Sissoko, a été repositionné dans l’entrejeu. D’abord sentinelle amenée à préserver la défense centrale, il a été décalé sur le côté droit et ça lui va.
Son physique de déménageur ne dépareillerait pas dans le monde de la nuit. Ibrahima Sissoko, pas loin des 1m95 et des 90 kilos, a les allures d’un videur de boîte de nuit. Il n’en a pas le sourire, ni le verbe et prouve sur les terrains qu’un grand costaud peut s’en sortir balle au pied.
Néanmoins, l’enfant de Meaux âgé de 21 ans se retrouvait dans un rôle en rapport avec son physique sur le terrain pour ses premiers pas strasbourgeois. L’international espoir a d’abord incarné l’une des principales digues pour protéger l’accès au but de Matz Sels, récupérateur devant la défense à trois défenseurs centraux organisée depuis le mois d’août par Thierry Laurey.
Cela ne l’a pas empêché d’afficher immédiatement quelques jolis talents de création et d’inspiration. À Bordeaux, pour la première de la saison, il a ouvert la marque pour son premier match en Ligue 1 et lancé la saison alsacienne sur les meilleures bases.
« Un milieu de terrain doit savoir jouer partout »
La suite a confirmé les alléchantes impressions initiales. Mais en prolongeant une méthode qui ne laisse guère ses protégés dans le confort, l’entraîneur du Racing a introduit de la nouveauté ces derniers temps. Ibrahima Sissoko a progressivement viré à droite pour laisser la place de milieu au cœur du jeu à Jonas Martin. Dimanche, face à Caen, il a combiné sur le côté avec Kenny Lala notamment pour déséquilibrer le bloc normand.
Le transfuge de Brest ne se formalise pas de l’évolution, loin de là. « C’est vrai que le coach ne me mettait pas à ce poste, a-t-il indiqué après coup. Mais j’ai beaucoup joué comme ça à Brest. Ce n’est pas nouveau pour moi. Je dois faire le pressing plus haut mais j’ai aussi été formé plus haut sur le terrain. Et un milieu, de toute façon, doit savoir jouer partout. »
Le Malien d’origine devrait pouvoir révéler une nouvelle facette de son jeu si son replacement devait se confirmer durablement. Lors de la 17e journée, s’il a semblé prendre un peu de temps pour retrouver ses marques, il a donné sa pleine mesure, notamment dans la dernière ligne droite. Si un petit jaune au passage, brandi par M. Thual, le privera du début de l’aventure en Coupe de France, début janvier, Ibrahima Sissoko paraît en mesure de s’épanouir dans un rôle de « box-to-box » (d’une surface de réparation à l’autre), à l’instar d’un Paul Pogba ou d’un Yaya Touré, l’une de ses idoles.
Sa première obsession, néanmoins, est d’évacuer une grosse frustration. « Après ce match de Caen, on se retrouve très très déçu, souligne-t-il. On avait la barre des 25 points à portée de main. Il reste deux matches avant la trêve pour la dépasser. Sur les deux derniers matches de Ligue 1, on veut au minimum trois points. » La première occasion de les récolter interviendra au stade Auguste-Delaune, samedi. Avec un Sissoko qui brille à droite ?
dna
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Re: Ibrahima Sissoko
Questions à Ibrahima Sissoko: « Être solide et solidaire »
Ibrahima Sissoko espère grappiller trois points face à Nice, ce soir, dans le cadre de la 19e journée de Ligue 1. Histoire de conforter la place du Racing dans le top-10.
Quel va être votre objectif pour ce dernier match de l’année 2018 ?
– On espère remporter cette rencontre. Surtout que nos derniers matches à domicile ne se sont pas bien terminés. Il faudra être solide et solidaire, comme on l’a fait à Marseille, et il faudra jouer ensemble pour prendre les trois points.
« Avoir 26 points à la trêve, ce serait déjà une très bonne chose »
– Ces derniers temps, vous avez plus de difficultés à prendre des points à domicile. Comment l’expliquez-vous ?
– Je trouve qu’on joue aussi bien qu’en début de saison. Mais il manque l’efficacité dans les deux surfaces. Offensivement comme défensivement, on pioche un peu.
Mais je pense que le match de Marseille est une rencontre sur laquelle on peut s’appuyer. Si on reste sur ces bases-là et si on joue bien certains coups, on peut gagner contre Nice.
– Vous n’avez plus gagné à domicile depuis la réception de Monaco (le 20 octobre dernier, victoire 2-1, ndlr). La victoire est-elle impérative ?
– Une victoire nous permettrait surtout d’être sûrs de rester dans la première partie de tableau de Ligue 1.
Avoir 26 points à la trêve, ce serait déjà une très bonne chose. L’an passé, je n’étais pas là, mais les gars avaient 24 points à Noël. Dépasser ce total serait positif et je le répète, on va tout faire pour remporter ce match.
– Que pensez-vous de cette équipe de Nice ?
– C’est une équipe qui encaisse très peu de buts, mais nous, à domicile, on marque souvent. Encore une fois, il va falloir être très solide. On marque un petit but et ensuite on fait les efforts défensivement… Ça suffirait pour partir en vacances tranquillement (sourire ).
– Si les Niçois défendent très bien, ils ont actuellement des soucis offensifs. Pensez-vous en profiter ?
– Par rapport à l’an dernier, sur le papier, l’attaque niçoise est moins bien. Mais je me méfie, ça reste Nice quand même. C’est une belle équipe, habituée à jouer le haut de tableau de L 1 et même s’il n’y a pas de grands noms demain (ce soir) , on ne peut négliger personne.
Mais je préfère me concentrer sur mon équipe. Encore une fois, la clé de cette rencontre sera de mettre nos quelques opportunités au fond.
– Cela fait quatre matches consécutifs sans succès à la Meinau. Il y aura un peu de pression ce soir ?
– Un peu, c’est sûr. Nous, on veut toujours faire au mieux, on veut toujours offrir la victoire à nos supporteurs. Lors des derniers matches, on a été en difficulté et on veut prouver qu’on peut mieux faire… car on peut mieux faire (sourire).
Le mieux, c’est de prendre les trois points, comme ça tout le monde partira heureux du stade et on fêtera Noël au mieux.
dna
Ibrahima Sissoko espère grappiller trois points face à Nice, ce soir, dans le cadre de la 19e journée de Ligue 1. Histoire de conforter la place du Racing dans le top-10.
Quel va être votre objectif pour ce dernier match de l’année 2018 ?
– On espère remporter cette rencontre. Surtout que nos derniers matches à domicile ne se sont pas bien terminés. Il faudra être solide et solidaire, comme on l’a fait à Marseille, et il faudra jouer ensemble pour prendre les trois points.
« Avoir 26 points à la trêve, ce serait déjà une très bonne chose »
– Ces derniers temps, vous avez plus de difficultés à prendre des points à domicile. Comment l’expliquez-vous ?
– Je trouve qu’on joue aussi bien qu’en début de saison. Mais il manque l’efficacité dans les deux surfaces. Offensivement comme défensivement, on pioche un peu.
Mais je pense que le match de Marseille est une rencontre sur laquelle on peut s’appuyer. Si on reste sur ces bases-là et si on joue bien certains coups, on peut gagner contre Nice.
– Vous n’avez plus gagné à domicile depuis la réception de Monaco (le 20 octobre dernier, victoire 2-1, ndlr). La victoire est-elle impérative ?
– Une victoire nous permettrait surtout d’être sûrs de rester dans la première partie de tableau de Ligue 1.
Avoir 26 points à la trêve, ce serait déjà une très bonne chose. L’an passé, je n’étais pas là, mais les gars avaient 24 points à Noël. Dépasser ce total serait positif et je le répète, on va tout faire pour remporter ce match.
– Que pensez-vous de cette équipe de Nice ?
– C’est une équipe qui encaisse très peu de buts, mais nous, à domicile, on marque souvent. Encore une fois, il va falloir être très solide. On marque un petit but et ensuite on fait les efforts défensivement… Ça suffirait pour partir en vacances tranquillement (sourire ).
– Si les Niçois défendent très bien, ils ont actuellement des soucis offensifs. Pensez-vous en profiter ?
– Par rapport à l’an dernier, sur le papier, l’attaque niçoise est moins bien. Mais je me méfie, ça reste Nice quand même. C’est une belle équipe, habituée à jouer le haut de tableau de L 1 et même s’il n’y a pas de grands noms demain (ce soir) , on ne peut négliger personne.
Mais je préfère me concentrer sur mon équipe. Encore une fois, la clé de cette rencontre sera de mettre nos quelques opportunités au fond.
– Cela fait quatre matches consécutifs sans succès à la Meinau. Il y aura un peu de pression ce soir ?
– Un peu, c’est sûr. Nous, on veut toujours faire au mieux, on veut toujours offrir la victoire à nos supporteurs. Lors des derniers matches, on a été en difficulté et on veut prouver qu’on peut mieux faire… car on peut mieux faire (sourire).
Le mieux, c’est de prendre les trois points, comme ça tout le monde partira heureux du stade et on fêtera Noël au mieux.
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Re: Ibrahima Sissoko
FENERBAHÇE veut Ibrahima Sissoko !
Sans doute une information que personne ne voyait venir, mais cette dernière semble très sérieuse. En effet, comme le relate le site "Sporx", le club turc de FENERBAHÇE souhaiterait recruter le jeune milieu de terrain du Racing Club de Strasbourg, Ibrahima Sissoko. Les dirigeants turcs avaient ciblé Luiz Gustavo de l'Olympique de Marseille, mais le recrutement du milieu de terrain marseillais semble compliqué. Le site annonce que la valeur marchande d'Ibrahima Sissoko pourrait dépasser les 20 millions d'euros dans les saisons à venir. Le média annonce que Fenerbahçe devrait prendre contact avec les dirigeants strasbourgeois très prochainement. Cependant, l'offre pourrait ne pas dépasser 6,5 millions d'euros, pas certain que cela suffise à convaincre les dirigeants alsaciens.
directracing
Sans doute une information que personne ne voyait venir, mais cette dernière semble très sérieuse. En effet, comme le relate le site "Sporx", le club turc de FENERBAHÇE souhaiterait recruter le jeune milieu de terrain du Racing Club de Strasbourg, Ibrahima Sissoko. Les dirigeants turcs avaient ciblé Luiz Gustavo de l'Olympique de Marseille, mais le recrutement du milieu de terrain marseillais semble compliqué. Le site annonce que la valeur marchande d'Ibrahima Sissoko pourrait dépasser les 20 millions d'euros dans les saisons à venir. Le média annonce que Fenerbahçe devrait prendre contact avec les dirigeants strasbourgeois très prochainement. Cependant, l'offre pourrait ne pas dépasser 6,5 millions d'euros, pas certain que cela suffise à convaincre les dirigeants alsaciens.
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Re: Ibrahima Sissoko
dierctracing a écrit:
Une offre pour Ibrahima Sissoko cet hiver ?
À en croire différents sites anglais c'est ce qu'il devrait se passer. En effet, The Sun et Skysports évoquent un réel intérêt de la part de Newcastle à l'encontre du milieu de terrain strasbourgeois. Selon les sources, le club anglais serait prêt à offrir 15 millions d'euros pour acquérir Ibrahima Sissoko. Skysports précise qu'aucun accord n'a pour l'heure été trouvé entre les deux parties mais que les discussions se poursuivent afin que le transfert puisse se réaliser lors de la prochaine fenêtre du mercato estival (janvier 2020). Affaire à suivre...
Une offre pour Ibrahima Sissoko cet hiver ?
À en croire différents sites anglais c'est ce qu'il devrait se passer. En effet, The Sun et Skysports évoquent un réel intérêt de la part de Newcastle à l'encontre du milieu de terrain strasbourgeois. Selon les sources, le club anglais serait prêt à offrir 15 millions d'euros pour acquérir Ibrahima Sissoko. Skysports précise qu'aucun accord n'a pour l'heure été trouvé entre les deux parties mais que les discussions se poursuivent afin que le transfert puisse se réaliser lors de la prochaine fenêtre du mercato estival (janvier 2020). Affaire à suivre...
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Re: Ibrahima Sissoko
butfootball a écrit:
le Racing anticiperait en secret la vente de Sissoko
Cet hiver, le RC Strasbourg pourrait perdre Ibrahima Sissoko. Le club se serait déjà mis en quête d’un milieu de terrain.
Comme nous vous l’indiquions il y a quelques jours, Newcastle veut s’offrir le milieu de terrain du RC Strasbourg Ibrahima Sissoko (22 ans). « The Sun » apporte de nouvelles précisions autour d’un dossier qui pourrait animer le Mercato de janvier 2020.
Selon le tabloïd, les Magpies se seraient déjà entretenus avec les dirigeants du Racing et prépareraient une proposition à hauteur de 15 M€ pour le milieu de terrain formé à Brest et sous contrat jusqu’en juin 2022.
le Racing anticiperait en secret la vente de Sissoko
Cet hiver, le RC Strasbourg pourrait perdre Ibrahima Sissoko. Le club se serait déjà mis en quête d’un milieu de terrain.
Comme nous vous l’indiquions il y a quelques jours, Newcastle veut s’offrir le milieu de terrain du RC Strasbourg Ibrahima Sissoko (22 ans). « The Sun » apporte de nouvelles précisions autour d’un dossier qui pourrait animer le Mercato de janvier 2020.
Selon le tabloïd, les Magpies se seraient déjà entretenus avec les dirigeants du Racing et prépareraient une proposition à hauteur de 15 M€ pour le milieu de terrain formé à Brest et sous contrat jusqu’en juin 2022.
