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35ème journée : Strasbourg - Nice

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35ème journée : Strasbourg - Nice Empty 35ème journée : Strasbourg - Nice

Message  67120 Sam 21 Avr - 22:04

Racing-OGC Nice Le samedi 28 avril à 20 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 35e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et l’OGC Nice se déroulera le samedi 28 avril à 20 heures au stade de la Meinau dans le cadre de la 35e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS.
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Message  67120 Jeu 26 Avr - 5:35

À l’assaut de la maison
Enfant de l’OGC Nice, Stéphane Bahoken, le meilleur buteur du Racing cette saison, s’apprête à vivre un match pas comme les autres. Mais il n’a qu’une idée en tête, confirmer sa belle redécouverte de la L1.
Il a tourné la page mais il ne renie rien non plus. Dans sa quatrième saison sous le maillot bleu, Stéphane Bahoken garde en mémoire ses premiers pas de footballeur.

Si c’est en Alsace qu’il aura pris définitivement son envol, qu’il sera devenu un acteur de l’élite hexagonale, qu’il aura suscité l’intérêt de la sélection camerounaise et connu ses premières capes internationales, tout a débuté près de 800 kilomètres au sud.

« J’ai rejoint le club de Nice à l’âge de 13 ans, j’ai été formé là-bas, j’ai grandi là-bas, j’ai mes parents qui vivent là-bas, c’est ma maison », souligne l’attaquant strasbourgeois.

À l’ombre de la Meinau, il n’est pas loin de s’être construit une jolie résidence secondaire. Car il laisse depuis l’été 2014 une belle empreinte, attaquant décisif pour réinstaller le Racing dans le foot pro puis en Ligue 1. Le joueur de 25 ans séduit, au point d’avoir inspiré un chant à sa gloire, entonné par les supporters quand le Lion indomptable est mordant.
« Je n’avais pas la confiance du coach, tout simplement »

Pas toujours la priorité de l’entraîneur en début de saison, Stéphane Bahoken force le passage tout en puissance, parfois par la fenêtre. Préposé aux bancs de touche jusqu’en novembre – une seule titularisation en championnat, face à Rennes jusqu’en décembre –, il a fait le dos rond et attendu son heure.

« Je n’avais pas la confiance du coach, tout simplement, souligne-t-il. Au match aller, à Nice, je suis d’ailleurs resté sur le banc ( le 22 octobre pour une victoire strasbourgeoise ). Ce n’était pas évident. Mais je me suis concentré sur moi, sachant que dans une saison les attaquants connaissent tous des méformes, à part Messi et Ronaldo… »

Le natif de Grasse a inversé la tendance, le Racing a été trois fois victorieux en Ligue 1 lors des trois premières titularisations du garçon. L’ancien international espoir est passé du statut de porte-bonheur à quasi indéboulonnable.

« C’est une spirale positive, explique-t-il. Tu joues plus, tu as plus confiance, tu joues mieux et tu continues de jouer. Pour l’instant, avec six buts, ma première saison en Ligue 1 n’est pas trop mal. » Il se place au premier rang des buteurs strasbourgeois mais la période lui laisse une pointe d’amertume au fond de la bouche.

Le Racing n’a pas gagné depuis neuf matches, a souvent perdu – cinq défaites – et, à moins d’un mois du bilan définitif, sa situation est incertaine. « Dans l’ensemble, on ne réalise pas des matches trop dégueulasses, constate-t-il. Si à Amiens, on a fait un non-match, on n’a pas eu de réussite face à Saint-Étienne, Metz ou Toulouse. En fait, on a tendance à se mettre au niveau de l’adversaire. Et notre principal problème, c’est qu’on prend trop de buts. »

Il n’est pas question de pointer du doigt un secteur particulier. Stéphane Bahoken se considère comme le premier défenseur de son équipe. « Des occasions, on en a à chaque fois, relève celui qui a manqué l’égalisation d’un rien, à la Licorne, à la faveur d’une tête passée juste à côté du cadre. Alors si on parvient à ne pas prendre de but… »
« Muscler notre jeu »

L’objectif du Franco-Camerounais serait rempli. En décrochant la montée avec le Racing, il voulait renouer avec une élite perdue de vue depuis 2013 et ses derniers feux niçois. Le voilà avec l’obsession d’y rester. En fin de contrat en juin, il trouvera assurément quelques membres du top-20 français prêts à l’accueillir. Il aura quelques semaines pour songer à la suite.

« Je ne pense pas à ça, garantit-il. Je suis seulement concentré sur le maintien du club avec lequel je suis monté. Et où je pourrais d’ailleurs rester. Tout ce qui m’importe, c’est ce match de Nice. » Observateur de toutes les sorties du club azuréen, l’attaquant décèle dans l’échéance à venir des raisons d’espérer.

Il connaît du monde dans le camp d’en face, notamment dans le staff, il sait les qualités et les défauts auxquels le Racing sera confronté.

« Nice est une équipe joueuse, qui n’a pas peur de partir de derrière, qui n’aime pas quand on la presse, conclut-il. On devra muscler notre jeu, être à fond pendant 93 ou 94 minutes pour la contrarier. » Visiblement, pour ce qui serait son 130e match officiel en Bleu, Bahoken a la plus grande envie de mettre le feu dans sa maison.
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Message  67120 Ven 27 Avr - 5:46

« Ça n’a pas été anodin »
35ème journée : Strasbourg - Nice Julien10
Julien Fournier a été un météorique président du Racing. En tant que dirigeant, il a la possibilité d’exprimer ses qualités de bâtisseur, à Nice, depuis près de sept ans.
Le directeur général de l’OGC Nice et ex-président du Racing Julien Fournier reviendra demain pour la première fois à la Meinau. Pour pénible et brève qu’elle ait été, son expérience strasbourgeoise fin 2009-début 2010 occupe une place à part dans son cursus.
Sa présentation en conférence de presse est restée mythique. Le 4 décembre 2009, Julien Fournier débarque au salon des présidents de la Meinau en figure de proue du projet porté par le nouveau propriétaire du Racing à qui le désormais ex-actionnaire majoritaire, Philippe Ginestet, a refourgué un bébé à la santé chancelante.
Dès les premières secondes, le 22e président du club bas-rhinois se laisse aller à une confidence assez surréaliste qui laisse son auditoire pantois et sans voix.

« En m’associant à un projet aussi flou, j’ai commis une erreur de jeunesse »

Il croyait avoir été engagé par un investisseur estonien, l’invisible Roman Loban, mais travaille en réalité pour un certain « Monsieur Jafar » dont il ignore tout, jusqu’à son nom, sauf l’existence qu’il n’a apprise que quelques instants plus tôt.
Cette tartufferie, la première sous l’ère Jafar Hilali qui conduira le Racing à la liquidation judiciaire le 22 août 2011, Julien Fournier, conscient d’être tombé dans un traquenard, va vite y mettre fin.
Douze jours plus tard, l’ancien bras droit de Pape Diouf à l’OM se désolidarise de ses nouveaux employeurs. Il est évincé durant un mois. Mais pour épauler des salariés déboussolés qui l’ont prié de ne pas les laisser tomber, il revient quelque temps, avant de céder définitivement son fauteuil à Luc Dayan, futur CDD de très courte durée, comme tant d’autres.
Huit ans plus tard, le directeur général de l’OGC Nice depuis juillet 2011 se prépare à retrouver la Meinau à l’occasion du Racing – “Gym” de la 35e journée de Ligue 1. Avec une joie non feinte, illustrée par cette boutade lancée en préambule à l’autre bout du fil. « Ça fait plaisir de vous entendre, mais ça ne nous rajeunit pas ( rires ). »
Pour cruelle et brève qu’elle ait été, son expérience strasbourgeoise l’a en effet marqué. « Que les choses soient claires !, précise-t-il d’emblée. Je ne garde aucun bon souvenir des Jafar et consorts dont je n’ai plus jamais eu de nouvelles. Ah si, une fois ! Un jour, Christophe Cornélie ( l’ex-directeur général de Hilali ) m’a appelé pour me demander des conseils : il voulait se lancer comme agent et même me proposer des joueurs. Les bras m’en sont tombés. Pardonnez l’expression, mais il y a des gens qui ont le c… à la place du visage ! »
Près d’une décennie plus tard, le dirigeant azuréen s’interroge encore sur les motivations de Hilali et compagnie.
« Je n’ai toujours pas compris leur stratégie. Gérer un club de foot, c’est un métier, ça ne s’improvise pas. »
Il n’en dira pas plus sur son météorique – d’aucuns diront satellisé – ex-boss. Il préfère parler de son retour à la Meinau. « C’est la première fois que je reviens et j’en suis vraiment heureux. Les années passant, j’ai pris du recul. J’arrive à sourire des bouffonneries à l’époque, surtout maintenant que le Racing s’en est relevé. Mais je n’oublie évidemment pas que la liquidation a laissé les salariés sur le bord du chemin. »
À commencer par lui-même, même s’il a la pudeur de n’en point parler. Aujourd’hui, il dirige, avec le président Jean-Pierre Rivère, des Aiglons qu’il a propulsés dans une nouvelle dimension et qui se déplacent à la Meinau pour y conforter leur cinquième place, qualificative pour la Ligue Europa. « Naïvement, j’étais venu à Strasbourg avec la même ambition. Mais en m’associant à un projet aussi flou, j’ai commis une erreur de jeunesse. »
Pour autant, il ne renie rien. « Souvent, les gens du foot me disent : « On ne va pas te parler de Strasbourg. » Mais si, au contraire. Je ne ressens aucune honte. Le Racing n’a représenté qu’une petite partie de ma vie, mais cette dernière n’a pas été anodine. Ça reste un super souvenir et ce ne sont pas des mots de circonstances. Pourtant, dans l’exercice de mon métier, j’y ai vécu l’enfer. Mais j’ai été touché par l’attachement au club des employés, de la population et des supporters avec qui j’ai noué de bons contacts. »

« Marc Keller a abattu un travail magnifique »

Aussi, avant un match « au moins aussi important pour Strasbourg, qui joue son maintien, que pour nous qui visons l’Europe », le directeur général du Gym se réjouit-il de la résurrection du Phénix bas-rhinois.
Une renaissance qu’il attribue au président Marc Keller. « Je suis proche de Marc depuis l’époque où il était à Monaco ( ndlr : et lui à Marseille ). Je ne le dis pas parce que c’est un ami, mais il a abattu un travail magnifique. Il est toujours bon qu’un ancien joueur, du cru de surcroît, ait ces fonctions et cette réussite à la tête de son club de toujours. Avec lui, le Racing est entre de bonnes mains. »
Des mains qui auraient pu être les siennes s’il ne s’était laissé berner fin 2009 par le miroir aux alouettes tenu par quelque(s) farfelu(s).
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Message  67120 Ven 27 Avr - 20:14

Avec Da Costa, sans Lala
Après l’entraînement de cet après-midi, l’entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey a réduit son groupe à 18 joueurs pour la venue de Nice demain (20h) à la Meinau lors de la 35e journée de Ligue 1. Pablo Martinez (suspension) et Nuno Da Costa (adducteur) sont de retour. Kenny Lala, remis de sa déchirure à l’ischio, n’a, par précaution, pas été retenu.
Ces derniers temps, Thierry Laurey avait pris l’habitude de garder un groupe élargi après la séance de veille de match. Cet après-midi, l’entraîneur strasbourgeois est revenu à du classique : il n’a conservé que 18 joueurs pour la réception de Nice, 5e de Ligue 1, demain (20h) à la Meinau lors de la 35e journée.

Du groupe battu 3-1 à Amiens samedi dernier, le technicien bas-rhinois a extrait le défenseur Yoann Salmier et le jeune milieu Anthony Caci qui s’est d’ailleurs entraîné avec la réserve aujourd’hui.

Le défenseur axial Pablo Martinez, de retour de suspension, et l’attaquant cap-verdien Nuno Da Costa, qui en a fini avec ses pépins successifs à l’adducteur droit, réintègrent les 18. Le premier retrouvera logiquement sa place en charnière centrale aux côtés du capitaine Bakary Koné qui fête ses 30 ans ce vendredi. Le deuxième, qui n’a plus joué depuis le 23 février contre Montpellier, prendra logiquement place sur le banc et est susceptible d’en sortir si sa vitesse s’avère utile.

En revanche, pas de Kenny Lala qui, un mois et demi après son claquage à l’ischio-jambier droit contre Monaco le 9 mars, vient lui aussi de reprendre l’entraînement. « Pour lui, ça fait tout juste six semaines. Il convient de ne pas faire n’importe quoi », a expliqué le coach.
Nice : Sacko revient dans le groupe

Titularisé dans l’axe en Picardie, Ernest Seka pourrait retrouver le couloir gauche de la défense à la place d’Abdallah Ndour. Lors de l’ultime entraînement de cet après-midi, T. Laurey a testé diverses formules dans l’animation offensive. En milieu de semaine, il avait travaillé avec une attaque à deux têtes, Jérémy Blayac et Stéphane Bahoken. Mais Idriss Saadi, buteur à Amiens, reste une alternative crédible.

S’il décidait de rejouer en 4-4-2 avec un milieu en losange, le coach pourrait ‘’sacrifier’’ l’un de ses deux milieux offensifs, Jonas Martin ou Benjamin Corgnet.