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Re: Ibrahima Sissoko
equipe a écrit:
un début de discussion pour une prolongation d'Ibrahima Sissoko
Strasbourg a rencontré l'entourage d'Ibrahima Sissoko (22 ans) fin novembre, afin de débuter une discussion pour une éventuelle prolongation.
Cinquième joueur le plus utilisé de l'effectif strasbourgeois la saison dernière, Ibrahima Sissoko a connu une belle progression en Alsace, après avoir été recruté à Brest à l'été 2018. Même s'il pèse moins depuis cet été, avec davantage de matches sur le banc dans le milieu très tournant de Thierry Laurey, l'international Espoirs français de 22 ans reste un élément sur lequel le Racing veut compter pour l'avenir. Ainsi, le club a demandé à rencontrer l'entourage du joueur fin novembre, afin d'évoquer son futur. Une première discussion a donc eu lieu pour aborder une éventuelle prolongation de son contrat, qui court actuellement jusqu'en 2022.
Le RCSA n'a, pour l'instant, pas encore formulé d'offre de prolongation officielle, mais les différentes parties semblent d'accord sur un point : ils veulent continuer ensemble. Approché par des clubs anglais cet été, Ibrahima Sissoko, toujours courtisé en Premier League, exclut en tout cas un départ cet hiver.
un début de discussion pour une prolongation d'Ibrahima Sissoko
Strasbourg a rencontré l'entourage d'Ibrahima Sissoko (22 ans) fin novembre, afin de débuter une discussion pour une éventuelle prolongation.
Cinquième joueur le plus utilisé de l'effectif strasbourgeois la saison dernière, Ibrahima Sissoko a connu une belle progression en Alsace, après avoir été recruté à Brest à l'été 2018. Même s'il pèse moins depuis cet été, avec davantage de matches sur le banc dans le milieu très tournant de Thierry Laurey, l'international Espoirs français de 22 ans reste un élément sur lequel le Racing veut compter pour l'avenir. Ainsi, le club a demandé à rencontrer l'entourage du joueur fin novembre, afin d'évoquer son futur. Une première discussion a donc eu lieu pour aborder une éventuelle prolongation de son contrat, qui court actuellement jusqu'en 2022.
Le RCSA n'a, pour l'instant, pas encore formulé d'offre de prolongation officielle, mais les différentes parties semblent d'accord sur un point : ils veulent continuer ensemble. Approché par des clubs anglais cet été, Ibrahima Sissoko, toujours courtisé en Premier League, exclut en tout cas un départ cet hiver.
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Re: Ibrahima Sissoko
dna a écrit:
Sissoko : « Ne pas se projeter trop loin »
Même s’il aimerait que le Racing renouvelle son exploit, le milieu Ibrahima Sissoko ne veut pas voir plus loin que le quart de ce mardi à Reims. Il en livre quelques clefs et évoque son avenir.
➤ Défendre son titre, un surcroît de motivation ? « Comme nous sommes les vainqueurs sortants, nous ne voulions pas sortir dès notre entrée en lice. Nous nous sommes qualifiés (1-0 à Nantes). Il nous reste plusieurs étapes, mais on pense surtout à ce quart à Reims, sans se projeter trop loin. »
➤ Une qualification importante pour concerner tout le groupe ? « On a un groupe étoffé et tout le monde ne peut pas jouer tous les matches. Mais les Coupes servent à ça, à donner du temps de jeu à tous grâce au turnover. Se qualifier serait une très bonne chose. »
➤ Être détenteur d’une épreuve dont c’est la dernière édition, un piment supplémentaire ? « Un piment, je ne sais pas. Mais ça nous tient à cœur de montrer ce que nous valons. Nous sommes les chassés, mais nous n’allons pas nous laisser chasser sans rien faire. Les matches à Reims ne sont jamais faciles. Je ne sais pas si ce sera une rencontre fermée ou ouverte. Mais en Coupe, on ne retient que le qualifié. »
➤ Son souvenir du sacre de 2019. « C’est mon premier titre en professionnels, une grande fierté pour moi, une grande joie dès ma première année à Strasbourg. J’en garderai toujours de bons souvenirs. J’espère que ce ne sera pas le dernier. »
➤ Le faste mois de décembre du Racing ? « Le début de saison a vraiment été compliqué, avec beaucoup de matches. Mais nous sommes bien revenus physiquement, nous nous sommes repris et c’est allé tout seul. On sait qu’on peut faire de grandes choses quand on est bien, solidaires. Décembre représente selon moi ce que nous sommes. »
➤ Son temps de jeu réduit en fin d’année passée ? « Je l’ai bien vécu parce qu’il faut toujours respecter les choix du coach. S’il a décidé de ne pas me faire commencer pendant un petit moment, c’est que je n’étais pas pour lui la meilleure solution. Je dois travailler à l’entraînement pour qu’il se dise : “C’est Ibou la bonne solution”. »
➤ Les folles rumeurs sur son avenir. « Je suis à Strasbourg, j’ai un contrat ici (jusqu’en 2022). On n’est pas venu me parler directement, d’Angleterre ou d’ailleurs… Je reste concentré sur Strasbourg et la saison en cours. Je ne me dis pas que je vais partir. Il n’y a rien de concret, rien du tout. Et j’ai encore besoin de progresser, de jouer. Je suis là et tant que j’y serai, j’espère réussir de bonnes performances. »
Sissoko : « Ne pas se projeter trop loin »
Même s’il aimerait que le Racing renouvelle son exploit, le milieu Ibrahima Sissoko ne veut pas voir plus loin que le quart de ce mardi à Reims. Il en livre quelques clefs et évoque son avenir.
➤ Défendre son titre, un surcroît de motivation ? « Comme nous sommes les vainqueurs sortants, nous ne voulions pas sortir dès notre entrée en lice. Nous nous sommes qualifiés (1-0 à Nantes). Il nous reste plusieurs étapes, mais on pense surtout à ce quart à Reims, sans se projeter trop loin. »
➤ Une qualification importante pour concerner tout le groupe ? « On a un groupe étoffé et tout le monde ne peut pas jouer tous les matches. Mais les Coupes servent à ça, à donner du temps de jeu à tous grâce au turnover. Se qualifier serait une très bonne chose. »
➤ Être détenteur d’une épreuve dont c’est la dernière édition, un piment supplémentaire ? « Un piment, je ne sais pas. Mais ça nous tient à cœur de montrer ce que nous valons. Nous sommes les chassés, mais nous n’allons pas nous laisser chasser sans rien faire. Les matches à Reims ne sont jamais faciles. Je ne sais pas si ce sera une rencontre fermée ou ouverte. Mais en Coupe, on ne retient que le qualifié. »
➤ Son souvenir du sacre de 2019. « C’est mon premier titre en professionnels, une grande fierté pour moi, une grande joie dès ma première année à Strasbourg. J’en garderai toujours de bons souvenirs. J’espère que ce ne sera pas le dernier. »
➤ Le faste mois de décembre du Racing ? « Le début de saison a vraiment été compliqué, avec beaucoup de matches. Mais nous sommes bien revenus physiquement, nous nous sommes repris et c’est allé tout seul. On sait qu’on peut faire de grandes choses quand on est bien, solidaires. Décembre représente selon moi ce que nous sommes. »
➤ Son temps de jeu réduit en fin d’année passée ? « Je l’ai bien vécu parce qu’il faut toujours respecter les choix du coach. S’il a décidé de ne pas me faire commencer pendant un petit moment, c’est que je n’étais pas pour lui la meilleure solution. Je dois travailler à l’entraînement pour qu’il se dise : “C’est Ibou la bonne solution”. »
➤ Les folles rumeurs sur son avenir. « Je suis à Strasbourg, j’ai un contrat ici (jusqu’en 2022). On n’est pas venu me parler directement, d’Angleterre ou d’ailleurs… Je reste concentré sur Strasbourg et la saison en cours. Je ne me dis pas que je vais partir. Il n’y a rien de concret, rien du tout. Et j’ai encore besoin de progresser, de jouer. Je suis là et tant que j’y serai, j’espère réussir de bonnes performances. »
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Re: Ibrahima Sissoko
dna a écrit:
Sissoko veut « avancer »
Sorti forcément déçu de la tournure du derby samedi, Ibrahima Sissoko regrettait le manque de réalisme affiché à Metz. Le milieu de terrain espérait aussi que le groupe puisse bien « se ressourcer » cette semaine en Espagne pour mieux aborder ses deux prochaines échéances.
Au moment de quitter le stade Saint-Symphorien sur une courte défaite (0-1) qui s’inscrit dans une liste désormais longue de 30 revers strasbourgeois en terre messine, les Racingmen ont pratiquement tous insisté sur le réalisme qui leur a fait défaut pour au moins revenir en Alsace avec le point du match nul
« Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne et nous, on l’a perdu »
Sorti juste après l’ouverture du score (70e ) sans que l’entrée de Kévin Zohi change le cours du match, Ibrahima Sissoko avouait, avec un brin de fatalisme, avoir du mal à digérer cette défaite chez le rival messin. « Il y a des matches comme ça, c’est difficile à avaler mais il faut avancer et aller de l’avant », lâchait le milieu de terrain du Racing.
« Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne et nous, on l’a perdu, poursuivait “Ibou”. C’est vraiment dommage pour nous parce que je pense qu’on méritait les trois points mais le réalisme nous a fait défaut aujourd’hui. »
Lui a tenté deux fois de débloquer la situation, mais que ce soit en première comme en seconde période ses frappes lointaines se sont envolées dans les tribunes de Saint-Symphorien. Après 45 premières minutes où il a bien verrouillé le milieu de terrain, il a semblé se tendre comme s’il sentait la mauvaise tournure des événements arriver. Son carton jaune pour une contestation (47e ) était d’ailleurs assez révélateur.
Ce derby, les Racingmen ne l’ont donc pas gagné et ce revers est venu s’ajouter à la frustration d’avoir été sorti quatre jours plus tôt à Reims aux tirs au but en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Deux déceptions que le costaud du milieu veut toutefois évacuer rapidement pour mieux aborder les deux échéances à venir.
« Il faudra se reprendre dès la semaine en Coupe de France (samedi en 16e de finale à Angoulême, NDLR) et la semaine suivante à Monaco. On va se reconcentrer dès lundi parce qu’on sait qu’un match de Coupe de France ce n’est pas facile. »
Ce lundi, c’est en l’Espagne que les hommes de Thierry Laurey migrent comme ils l’ont fait les deux dernières saisons (lire page précédente). Dans la banlieue de Murcie, le coach strasbourgeois espère « pouvoir retravailler non pas l’état d’esprit mais la cohérence qu’il faut avoir pas forcément que sur le terrain », comme il l’indiquait vendredi à la veille du derby.
Une promiscuité pendant quatre jours qui ne va pas bouleverser outre mesure la vie actuelle du groupe à écouter Ibrahima Sissoko. « On est déjà tous les jours pratiquement tout le temps ensemble donc ça ne va pas vraiment changer », en souriait-il samedi.
Sissoko veut « avancer »
Sorti forcément déçu de la tournure du derby samedi, Ibrahima Sissoko regrettait le manque de réalisme affiché à Metz. Le milieu de terrain espérait aussi que le groupe puisse bien « se ressourcer » cette semaine en Espagne pour mieux aborder ses deux prochaines échéances.
Au moment de quitter le stade Saint-Symphorien sur une courte défaite (0-1) qui s’inscrit dans une liste désormais longue de 30 revers strasbourgeois en terre messine, les Racingmen ont pratiquement tous insisté sur le réalisme qui leur a fait défaut pour au moins revenir en Alsace avec le point du match nul
« Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne et nous, on l’a perdu »
Sorti juste après l’ouverture du score (70e ) sans que l’entrée de Kévin Zohi change le cours du match, Ibrahima Sissoko avouait, avec un brin de fatalisme, avoir du mal à digérer cette défaite chez le rival messin. « Il y a des matches comme ça, c’est difficile à avaler mais il faut avancer et aller de l’avant », lâchait le milieu de terrain du Racing.
« Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne et nous, on l’a perdu, poursuivait “Ibou”. C’est vraiment dommage pour nous parce que je pense qu’on méritait les trois points mais le réalisme nous a fait défaut aujourd’hui. »
Lui a tenté deux fois de débloquer la situation, mais que ce soit en première comme en seconde période ses frappes lointaines se sont envolées dans les tribunes de Saint-Symphorien. Après 45 premières minutes où il a bien verrouillé le milieu de terrain, il a semblé se tendre comme s’il sentait la mauvaise tournure des événements arriver. Son carton jaune pour une contestation (47e ) était d’ailleurs assez révélateur.
Ce derby, les Racingmen ne l’ont donc pas gagné et ce revers est venu s’ajouter à la frustration d’avoir été sorti quatre jours plus tôt à Reims aux tirs au but en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Deux déceptions que le costaud du milieu veut toutefois évacuer rapidement pour mieux aborder les deux échéances à venir.
« Il faudra se reprendre dès la semaine en Coupe de France (samedi en 16e de finale à Angoulême, NDLR) et la semaine suivante à Monaco. On va se reconcentrer dès lundi parce qu’on sait qu’un match de Coupe de France ce n’est pas facile. »
Ce lundi, c’est en l’Espagne que les hommes de Thierry Laurey migrent comme ils l’ont fait les deux dernières saisons (lire page précédente). Dans la banlieue de Murcie, le coach strasbourgeois espère « pouvoir retravailler non pas l’état d’esprit mais la cohérence qu’il faut avoir pas forcément que sur le terrain », comme il l’indiquait vendredi à la veille du derby.