A Nice, Lucien Favre devrait reconduire l’équipe qui a vaincu Montpellier dimanche à l’Allianz Riviera (1-0). A une exception près : son co-meilleur buteur Alassane Pléa (14 buts comme Mario Balotelli) est suspendu pour une accumulation de cartons jaunes. Il est remplacé dans le groupe par l’ancien Strasbourgeois Ihsan Sacko, transféré cet hiver sur la Côte d’Azur pour un peu plus de 2 millions d’euros et qui n’a plus joué depuis la 30e journée et son entrée dans le temps additionnel à la place Pierre Lees-Melou face au PSG (1-2 le dimanche 18 mars).

Le technicien suisse pourrait, pour compenser l’absence de Pléa, titulariser Bassem Srarfi sur le flanc droit de son attaque tricéphale menée par Balotelli, forfait à l’aller. L’intenable Allan Saint-Maximin basculerait alors à gauche.

Les équipes possibles

Strasbourg : Oukidja – Foulquier, Koné (cap), Martinez, Seka – Gonçalves, Aholou, Lienard – Corgnet ou Martin – Blayac, Bahoken. Remplaçants : Mangane, Ndour, Martin ou Corgnet, Da Costa, Saadi, Grimm, Kamara (g). Entraîneur : Thierry Laurey.

Nice : Benitez – Souquet, Marlon, Dante (cap), Le Marchand – Lees-Melou, Tameze, Séri – Srarfi, Balotelli, Saint-Maximin. Remplaçants : Burner, Sarr, Mendy, Cyprien, Sacko, Le Bihan, Cardinale (g). Entraîneur : Lucien Favre.

Absents : à Strasbourg, Terrier (adducteur), Lala (reprise), Nogueira (dos), Zohi (cuisse), Zemzemi (pommette), Salmier, Caci, Tchamba, Aaneba, Othon, Bonnefoi (choix); à Nice, Pléa (suspendu), Jallet (genou), Coly, Marcel, Lusamba, Makengo, Ganago, Pouplin (choix).
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Message  67120 Sam 28 Avr - 5:23

Refleurir le désert
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Au petit trot depuis dix semaines, le Racing serait bien inspiré de remettre la machine en route, ce soir, face à Nice. Après la déception amiénoise, il est grand temps de se racheter.
Le Racing est dans le dur en cette année 2018, rattrapé par les rudes réalités du haut niveau. L’année dernière avait ressemblé à une période de toutes les félicités, avec un retour dans l’élite et un redressement spectaculaire pour effacer les ratés dans son (ré)apprentissage de la Ligue 1.
« Ça roule un peu moins »

Depuis janvier, tout semble plus compliqué. Depuis février, la bande à Thierry Laurey n’a plus gagné et c’est comme si s’étirait une longue saison blanche et sèche, ponctuée, de-ci de-là, d’un petit nul qui fait du bien. Dans leur lutte pour se maintenir, Bakary Kone et ses copains ont été bien inspirés de ne pas baisser les bras, face à Montpellier (0-0), à Toulouse (2-2), face à Metz (2-2) ou à Angers (1-1). Les quatre unités récoltées correspondent presque à leur avance sur la zone rouge – cinq points –, celle où se dépatouillent Metz, Lille et Troyes, et lui assurent un joker qui permet d’aborder les échéances à venir sans une trop grande peur au ventre.

« Ça roule un peu moins pour nous, en convient Thierry Laurey, l’entraîneur d’un Racing en mal de réussite mais pas que. La pression du résultat peut empêcher certains de jouer libérés, alors que c’est l’essence même du jeu. Et c’est ce qui fait qu’Amiens est comme un caillou dans la chaussure. »

Malgré une situation que les trois derniers lui envient, il n’est pas vraiment envisageable pour le Racing d’aborder la suite en sifflotant. Les Bleus ont été coupables d’une vilaine sortie de route, encornés à la Licorne par des promus, comme eux, qui leur ont comme donné une leçon de volonté voilà une semaine. Leur entraîneur a eu la confirmation qu’ils ne récoltaient rien en jouant mal.

Pour espérer un pas décisif vers une saison 2018-2019 dans le top-20, l’objectif obsessionnel de la saison, il s’agira de hausser son niveau. La marge du promu est trop ténue pour une équipe « qui ne maîtrise pas tout ».

« Quand on fait un bon match, on a une chance de le gagner, constate l’entraîneur du Racing. Mais quand tu en fais un mauvais, tu es sûr de le perdre. »

Face à un outsider du championnat, installé parmi les cinq meilleurs de la Ligue 1 depuis trois ans, il n’est pas nécessaire de tenter le diable pour le vérifier une nouvelle fois. La Meinau sera encore pleine, tout à l’heure, de supporters si heureux de participer à une renaissance. Alors que les entraînements ont été suivis par des centaines d’observateurs, tout au long de la semaine, c’est comme si tout un environnement désirait avec ardeur ne pas vivre, dans deux semaines, face à Lyon pour la dernière à domicile, un match de l’angoisse.
« On sait ce qu’on a à faire »

Mais entre les intentions et la concrétisation, il y a un monde pour un récent pensionnaire du National qui se heurte aux principes de réalités ces temps derniers. « On va encore affronter un adversaire potentiellement plus fort que nous, relève encore Thierry Laurey. Rien n’est simple pour nous, mais rien n’est simple pour toutes les équipes qui se battent pour se maintenir. On sait ce qu’on a à faire. Mais ce n’est pour ça qu’on y parviendra. »

Nice, toutefois, rappelle quelques bons souvenirs. Au stade de la Riviera, le Racing avait réalisé l’un de ses meilleurs matches et décroché la deuxième victoire de sa saison (1-2). Le match avait été comme un décollage dans une saison qui, jusqu’ici, se tient.

En réussissant un premier six sur six, contre un pensionnaire de la Ligue 1, les Strasbourgeois ne seraient pas loin d’un atterrissage en douceur, presqu’assuré de vivre une nouvelle année avec les meilleurs de l’Hexagone. Et la fin de saison serait douce, comme la peau d’un nouveau-né.

L’ultime rendez-vous à domicile pour le Racing programmé face à Lyon a été fixé. Le match de la 37e journée, à la Meinau, se déroulera le samedi 12 mai à 21h, comme les neuf autres de Ligue 1 d’ailleurs.
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Message  67120 Sam 28 Avr - 5:26

Un Gym tonique
Barragiste au soir de la 14e journée le 26 novembre, l’OGC Nice vient de se hisser pour la première fois à une 5e place plus conforme à ses ambitions et son standing.
Le 22 octobre, le Racing l’emportait au stade de la Riviera face au fantôme du Gym (1-2).
Les Niçois – 4es de Ligue 1 en 2015-2016 et 3es en 2016-2017 – pataugeaient alors en plein doute, loin de leur nouveau statut, leurs ambitions et leur niveau.
Un mois plus tard, après six revers d’affilée toutes compétitions confondues (dont celui face au Racing), ils étaient toujours 18es et barragistes.
Mais la troupe de Lucien Favre s’est réveillée. Elle n’a perdu qu’un seul de ses neuf derniers matches en Ligue 1 (4 succès, 4 nuls) et s’est installée le week-end passé, pour la première fois, à une 5e place devenue européenne après le sacre du Paris Saint-Germain en Coupe de la Ligue (*). Une position plus conforme à son récent essor.

« L’argent des transferts est réinvesti »

« Il y a un décalage entre l’image que Nice renvoie et la réalité. Après tout, tant mieux, tempère tout de même son directeur général Julien Fournier. Mais l’équilibre reste fragile, tant sportivement qu’économiquement. La preuve : après notre 4e place en 2012-2013, nous avons connu deux saisons plus compliquées (17e , puis 11e ). »
L’entame 2017-2018 a elle aussi remis en lumière cette – relative – fragilité. Le dirigeant azuréen ne nie cependant pas que l’OGCN a changé de dimension. Le stade de la Riviera (35 600 places) a remplacé le mythique, mais vétuste stade du Ray. Le nouveau centre d’entraînement et de formation a été inauguré le 5 octobre.
« Nous avons beaucoup grandi sur le plan sportif, dans nos installations et l’organisation d’une cellule de recrutement performante, admet le Varois. Quand, en 2012, nous avons investi 400 000 euros sur Dario Cvitanich (2e buteur de L1 avec 19 buts en 2012-2013) , nous transpirions à grosses gouttes, car nos moyens étaient limités. Mais même après notre 17e place, nous n’avons pas perdu de vue notre axe de développement. »
Depuis, les dirigeants niçois ont su faire fructifier un capital footballistique constitué grâce à un indéniable flair. « Des joueurs comme Thimothée Kolodziejczak, Valentin Eysseric, Eric Bauthéac, Jordan Amavi, Nampalys Mendy (revenu à Nice après un transfert de 15 millions à Leicester) ou Henrique Dalbert (cédé 25 à l’Inter Milan) nous ont permis de réaliser de grosses plus-values et recruter des Younès Belhanda ou Mario Balotelli. Nous avons payé très peu cher des Jean-Michaël Seri et Alassane Pléa qui ont explosé chez nous. Grâce aux ventes, nous dégageons de l’actif et le réinvestissons dans le club , dissèque un Fournier loin, néanmoins, de considérer le Gym comme un cador tricolore. Le gotha est composé de Paris, Monaco, Lyon et Marseille. Il y a un gouffre entre Nice, au budget de 42 millions et ces quatre-là. Nous restons un petit club en recettes commerciales et devons progresser sur cet aspect. Le stade est un outil exceptionnel. Au Ray, notre noyau de spectateurs était de 9 000. Il est passé à 21 000. Mais nous ne dégageons pas plus d’argent à cause de frais de structures beaucoup plus élevés. »
Une présence régulière dans le Top 5 de L1 et en Coupe d’Europe aiderait le club du président Jean-Pierre Rivère à gravir un nouvel échelon.
Ce soir à la Meinau, les Aiglons viendront pour prendre une option sur les deux avant une fin de saison ardue (voyages à Marseille et Lyon entrecoupés de la réception de Caen). « Il nous reste quatre matches, dont trois à l’extérieur. Pour nous, Strasbourg est aussi important que l’OM ou l’OL, avance Julien Fournier. Mais même si nous ne faisons pas un bon résultat à la Meinau, rien ne sera fini. »
(*) La 6e le sera aussi si les Parisiens enlèvent la Coupe de France le 8 mai face aux Herbiers (National).
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Message  67120 Sam 28 Avr - 5:28

Blayac d’entrée ?

Auteur d’entrées plutôt convaincantes ces dernières semaines, avec une passe décisive au passage à Amiens, Jérémy Blayac (ci-dessus) a peut-être remis en cause la hiérarchie établie sur le front offensif. Il pourrait réintégrer le onze de départ et faire équipe avec Stéphane Bahoken pour mettre la défense niçoise sur le grill.
Suspendu à Amiens, Pablo Martinez est attendu dans l’axe défensif, Ernest Seka “retrouvant” le côté gauche de la défense. Si Thierry Laurey n’est pas mécontent de récupérer du monde en provenance de l’infirmerie, il ne serait pas non plus enclin à organiser un grand chamboule-tout dans son équipe. « Certains ne sont pas à 100% pour débuter et certains ne sont même pas à 100% pour être dans le groupe », a-t-il indiqué hier. Ainsi, bien que remis de sa blessure à la cuisse, touchée début mars face à Monaco, Kenny Lala n’a pas été retenu dans les 18.
En revanche, Nuno Da Costa, absent depuis deux mois, réapparaît. On se souvient que le Cap Verdien avait réussi le doublé lors du match aller. Il a également l’avantage d’offrir un profil intéressant en tant que joueur de profondeur, si le Racing devait avoir à forcer une décision.
u ABSENTS : Terrier, Nogueira, Zohi, Zemzemi (blessés), Salmier, Caci, Tchamba, Aaneba, Othon, Bonnefoi, Lala (choix de l’entraîneur).

Nice sans Pléa

L’OGC Nice se présentera sans son attaquant le plus prolifique. Alassane Pléa, 14 buts, 3 passes décisives à son compteur en Ligue 1, est en effet suspendu pour le rendez-vous de la Meinau. L’impayable Mario Balotelli portera le poids des responsabilités offensives azuréennes et il faudra évidemment s’en méfier. Allan Saint-Maximim devrait passer de son habituel côté droit à gauche, Bassem Srarfi complétant le trio d’attaque.
Lucien Favre devrait faire confiance à une équipe qui marche fort sur une série de quatre matches sans défaite, désireuse de défendre sa cinquième place qualificative pour la Ligue Europa. Sur les 18 présents à la Meinau, 17 étaient sur la feuille lors de la victoire face à Montpellier. Seul l’ancien… Strasbourgeois Ihsan Sacko profite de la place laissée libre par Pléa.
 ABSENTS : Pléa (suspendu), Jallet (blessé), Coly, Marcel, Lusamba, Makengo, Ganago, Pouplin (choix de l’entraîneur).
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Message  67120 Sam 28 Avr - 19:44