Une promiscuité pendant quatre jours qui ne va pas bouleverser outre mesure la vie actuelle du groupe à écouter Ibrahima Sissoko. « On est déjà tous les jours pratiquement tout le temps ensemble donc ça ne va pas vraiment changer », en souriait-il samedi.
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Re: Ibrahima Sissoko
directracing a écrit:
Ibrahima Sissoko dans le viseur de l'Atalanta Bergame
L'information émane du site https://www.gazzetta.it/ et concerne le milieu de terrain du Racing Club de Strasbourg, Ibrahima Sissoko. Le Franco-Malien aurait tapé dans l'oeil des recruteurs de l'Alatanta Bergame. Le club italien pisterait également l'ancien Racingmen, Youssouf Fofana.
Ibrahima Sissoko dans le viseur de l'Atalanta Bergame
L'information émane du site https://www.gazzetta.it/ et concerne le milieu de terrain du Racing Club de Strasbourg, Ibrahima Sissoko. Le Franco-Malien aurait tapé dans l'oeil des recruteurs de l'Alatanta Bergame. Le club italien pisterait également l'ancien Racingmen, Youssouf Fofana.
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Re: Ibrahima Sissoko
Sissoko prolonge de deux ans
Ibrahima Sissoko, le milieu défensif du Racing (22 ans), a prolongé son contrat de deux saisons. Il est désormais lié au Racing jusqu’en juin 2024.
Après avoir profondément remodelé son staff - prolongation jusqu’en juin 2021 du contrat de Thierry Laurey, départs de Jean-Yves Hours et de David Ducourtioux, retours de Jean-Marc Kuentz et de Stéphane Cassard - le Racing se penche sur son effectif.
Jusque-là, seuls les trois joueurs arrivés en fin de contrat ont appris qu’ils ne seraient pas conservés : Jérémy Grimm, Benjamin Corgnet et Abdallah Ndour devront trouver un nouveau point de chute. Parmi les jeunes qui pointent le bout de leur nez, Adrien Lebeau a été conservé, l’option de deux ans supplémentaires à son contrat initial d’une saison étant levée, contrairement à Ivann Botella qui devra chercher son bonheur ailleurs.
Ce vendredi, le club a prolongé un premier « cadre » de l’équipe, en l’occurrence Ibrahima Sissoko.
Arrivé à l’été 2018 en provenance de Brest, alors en Ligue 2, le longiligne milieu défensif a fait son trou dans l’entrejeu du Racing et en Ligue 1 (55 matches en deux saisons), glanant au passage son premier trophée : la Coupe de la Ligue en 2019.
Le profil athlétique de l’international espoirs a semble-t-il attiré quelques regards ces derniers mois, l’Atalanta Bergame faisant un temps parti des clubs potentiellement intéressés.
Initialement lié au club jusqu’en 2022, Ibrahima Sissoko est désormais Strasbourgeois jusqu’en 2024.
dna
Ibrahima Sissoko, le milieu défensif du Racing (22 ans), a prolongé son contrat de deux saisons. Il est désormais lié au Racing jusqu’en juin 2024.
Après avoir profondément remodelé son staff - prolongation jusqu’en juin 2021 du contrat de Thierry Laurey, départs de Jean-Yves Hours et de David Ducourtioux, retours de Jean-Marc Kuentz et de Stéphane Cassard - le Racing se penche sur son effectif.
Jusque-là, seuls les trois joueurs arrivés en fin de contrat ont appris qu’ils ne seraient pas conservés : Jérémy Grimm, Benjamin Corgnet et Abdallah Ndour devront trouver un nouveau point de chute. Parmi les jeunes qui pointent le bout de leur nez, Adrien Lebeau a été conservé, l’option de deux ans supplémentaires à son contrat initial d’une saison étant levée, contrairement à Ivann Botella qui devra chercher son bonheur ailleurs.
Ce vendredi, le club a prolongé un premier « cadre » de l’équipe, en l’occurrence Ibrahima Sissoko.
Arrivé à l’été 2018 en provenance de Brest, alors en Ligue 2, le longiligne milieu défensif a fait son trou dans l’entrejeu du Racing et en Ligue 1 (55 matches en deux saisons), glanant au passage son premier trophée : la Coupe de la Ligue en 2019.
Le profil athlétique de l’international espoirs a semble-t-il attiré quelques regards ces derniers mois, l’Atalanta Bergame faisant un temps parti des clubs potentiellement intéressés.
Initialement lié au club jusqu’en 2022, Ibrahima Sissoko est désormais Strasbourgeois jusqu’en 2024.
dna
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Re: Ibrahima Sissoko
dna a écrit:
« Retrouver le “Ibou” de la première année »
Installé dans l’équipe de Thierry Laurey, Ibrahima Sissoko (22 ans) peine à retrouver son meilleur niveau, celui entrevu voilà deux saisons quand l’international espoirs a débarqué en provenance de Brest. Exigeant et lucide, “Ibou” s’accroche et attend des jours meilleurs.
Ibrahima Sissoko, dit “Ibou”, n’est pas le genre de joueur à se raconter des histoires. Peut-être parce qu’il ne s’exprime que rarement, il profite de son temps de parole pour se concentrer sur l’essentiel.
Ainsi, quand il n’est pas bon, il le dit et ne se cherche pas d’excuses en bois. Contre Dijon, dimanche à la Meinau, à l’occasion de la première victoire du Racing cette saison (1-0), le milieu récupérateur est passée au travers dans les grandes largeurs. Et même en profondeur.
« Le coach m’accorde sa confiance. Il faut que je la lui rende »
Pour un peu, il estimerait presque que la note de 3 sur 10 décernée dans nos colonnes serait trop généreuse… « J’ai récupéré pas mal de ballons mais je les ai tous perdus derrière, analyse lucidement le natif de Meaux. Le milieu de terrain est une zone dangereuse où la moindre erreur peut déboucher sur un contre fatal. Heureusement, on n’a pas pris de but. Mais si je veux progresser au haut niveau, je ne peux pas me permettre ce genre d’erreurs. Quand je récupère une balle, il suffit que je la donne proprement à un coéquipier. On a suffisamment de talent offensif dans notre équipe pour ne pas vouloir chercher à faire la différence tout seul. »
Ce mea culpa souligne la mentalité irréprochable du grand échalas (1,93m) que le Racing avait recruté à l’été 2018 au Stade brestois, alors en Ligue 2. Rapidement, Thierry Laurey l’a installé dans son équipe-type, au relais d’un autre grand costaud, Jean-Eudes Aholou, vendu à Monaco. Sa saison de découverte en élite est prometteuse (32 matches, 3 buts). La suivante, rabotée par le coronavirus, s’avère nettement moins emballante (23 matches, aucun but).
« Je n’ai pas su confirmer comme il le fallait l’an dernier, reconnaît Sissoko. Pourquoi ? Je n’en sais trop rien. J’étais moins bien physiquement et mentalement, peut-être parce que j’ai repris tardivement à cause de l’Euro espoirs… Là, il faut vraiment que je confirme, d’autant que le coach m’accorde sa confiance. Il faut que je la lui rende. »
Le début du nouvel exercice n’a pas non plus été un long fleuve tranquille. Stoppé en pleine préparation par le Covid, “Ibou” a été le premier des dix joueurs testés positifs à reprendre le chemin de l’entraînement, juste à temps pour être aligné à Lorient lors de l’ouverture du championnat.
Au Moustoir, Sissoko était toutefois trop juste, finissant à l’agonie, complètement occis, sombrant avec les siens en deuxième mi-temps (3-1).
« À l’image de toute l’équipe, je manquais de rythme, dit-il. On avait tous du mal à finir les matches, on l’a encore vu contre Nice. Ça revient doucement, à l’image du match à Saint-Étienne où, malgré la défaite, on a plutôt été pas mal. Et puis il y a eu la victoire contre Dijon qui a fait un bien fou. Bon, c’est sûr que l’on a encaissé beaucoup de buts (7) et marqué très peu. Deux en quatre matches, ça ne correspond pas à nos standards. Mais je ne suis pas inquiet. Ça revient petit à petit. »
Les beaux souvenirs de Monaco
À titre personnel, Sissoko s’applique la seule méthode qui vaille : le travail, encore et toujours. « Je retrouve les jambes en enchaînant les matches, précise-t-il. Et le reste de la semaine, il faut mettre la gomme. On joue comme on s’entraîne, c’est une réalité. Je mets tout en œuvre pour essayer de retrouver le “Ibou” de la première année. »
Justement, la virée dominicale à Monaco a de quoi raviver quelques beaux souvenirs. Déjà parce que le Racing s’y est imposé ces deux dernières saisons (1-5 en janvier 2019 puis 1-3 en janvier 2020). Aussi parce que Sissoko a grandement contribué à ces succès, étant successivement buteur puis passeur.
À cette évocation, son visage s’illumine du plus beau des sourires. « Si je me souviens de mon but ? Et comment, vu que c’était le dernier que j’ai marqué ! Il y a une récupération haute de “Ludo” (Ajorque). Il fixe la défense et me dépose la balle plein axe. J’enroule ça (du pied droit aux 20m) et ça fait “filoche” (dans la lucarne gauche de Benaglio). Et l’an dernier, c’est moi qui trouve “Adri” (Thomasson) en m’infiltrant du côté droit. Bref, Monaco me réussit quand même bien ! »
Pour autant, Sissoko ne croit pas en la superstition du « jamais deux sans trois ». Ce dimanche après-midi, il s’attend à souffrir dans la chaleur azuréenne face au bloc assemblé par Niko Kovac. « On veut montrer quelque chose, même si on risque de beaucoup courir derrière le ballon, dit-il. Mais on ne va pas partir défaitiste. »
« Toute concurrence est bénéfique »
Défaitiste, Sissoko ne l’est assurément pas. Celui dont le contrat au Racing court jusqu’en 2024 veut poursuivre sa progression sous le maillot bleu. « Je suis jeune (il aura 23 ans le 27 octobre) , j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. »
Et l’arrivée imminente d’un numéro 6 d’expérience, en sentinelle devant la défense, ne l’effraie pas. « Même si le coach ne m’utilise pas directement à ce poste-là, je pense que toute concurrence est bénéfique, parce qu’elle te fait avancer et t’empêche de te reposer sur tes lauriers », conclut-il.
En ce début d’automne, Ibrahima Sissoko veut surtout repartir du bon pied. En bas du Rocher, l’endroit semble approprié pour s’élancer.
« Retrouver le “Ibou” de la première année »
Installé dans l’équipe de Thierry Laurey, Ibrahima Sissoko (22 ans) peine à retrouver son meilleur niveau, celui entrevu voilà deux saisons quand l’international espoirs a débarqué en provenance de Brest. Exigeant et lucide, “Ibou” s’accroche et attend des jours meilleurs.
Ibrahima Sissoko, dit “Ibou”, n’est pas le genre de joueur à se raconter des histoires. Peut-être parce qu’il ne s’exprime que rarement, il profite de son temps de parole pour se concentrer sur l’essentiel.
Ainsi, quand il n’est pas bon, il le dit et ne se cherche pas d’excuses en bois. Contre Dijon, dimanche à la Meinau, à l’occasion de la première victoire du Racing cette saison (1-0), le milieu récupérateur est passée au travers dans les grandes largeurs. Et même en profondeur.
« Le coach m’accorde sa confiance. Il faut que je la lui rende »
Pour un peu, il estimerait presque que la note de 3 sur 10 décernée dans nos colonnes serait trop généreuse… « J’ai récupéré pas mal de ballons mais je les ai tous perdus derrière, analyse lucidement le natif de Meaux. Le milieu de terrain est une zone dangereuse où la moindre erreur peut déboucher sur un contre fatal. Heureusement, on n’a pas pris de but. Mais si je veux progresser au haut niveau, je ne peux pas me permettre ce genre d’erreurs. Quand je récupère une balle, il suffit que je la donne proprement à un coéquipier. On a suffisamment de talent offensif dans notre équipe pour ne pas vouloir chercher à faire la différence tout seul. »
Ce mea culpa souligne la mentalité irréprochable du grand échalas (1,93m) que le Racing avait recruté à l’été 2018 au Stade brestois, alors en Ligue 2. Rapidement, Thierry Laurey l’a installé dans son équipe-type, au relais d’un autre grand costaud, Jean-Eudes Aholou, vendu à Monaco. Sa saison de découverte en élite est prometteuse (32 matches, 3 buts). La suivante, rabotée par le coronavirus, s’avère nettement moins emballante (23 matches, aucun but).
« Je n’ai pas su confirmer comme il le fallait l’an dernier, reconnaît Sissoko. Pourquoi ? Je n’en sais trop rien. J’étais moins bien physiquement et mentalement, peut-être parce que j’ai repris tardivement à cause de l’Euro espoirs… Là, il faut vraiment que je confirme, d’autant que le coach m’accorde sa confiance. Il faut que je la lui rende. »
Le début du nouvel exercice n’a pas non plus été un long fleuve tranquille. Stoppé en pleine préparation par le Covid, “Ibou” a été le premier des dix joueurs testés positifs à reprendre le chemin de l’entraînement, juste à temps pour être aligné à Lorient lors de l’ouverture du championnat.
Au Moustoir, Sissoko était toutefois trop juste, finissant à l’agonie, complètement occis, sombrant avec les siens en deuxième mi-temps (3-1).