Petites surprises des deux côtés au moment de dévoiler la composition des équipes. Thierry Laurey a décidé de relancer Idris Saadi, plus titulaire depuis la réception de Bordeaux en février, en attaque où il sera associé à Bahoken. A Nice, en l'absence du buteur Pléa, c'est l'ancien Strasbourgeois Ihsan Sacko qui entre dans le onze de départ.
.
RACING: Oukidja - Foulquier, Kone, Martinez, Seka - Martin, Aholou, Corgnet, Lienard - Saadi, Bahoken.
NICE: Benitez - Souquet, Marlon, Dante, Le Marchanf - Lees-Melou, Tameze, Seri - Saint-Maximin, Balotelli, Sacko.
.
Lors de cette 35e journée, plusieurs candidats au maintien s'affrontent - Lille-Metz, Troyes-Caen - et donc laisseront des plumes. C'est pourquoi une victoire face aux Aiglons, même si ceux-ci sont invaincus depuis neuf matches, serait très très précieuse.
.
Un hommage, sous la forme d'une minute d'applaudissements, vient d'être rendu à Henri Michel.
.
C'est parti à la Meinau.
.
Bon retour Ishan! Après moins de 20 secondes de jeu, Sacko prend un gros tampon de Seka et reste quelques secondes au sol.
.
Grosse ambiance à la Meinau qui affiche complet ce soir. Tout le monde a conscience qu'il y a un maintien à aller chercher au plus vite.
.
Début de match plutôt tranquille des deux côtés, on s'observe.
.
Balotelli est déjà impliqué sur deux fautes sur Foulquier et Martin. M. Delerue vient lui parler.
.
Bonne combinaison sur coup franc entre Lienard et Corgnet. Le centre alsacien est dégagé en corner... qui ne donne rien.
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Longue ouverture de Martinez en direction de Saadi. Dante intervient dans la surface.
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Depuis cinq bonnes minutes, le Racing monopolise le ballon. Ses tentatives de débordement ne mettent pas le bloc niçois hors de position.
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Balotelli lance Sacko en une touche. Heureusement, l'ex-Racingman est signalé en position de hors-jeu.
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Enorme occasion pour Bahoken. Bien servi par Saadi, le Camerounais s'emmène mal son ballon. Sa frappe file à côté alors qu'il avait le chemin du but grand ouvert.
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BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT  1-0
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Martin gratte un ballon, transmet à Lienard qui ouvre sur Bahoken. Le centre du Camerounais est coupé au premier poteau par Saadi qui crucifie Benitez. Le Racing est devant.
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Juste avant, Balotelli avait trouvé Dante de la tête, sur coup franc, sans danger pour Oukidja.
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Ca chante dans les tribunes et le Racing va devoir être soutenu pour résister au retour de Niçois déjà plus entreprenants.
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Le corner de Lees-Melou est repris de la tête pas Marlon. A côté!
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Nouveau débordement de Bahoken en direction de Saadi. Cette fois-ci, le Strasbourgeois est bien gêné par Marlon.
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Corner concédé par Dante. Lienard est à la manœuvre. Mais la défense niçoise se dégage.
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Marlon voit jaune pour avoir séché Corgnet.
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Lienard botte le coup franc mais Benitez dégage des poings...
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Cette victoire pour l'instant est fondamentale puisque Lille mène devant Metz (1-0) et Troyes devant Caen (2-1).
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Le bon geste défensif de Lienard qui vient piquer le ballon dans les pieds de Balotelli.
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Beaucoup de ballons passent par Saint-Maximin qui essaie de donner de la vitesse au jeu niçois.
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Frappe plein axe, à 25 mètres, de Tamezr qui atterrit directement dans les gants d'Oukidja.
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Bonne intervention de Koné, de la tête, devant Balotelli. Le corner niçois ne donne rien.
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Idriss Saadi (à gauche), unique buteur de la partie... pour l'instant.
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Bahoken s'arrache et centre dans la surface. Son ballon à ras de terre surprend tout le monde avant que Souquet n'éteint l'incendie d'un tacle.
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Seka croque une nouvelle action en dosant mal sa passe pour Lienard. C'est la deuxième fois.
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Saint-Maximin dépose Seka et centre en retrait pour Balotelli. Oukidja se couche bien sur l'intérieur du pied de l'Italien. Ouf!
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Au tour de Saadi de de centrer fort devant le but. C'est trop fort, justement, et Bahoken ne peut pas couper la trajectoire du ballon.
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C'est la pause à la Meinau. Le Racing mène logiquement mais attention à l'OGCN qui a montré qu'il pouvait être très dangereux.

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Message  67120 Sam 28 Avr - 21:02

C'est reparti à la Meinau.
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Bonne intervention de Seka dans la surface alsacienne au devant de Seri.
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Une perte de balle de Lienard permet à Nice de faire tourner le ballon devant la surface alsacienne. Le centre de Le Marchand est bien capté par Oukidja.
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La parade d'Oukidja! Balotelli percute et obtient un contre favorable. Lees-Melou surgit aux 16m et met un pointu qu'Oukidja stoppe en deux temps. Merci Ouki!
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Ca chauffe sur la cage alsacienne puisque Sacko part à la limite du hors-jeu. Il est rattrapé par Foulquier qui lui marche involontairement sur le mollet une fois Sacko au sol.
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Le Racing presse un peu plus haut pour empêcher Nice de mettre en place son jeu. On a vu que ça pouvait aller très vite devant chez les Aiglons.
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Pénalty pour Nice
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but 1-1
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Changement à Nice: Le Bihan remplace Sacko. A la pause, Sarr avait suppléé Marlon.
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Egalisation niçoise. Sur un corner, Bahoken déséquilibre Seri dans la surface. Balotelli transforme le penalty.
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Lienard est averti pour avoir télescopé Balotelli après le but de l'Italien.
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Malheureusement, on le sentait un peu venir et Nice a concrétisé son temps fort. Aux Alsaciens de repartir de l'avant.
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Au tour de Seka d'être averti pour une charge sur Souquet.
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Balotelli est averti pour une obstruction sur Martinez. Auparavant, Corgnet et Bahoken avaient frappé depuis l'intérieur de la surface mais à chaque fois un Niçois s'était jeté pour contrer le ballon.
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Saadi exécute un coup franc à 25m, dans l'axe, c'est largement au-dessus.
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Sur le corner de Lees-Melou, Dante est à un cheveu de reprendre comme il faut de la tête dans les six mètres...
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Le Racing est conquérant mais Nice a retrouvé de l'allant et fait bien tourner le ballon. Ca va pas être simple.
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Bahoken qui s'écroule dans la surface! Bien lancé dans la profondeur par Corgnet, Bahoken essaie de forcer le passage entre Dante et Sarr avant de tomber dans la surface. M. Delerue ne bronche pas.
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Bien trouvé par Seri, Balotelli prodfite d'une glissade de Koné pour se retourner et placer un extérieur du droit qu'Oukidja claque en corner.
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Dernier changement à Nice: Cyprien remplace Saint-Maximin.
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Jaune pour Seri.
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Gonçalves remplace Martin qui a beaucoup donné.
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Rentrée de Blayac à la place de Saadi.
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Sur un centre de Le Marchand, Oukidja vient choper le ballon sur la tête de Balotelli.
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Blayac se bat dans le rond central et récupère le cuir. Malheureusement, sa passe en profondeur pour Bahoken est trop appuyée.
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Nice prend ses aises dans les 30m strasbourgeois. Koné fait une superbe intervention dans les pieds de Balotelli pour éviter un duel avec Oukidja.
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Lille (3-1 devant Metz) et Troyes (2-1 contre Caen) sont toujours devant. Le Racing ne fait pas une bonne affaire mais limite au moins la casse.
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Sur un contre, Blayac trouve Aholou qui contrôle et tente une frappe lointaine. Ca file au-dessus.
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Ndour remplace Corgnet, côté Racing.
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Le poteau qui sauve le Racing sur un centre de Lees-Melou contré par Foulquier. Il y a encore trois minutes à tenir!
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C'est terminé sur ce score nul plutôt logique. Chaque équipe a eu sa mi-temps. Le Racing repasse devant Toulouse mais a vu sa marge sur la zone rouge se réduire à trois points.
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Message  67120 Dim 29 Avr - 5:22

Au cœur de la lutte
Le nul arraché face à Nice hier n’est pas l’affaire du siècle pour un Racing dont se rapprochent les poursuivants. Ballottés pendant toute la fin d’un match qui a un peu viré dans l’irrationnel, les Bleus devront assurément souffrir jusqu’au bout pour assurer leur maintien.
Au terme d’une semaine où il a fait grand bleu sur l’Alsace, quelques nuages ont stagné, hier soir, au-dessus de la Meinau. Pour chasser ceux qui avaient tendance à s’amonceler sur l’avenir de leur club, à force de ne pas gagner depuis neuf matches, les joueurs du Racing savaient qu’ils devaient présenter un tout autre visage qu’une semaine auparavant, à Amiens, où ils ont déçu. C’était une soirée, au milieu des vacances de Pâques, dans un stade encore plein comme un œuf, non pas à incarner une résurrection, mais la bande à Laurey a confirmé qu’elle était bien vivante dans sa lutte pour le maintien.
Saadi a éclairci l’horizon

Il s’agira d’en faire la démonstration dans les trois semaines à venir. Car si elle a mis fin à une série de deux défaites de rang, elle a confirmé sa grande difficulté à gagner et se retrouve de plus en plus talonnée par les désespérés de la Ligue 1.

Kone et ses coéquipiers se sont d’abord efforcés de faire preuve d’application, ce qui était inspiré face à des Niçois adeptes d’une certaine précision pour déclencher leurs actions.

Et ils ont haussé le rythme pour signifier leur volonté de redevenir maîtres sur leurs terres, il y a eu quelques escarmouches pour matérialiser une forme de supériorité. Benitez mettait une plombe sur chacun de ses dégagements et cela ressemblait à un signe que le cinquième avant la journée ne faisait pas le malin sur le terrain du 17e. Le paradoxe, comme le foot en réserve tant, a marqué l’ouverture du score, intervenue au cœur d’un petit temps faible strasbourgeois.

Dans l’ombre depuis de long mois (voir page suivante) , Saadi a éclairci l’horizon d’une tête décroisée, sur un centre de Bahoken tandis que Troyes et Lille prenaient au même moment un avantage, sur leur pelouse respective, qu’ils ne lâcheront pas.

« On a fait une très bonne première mi-temps, on méritait largement d’être devant », a constaté Thierry Laurey, l’entraîneur du Racing.
Oukidja a été l’homme du match

Effectivement. Le problème, c’est qu’il a un peu calé et surtout que l’OGC Nice s’est mis en route. La première victoire depuis la venue de Troyes, en février, n’était pas encore dans la poche. Intrinsèquement, l’équipe strasbourgeoise avait quelques raisons d’envier les arguments de l’adversaire azuréen. La défense centrale Dante-Marlon n’a pas inspiré un océan de sérénité, les latéraux n’ont pas marché sur l’eau.

Mais mettre sous l’éteignoir tout le reste n’a pas été une partie de plaisir et Oukidja a dû s’employer pour devenir le Strasbourgeois du match. Les Strasbourgeois ont mis toute leur énergie pour s’organiser, perturber les initiatives visiteuses, et ressortir de temps en temps.

Le retour des vestiaires a été pénible, Oukidja étant à la parade devant Lees-Melou (51e ). Ce dernier n’a pas rien pu faire sur le penalty, sévère, concédé par Bahoken, mais transformé du plat du pied par Balotelli (59e ). L’ambiance a viré à l’électrique alors que quelques éclairs lézardaient le ciel sombre. Les hôtels à proximité du stade ont dû recueillir quelques réclamations tant chaque action, chaque coup de sifflet, chaque ballon gagné, perdu ou disputé ont provoqué un incroyable lot de décibels.

Il fallait garder son sang-froid à l’instar d’Oukidja encore vigilant sur une tentative de Balotelli à l’entrée de la surface (76e ). Le Racing a paru complètement à bout de souffle pour en finir avec son avant-dernier match de la saison à la maison et le gardien strasbourgeois, a encore délogé de sa lucarne une frappe de super-Mario (88e ) avant de bloquer miraculeusement sur sa ligne un centre de Lees-Melou à la trajectoire improbable qui avait heurté le poteau.

« On s’était préparé à cavaler, on a mis des choses en place et je suis très fier de mes joueurs, a conclu l’entraîneur du Racing. En fin de match, on a mal maîtrisé les possibilités de contre. On a des lacunes qui ne vont pas disparaître en 48 heures. On attendait de la rébellion après Amiens. Cela m’embête qu’on ne soit pas récompensé. »

Le petit point récolté n’écarte pas la menace en provenance de l’arrière où (trop) d’autres ont gagné. Mais il permet de ne pas percevoir comme vain le combat mené sans s’économiser. Il y en aura un autre, dans une semaine, à Rennes. A trois matches de la fin, la bataille pour le maintien est loin d’être achevée.
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Message  67120 Dim 29 Avr - 5:26

Zoom sur Idriss Saadi Le “Fennec” était un renard
Même si son cinquième but officiel n’a pas permis aux Strasbourgeois de renouer avec le succès, l’international algérien Idriss Saadi, qui a frappé tel un renard au cœur de la défense niçoise, a justifié le choix de Thierry Laurey de le titulariser pour la première fois en championnat depuis le 3 février.
À l’entraînement vendredi, Thierry Laurey avait fait tourner au sein d’une équipe de potentiels titulaires ses trois attaquants, Stéphane Bahoken, Jérémy Blayac et Idriss Saadi.

Si les deux premiers avaient été alignés ensemble lors d’un travail préparatoire mercredi, le troisième semblait constituer une alternative crédible, sinon plausible pour la venue de Nice.