« À l’image de toute l’équipe, je manquais de rythme, dit-il. On avait tous du mal à finir les matches, on l’a encore vu contre Nice. Ça revient doucement, à l’image du match à Saint-Étienne où, malgré la défaite, on a plutôt été pas mal. Et puis il y a eu la victoire contre Dijon qui a fait un bien fou. Bon, c’est sûr que l’on a encaissé beaucoup de buts (7) et marqué très peu. Deux en quatre matches, ça ne correspond pas à nos standards. Mais je ne suis pas inquiet. Ça revient petit à petit. »
Les beaux souvenirs de Monaco
À titre personnel, Sissoko s’applique la seule méthode qui vaille : le travail, encore et toujours. « Je retrouve les jambes en enchaînant les matches, précise-t-il. Et le reste de la semaine, il faut mettre la gomme. On joue comme on s’entraîne, c’est une réalité. Je mets tout en œuvre pour essayer de retrouver le “Ibou” de la première année. »
Justement, la virée dominicale à Monaco a de quoi raviver quelques beaux souvenirs. Déjà parce que le Racing s’y est imposé ces deux dernières saisons (1-5 en janvier 2019 puis 1-3 en janvier 2020). Aussi parce que Sissoko a grandement contribué à ces succès, étant successivement buteur puis passeur.
À cette évocation, son visage s’illumine du plus beau des sourires. « Si je me souviens de mon but ? Et comment, vu que c’était le dernier que j’ai marqué ! Il y a une récupération haute de “Ludo” (Ajorque). Il fixe la défense et me dépose la balle plein axe. J’enroule ça (du pied droit aux 20m) et ça fait “filoche” (dans la lucarne gauche de Benaglio). Et l’an dernier, c’est moi qui trouve “Adri” (Thomasson) en m’infiltrant du côté droit. Bref, Monaco me réussit quand même bien ! »
Pour autant, Sissoko ne croit pas en la superstition du « jamais deux sans trois ». Ce dimanche après-midi, il s’attend à souffrir dans la chaleur azuréenne face au bloc assemblé par Niko Kovac. « On veut montrer quelque chose, même si on risque de beaucoup courir derrière le ballon, dit-il. Mais on ne va pas partir défaitiste. »
« Toute concurrence est bénéfique »
Défaitiste, Sissoko ne l’est assurément pas. Celui dont le contrat au Racing court jusqu’en 2024 veut poursuivre sa progression sous le maillot bleu. « Je suis jeune (il aura 23 ans le 27 octobre) , j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. »
Et l’arrivée imminente d’un numéro 6 d’expérience, en sentinelle devant la défense, ne l’effraie pas. « Même si le coach ne m’utilise pas directement à ce poste-là, je pense que toute concurrence est bénéfique, parce qu’elle te fait avancer et t’empêche de te reposer sur tes lauriers », conclut-il.
En ce début d’automne, Ibrahima Sissoko veut surtout repartir du bon pied. En bas du Rocher, l’endroit semble approprié pour s’élancer.
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Re: Ibrahima Sissoko
dna a écrit:
Ibrahima Sissoko (Racing) : « Il ne faut pas perdre » dimanche à Reims
Après la belle deuxième victoire du Racing – la première à l’extérieur – dimanche dernier à Brest (3-0), son milieu de terrain Ibrahima Sissoko espère que les Bleus, toujours 18es , enchaîneront ce week-end chez des Rémois (19es ) qui viennent, eux, de signer leur premier succès à Montpellier (4-0).
Après un passage sur le banc face à Lille, puis Lyon (contre qui il était tout de même entré en jeu), Ibrahima Sissoko a profité du changement de système et d’absences de certains de ses coéquipiers pour retrouver une place de titulaire dimanche dernier à Brest. Touché par le Covid cet été, le milieu défensif relève doucement la tête.
Ibrahima, jouer à Reims un match à huis clos, sitôt le reconfinement, change-t-il quelque chose ?
Nous nous sommes bien préparés […]. On sait qu’on doit prendre des points chez un concurrent direct. Les Rémois sont juste derrière. Il faut rester dans la continuité de Brest, voire mieux.
Après, pour ce qui est du reconfinement et du huis clos, on va s’adapter. On n’a pas le choix de toute façon. À nous de tout mettre en œuvre pour réaliser une très bonne performance.
S’entraîner sans son entraîneur (Thierry Laurey, lui aussi contaminé, est à l’isolement) bouleverse-t-il aussi la donne ?
On a continué à très bien travailler. On a mis ce qu’il fallait d’intensité cette semaine à l’entraînement. C’est sûr que c’est différent, mais nous devons rester focalisés sur le match. J’espère que le coach va vite se rétablir et revenir. On va tout faire pour prendre des points pour qu’il soit satisfait et parce qu’on en a vraiment besoin.
« Tout faire pour enchaîner »
Entre deux équipes qui restent sur une belle victoire et qui se suivent au classement, l’enjeu est d’importance…
C’est sûr. Je pense que ça va être assez serré. Il faudra être bons défensivement, rester solides et solidaires comme à Brest, ne pas encaisser de buts si possible et, encore une fois, chercher les trois points pour revenir à la maison sereinement.
Même si vous n’avez pas bougé de la 18e place, les trois unités récoltées à Brest ont-elles vraiment fait du bien dans le vestiaire ?
Oui, beaucoup. On a cassé notre série de défaites. Il faut repartir de l’avant et se rapprocher encore des équipes devant nous. Gagner à Reims nous permettrait peut-être de sortir de la zone de relégation.
Le net succès à Brest peut-il être un déclic ?
Je l’espère. On a marqué trois buts, on n’en a pas encaissé. Ça faisait un petit moment que ça ne nous était pas arrivé. Mais les matches ne sont jamais les mêmes. À Reims, il faudra être sérieux, rigoureux.
Que craignez-vous du Stade de Reims qui a perdu ses trois matches à domicile cette saison ?
Que son déclic se produise contre nous. J’espère qu’on ne va pas lui laisser cette chance. On va tout faire pour enchaîner une deuxième victoire.
« Petit à petit, ça revient »
Un point suffirait-il à votre bonheur ?
Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut vraiment pas perdre pour éviter que les Rémois ne passent devant nous. Ce serait difficile à vivre. Mais nous voulons les trois points, car ça nous permettrait de les mettre à distance, même si, à ce moment de la saison, ce n’est pas significatif.
Un point, ce serait déjà ça. On n’a pas encore fait un seul nul. L’an dernier, notre démarrage a été pénible aussi, mais nous nous sommes bien rattrapés. J’espère qu’on va faire la même chose, mieux peut-être, en enchaînant des victoires. Il n’y a que par de bonnes séries, au moins sans perdre, qu’on remontera au classement.
Sur un plan personnel, vous reconnaissiez récemment que votre début de saison était plus que mitigé. Avez-vous le sentiment de remonter la pente ?
Petit à petit, ça revient. Les premiers matches ont été difficiles pour nous tous. Je n’ai pas été bon. Le coach m’a mis sur le banc, puis je suis revenu dans l’équipe à Brest. Je me suis remis en question. Il nous faut hausser le niveau, moi le premier, pour nous sauver. J’ai besoin de confiance. Le coach me la donne. S’il continue à me faire jouer, c’est qu’il a confiance en mes qualités. À moi de la lui rendre en faisant de très bons matches.
Ibrahima Sissoko (Racing) : « Il ne faut pas perdre » dimanche à Reims
Après la belle deuxième victoire du Racing – la première à l’extérieur – dimanche dernier à Brest (3-0), son milieu de terrain Ibrahima Sissoko espère que les Bleus, toujours 18es , enchaîneront ce week-end chez des Rémois (19es ) qui viennent, eux, de signer leur premier succès à Montpellier (4-0).
Après un passage sur le banc face à Lille, puis Lyon (contre qui il était tout de même entré en jeu), Ibrahima Sissoko a profité du changement de système et d’absences de certains de ses coéquipiers pour retrouver une place de titulaire dimanche dernier à Brest. Touché par le Covid cet été, le milieu défensif relève doucement la tête.
Ibrahima, jouer à Reims un match à huis clos, sitôt le reconfinement, change-t-il quelque chose ?
Nous nous sommes bien préparés […]. On sait qu’on doit prendre des points chez un concurrent direct. Les Rémois sont juste derrière. Il faut rester dans la continuité de Brest, voire mieux.
Après, pour ce qui est du reconfinement et du huis clos, on va s’adapter. On n’a pas le choix de toute façon. À nous de tout mettre en œuvre pour réaliser une très bonne performance.
S’entraîner sans son entraîneur (Thierry Laurey, lui aussi contaminé, est à l’isolement) bouleverse-t-il aussi la donne ?
On a continué à très bien travailler. On a mis ce qu’il fallait d’intensité cette semaine à l’entraînement. C’est sûr que c’est différent, mais nous devons rester focalisés sur le match. J’espère que le coach va vite se rétablir et revenir. On va tout faire pour prendre des points pour qu’il soit satisfait et parce qu’on en a vraiment besoin.
« Tout faire pour enchaîner »
Entre deux équipes qui restent sur une belle victoire et qui se suivent au classement, l’enjeu est d’importance…
C’est sûr. Je pense que ça va être assez serré. Il faudra être bons défensivement, rester solides et solidaires comme à Brest, ne pas encaisser de buts si possible et, encore une fois, chercher les trois points pour revenir à la maison sereinement.
Même si vous n’avez pas bougé de la 18e place, les trois unités récoltées à Brest ont-elles vraiment fait du bien dans le vestiaire ?
Oui, beaucoup. On a cassé notre série de défaites. Il faut repartir de l’avant et se rapprocher encore des équipes devant nous. Gagner à Reims nous permettrait peut-être de sortir de la zone de relégation.
Le net succès à Brest peut-il être un déclic ?
Je l’espère. On a marqué trois buts, on n’en a pas encaissé. Ça faisait un petit moment que ça ne nous était pas arrivé. Mais les matches ne sont jamais les mêmes. À Reims, il faudra être sérieux, rigoureux.
Que craignez-vous du Stade de Reims qui a perdu ses trois matches à domicile cette saison ?
Que son déclic se produise contre nous. J’espère qu’on ne va pas lui laisser cette chance. On va tout faire pour enchaîner une deuxième victoire.
« Petit à petit, ça revient »
Un point suffirait-il à votre bonheur ?
Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut vraiment pas perdre pour éviter que les Rémois ne passent devant nous. Ce serait difficile à vivre. Mais nous voulons les trois points, car ça nous permettrait de les mettre à distance, même si, à ce moment de la saison, ce n’est pas significatif.
Un point, ce serait déjà ça. On n’a pas encore fait un seul nul. L’an dernier, notre démarrage a été pénible aussi, mais nous nous sommes bien rattrapés. J’espère qu’on va faire la même chose, mieux peut-être, en enchaînant des victoires. Il n’y a que par de bonnes séries, au moins sans perdre, qu’on remontera au classement.
Sur un plan personnel, vous reconnaissiez récemment que votre début de saison était plus que mitigé. Avez-vous le sentiment de remonter la pente ?
Petit à petit, ça revient. Les premiers matches ont été difficiles pour nous tous. Je n’ai pas été bon. Le coach m’a mis sur le banc, puis je suis revenu dans l’équipe à Brest. Je me suis remis en question. Il nous faut hausser le niveau, moi le premier, pour nous sauver. J’ai besoin de confiance. Le coach me la donne. S’il continue à me faire jouer, c’est qu’il a confiance en mes qualités. À moi de la lui rendre en faisant de très bons matches.
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Re: Ibrahima Sissoko
dna a écrit:
Ibrahima Sissoko (Racing) : «Brest, c’est plaisant à voir jouer»
Ibrahima Sissoko, le robuste milieu de terrain du Racing, va affronter pour la première fois à la Meinau le Stade brestois, qu’il avait quitté en juin 2018 pour rejoindre Strasbourg. Titulaire lors des douze dernières journées, le grand “Ibou” compte bien doubler son ancien club au classement.
Pour la troisième fois depuis qu’il a rejoint les bords du Krimmeri, Ibrahima Sissoko va affronter le club où il a découvert la Ligue 2 en décembre 2015. Les deux premières fois, les retrouvailles étaient du côté du stade Francis-Le Blé, avec une claque en décembre 2019 (5-0) et une belle revanche en octobre dernier (0-3). Mais ce mercredi à la Meinau, c’est avant tout un adversaire direct que le milieu récupérateur du Racing veut battre pour passer devant au classement.
Ibrahima, le Racing reste sur un nul à Dijon et une courte défaite contre Reims en ayant pourtant assez bien joué. Quel est votre état d’esprit ?
On a la volonté de prendre les trois points. On a raté une occasion contre Reims (0-1) et on a une nouvelle contre Brest, qui est juste devant nous et qu’on peut doubler en cas victoire. Ça nous frustre parce qu’on a les occasions pour que ces matches basculent de notre côté. Mais on n’a pas su le faire.
Qu’est-ce qui a moins bien fonctionné sur ces deux matches ?
On a manqué d’efficacité devant le but alors qu’on a quand même su se créer quelques occasions. Il faudra tout faire pour que les occasions qu’on a ne touchent plus la barre et que ça soit au fond.
Avant deux déplacements à Lyon et à Metz en championnat, il est d’autant plus important ce match contre Brest ?
Oui, surtout parce que c’est un concurrent direct. Ils vont moins bien et voudront tout faire pour venir chercher quelque chose ici. Il faudra tout mettre en œuvre pour prendre les trois points et être content à la fin du match. Après, on travaillera sur les autres matches.
Quel regard portez-vous sur votre ancienne équipe ?
Même si le coach a changé, c’est à peu près la même chose. C’est une équipe qui n’aime pas trop balancer le ballon devant. Ils prennent souvent des risques même quand l’adversaire vient presser, jouent dans les petits espaces. C’est un jeu porté vers l’attaque. C’est plaisant de les voir jouer.
Vous mesurez les progrès que vous avez effectués depuis votre arrivée à Strasbourg ?