L’entraîneur du Racing a finalement décidé d’associer d’entrée son international algérien, acheté 1,7 million l’été dernier à Cardiff City, à l’ancien Niçois. La neuvième titularisation de l’ex-Stéphanois en Ligue 1 cette saison. La deuxième seulement depuis le nul 1-1 à Dijon le 30 septembre (8e journée).

Entre-temps, le puissant avant-centre n’avait débuté en championnat que face aux Bordelais le 3 février à la Meinau (0-2), grattant trois autres titularisations dans les deux Coupes.

Le retour d’un schéma en 4-4-2 avec un milieu en losange, auquel son coach n’avait plus recouru depuis le derby contre Metz le 1er  avril à la Meinau (2-2), lui a donc ouvert une fenêtre de tir. Il ne lui a pas fallu longtemps pour y glisser le pied et, surtout, la tête.
Bahoken passeur

Sa tête en retrait, précisément (16e ), et son décalage altruiste (17e ) auraient pu se muer en passes décisives si son compère camerounais n’avait dévissé sa demi-volée d’abord, sa frappe excentrée ensuite.

Pour les deux comparses, ce n’est que partie remise. En inversant les rôles à la 21e , ils vont tous deux récolter les fruits de leurs efforts.

L’ancien Aiglon enroule un centre du droit sur lequel le “Fennec”, en vrai renard des surfaces, se jette au premier poteau pour tromper Benitez d’une impeccable tête décroisée.

Après avoir inscrit son quatrième but officiel au bout du temps additionnel le samedi précédent à Amiens, sans influer sur le résultat (défaite du Racing 3-1), Saadi vient d’en ajouter à sa collection personnelle un 5e qui vaut de l’or.

Celui qui a cartonné en 2016-2017 en Belgique – 16 buts en Jupiler League avec Courtrai – est dans tous les bons coups. Autant quand il faut arracher un ballon au milieu de trois Niçois (43e ) que centrer pour “Steph” Bahoken, un poil trop court (45e ).

Comme Lille et Troyes mènent devant Metz et Caen, la quatrième réalisation en L1 de sa recrue algérienne est une bénédiction pour le promu bas-rhinois qui, depuis près de trois mois, avance tel un funambule sur le fil ténu et instable de l’insuccès. Par la faute d’une friabilité qui fait de lui la 18e défense de la L1.

Quatre fois seulement lors des 34 premières journées, le Racing n’a pas encaissé de but. La cinquième ne sera pas pour cette fois et la responsabilité en incombe à un attaquant, Bahoken, qui déséquilibre Séri dans la surface et offre à Mario Balotelli l’égalisation sur penalty. Le 15e but de l’Italien (59e ).

Les “Bleus”, qui ont beaucoup donné, roulent désormais sur la jante. Son buteur du soir ne manque pas spécialement d’essence, mais de munitions. Thierry Laurey choisira de le remplacer à la 70e par Jérémy Blayac auquel il l’avait préféré au coup d’envoi.

Idriss Saadi a fait le job et en a été récompensé. Son but pèse un point, ô combien précieux. On ne sait s’il l’amènera à rompre le silence médiatique qu’il s’impose (notre édition d’hier). Ou s’il préférera continuer à parler avec ses pieds et, accessoirement, sa tête.
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Message  67120 Dim 29 Avr - 5:30

DIMITRI LIENARD, milieu de terrain du Racing. – « À la maison, c’est fatigant et épuisant. On a fait un non-match à Amiens, mais là, on fait de belles prestations face à Saint-Étienne et Nice et on ne prend qu’un point, ça fait mal au crâne.

Si on n’est pas à 200 % on ne peut pas exister en Ligue 1, mais prendre un but sur penalty et concéder le nul, mentalement, c’est fatigant. Il faudra aller gratter quelque chose à Rennes, parce qu’après c’est Lyon qui arrive et en ce moment, c’est le feu d’artifice devant. »

PIERRE LEES-MELOU, milieu de terrain de Nice. – « On est passé à côté en première mi-temps. Ils avaient plus envie en première période, mais en deuxième mi-temps on a redressé la barre.

On a eu beaucoup d’occasions en seconde, mais ils ont bien joué le coup, ils ont haché le jeu, tant mieux pour eux ».

BAKARY KONÉ, défenseur du Racing. – « Il y a un peu de déception. En première mi-temps, on était bien en place. Mais la deuxième a été dure à gérer.

Nice nous a mis en difficultés et à la fin, on aurait même pu perdre ce match. On a mis de l’intensité et il faudra continuer comme cela. Il reste trois matches et ce sera trois finales où il faudra tout donner et mouiller le maillot. »
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Message  67120 Dim 29 Avr - 5:34

Martin était partout
Un Jonas Martin au four et au moulin, un duo d’attaquants en verve et un Oukidja des grands soirs n’ont pas suffi. Une faute anodine de Bahoken dans la surface a coûté cher au onze alsacien.
OUKIDJA (7). – Le portier a attendu 35 minutes pour toucher un premier ballon, sur une lourde frappe de Tameze parfaitement bloquée. S’impose juste avant la mi-temps sur un tir de Balotelli (44e ), puis sauve les siens face à Lees-Melou (51e ).

Il ne peut rien sur le penalty de Balotelli, mais se détend bien sur deux frappes de l’Italien à la 76e puis à la 90e , sans oublier ce centre tir de Lees-Melou détourné sur la transversale dans les arrêts de jeu.

Décisif, tout simplement !Il a colmaté avec intelligence toutes les brèches

   FOULQUIER (5). – Avec des clients comme Balotelli ou Saint-Maximin en face, le latéral ne s’attendait pas à passer une soirée tranquille.

Et elle ne l’a pas été, même si le joueur de Watford a plutôt bien tenu la distance face aux deux bulldozers azuréens.

Sauve son équipe en revenant in extremis sur Sacko, parti seul en contre (52e ), lors d’une action où il a la chance de ne pas prendre un carton. A eu des jambes jusqu’au bout, comme en témoigne cette montée rageuse à la 67e , achevée par une frappe contrée de Bahoken.

    KONÉ (6). – À l’instar du reste de la défense strasbourgeoise, il a parfois été “limite-limite” sur quelques marquages défensifs sur coups de pied arrêtés.

Mais son jeu de tête reste fort précieux, comme lorsqu’il effleure un centre au cordeau pour Balotelli (37e ).

A aussi eu le coup de rein nécessaire pour préserver un point en fin de rencontre (86e ) devant un Balotelli qui l’avait auparavant pris de vitesse (76e ).

  MARTINEZ (5). – Après une première intervention compliquée devant Balotelli, celui qui revenait de suspension s’est mis dans le bon tempo. Sa tête cadrée, sur un corner de Lienard, a lancé les débats offensifs (7e ).