J’ai plus progressé défensivement qu’offensivement. Techniquement, je suis un peu plus propre que quand j’étais en Ligue 2 là-bas. Tactiquement, sur le terrain, j’arrive à mieux me placer. Je dois encore progresser dans la transmission, donner les ballons plus proprement. Il y en a encore que je peux éviter de perdre.
Vous êtes devenu un joueur cadre au milieu de terrain. À quel poste préférez-vous y jouer ?
Je préfère jouer en milieu récupérateur devant la défense quand on joue en 4-2-3-1. Après, ça ne me dérange pas plus que cela si on joue en losange d’être sur le côté. Je suis habitué maintenant…
Et en défense centrale, comme quand vous avez dépanné contre Rennes et à Angers ?
Comme le coach ne m’a pas fait encore débuter, je ne peux pas trop dire (sourire). Si c’est pour aider l’équipe pendant le match, il n’y a aucun souci. De toute façon, on est tous là pour le bien de l’équipe. S’il faut le refaire, je le ferai.
Comment vous êtes-vous senti à ce poste ?
Comme j’étais dans le match, j’étais concentré. Je sais que j’étais plus bas, donc que je devais faire moins d’erreurs parce que derrière, il n’y a plus que le gardien. Techniquement et tactiquement, il faut toujours être bien placé, jouer le hors-jeu. J’ai su m’adapter mais je sais que j’ai encore à travailler si jamais je dois passer défenseur.
En ayant participé à tous les matches, vous n’éprouvez pas le besoin de souffler ?
Physiquement ça va, je me sens bien. Mais comme on va enchaîner tous les trois jours, c’est sûr qu’à un moment ça va être difficile. Mais quand on veut jouer au haut niveau, il faut être prêt à le faire.
Ibrahima Sissoko (Racing) : «Brest, c’est plaisant à voir jouer»
Ibrahima Sissoko, le robuste milieu de terrain du Racing, va affronter pour la première fois à la Meinau le Stade brestois, qu’il avait quitté en juin 2018 pour rejoindre Strasbourg. Titulaire lors des douze dernières journées, le grand “Ibou” compte bien doubler son ancien club au classement.
Pour la troisième fois depuis qu’il a rejoint les bords du Krimmeri, Ibrahima Sissoko va affronter le club où il a découvert la Ligue 2 en décembre 2015. Les deux premières fois, les retrouvailles étaient du côté du stade Francis-Le Blé, avec une claque en décembre 2019 (5-0) et une belle revanche en octobre dernier (0-3). Mais ce mercredi à la Meinau, c’est avant tout un adversaire direct que le milieu récupérateur du Racing veut battre pour passer devant au classement.
Ibrahima, le Racing reste sur un nul à Dijon et une courte défaite contre Reims en ayant pourtant assez bien joué. Quel est votre état d’esprit ?
On a la volonté de prendre les trois points. On a raté une occasion contre Reims (0-1) et on a une nouvelle contre Brest, qui est juste devant nous et qu’on peut doubler en cas victoire. Ça nous frustre parce qu’on a les occasions pour que ces matches basculent de notre côté. Mais on n’a pas su le faire.
Qu’est-ce qui a moins bien fonctionné sur ces deux matches ?
On a manqué d’efficacité devant le but alors qu’on a quand même su se créer quelques occasions. Il faudra tout faire pour que les occasions qu’on a ne touchent plus la barre et que ça soit au fond.
Avant deux déplacements à Lyon et à Metz en championnat, il est d’autant plus important ce match contre Brest ?
Oui, surtout parce que c’est un concurrent direct. Ils vont moins bien et voudront tout faire pour venir chercher quelque chose ici. Il faudra tout mettre en œuvre pour prendre les trois points et être content à la fin du match. Après, on travaillera sur les autres matches.
Quel regard portez-vous sur votre ancienne équipe ?
Même si le coach a changé, c’est à peu près la même chose. C’est une équipe qui n’aime pas trop balancer le ballon devant. Ils prennent souvent des risques même quand l’adversaire vient presser, jouent dans les petits espaces. C’est un jeu porté vers l’attaque. C’est plaisant de les voir jouer.
Vous mesurez les progrès que vous avez effectués depuis votre arrivée à Strasbourg ?
J’ai plus progressé défensivement qu’offensivement. Techniquement, je suis un peu plus propre que quand j’étais en Ligue 2 là-bas. Tactiquement, sur le terrain, j’arrive à mieux me placer. Je dois encore progresser dans la transmission, donner les ballons plus proprement. Il y en a encore que je peux éviter de perdre.
Vous êtes devenu un joueur cadre au milieu de terrain. À quel poste préférez-vous y jouer ?
Je préfère jouer en milieu récupérateur devant la défense quand on joue en 4-2-3-1. Après, ça ne me dérange pas plus que cela si on joue en losange d’être sur le côté. Je suis habitué maintenant…
Et en défense centrale, comme quand vous avez dépanné contre Rennes et à Angers ?
Comme le coach ne m’a pas fait encore débuter, je ne peux pas trop dire (sourire). Si c’est pour aider l’équipe pendant le match, il n’y a aucun souci. De toute façon, on est tous là pour le bien de l’équipe. S’il faut le refaire, je le ferai.
Comment vous êtes-vous senti à ce poste ?
Comme j’étais dans le match, j’étais concentré. Je sais que j’étais plus bas, donc que je devais faire moins d’erreurs parce que derrière, il n’y a plus que le gardien. Techniquement et tactiquement, il faut toujours être bien placé, jouer le hors-jeu. J’ai su m’adapter mais je sais que j’ai encore à travailler si jamais je dois passer défenseur.
En ayant participé à tous les matches, vous n’éprouvez pas le besoin de souffler ?
Physiquement ça va, je me sens bien. Mais comme on va enchaîner tous les trois jours, c’est sûr qu’à un moment ça va être difficile. Mais quand on veut jouer au haut niveau, il faut être prêt à le faire.
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Re: Ibrahima Sissoko
Alsa'sports a écrit:
Ibrahima Sissoko parti pour rester en défense ?
Il faut remonter au mois de novembre 2020 et une expulsion de Stefan Mitrovic face au Stade Rennais pour voir pour la toute première fois Ibrahima Sissoko prendre place dans la charnière strasbourgeoise.
Héroïque comme l’ensemble de l’équipe face à Rennes, le Racing était parvenu à conserver le point du nul face à son adversaire (1-1) et cela malgré la succession d’occasion en faveur du club breton. Les supporters strasbourgeois découvraient alors un joueur capable de dépanner en défense. Depuis, “IBou” comme le surnomment ses coéquipiers, à pris place ponctuellement dans l’arrière garde alsacienne. C’était sans se douter que ce rôle de défenseur allait peut-être devenir son nouveau poste de prédilection.
S’il est un peu trop tôt pour affirmer qu’Ibrahima Sissoko passera une bonne partie de saison en défense centrale, il est d’ores et déjà possible de dire que les dirigeants strasbourgeois sont très satisfaits de ses prestations à ce poste lors des rencontres de préparation. De son côté, Julien Stéphan a même confirmé qu’il avait “toutes les caractéristiques pour bien fonctionner à ce poste”, tout en précisant que le club restait toujours en manque en défense centrale. Le mois d’août a toujours été décisif dans la vie des clubs professionnels et les joueurs suivent toujours cette période avec beaucoup d’attention. Nul doute qu’Ibrahima Sissoko sera le premier à scruter l’arrivée d’un éventuel défenseur central dans les jours et semaines à venir. Si l’avenir de l’ancien joueur du Stade Brestois n’est pas encore figé, il faut admettre qu’à l’heure actuelle, “Ibou” séduit l’ensemble des observateurs dans ce nouveau registre qui semble lui aller à merveille !
Ibrahima Sissoko parti pour rester en défense ?
Il faut remonter au mois de novembre 2020 et une expulsion de Stefan Mitrovic face au Stade Rennais pour voir pour la toute première fois Ibrahima Sissoko prendre place dans la charnière strasbourgeoise.
Héroïque comme l’ensemble de l’équipe face à Rennes, le Racing était parvenu à conserver le point du nul face à son adversaire (1-1) et cela malgré la succession d’occasion en faveur du club breton. Les supporters strasbourgeois découvraient alors un joueur capable de dépanner en défense. Depuis, “IBou” comme le surnomment ses coéquipiers, à pris place ponctuellement dans l’arrière garde alsacienne. C’était sans se douter que ce rôle de défenseur allait peut-être devenir son nouveau poste de prédilection.
S’il est un peu trop tôt pour affirmer qu’Ibrahima Sissoko passera une bonne partie de saison en défense centrale, il est d’ores et déjà possible de dire que les dirigeants strasbourgeois sont très satisfaits de ses prestations à ce poste lors des rencontres de préparation. De son côté, Julien Stéphan a même confirmé qu’il avait “toutes les caractéristiques pour bien fonctionner à ce poste”, tout en précisant que le club restait toujours en manque en défense centrale. Le mois d’août a toujours été décisif dans la vie des clubs professionnels et les joueurs suivent toujours cette période avec beaucoup d’attention. Nul doute qu’Ibrahima Sissoko sera le premier à scruter l’arrivée d’un éventuel défenseur central dans les jours et semaines à venir. Si l’avenir de l’ancien joueur du Stade Brestois n’est pas encore figé, il faut admettre qu’à l’heure actuelle, “Ibou” séduit l’ensemble des observateurs dans ce nouveau registre qui semble lui aller à merveille !
67120- d'r Kàpallmaischter
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Re: Ibrahima Sissoko
Alsa'sports a écrit:
Ibrahima Sissoko dans le viseur de Rennes !
Alors qu’Eduardo Camavinga est en partance pour le Real Madrid, le Stade rennais serait fortement intéressé par Ibrahima Sissoko afin de palier le départ de sa jeune pépite selon Foot Mercato. Le Racing Club de Strasbourg réclamerait entre 7 et 9 millions pour son milieu de terrain de 23 ans toujours d’après le site internet. Un tarif demandé sur lequel le club alsacien sera intransigeant.
Ibrahima Sissoko dans le viseur de Rennes !
Alors qu’Eduardo Camavinga est en partance pour le Real Madrid, le Stade rennais serait fortement intéressé par Ibrahima Sissoko afin de palier le départ de sa jeune pépite selon Foot Mercato. Le Racing Club de Strasbourg réclamerait entre 7 et 9 millions pour son milieu de terrain de 23 ans toujours d’après le site internet. Un tarif demandé sur lequel le club alsacien sera intransigeant.
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Re: Ibrahima Sissoko
dna a écrit:
Sissoko revient dans le jeu
Après avoir dépanné cet été en défense axiale, puis raté trois matches pour un souci au genou, le milieu défensif du Racing Ibrahima Sissoko a réintégré l’entrejeu lors de ses entrées à Lens et contre Lille. Buteur face aux Dogues, il postule au onze de départ samedi (17h) à Montpellier.
Ibrahima, vous avez reculé en défense axiale durant l’avant-saison et les trois premiers matches 2021-2022. Que vous a apporté cette expérience ?
C’était une première pour moi. Le coach trouve que j’ai les qualités pour jouer derrière et m’a souvent répété qu’il me voit y faire carrière. Je n’avais pas de crainte. J’étais assez confiant. Je ne connaissais pas le poste, mais j’en connaissais les principes : regarder l’alignement, être bien placé, gérer la profondeur. Pour autant, ça n’a pas été simple, mais j’ai tout donné et essayé de montrer que je pouvais m’adapter. C’était enrichissant et bon à prendre. Je préfère le milieu, mais ce passage derrière a étoffé ma palette.
Comme Julien Stéphan, vous voyez-vous un avenir en défense ?
Je ne sais pas. Peut-être. Pour l’instant, je suis un milieu qui peut descendre d’un cran. Après, y faire une carrière, c’est très différent. On verra ce que me réserve le futur.
« J’ai commis des erreurs d’attention »
Vous avez tout de même semblé manquer de repères, notamment sur le but du Troyen Yoann Touzghar parti dans votre dos ouvrir le score à la Meinau (1-1 le 22 août). L’avez-vous aussi senti ?
Oui. Tout ne s’acquiert pas en deux mois. Il faut enchaîner les matches, les entraînements. Quand tu es le dernier de la ligne défensive, avec juste le gardien derrière toi, tu ne peux pas t’autoriser les erreurs qu’il t’arrive de commettre au milieu. Il faut être concentré durant 95 minutes. J’ai réalisé de bonnes choses, mais aussi fait des fautes d’attention. Et il y a eu un manque de communication entre défenseurs. Tout ça n’est pas naturel pour moi.
En votre absence après une inflammation au genou droit ressentie contre Troyes, Maxime Le Marchand et Gerzino Nyamsi ont été recrutés en défense centrale. Votre intérim à ce poste appartient-il au passé ?
Je n’en suis pas sûr. En cas de blessures ou d’expulsion, le coach sait qu’il a toujours l’option Sissoko pour dépanner. Il fera des choix et je les respecterai, car je donnerai toujours le meilleur de moi-même pour l’équipe. Je lui ai dit que ce n’était pas mon meilleur emploi. Lui pense que ça se passe d’abord dans ma tête. Ce qui est sûr, c’est que j’ai envie de jouer et que je travaille pour.
« On a emmagasiné beaucoup de confiance »
Vous retrouvez l’entrejeu où la concurrence est forte. Vous dites-vous qu’avec cette forte concurrence, il n’est jamais bon de passer son tour, comme vous avez dû le faire à cause de votre genou ?
C’est à moi de montrer que je mérite ma place. La concurrence sert à élever son niveau et plus nous élèverons notre niveau individuel, plus nous élèverons celui de l’équipe. Quand on est remplaçant, il faut rester mobilisé pour réussir de bonnes entrées. Tout le monde veut commencer les matches, mais on ne peut être que onze. Et, dans le schéma actuel, trois au milieu.
Le Racing compte 10 points en huit journées. En 2019-2020, il était 20e et dernier après dix rencontres. En 2020-2021, il avait atteint cette barre à son 13e match. Votre début de saison correct vous permet-il de travailler dans la sérénité ?
On a emmagasiné beaucoup de confiance après nos deux victoires d’affilée sans but encaissé contre Metz (3-0) et à Lens (1-0). Malgré la défaite, ensuite, contre Lille (1-2), on a récolté six points sur neuf. Pour l’instant, on en est encore à vouloir prendre un maximum de points pour évoluer sans trop de pression avant de viser plus haut. Gagner le derby qu’on n’avait plus remporté à la Meinau depuis un long moment nous a fait du bien. S’imposer à Lens où nous avons souffert dans le jeu a confirmé que nous pouvions être très solides. On a une très belle équipe.
« Ça a toujours été compliqué à Montpellier »
Samedi, vous vous déplacez à Montpellier qui a changé de coach, Olivier Dall’Oglio succédant à Michel Der Zakarian, et perdu ses buteurs Andy Delort et Gaëtan Laborde, partis à Nice et Rennes. Comment jugez-vous ce MHSC 2021-2022 ?
Il a changé pas mal de choses, c’est vrai, mais certaines têtes sont toujours là, comme son capitaine Téji Savanier ou son milieu Jordan Ferri. Devant, il a de bons joueurs, comme Stephy Mavididi. Ça va être difficile.
Depuis sa remontée en Ligue 1 en 2017, le Racing n’a d’ailleurs jamais gagné à la Mosson (2 nuls 1-1, puis deux revers 3-0 et 4-3, ndlr)…
Ça a toujours été compliqué là-bas. L’année où le championnat s’arrête (le 29 février 2020) , on y perd 3-0 alors que nous étions bien classés (6es) et qu’avec une bonne performance, nous aurions été mieux encore. La saison passée (défaite 4-3) , nous nous retrouvons vite menés 2-0 avant de revenir à 2-2, puis 3-3. Mais les équipes n’ont plus les mêmes caractéristiques et je ne sais pas si le match de samedi sera aussi débridé. À nous de mettre les ingrédients pour y faire un résultat et aborder tranquillement les deux semaines de trêve internationale.
« La saveur n’est pas la même »
En réduisant le score samedi lors du revers domestique contre Lille (1-2), Ibrahima Sissoko a inscrit son 4e but officiel avec le Racing. Le milieu défensif, entré à la 58e , a profité d’un corner de Dimitri Liénard dévié de la tête par Ludovic Ajorque – crédité d’une passe décisive – pour redonner espoir à son équipe à la 75e. Mais ce 4e but est le premier à n’avoir pas pesé dans le résultat.
Les trois autres datent de sa première saison en Alsace, en 2018-2019. Le 12 août 2018 pour ses débuts en Bleu, l’ex-Brestois avait ouvert la marque à Bordeaux d’une volée après un autre corner de Liénard (2-0). Le 13 janvier 2019, il avait scellé le succès du Racing à Toulouse (2-1), de nouveau sur un corner du Belfortain. Puis le 19 janvier 2019 à Monaco, il avait, d’une frappe enroulée du droit en pleine lucarne, marqué le 3e but – celui du break – lors de la victoire alsacienne 5-1 en Principauté.
Aussi la frustration de l’échec contre le LOSC l’a-t-elle emporté sur sa satisfaction personnelle. « Je suis content d’avoir marqué et je ne vais pas m’enlever ce but, mais pour moi, la saveur n’est pas la même si l’équipe n’égalise pas ou ne gagne pas. Quand ton but est décisif, tu peux te dire que tu l’as vraiment aidée. »
Le chiffre
980
Avant de retrouver le chemin des filets contre Lille, Ibrahima Sissoko n’avait plus marqué pour Strasbourg depuis 87 matches officiels, malgré un superbe but face à Troyes le 22 août (1-1), finalement annulé pour un hors-jeu du remiseur Ludovic Ajorque. L’ancien international espoirs aura patienté 980 jours et l’attente lui a semblé bien longue.
« Ça m’avait manqué. Sans compter que je n’avais jamais marqué à la Meinau, dans une Meinau pleine en plus. Les stats ne sont pas ma priorité, mais c’est important dans le foot moderne. Ce serait bien de marquer plus. On est toujours heureux quand on marque, pour soi et pour l’équipe. »
Sissoko revient dans le jeu
Après avoir dépanné cet été en défense axiale, puis raté trois matches pour un souci au genou, le milieu défensif du Racing Ibrahima Sissoko a réintégré l’entrejeu lors de ses entrées à Lens et contre Lille. Buteur face aux Dogues, il postule au onze de départ samedi (17h) à Montpellier.
Ibrahima, vous avez reculé en défense axiale durant l’avant-saison et les trois premiers matches 2021-2022. Que vous a apporté cette expérience ?
C’était une première pour moi. Le coach trouve que j’ai les qualités pour jouer derrière et m’a souvent répété qu’il me voit y faire carrière. Je n’avais pas de crainte. J’étais assez confiant. Je ne connaissais pas le poste, mais j’en connaissais les principes : regarder l’alignement, être bien placé, gérer la profondeur. Pour autant, ça n’a pas été simple, mais j’ai tout donné et essayé de montrer que je pouvais m’adapter. C’était enrichissant et bon à prendre. Je préfère le milieu, mais ce passage derrière a étoffé ma palette.
Comme Julien Stéphan, vous voyez-vous un avenir en défense ?
Je ne sais pas. Peut-être. Pour l’instant, je suis un milieu qui peut descendre d’un cran. Après, y faire une carrière, c’est très différent. On verra ce que me réserve le futur.
« J’ai commis des erreurs d’attention »
Vous avez tout de même semblé manquer de repères, notamment sur le but du Troyen Yoann Touzghar parti dans votre dos ouvrir le score à la Meinau (1-1 le 22 août). L’avez-vous aussi senti ?
Oui. Tout ne s’acquiert pas en deux mois. Il faut enchaîner les matches, les entraînements. Quand tu es le dernier de la ligne défensive, avec juste le gardien derrière toi, tu ne peux pas t’autoriser les erreurs qu’il t’arrive de commettre au milieu. Il faut être concentré durant 95 minutes. J’ai réalisé de bonnes choses, mais aussi fait des fautes d’attention. Et il y a eu un manque de communication entre défenseurs. Tout ça n’est pas naturel pour moi.
En votre absence après une inflammation au genou droit ressentie contre Troyes, Maxime Le Marchand et Gerzino Nyamsi ont été recrutés en défense centrale. Votre intérim à ce poste appartient-il au passé ?
Je n’en suis pas sûr. En cas de blessures ou d’expulsion, le coach sait qu’il a toujours l’option Sissoko pour dépanner. Il fera des choix et je les respecterai, car je donnerai toujours le meilleur de moi-même pour l’équipe. Je lui ai dit que ce n’était pas mon meilleur emploi. Lui pense que ça se passe d’abord dans ma tête. Ce qui est sûr, c’est que j’ai envie de jouer et que je travaille pour.
« On a emmagasiné beaucoup de confiance »
Vous retrouvez l’entrejeu où la concurrence est forte. Vous dites-vous qu’avec cette forte concurrence, il n’est jamais bon de passer son tour, comme vous avez dû le faire à cause de votre genou ?
C’est à moi de montrer que je mérite ma place. La concurrence sert à élever son niveau et plus nous élèverons notre niveau individuel, plus nous élèverons celui de l’équipe. Quand on est remplaçant, il faut rester mobilisé pour réussir de bonnes entrées. Tout le monde veut commencer les matches, mais on ne peut être que onze. Et, dans le schéma actuel, trois au milieu.
Le Racing compte 10 points en huit journées. En 2019-2020, il était 20e et dernier après dix rencontres. En 2020-2021, il avait atteint cette barre à son 13e match. Votre début de saison correct vous permet-il de travailler dans la sérénité ?
On a emmagasiné beaucoup de confiance après nos deux victoires d’affilée sans but encaissé contre Metz (3-0) et à Lens (1-0). Malgré la défaite, ensuite, contre Lille (1-2), on a récolté six points sur neuf. Pour l’instant, on en est encore à vouloir prendre un maximum de points pour évoluer sans trop de pression avant de viser plus haut. Gagner le derby qu’on n’avait plus remporté à la Meinau depuis un long moment nous a fait du bien. S’imposer à Lens où nous avons souffert dans le jeu a confirmé que nous pouvions être très solides. On a une très belle équipe.
« Ça a toujours été compliqué à Montpellier »
Samedi, vous vous déplacez à Montpellier qui a changé de coach, Olivier Dall’Oglio succédant à Michel Der Zakarian, et perdu ses buteurs Andy Delort et Gaëtan Laborde, partis à Nice et Rennes. Comment jugez-vous ce MHSC 2021-2022 ?
Il a changé pas mal de choses, c’est vrai, mais certaines têtes sont toujours là, comme son capitaine Téji Savanier ou son milieu Jordan Ferri. Devant, il a de bons joueurs, comme Stephy Mavididi. Ça va être difficile.
Depuis sa remontée en Ligue 1 en 2017, le Racing n’a d’ailleurs jamais gagné à la Mosson (2 nuls 1-1, puis deux revers 3-0 et 4-3, ndlr)…
Ça a toujours été compliqué là-bas. L’année où le championnat s’arrête (le 29 février 2020) , on y perd 3-0 alors que nous étions bien classés (6es) et qu’avec une bonne performance, nous aurions été mieux encore. La saison passée (défaite 4-3) , nous nous retrouvons vite menés 2-0 avant de revenir à 2-2, puis 3-3. Mais les équipes n’ont plus les mêmes caractéristiques et je ne sais pas si le match de samedi sera aussi débridé. À nous de mettre les ingrédients pour y faire un résultat et aborder tranquillement les deux semaines de trêve internationale.
« La saveur n’est pas la même »
En réduisant le score samedi lors du revers domestique contre Lille (1-2), Ibrahima Sissoko a inscrit son 4e but officiel avec le Racing. Le milieu défensif, entré à la 58e , a profité d’un corner de Dimitri Liénard dévié de la tête par Ludovic Ajorque – crédité d’une passe décisive – pour redonner espoir à son équipe à la 75e. Mais ce 4e but est le premier à n’avoir pas pesé dans le résultat.
Les trois autres datent de sa première saison en Alsace, en 2018-2019. Le 12 août 2018 pour ses débuts en Bleu, l’ex-Brestois avait ouvert la marque à Bordeaux d’une volée après un autre corner de Liénard (2-0). Le 13 janvier 2019, il avait scellé le succès du Racing à Toulouse (2-1), de nouveau sur un corner du Belfortain. Puis le 19 janvier 2019 à Monaco, il avait, d’une frappe enroulée du droit en pleine lucarne, marqué le 3e but – celui du break – lors de la victoire alsacienne 5-1 en Principauté.
Aussi la frustration de l’échec contre le LOSC l’a-t-elle emporté sur sa satisfaction personnelle. « Je suis content d’avoir marqué et je ne vais pas m’enlever ce but, mais pour moi, la saveur n’est pas la même si l’équipe n’égalise pas ou ne gagne pas. Quand ton but est décisif, tu peux te dire que tu l’as vraiment aidée. »
Le chiffre
980
Avant de retrouver le chemin des filets contre Lille, Ibrahima Sissoko n’avait plus marqué pour Strasbourg depuis 87 matches officiels, malgré un superbe but face à Troyes le 22 août (1-1), finalement annulé pour un hors-jeu du remiseur Ludovic Ajorque. L’ancien international espoirs aura patienté 980 jours et l’attente lui a semblé bien longue.
« Ça m’avait manqué. Sans compter que je n’avais jamais marqué à la Meinau, dans une Meinau pleine en plus. Les stats ne sont pas ma priorité, mais c’est important dans le foot moderne. Ce serait bien de marquer plus. On est toujours heureux quand on marque, pour soi et pour l’équipe. »
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Re: Ibrahima Sissoko
dna a écrit :“Ibou” Sissoko en maestro
Impliqué sur trois buts du Racing sur le côté droit du milieu, Ibrahima Sissoko a peut-être joué son meilleur match sous le maillot bleu, ce dimanche contre Saint-Étienne. Après un début de saison à contre-emploi, “Ibou” retrouve le sourire.
De dernier défenseur à ailier droit : en dix journées de championnat, Ibrahima Sissoko a vécu un grand écart assez surprenant pour un milieu de terrain athlétique et physique, dont la zone d’influence se situe normalement dans le cœur du jeu, là où son mètre quatre-vingt-treize est censé dissuader les adversaires de prendre leurs aises.
Mais le natif de Meaux, en Seine-et-Marne, est un garçon plein de ressources, à la fois polyvalent et multi-tâches. En début de saison, face à la pénurie en défense centrale, Julien Stéphan l’avait ainsi convaincu de descendre d’un cran dans un rôle de libero à l’ancienne dont il ne maîtrisait pas tous les codes. Le Parisien Icardi et le Troyen Touzghar en rigolent encore.