Il a ensuite coupé à bon escient quelques ballons chauds et a tout tenté en fin de rencontre pour donner l’avantage aux siens.

   SEKA (5). – Une première intervention autoritaire sur son ancien coéquipier Sacko a donné le ton : Seka n’était pas là pour rigoler. A ensuite eu plus de difficultés face aux trois flèches niçoises, qui l’ont souvent pris de vitesse le long de la ligne. A tenté quelques chevauchées plus ou moins abouties en deuxième période.

    AHOLOU (4). – Peu de ballons récupérés, quelques fautes inhabituelles…. “JE” n’a pas eu son rendement habituel en récupération. Fatigue ? Peut-être.

Mais une chose est sûre, l’Ivoirien est à la peine ces dernières semaines, même s’il a plutôt bien terminé.

   MARTIN (7).  – Le milieu relayeur n’a cessé d’arpenter le terrain de long en large, redescendant pour défendre et apportant sa vista technique à l’avant.

Au four et au moulin, l’ancien montpelliérain a colmaté avec intelligence toutes les brèches.

À créditer d’un très bon match, peut-être le meilleur depuis son arrivée en Alsace. Remplacé par Gonçalves (78e ).

   LIENARD (4).
– Toujours précis sur coups francs et corners, le milieu de terrain a tenté de combiner avec Seka côté gauche en première mi-temps. Sans succès.

A perdu des ballons dans des zones dangereuses en seconde période.

Averti inutilement pour un geste d’énervement après l’égalisation signée Balotelli (60e ), il n’a pas été loin de voir rouge pour contestation.

   CORGNET (5). – Discret en début de rencontre, le numéro 10 n’a pas beaucoup pesé dans le jeu, même s’il a obtenu un bon coup franc après une vilaine faute de Marlon, logiquement averti sur ce coup-là (29e ).

S’est évertué comme il pouvait à aider son secteur défensif en seconde période, mais n’a pas eu le rendement offensif espéré. Remplacé par Ndour (90e ), qui s’est fait mal sur sa première accélération.

   BAHOKEN (5).
– Face à son club formateur, l’ancien aiglon a attaqué la partie pied au plancher.

N’a pas cadré sa première frappe sur un bon service de Saadi (16e ), ni la deuxième une minute plus tard, lancé par le même.

Mais il s’est rattrapé en offrant un amour de centre à Saadi sur l’ouverture du score (21e ). N’a cessé de se battre pour offrir des solutions. Gâche un peu sa prestation en commettant une faute maladroite sur Seri (59e ), qui entraîne l’égalisation niçoise sur penalty.

   SAADI (6). – N’a pas raté son grand retour en tant que titulaire, en inscrivant le seul but alsacien (lire par ailleurs) . Remplacé par Blayac (80e ).
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Message  67120 Lun 30 Avr - 5:07

Souffrir, jusqu’au bout
Le Racing, qui a perdu l’habitude de gagner, se prépare à une lutte acharnée lors de ses trois ultimes rencontres de Ligue 1 où il rêve tout simplement de demeurer, comme ses compagnons de galère.
Thierry Laurey se fait visiblement l’adepte d’un ancien entraîneur du Racing qui se plaisait à marteler chaque semaine : « La peur n’écarte pas le danger. » On espère que l’actuel coach strasbourgeois connaisse plus de réussite que ce prédécesseur. Car Jean-Marc Furlan n’avait pas évité la dernière descente du Racing en Ligue 2, en 2009, au terme d’une historique série de 12 revers de rang.

L’actuel entraîneur strasbourgeois se refuse à céder à la panique alors que son équipe ne gagne plus. Il a apprécié à sa juste valeur le point récolté face à Nice, au terme d’une rencontre à double face avec des Bleus séduisants dans un premier temps, impuissants dans un second. Le problème, c’est que les récents petits pas, suivent des stops.
« On s’accroche comme tout le monde »

L’équipe alsacienne n’a rien d’un avion de chasse depuis dix matches de championnat, où elle alterne nuls et défaites. Mais elle garde son destin entre ses mains et peut éviter le crash. Le week-end correspond à une mauvaise affaire comptable, sa marge sur la zone rouge passant de cinq à trois points. Dans le même temps, la bande à Laurey a gagné une place en laissant derrière elle Toulouse qui lui était récemment passé devant.

Tout n’est donc pas à jeter dans la 35e levée de Ligue 1. En réussissant une première demi-heure mordante et intelligente, les Strasbourgeois ont effacé leur vilaine sortie à Amiens. Ils n’ont toutefois pas tenu le rythme et les Azuréens en ont profité. « Une faute anodine débouche sur un penalty, a regretté Thierry Laurey après coup. Ça remet les Niçois dans le match. Et c’est embêtant, quand les garçons font ce qu’il faut, de ne pas être récompensé. »

Il a bien fallu constater que ses Bleus ont pu en faire de moins en moins, acculés sur leur but parfois, rarement lucides au moment de lancer le contre. Et quelques individualités ont paru physiquement en grosse difficulté à l’instar d’Aholou ou de Lienard, entre autres. La technicité des Aiglons, matérialisée par des successions de passes, empêche de reprendre son souffle. Elle n’a pas été loin d’asphyxier le collectif alsacien qui a pu compter sur son gardien ( lire ci-dessous ). « Un point, on prend, a fini par souligner avec lucidité Laurey qui, comme tout le public de la Meinau, a tremblé dans les dernières minutes. On s’accroche, comme tout le monde. On ira à Rennes pour arracher les points. »
Trois étapes pour le baisser de rideau, cinq pour le barragiste

Il n’y a plus à douter des forces mentales de ses protégés, envolées la semaine d’avant en Picardie. Il y a l’ombre d’un doute quant à leurs niveaux athlétiques pas d’une criante homogénéité, sachant que quelques solutions sont en gestation avec la fin des pépins pour de récents pensionnaires de l’infirmerie, le retour en grâce d’autres comme Saadi, deux buts en deux matches. Il y a une énorme certitude, désormais bien établie. Si dans son sillage ou juste devant lui, ça ne respire pas la santé à tous les étages, – Troyes l’a emporté mais en mettant fin à une série de quatre défaites et Lille un tunnel de onze matches sans victoire –, le Racing va en baver jusqu’au terme de la saison. Il reste trois étapes jusqu’au baisser de rideau – cinq pour le barragiste. Et l’idée est que les voyages à Rennes, dimanche, et Nantes, le 19 mai, entrecoupés de l’accueil de Lyon, ne se transforme pas à la fin d’un chemin de croix. Thierry Laurey avait pu rêver d’un maintien assuré à l’ultime journée pour payer quelques bouteilles de champagne. Il peut toujours les garder au frais.
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