« Il s’en est accommodé avec beaucoup de professionnalisme et un investissement total, le dédouane son entraîneur. Mais je sais que son poste de prédilection, c’est milieu de terrain. »
« Plus je vais jouer, plus je serai heureux »
Sissoko, lui, ne fait pas de manières. « J’étais content quand j’étais derrière, même si ce n’est pas mon meilleur emploi, je le suis aujourd’hui au milieu ou sur un côté, dit-il. Plus je vais jouer, plus je serai heureux. »
Après ses trois “piges” du début de saison en défense, il a été freiné par une blessure au genou. Et quand il est revenu en jeu, le 22 septembre en fin de match à Lens (succès 1-0), “Ibou” a progressivement retrouvé ses repères.
Buteur lors du revers contre Lille (1-2), le grand échalas a grandement contribué à la solide prestation des siens à Montpellier (1-1), plaçant le feu follet Savanier sous l’éteignoir.
Mais ce dimanche, il a encore franchi un seuil dans l’impact et l’efficacité. Impliqué sur l’ouverture du score, puisque c’est lui qui provoque le corner où Guilbert dépose la balle sur la tête de Le Marchand (1-0, 26e ), l’ex-international Espoirs signe deux passes décisives sensiblement identiques : débordement côté droit, où Kolodziejczak prend l’eau, suivi d’un centre au cordeau qu’exploitent Gameiro (3-1, 69e ) puis Ajorque (4-1, 73e ).
« Quand on est confiant, on est bien physiquement »
« La consigne, c’était de plonger dans le dos des latéraux, raconte-t-il. Je déborde, je mets des centres et comme nos attaquants sont toujours présents, ça paye. »
Forcément, Julien Stéphan est sous le charme. « Au-delà de son abattage athlétique, il a aussi une grosse capacité de projection, explique le Breton. On a bien utilisé certains espaces. C’est certainement sa meilleure prestation. Il monte en puissance et c’est une bonne option. »
Son visage lumineux barré d’un grand sourire tranche avec celui, si triste et fermé, qu’il trimbalait sous les ordres de Thierry Laurey. « On sait que j’ai eu un passage très difficile l’an dernier où tout était compliqué, pour moi comme pour l’équipe, confirme-t-il. Ça change. Je suis un peu plus en confiance. Et quand on est confiant, on est bien physiquement. J’arrive à faire des allers-retours, c’est le jeu en box-to-box que j’aime. »
Celui qui soufflera ce mois-ci ses 24 bougies (le 27 octobre) et franchira en même temps la barre des 100 matches en Ligue 1 – il en est à 98, tous disputés avec le Racing –, n’a pas fini de courir. De plus en plus vite, toujours plus longtemps.
« Il travaille beaucoup et reste sérieux, je l’admire beaucoup », conclut son expérimenté coéquipier Maxime Le Marchand. Avec Ibrahima Sissoko, le Racing tient peut-être son Patrick Vieira.
Impliqué sur trois buts du Racing sur le côté droit du milieu, Ibrahima Sissoko a peut-être joué son meilleur match sous le maillot bleu, ce dimanche contre Saint-Étienne. Après un début de saison à contre-emploi, “Ibou” retrouve le sourire.
De dernier défenseur à ailier droit : en dix journées de championnat, Ibrahima Sissoko a vécu un grand écart assez surprenant pour un milieu de terrain athlétique et physique, dont la zone d’influence se situe normalement dans le cœur du jeu, là où son mètre quatre-vingt-treize est censé dissuader les adversaires de prendre leurs aises.
Mais le natif de Meaux, en Seine-et-Marne, est un garçon plein de ressources, à la fois polyvalent et multi-tâches. En début de saison, face à la pénurie en défense centrale, Julien Stéphan l’avait ainsi convaincu de descendre d’un cran dans un rôle de libero à l’ancienne dont il ne maîtrisait pas tous les codes. Le Parisien Icardi et le Troyen Touzghar en rigolent encore.
« Il s’en est accommodé avec beaucoup de professionnalisme et un investissement total, le dédouane son entraîneur. Mais je sais que son poste de prédilection, c’est milieu de terrain. »
« Plus je vais jouer, plus je serai heureux »
Sissoko, lui, ne fait pas de manières. « J’étais content quand j’étais derrière, même si ce n’est pas mon meilleur emploi, je le suis aujourd’hui au milieu ou sur un côté, dit-il. Plus je vais jouer, plus je serai heureux. »
Après ses trois “piges” du début de saison en défense, il a été freiné par une blessure au genou. Et quand il est revenu en jeu, le 22 septembre en fin de match à Lens (succès 1-0), “Ibou” a progressivement retrouvé ses repères.
Buteur lors du revers contre Lille (1-2), le grand échalas a grandement contribué à la solide prestation des siens à Montpellier (1-1), plaçant le feu follet Savanier sous l’éteignoir.
Mais ce dimanche, il a encore franchi un seuil dans l’impact et l’efficacité. Impliqué sur l’ouverture du score, puisque c’est lui qui provoque le corner où Guilbert dépose la balle sur la tête de Le Marchand (1-0, 26e ), l’ex-international Espoirs signe deux passes décisives sensiblement identiques : débordement côté droit, où Kolodziejczak prend l’eau, suivi d’un centre au cordeau qu’exploitent Gameiro (3-1, 69e ) puis Ajorque (4-1, 73e ).
« Quand on est confiant, on est bien physiquement »
« La consigne, c’était de plonger dans le dos des latéraux, raconte-t-il. Je déborde, je mets des centres et comme nos attaquants sont toujours présents, ça paye. »
Forcément, Julien Stéphan est sous le charme. « Au-delà de son abattage athlétique, il a aussi une grosse capacité de projection, explique le Breton. On a bien utilisé certains espaces. C’est certainement sa meilleure prestation. Il monte en puissance et c’est une bonne option. »
Son visage lumineux barré d’un grand sourire tranche avec celui, si triste et fermé, qu’il trimbalait sous les ordres de Thierry Laurey. « On sait que j’ai eu un passage très difficile l’an dernier où tout était compliqué, pour moi comme pour l’équipe, confirme-t-il. Ça change. Je suis un peu plus en confiance. Et quand on est confiant, on est bien physiquement. J’arrive à faire des allers-retours, c’est le jeu en box-to-box que j’aime. »
Celui qui soufflera ce mois-ci ses 24 bougies (le 27 octobre) et franchira en même temps la barre des 100 matches en Ligue 1 – il en est à 98, tous disputés avec le Racing –, n’a pas fini de courir. De plus en plus vite, toujours plus longtemps.
« Il travaille beaucoup et reste sérieux, je l’admire beaucoup », conclut son expérimenté coéquipier Maxime Le Marchand. Avec Ibrahima Sissoko, le Racing tient peut-être son Patrick Vieira.
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Re: Ibrahima Sissoko
dna a écrit :Sissoko, “centenaire” étincelant
Revenu dans le cœur du jeu après avoir dépanné en défense centrale durant la préparation et lors des trois premières journées, Ibrahima Sissoko est monté en puissance juste avant la trêve. Étincelant pour son 101e match de Ligue 1 à Nantes, le milieu de terrain de 24 ans est en pleine confiance.
C’est presque un paradoxe. Cette saison, Ibrahima Sissoko a déjà manqué plus de matches que la saison passée et pourtant on semble l’avoir vu bien plus vu souvent impacter le jeu du Racing.
Lors du pénible dernier exercice, le grand “Ibou” (1,93m) n’avait pourtant pas perdu sa place dans le groupe de Thierry Laurey. Le milieu récupérateur avait pris part à 36 rencontres, l’ancien technicien du Racing le titularisant à 29 reprises.
« Jouer en défense, ça m’a appris à mieux me placer sur le terrain »
En championnat, il n’avait donc raté que deux matches : le premier contre Monaco (le 3 mars) parce qu’il était suspendu (pour une accumulation de trois avertissements sur les dix matches précédents), le second parce qu’il a été rattrapé par le Covid juste avant le dénouement contre Lorient lors de la 38e journée le 23 mai.
Mais dans le jeu – s’il avait gardé la confiance de Thierry Laurey, au moins jusqu’au revers contre Nantes lors de la 34e journée le 25 avril (*) –, Sissoko avait pour le moins peiné à confirmer l’influence de sa première saison sous le maillot du Racing (3 buts, 2 passes décisives en 32 matches en 2018/19). Il avait bien battu un record (6 cartons jaunes), mais sa feuille de statistiques était restée vierge.
Après 13 journées cette saison, le contraste est saisissant. Le natif de Seine-et-Marne a mis fin à une pénurie de 980 jours sans marquer, retrouvant le chemin des filets le 25 septembre contre Lille (1-2) et a battu son record de passes décisives (3). Le tout après avoir raté trois rencontres à cause d’une inflammation du genou et débuté les trois premières journées en défense centrale.
Titulaire lors des cinq dernières rencontres, il n’a eu de cesse de monter en puissance. À Nantes (2-2), juste avant la trêve internationale, l’ex-international Espoirs n’a peut-être pas noirci la feuille de match – comme contre Saint-Étienne et Lorient, avec respectivement deux et une “passe dé” –, mais il a participé à la construction des deux buts.
Avec un peu plus de réussite, son bilan statistique aurait pu s’embellir. Dès la 3e minute, il dévie du bout du talon droit, devant Nicolas Pallois, un centre de Frédéric Guilbert que Habib Diallo reprendra sur le poteau gauche d’Alban Lafont. Et il y a surtout cette action au retour des vestiaires (46e ), où il mystifie Pedro Chirivella, Fabio et Pallois côté droit avant de servir Adrien Thomasson, qui écrase trop sa frappe dans la surface.
« Je me sentais bien, j’avais les jambes et j’ai dribblé deux, trois joueurs. C’est dommage que l’action ne finisse pas par un but. Mais voilà, c’est quelque chose qu’aujourd’hui (le 7 novembre, ndlr) je me sentais capable de faire, lâchait-il dans les travées du stade de la Beaujoire. Maintenant, c’est très bien pour moi, mais il faut continuer comme ça. »
Depuis son retour aux affaires avec son but inscrit contre Lille un quart d’heure après être entré en jeu, le milieu – qui a fêté ses 24 ans le 27 octobre –, rayonne sur le terrain, où Julien Stéphan l’a repositionné dans le cœur du jeu après l’avoir testé en défense centrale durant l’été.
Plus convaincant pendant la préparation que lors des trois premières journées de Ligue 1, il semble avoir pris conscience, durant cette période, que c’est à lui d’imposer, par les faits, ses qualités et de se montrer plus utile un cran plus haut.
« Participer au jeu, j’en suis capable, donc pourquoi ne pas le faire ? »
« Je me sens très bien au milieu », souriait-il après sa prestation nantaise avant de souligner que son expérience en défense centrale lui a toutefois été bénéfique.
« Jouer en défense, ça m’a appris à mieux me placer sur le terrain, à regarder comment les autres joueurs le font, dévoile-t-il. Ça me sert maintenant, par rapport aux défenseurs adverses, je sais me mettre entre les lignes, contrôler pour directement, aller vers l’avant ou encore être dans les bons espaces pour donner une bonne solution aux coéquipiers. »
En pleine confiance, Ibrahima Sissoko n’hésite plus à participer au jeu quand il avait trop tendance la saison dernière à se débarrasser rapidement du ballon. « Participer au jeu, c’est ce que le coach me demande, donc c’est ce que j’essaie de faire un peu plus. J’en suis capable, donc pourquoi ne pas le faire ?, souligne le joueur, comme s’il avait, enfin, pris la mesure de son potentiel. C’est important pour aider les coéquipiers, de bien ressortir les ballons et essayer d’aller de l’avant. »
Il faut maintenant espérer que la trêve internationale n’aura pas freiné son élan. Il serait dommage que sa période faste se limite à ses six derniers matches, alors que se profile après la réception de Reims ce dimanche (15h) un déplacement à Monaco dans un stade Louis -II qui lui réussit plutôt bien (1 but et 1 passe, le 19 janvier 2019 ; 1 passe le 25 janvier 2020).
En attendant, le milieu, qui ne se contente plus de récupérer les ballons, savoure le bon premier tiers de saison du Racing. « C’est un très bon bilan pour nous, on est très satisfaits. Mais il nous reste encore des points à prendre pour être sûr d’être en Ligue 1 l’année prochaine, ce qui est quand même l’essentiel. Après, il faut avoir l’ambition d’aller chercher le meilleur classement », s’autorise à avancer un Ibrahima Sissoko qui semble transcendé depuis qu’il a passé la barre des 100 capes en Ligue 1.
(*) Remplacé à la 68e minute contre Nantes, il a débuté les trois matches suivants sur le banc, l’unique fois où ça lui est arrivé sous l’ère Laurey.
Revenu dans le cœur du jeu après avoir dépanné en défense centrale durant la préparation et lors des trois premières journées, Ibrahima Sissoko est monté en puissance juste avant la trêve. Étincelant pour son 101e match de Ligue 1 à Nantes, le milieu de terrain de 24 ans est en pleine confiance.
C’est presque un paradoxe. Cette saison, Ibrahima Sissoko a déjà manqué plus de matches que la saison passée et pourtant on semble l’avoir vu bien plus vu souvent impacter le jeu du Racing.
Lors du pénible dernier exercice, le grand “Ibou” (1,93m) n’avait pourtant pas perdu sa place dans le groupe de Thierry Laurey. Le milieu récupérateur avait pris part à 36 rencontres, l’ancien technicien du Racing le titularisant à 29 reprises.
« Jouer en défense, ça m’a appris à mieux me placer sur le terrain »
En championnat, il n’avait donc raté que deux matches : le premier contre Monaco (le 3 mars) parce qu’il était suspendu (pour une accumulation de trois avertissements sur les dix matches précédents), le second parce qu’il a été rattrapé par le Covid juste avant le dénouement contre Lorient lors de la 38e journée le 23 mai.
Mais dans le jeu – s’il avait gardé la confiance de Thierry Laurey, au moins jusqu’au revers contre Nantes lors de la 34e journée le 25 avril (*) –, Sissoko avait pour le moins peiné à confirmer l’influence de sa première saison sous le maillot du Racing (3 buts, 2 passes décisives en 32 matches en 2018/19). Il avait bien battu un record (6 cartons jaunes), mais sa feuille de statistiques était restée vierge.
Après 13 journées cette saison, le contraste est saisissant. Le natif de Seine-et-Marne a mis fin à une pénurie de 980 jours sans marquer, retrouvant le chemin des filets le 25 septembre contre Lille (1-2) et a battu son record de passes décisives (3). Le tout après avoir raté trois rencontres à cause d’une inflammation du genou et débuté les trois premières journées en défense centrale.
Titulaire lors des cinq dernières rencontres, il n’a eu de cesse de monter en puissance. À Nantes (2-2), juste avant la trêve internationale, l’ex-international Espoirs n’a peut-être pas noirci la feuille de match – comme contre Saint-Étienne et Lorient, avec respectivement deux et une “passe dé” –, mais il a participé à la construction des deux buts.
Avec un peu plus de réussite, son bilan statistique aurait pu s’embellir. Dès la 3e minute, il dévie du bout du talon droit, devant Nicolas Pallois, un centre de Frédéric Guilbert que Habib Diallo reprendra sur le poteau gauche d’Alban Lafont. Et il y a surtout cette action au retour des vestiaires (46e ), où il mystifie Pedro Chirivella, Fabio et Pallois côté droit avant de servir Adrien Thomasson, qui écrase trop sa frappe dans la surface.
« Je me sentais bien, j’avais les jambes et j’ai dribblé deux, trois joueurs. C’est dommage que l’action ne finisse pas par un but. Mais voilà, c’est quelque chose qu’aujourd’hui (le 7 novembre, ndlr) je me sentais capable de faire, lâchait-il dans les travées du stade de la Beaujoire. Maintenant, c’est très bien pour moi, mais il faut continuer comme ça. »
Depuis son retour aux affaires avec son but inscrit contre Lille un quart d’heure après être entré en jeu, le milieu – qui a fêté ses 24 ans le 27 octobre –, rayonne sur le terrain, où Julien Stéphan l’a repositionné dans le cœur du jeu après l’avoir testé en défense centrale durant l’été.
Plus convaincant pendant la préparation que lors des trois premières journées de Ligue 1, il semble avoir pris conscience, durant cette période, que c’est à lui d’imposer, par les faits, ses qualités et de se montrer plus utile un cran plus haut.
« Participer au jeu, j’en suis capable, donc pourquoi ne pas le faire ? »
« Je me sens très bien au milieu », souriait-il après sa prestation nantaise avant de souligner que son expérience en défense centrale lui a toutefois été bénéfique.
« Jouer en défense, ça m’a appris à mieux me placer sur le terrain, à regarder comment les autres joueurs le font, dévoile-t-il. Ça me sert maintenant, par rapport aux défenseurs adverses, je sais me mettre entre les lignes, contrôler pour directement, aller vers l’avant ou encore être dans les bons espaces pour donner une bonne solution aux coéquipiers. »
En pleine confiance, Ibrahima Sissoko n’hésite plus à participer au jeu quand il avait trop tendance la saison dernière à se débarrasser rapidement du ballon. « Participer au jeu, c’est ce que le coach me demande, donc c’est ce que j’essaie de faire un peu plus. J’en suis capable, donc pourquoi ne pas le faire ?, souligne le joueur, comme s’il avait, enfin, pris la mesure de son potentiel. C’est important pour aider les coéquipiers, de bien ressortir les ballons et essayer d’aller de l’avant. »
Il faut maintenant espérer que la trêve internationale n’aura pas freiné son élan. Il serait dommage que sa période faste se limite à ses six derniers matches, alors que se profile après la réception de Reims ce dimanche (15h) un déplacement à Monaco dans un stade Louis -II qui lui réussit plutôt bien (1 but et 1 passe, le 19 janvier 2019 ; 1 passe le 25 janvier 2020).
En attendant, le milieu, qui ne se contente plus de récupérer les ballons, savoure le bon premier tiers de saison du Racing. « C’est un très bon bilan pour nous, on est très satisfaits. Mais il nous reste encore des points à prendre pour être sûr d’être en Ligue 1 l’année prochaine, ce qui est quand même l’essentiel. Après, il faut avoir l’ambition d’aller chercher le meilleur classement », s’autorise à avancer un Ibrahima Sissoko qui semble transcendé depuis qu’il a passé la barre des 100 capes en Ligue 1.
(*) Remplacé à la 68e minute contre Nantes, il a débuté les trois matches suivants sur le banc, l’unique fois où ça lui est arrivé sous l’ère Laurey.
67120- d'r Kàpallmaischter
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Re: Ibrahima Sissoko
dna a écrit :
“Ibou” Sissoko, milieu de terrain du Racing : « On veut rester en haut »
Les Bleus ont pris goût à la partie haute du tableau où ils côtoient quelques cadors, dont Monaco qu’ils devancent à la différence de buts. Le milieu défensif Ibrahima Sissoko espère rapporter du Rocher un bon résultat pour rester devant l’armada monégasque.
Après avoir longtemps stagné, “Ibou” Sissoko a repris son envol sous la coupe de Julien Stéphan. Le coach du Racing a, comme tout le monde, assisté à sa métamorphose depuis son retour de blessure, le 22 octobre à Lens.
« Je le vois évoluer de manière positive dans l’utilisation du ballon, la récupération, la projection, dit le technicien breton. Il a réussi à être plus décisif (trois passes et un but). Dans son esprit, il aimerait l’être davantage. Mais pour un milieu qui, en plus, a joué les trois premiers matches en défense centrale par nécessité, c’est un bilan intéressant. Il a fait des progrès techniques, joue plus juste. Il poursuit son évolution de manière assez logique parce que son investissement quotidien est très bon. »
Ibrahima, comme le Racing, vous montez en puissance…
En début de saison, ça n’a pas été facile. L’équipe n’était pas au complet et ne l’a été qu’en fin de mercato. On a su bien rebondir après trois premiers matches pas simples (NDLR : un point sur neuf). Depuis, on est sur une bonne série. On ne perd pas trop de points. On gagne souvent à domicile, même si ça n’a pas été le cas lors du dernier match (1-1 contre Reims). Là, on va à Monaco, une grosse équipe qui vient de se qualifier pour les huitièmes de finale de l’Europa League. Il va falloir redoubler d’efforts.
« L’an dernier, je n’étais pas très performant »
Le Sissoko 2021-2022 semble à des années-lumière de celui de 2020-2021. Êtes-vous d’accord ?
C’est sûr que ça change. L’an dernier, je n’étais pas très performant. Cette année, le coach me met plus en confiance, même si l’an passé, j’étais aussi très bien avec le coach (Thierry Laurey). Je me dis que je dois m’améliorer, car c’est ma quatrième année ici. Je me dois de proposer mieux. J’ai bien commencé, mais la saison est longue. À moi de faire ce qu’il faut pour rester au top niveau.
Dans quels domaines pensez-vous avoir le plus progressé ?
Offensivement surtout, dans le placement, ma capacité à être plus décisif. Je le suis un peu moins depuis quelques matches. Je dois marquer davantage. Je n’en suis qu’à un but. Il n’y a pas que ça, mais les statistiques sont importantes. D’un autre côté, si je suis utile à l’équipe, c’est déjà très bien. Je dois m’améliorer défensivement aussi, à la récupération, dans le pressing. On peut toujours s’améliorer sur tout.
À Monaco, vous aviez inscrit un très joli but en 2019. L’avez-vous encore en tête ?
On m’en parle souvent parce que c’est mon plus beau but. C’était une très belle action, avec une récupération collective et une bonne remise de Ludo (Ajorque). Après, je mets une balle propre (NDLR : une frappe de l’intérieur du droit dans la lucarne gauche). C’était une sacrée journée pour nous. On gagne 5-1, mais ce sera différent ce week-end.
« Je me sens très bien ici »
Ce déplacement à Monaco est-il un match bonus ?
Ce qui est sûr, c’est qu’on n’y va pas défaitistes. On veut aller le plus haut possible. C’est la philosophie du coach de vouloir rester bien placé, pas de juste jouer un maintien qui reste néanmoins l’objectif principal. Au vu de ce qu’on fait, je pense qu’on peut accrocher la première partie de tableau. On espère y rester en faisant de bons matches. Il y en a peu avant la trêve de Noël. À nous de prendre un maximum de points.
C’est votre quatrième saison au Racing. Comment vous y sentez-vous et comment voyez-vous votre avenir ?
L’avenir ? Je ne sais pas. Je suis sous contrat jusqu’en 2024. On verra, selon mes performances, si je resterai ou non, sachant que le club aura évidemment un rôle à jouer. Mais je me sens très bien ici.
La phrase
Je ne sais pas pourquoi les trois derniers déplacements du Racing à Monaco ont donné lieu à des rencontres un peu folles. Mais il se passe toujours quelque chose là-bas. L’an dernier, nous n’avions pas fait un très bon match. J’espère que ce sera différent cette fois.
Ibrahima Sissoko, milieu du Racing
“Ibou” Sissoko, milieu de terrain du Racing : « On veut rester en haut »
Les Bleus ont pris goût à la partie haute du tableau où ils côtoient quelques cadors, dont Monaco qu’ils devancent à la différence de buts. Le milieu défensif Ibrahima Sissoko espère rapporter du Rocher un bon résultat pour rester devant l’armada monégasque.
Après avoir longtemps stagné, “Ibou” Sissoko a repris son envol sous la coupe de Julien Stéphan. Le coach du Racing a, comme tout le monde, assisté à sa métamorphose depuis son retour de blessure, le 22 octobre à Lens.
« Je le vois évoluer de manière positive dans l’utilisation du ballon, la récupération, la projection, dit le technicien breton. Il a réussi à être plus décisif (trois passes et un but). Dans son esprit, il aimerait l’être davantage. Mais pour un milieu qui, en plus, a joué les trois premiers matches en défense centrale par nécessité, c’est un bilan intéressant. Il a fait des progrès techniques, joue plus juste. Il poursuit son évolution de manière assez logique parce que son investissement quotidien est très bon. »
Ibrahima, comme le Racing, vous montez en puissance…
En début de saison, ça n’a pas été facile. L’équipe n’était pas au complet et ne l’a été qu’en fin de mercato. On a su bien rebondir après trois premiers matches pas simples (NDLR : un point sur neuf). Depuis, on est sur une bonne série. On ne perd pas trop de points. On gagne souvent à domicile, même si ça n’a pas été le cas lors du dernier match (1-1 contre Reims). Là, on va à Monaco, une grosse équipe qui vient de se qualifier pour les huitièmes de finale de l’Europa League. Il va falloir redoubler d’efforts.
« L’an dernier, je n’étais pas très performant »
Le Sissoko 2021-2022 semble à des années-lumière de celui de 2020-2021. Êtes-vous d’accord ?
C’est sûr que ça change. L’an dernier, je n’étais pas très performant. Cette année, le coach me met plus en confiance, même si l’an passé, j’étais aussi très bien avec le coach (Thierry Laurey). Je me dis que je dois m’améliorer, car c’est ma quatrième année ici. Je me dois de proposer mieux. J’ai bien commencé, mais la saison est longue. À moi de faire ce qu’il faut pour rester au top niveau.
Dans quels domaines pensez-vous avoir le plus progressé ?
Offensivement surtout, dans le placement, ma capacité à être plus décisif. Je le suis un peu moins depuis quelques matches. Je dois marquer davantage. Je n’en suis qu’à un but. Il n’y a pas que ça, mais les statistiques sont importantes. D’un autre côté, si je suis utile à l’équipe, c’est déjà très bien. Je dois m’améliorer défensivement aussi, à la récupération, dans le pressing. On peut toujours s’améliorer sur tout.
À Monaco, vous aviez inscrit un très joli but en 2019. L’avez-vous encore en tête ?
On m’en parle souvent parce que c’est mon plus beau but. C’était une très belle action, avec une récupération collective et une bonne remise de Ludo (Ajorque). Après, je mets une balle propre (NDLR : une frappe de l’intérieur du droit dans la lucarne gauche). C’était une sacrée journée pour nous. On gagne 5-1, mais ce sera différent ce week-end.
« Je me sens très bien ici »
Ce déplacement à Monaco est-il un match bonus ?
Ce qui est sûr, c’est qu’on n’y va pas défaitistes. On veut aller le plus haut possible. C’est la philosophie du coach de vouloir rester bien placé, pas de juste jouer un maintien qui reste néanmoins l’objectif principal. Au vu de ce qu’on fait, je pense qu’on peut accrocher la première partie de tableau. On espère y rester en faisant de bons matches. Il y en a peu avant la trêve de Noël. À nous de prendre un maximum de points.
C’est votre quatrième saison au Racing. Comment vous y sentez-vous et comment voyez-vous votre avenir ?
L’avenir ? Je ne sais pas. Je suis sous contrat jusqu’en 2024. On verra, selon mes performances, si je resterai ou non, sachant que le club aura évidemment un rôle à jouer. Mais je me sens très bien ici.
La phrase
Je ne sais pas pourquoi les trois derniers déplacements du Racing à Monaco ont donné lieu à des rencontres un peu folles. Mais il se passe toujours quelque chose là-bas. L’an dernier, nous n’avions pas fait un très bon match. J’espère que ce sera différent cette fois.
Ibrahima Sissoko, milieu du Racing
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